Un café avant de rentrer • Arthur

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Une longue journée de cours venait de s’achever pour Dylane, en temps normal, elle serait encore en pleine forme et se serait dirigée directement vers la bibliothèque pour bosser mais elle avait passée une très mauvaise nuit. En effet, son colocataire étant rentré tard, il l’avait réveillée en plein milieu d’un profond sommeil et celle-ci n’avait pu se rendormir que vers le 6h du matin alors que son réveil sonnait à 7h. De toute façon, ce n’était pas pour un soir ou elle n’allait pas réviser vu qu’elle le faisait quasi tout les jours et même le weekend, bien qu’elle se permettait tout de même quelques pauses pour aller sur Netflix ou faire les boutiques le samedi après-midi. On ne peut pas dire que pour le moment, elle a réellement profiter de sa vie d’étudiante pourtant c’est ce qu’elle s’était promis en entrant à Harvard. Certes elle souhaitait réussir ses études à tout prix mais elle voulait aussi connaître les joies de la vie d’étudiante et espérait les connaître avant que ses études prennent fin mais heureusement elle avait encore un peu de marge la dessus.
Alors qu’elle marchait sur le campus ayant pour idée première de rentrer chez elle et de s’affaler dans le divan, elle passait devant le Starbuck et la l’odeur du café lui donnait envie d’en prendre un. Elle pénétrait donc dans le café avec un fin sourire sur ses lèvres et se plaçait dans la file d’attente qui n’est pas si longue que ce qu’elle voyait tout les matins. En attendant son tour, elle regardait autour d’elle et s’apercevait que juste devant elle se trouvait Arthur Grimaldi, le fameux héritier de la couronne de Monaco. Mais à vrai dire, elle ne le connaissait pas réellement pour ses attraits à la royauté mais bien pour les sports qu’il pratiquait. En effet son père était aller le voir pour un article et elle l’avait accompagné vu que c’est le métier qu’elle rêve de faire plus tard, du moins le journalisme car elle n’est pas encore décidée si elle fera comme lui ou choisira une autre branche à explorer. Il y a tellement à faire dans ce métier que beaucoup de choix s’offrent à elle mais elle a encore le temps de voir venir. Quand elle avait vu Arthur en action, elle l’avait réellement trouvé bon dans son choix sportif et avait apprécié sa prestation. Par contre, elle ne se serait pas du tout attendue à ce qu’il fréquente la même université qu’elle et donc Harvard. C’est au croisement d’un couloir qu’elle l’avait aperçu et alors salué poliment ne voulant pas le déranger. Et la encore, elle n’osait pas trop lui adresser la parole car après tout qu’est ce qu’elle pourrait bien lui dire d’intéressant … Sortant de ses pensées, elle s’apercevait que c’était au tour du jeune homme mais qu’il n’y avait pas prêté attention, elle souriait en coin sachant ce que c’était d’être tête en l’air et lui tapotait alors l’épaule. Dés qu’il se tournait vers elle, elle lui adressait la parole.

- C’est à ton tour! La serveuse t’appelle!

Disait-elle poliment sans faire de chichis car il avait beau être prince et doué en sport, il n’était pour elle qu’un étudiant comme les autres. Elle n’avait jamais considéré les personnes dites connues comme différentes du reste du monde. Non, ils sont comme tout le monde à la différence près qu’ils ont de l’argent, mais ça elle en a aussi et largement, et qu’ils sont attaqués par les journalistes sur leurs moindres faits et gestes et ça elle leur laissait avec joie.

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Ils devenaient de plus en plus rares les moments où tu venais squatter le Starbucks. En effet, avant tu venais constamment en ces lieux afin de profiter d'un très bon café et quelques pancakes qui étaient succulents... Malheureusement, depuis la fameuse prise d'otage qui s'était également déroulée en ces lieux, tu n'osais que très peu te rendre à l'intérieur... C'était bien parce que tu ne voulais guère revivre de très mauvais souvenirs parce qu'il ne fallait pas se leurrer, ce que tu avais vécu à la Bibliothèque, ça restait toujours bien ancré en toi. Bref, une fois n'était pas coutume, tu te trouvais dans la file d'attente pour commander un café et quelques muffins mais tu étais plongé dans tes pensées. Il avait fallu qu'on t'interpelle pour que tu daignes finalement revenir à la réalité. Tu avais senti qu'une personne te tapotait l'épaule, donc tu t'étais rapidement tourné vers celle-ci avant de constater qu'il s'agissait de Dylane. Cette jeune femme avait accompagné son père, un célèbre journaliste sportif lorsqu'il t'avait interviewé avant l'une de tes plus grosses compétitions d'escrime. « Bonjour Dylane. Je te remercie. Rejoins-moi juste après, comme ça on discutera tranquillement. » souris-tu avant de te tourner vers la serveuse qui semblait un peu énervée mais en te regardant, elle devenait toute rouge. « Je suis sincèrement désolé. Voici pour vous, pour votre patience ». Tu lui tendais vingt dollars alors que ta boisson ne coûtait que quelques dollars, du coup tu lui laissais un gros pourboire là. Une fois, ton café et tes muffins dans la main, tu te dirigeais vers une table vers le fond du Starbucks en attendant que la jeune femme ne te rejoigne.

PS : Désolé du retard, je pensais que j'avais déjà posté ma réponse ! Et désolé pour la qualité et la longueur aussi...

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En entrant dans ce Starbucks, Dylane ne s’attendait à rien à part prendre un café à emporter et rentrer chez elle à son aise. Mais il avait fallu qu’elle tombe sur Arthur, bon au départ, elle ne comptait lui adresser la parole, certes elle l’avait rencontré avec son père et après l’avait aperçu à l’université mais ce n’est pas comme s’ils étaient amis ou même connaissance et puis elle n’aurait pas su quoi lui dire de but en blanc comme ça. Cependant, elle avait du lui parler pour lui dire que la serveuse l’attendait et qu’elle n’avait pas l’air dans un bon jour en plus ce qui la faisait sourire dans un sens car bon jour ou pas, dans ce genre de métier, on doit toujours garder le sourire et se montrer poli, bon sang que cela ne doit pas être facile.

- ah euh d’accord.

Sur le coup, Dylane était un peu sur le cul ne s’attendant pas du tout à ce qu’il lui propose de prendre le café avec lui mais après tout, elle n’allait pas refuser cette invitation non plus, cela lui permettrait de mieux connaître le jeune homme et de vive voix et non par ce que dit la presse à son sujet car même si elle n’était pas du genre à lire ce genre de choses, elle se doutait que beaucoup devait être dit sur lui.
Une fois qu’il eut récupéré son café, elle passait sa commande et demandait un latté crème. Peu de temps après, elle avait la boisson chaude entre ses mains, elle regardait ou Arthur s’était placé et allait le rejoindre. Elle prenait place en face de lui simplement et lui souriait légèrement.

- Merci de ton invitation.

Disait-elle simplement pour ensuite prendre une gorgée de son latté qu’elle reposait sur la table.

- Tu vas bien depuis la dernière fois que je t’ai croisé ?

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Il était bien rare que tu viennes squatter au Starbucks et encore plus rare que tu croises une personne de ta connaissance, donc oui tu étais assez surpris de tomber sur Dylane. Cette jeune femme était venue dernièrement accompagner son père, un célèbre journaliste sportif qui devait t'interviewer. Tu étais resté très professionnel mais il va s'en dire que tu étais intrigué par la présence de la jeune femme. Fin bref, tu venais de récupérer ta commande vu que la jeune femme t'avait sorti de tes songes et tu lui faisais savoir que tu voudrais bien discuter avec elle après. Elle était d'accord mais elle semblait un peu voire très surprise par ton audace mais tu lui adressais un petit sourire amusé avant de t'installer à une table où vous seriez tranquille. Quelques minutes plus tard, elle te rejoignait à ta table tandis qu'elle s'installait en face de toi tout en te remerciant de ton invitation. « Il n'y a pas de quoi ! » répondis-tu avec un sourire, dégustant ton café tranquillement. Elle te demandait comment tu allais depuis la dernière fois que vous vous êtes croisés. « Je vais bien, je suis très occupé par contre. Et toi, comment vas-tu ? Je suis surpris de te voir ici. Je ne savais pas que tu fréquentais l'université d'Harvard. J'aurais plutôt pensé que tu étais de Yale ou Princeton »

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Arrivé à la table d’Arthur, Dylane s’installe en face de lui et ne sachant pas trop quoi dire, elle le remercie et pose alors la question bateau par excellence mais qui était aussi la moindre des politesses. Il est vrai que Dylane n’aurait pas imaginé que le jeune homme soit aussi à Harvard, elle l’aurait plutôt imaginé donc une grande université française vu d’ou il venait et surtout qui il était comme quoi les idées que l’on se fait sont souvent fausses.

- Je vais assez bien merci à toi. Ho non du tout, Harvard a toujours été mon rêve et j’ai tout fait pour y entrer. Mais toi par contre comment cela se fait que tu sois si loin de chez toi ?

Sur le coup, Dylane était curieuse de savoir ce qui l’avait amené ici mais pas une curiosité malsaine non, elle voulait juste apprendre à le connaître en dehors de ce que l’on disait de lui. Et puis elle aimait se faire sa propre idée des personnes qu’elle rencontrait et peu importe leur renommée. La preuve, elle est riche et on pourrait la prendre pour une petite fille trop gâtée et pourtant elle n’était pas du tout comme ça mais la plupart des gens n’essayent pas de savoir si c’est la vérité, ils préfèrent rester sur leurs préjugés malheureusement.

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Tu ne pensais pas du tout te retrouver en compagnie de Dylane Marshall. En effet, tu ignorais qu'elle se trouvait ici à Cambridge et encore moins qu'elle fasse partie des rangs de l'université d'Harvard. En effet, tu l'aurais beaucoup plus vue à Yale ou encore Georgetown etc. Qu'importe, tu te renseignais sur son état actuel et elle te disait qu'elle allait bien, puis elle expliquait qu'intégrer Harvard avait toujours été ton rêve. Du coup, elle avait du tout mettre à son actif pour y parvenir. Tu admirais toujours ces personnes qui se donnaient tant de mal pour réussir leurs objectifs. Tu en faisais partie bien entendu mais tu ne pouvais pas t'admirer tout seul parce que cela ferait très narcissique... Déjà qu'on te jugeait assez mal, il ne fallait pas en rajouter. Bref, elle te demandait les raisons pour lesquelles tu te trouvais aussi loin de chez toi. Tu inspiras légèrement avant de pouvoir répondre. « Eh bien, disons que mon grand-frère et ma sœur jumelle étudient ici à Harvard donc il va de soi que je me devais de les suivre. De plus, je me sens un peu plus libre en venant aux Etats-Unis alors qu'en France et à Monaco, mes moindres faits et gestes sont épiés et décortiqués etc. ça devient assez difficile à supporter » expliquas-tu avec un calme serein même si on pouvait clairement entendre dans ta voix que ça te laissait d'être autant médiatisé etc. Tu aspirais à une vie normale comme tout le monde, mais tu ne pourrais jamais faire ça... Tu étais un fils de souverain donc tu monterais tôt ou tard sur le trône. « Par ailleurs, l'enseignement est très élevé et je ne vois pas de grandes universités françaises pouvoir m'offrir un tel enseignement de haut niveau. »

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Assise avec Arthur, la jeune fille venait d’expliquer pourquoi elle était à Harvard et n’avait pu s’empêcher de demander à celui-ci pourquoi il était si loin de sa famille. Disons qu’en tant que résident américain, quand on veut entrer à l’université, on sait bien que souvent on sera loin de notre maison familiale mais elle ne savait pas trop comment cela fonctionnait en Europe vu qu’elle ne s’était jamais renseigné la dessus. Elle écoutait alors Arthur et compris très vite que la médiatisation ce n’était pas son truc mais comment pouvait-on aimer ça après tout ?! Avoir des journalistes qui épient tout ce que vous faites en passant par la chose la plus insignifiante au dernier gala de charité. Même si Dylane faisait des études de journalisme, elle ne souhaitait pas devenir comme ça et c’est pour ça qu’elle allait se diriger vers le sport, au moins la elle couvrirait les évènements sportifs et sans s’attaquer à la vie privée des joueurs.

- Je comprends … Ca ne doit pas être facile à vivre tout les jours et ici tu n’es pas ennuyé ?

Demandait-elle vu qu’elle n’avait pas idée s’il était connu de ce côté du continent. Si Dylane le connaissait, c’est grâce à son père et par rapport au sport qu’il faisait autrement elle n’aurait eu aucune idée qu’il était de sang royal.

- Je dois t’avouer que je ne connais pas du tout le système d’enseignement Européen donc je te crois sur parole.

Elle lui sourit et pris une gorgée de sa boisson simplement et reposa la tasse sur la table.

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Tu ne pensais pas te retrouver dans cette situation un jour. Tu aurais pensé que la jeune femme se trouvait dans une autre université... Comme quoi, le monde était vraiment petit. Du coup, comme elle te le demandait, tu lui expliquais les raisons pour lesquelles tu te trouvais dans la meilleure université de la planète alors que tu aurais pu rester à Monaco ou encore en France parce que l'Enseignement français était vraiment très reconnu dans le monde. Sauf que tu en avais marre de toute cette médiatisation, du coup tu te sentais clairement plus libre depuis que tu étais aux Etats-Unis... Tu subissais beaucoup moins les assauts des Paparazzis. « C'est assez énervant à vrai. D'être constamment épié. Tous tes faits et gestes sont décortiqués... Cela pourrait presque créer des incidents diplomatiques et tout... Bref, ici je me sens un peu plus libre. J'ai moins mes parents sur le dos même si je suis quand même chassé par les paparazzis et tout mais moins qu'en France ou à Monaco ». Comme tu expliquais que le système d'enseignement d'Harvard était largement supérieur, elle avouait qu'elle ne connaissait pas du tout le système européen. « Il n'y a pas de modèle Européen... Chaque pays a son propre système mais en France, c'est largement plus complexe à expliquer. Parce qu'il y a l'université mais tu as aussi des Grandes Ecoles qui te permettent d'obtenir un diplôme d'ingénieur, c'est généralement le système le plus prestigieux... Bref, c'est très complexe comme je t'ai dit. Mais voilà je me sens très bien ici donc je reste à Harvard »

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