Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityI’m breathing in the chemicals. Cloécho.
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I’m breathing in the chemicals. Cloécho.

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La nuit avait été courte. Entre les cours et mon arrivée nocturne chez Arthur, je n'avais pas beaucoup dormi. Et ce matin, j'avais du boire un grand café noir pour essayer de tenir pour ne pas sécher le premier cours. Le cours me parait interminable, tellement long que mon thermos de café y passe entièrement rien que pour le premier cours. Ce soir, j'me repose. Hors de question d'aller crapahuter je ne sais où et faire des folies de mon corps. Le programme c'est le taf à l'aquarium, et au lit ! Je sors à la pause comme un zombie maintenu en vie grâce à la caféine. Longer les couloirs, m'effacer un peu aux yeux des autres parce que je suis trop morte pour une quelconque embrouille ce matin. Mon portable vibre et le snap d'Arthur apparait. Il a rangé tout seul ? Sans l'aide de personne, d'aucun larbin ? J'suis fière blondinet, vraiment. Je lui en envoie un nouveau et entre dans les toilettes des femmes. Un arrêt du image devant le miroir. J'ai vraiment une salle tête ce matin. Les traits tirés malgré le maquillage, et les cheveux en vrac puisqu'ils n'en font toujours qu'à leur tête. La porte s'ouvre alors que je me remets du rouge à lèvres. Je regarde dans le miroir, et la silhouette de Cloé apparait en reflet. C'est une blague ? Mon cœur rate un battement dans ma poitrine. Qu'est ce qu'elle fout là ? Je préfère l'ignorer et continuer mon make up. Cette sale petite garce m'a larguée comme une merde après quelques mois passés ensemble. Et la rancœur me broie toujours les entrailles.

@Cloé Delgado
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Hier soir, je suis sortie, jusqu'à tard dans la nuit. Accompagnée durant une bonne partie de la nuit, je me suis éclipsée au petit matin, sans un mot sur la table de chevet, comme si rien ne s'était produit dans le lit de l'inconnue. J'ai erré dans les rues en regardant le soleil se lever sur la ville, je voulais voir le monde se réveiller doucement, au son des oiseaux qui chantent. Mes cheveux étaient en bataille, et c'était la guerre dans ma tête. Trop de rhum, mais plus que les mauvais effets. Une migraine et l'envie de dormir qui domine, alors que les cours commencent dans moins de deux heures. Dormir n'est pas une option sage. Le café sera mon meilleur allié. Je suis donc rentrée à la Mather House, histoire de prendre une douche plus ou moins vivifiante, changer mes fringues, et préparer une tonne de café pour tenir la journée. Promis, ce soir je ne sortirais pas. Hibernation forcée pour aller travailler demain matin. Chienne de vie. J'attrape mes affaires et je file en cours, comme une bonne étudiante que je ne suis pas forcément en ce moment. Je manque de m'endormir lors de mon cours magistral, mais je me rappelle à chaque fois que j'ai mon café corsé pour meilleur ami. Mais à force de me shooter à la caféine, j'ai une super envie de pisser. Alors à la pause, je me précipite, comme un paresseux, dans les couloirs pour gagner les toilettes des femmes. En entrant, une meuf est déjà là, une silhouette bien connue, bien souvent vue. Echo. On ne s'est pas parlées depuis que je l'ai plaquée. Je m'enferme rapidement dans la cabine. « Je sais que tu m'as vue, Echo. Tu crois pas qu'il serait temps qu'on mette les choses à plat ? » demandais-je alors à travers la porte, avant de sortir pour me laver les mains. Je m'attendais même à une bonne droite dans la gueule, si elle voulait.
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Le rouge à lèvre s'étale sur ma bouche alors que je fais tout pour éviter le regard de la jeune femme qui entre dans les toilettes. Y'a qu'à moi que ça arrive ce genre de chose ! Croiser son ex dans les chiottes quoi ! C'est pire qu'une mauvaise série à la télé... Elle entre rapidement et se ferme dans une cabine. J'ai envie d'lui balancer que si elle buvait moins de café, elle aurait sûrement moins envie de pisser. Mais j'me retiens. Cette fille, elle m'a fait beaucoup trop de mal. J'ai cette tendance à tomber amoureuse comme je change de string, mais c'est vrai que j'me lasse souvent la première. Là, cette petite conne de Cloé a bien géré pour me larguer avant que ce soit moi qui le fasse. Elle m'a blessée, beaucoup trop pour que mon cœur n'oublie la douleur. « Sale petite conne. » Je murmurais alors qu'elle était en train de pisser. Ça me saoule de voir sa gueule aujourd'hui, parce que ce matin, je pensais vraiment à autre chose qu'à elle. Cloé finit par ouvrir la bouche pour parler. Je la regarde sortir du chiotte à travers son reflet devant moi, je la laisse même s'installer au lavabo à coté du mien. Je range mon maquillage alors que je sens ma main droite trembler légèrement. Je pourrais lui mettre mon poing dans la gueule, mais vraiment, je n'ai pas envie de me faire mal pour elle. Le corps se tourne, lui fait fasse, et me rappelle ce que je pouvais ressentir en la voyant. Une grande inspiration m'aide à me contrôler, de ce léger désir encore présent, de l'envie forte de lui mettre une baffe. « Mettre les choses à plat ? J'ai rien à te dire Cloé... Tu m'as larguée comme une merde, fin de l'histoire, basta ! » De quoi elle veut qu'on parle encore ? J'veux plus rien lui dire depuis qu'on s'est séparées. Rien. Et c'est toi qu'a décidé que ça se passe comme ça pétasse.
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Enfermée dans ma cabine, je réfléchis un instant. Pourquoi me fuyait-elle, au juste ? Qu'avais-je dit ou fait de mal ? Fuir ou souffrir. C'était les deux seules options qui s'offraient à moi, et question souffrance, j'avais trop donné. Peut-être que c'était une décision égoïste, qu'elle n'a pas pu comprendre. Une décision arbitraire ou injustifiée à ses yeux. C'était un peu vrai, on était bien, c'était intense, explosif. Et je savais, au fond de moi, qu'elle avait peut-être ce pouvoir à la fois libérateur et destructeur. Toute cette réflexion n'avait duré que le temps de me délester de mon trop plein de café et d'ouvrir ma grande gueule. En sortant, mon regard croisait son reflet, et je pouvais voir son dégoût de me voir et d'être coincée là, avec moi. Je prends place au lavabo près du sien, le regard toujours planté dans le miroir. Je remarque alors qu'elle se tourne vers moi, et elle commence à parler. Comme quoi elle n'avait rien à me dire, que je l'avais larguée comme une merde et rien de plus. Un léger rictus se dessinait sur mon visage. Elle avait la rancoeur facile, et la rancune à longue durée. « J'comprends pas ta réaction, Echo. Ca va faire un an que tu me fuis dès que tu me vois. Soit tu me caches un truc et c'est pour ça que tu m'en veux autant, soit t'es vraiment la meuf la plus rancunière que j'ai jamais vue. Mais dans tous les cas, j'peux t'expliquer certaines choses. J'ai rien à cacher. » Je m'appuyais alors contre l'évier pour faire face à mon ex, les bras croisés, et je la regardais. Je voulais voir sa haine dans le regard. Je voulais comprendre à quel point elle pouvait me haïr pour me fuir tout ce temps.
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