Quelque chose me dit que je suis tombée pour toi. (franklin)

Quelques chose me dit que je suis tombée pour toi. // @Franklin Z. De Spoelberch ※※※ Depuis ce matin, je peux pas l'expliquer, mais j'ai un sourire accroché aux lèvres. Je comprends pas ce qui m'arrive, je suis d'excellente humeur alors que je sais que j'ai deux heures de sport intensif qui m'attende. Pourtant y a rien à faire, je ne peux pas m'empêcher de sourire. J'avais vu Isis à mon arrivé à la fac et elle avait cramé un truc. Ma meilleure amie avait essayé de me faire arrêter de sourire mais rien n'a faire. Je me sentais tellement idiote. Pourtant, je savais que Franklin y était pour quelque chose. Je ne l'avais pas revue depuis le spring break. Depuis, cette journée que nous avions passé ensemble. Ces instants où on a pas réussi à se séparer. Le retour à Boston m'avait semblé si fade depuis. Je n'avais alors pas résisté à l'envie de le contacter. Surprise qu'on se voit si rapidement, je me sentais tellement nerveuse et tellement contente. Le sport m'avait semblé duré, je m'étais donné à fond bien que légèrement dans la lune. Je sentais mon téléphone vibrer tandis que je lisais le texto de Franklin. Plusieurs textos plus tard et un cour de sport terminé, je me retrouvais avec le jeune homme me rejoignant dans les vestiaires. Je voulais pourtant qu'il ne prenne aucun risque et son dernier message m'informait du contraire. Une serviette autour de la taille, je me dépêchais d'aller lui ouvrir. Je prenais alors ta main et t'attirait à l'intérieur pour éviter que quelqu'un ne te voit. « Tu n'aurais pas dû prendre ce risque pour moi, tu es fou. » Je me sentais coupable, mais une fois que je réalisais qu'il était à nouveau tout proche de moi ça n'avait plus d'importance. Je posais mes yeux sur toi et je me pinçais les lèvres. J'avais attendue avec impatience de te retrouver. Je laissais ma main caresser ta joue et je glissais mes lèvres sur ta joue avec tendresse. « Tu m'as manqué. » Murmurais-je en m'écartant tandis que je prenais appuie contre le mur en te regardant.

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Quelques chose me dit que je suis tombée pour toi.
— with @Rose Bourgeois

J'avais essayé l'impensable. J'aime les défis. Je suis joueur. Je quitte le bureau du Doyen. Justification de mes deux jours d'absence. Explication. Et finalement plus de problemes. Je quittais donc le deuxième étage pour les vestiaires. Féminins bien sur. Encore plus drôle. Encore plus amusant. Je commcne à avancer. De façon simple. Mon regard derrière mais aussi devant. Je n'ai pas très envie de retourner le voir. Le Doyen. Je l'ai déjà vu une fois. Ca me suffit. Surtout pour cette année. Je passe ma main dans mes cheveux. Et à peine ai-je poser la main sur la poignée. Elle s'ouvre. Je tombe sur Rose. Elle me fait rentrer rapidement. Mais c'est trop tard. Je suis déjà à l'intérieur. Un ouf. Un simple ouf. Rapide. Mais rapidement elle parle. Je regarde la douche ou même sans doute les filles encore sous la douche. Simplement rationel. Ne t'inquiète pas. Personne ne saura que je suis là. Je prononce lentement. Elle caresse ma joue. Je caresse la sienne. Je dépose mes lèvres sur son front lentement. Je souris lentement à sa remarque. Mais impossible d'y répondre. J'entends tes pas. Mince. Je me décale. J'arrive. Je ne sais comment à me cacher. Une façon très glamour. Je reste là. Silencieux. Je pince mes lèvres lentement. J'ai pas envie de faire de bruit. Et j'en fais pas. Je fais mine de rien. C'était peut-être une mauvaise idée de venir ici en fait. Parce que tant que les filles seront là. Je ne pourrais pas sortir de ma cachette finalment. J'aurais préféré ramener Rose dans ma cachette secrête. J'aurais eu de la compagnie. Et pas n'importe laquelle finalement. .

Quelques chose me dit que je suis tombée pour toi. // @Franklin Z. De Spoelberch ※※※ J'ai pas pris ma douche en même temps que les filles parce que lorsque j'avais lu son message j'avais attendu. Oui, je craignais qu'il est des problèmes par ma faute. Alors oui, j'avais laissé les filles se doucher en prétextant un coup de téléphone. Lorsque tu avais finalement fait ton entrée, je les avais oublié. C'était cet effet que tu avais sur moi. « Je ne sais pas si je dois trouver ça romantique ou prendre ça pour l'inconscience. » Je faisais la moue alors que tu venais déposer un baiser sur mon front. Je fermais les yeux en savourant ce contact. Je me sentais l'envie de te dire combien tu avais pu me manquer. Seulement très vite, j'étais rattrapé par la réalité. Des pas se faisait entendre et je voyais Franklin se cacher. Je me mettais devant comme pour lui offrir une sécurité en plus. Je sentais l'angoisse parcourir mon ventre alors que les filles étaient prête et que j'avais l'air d'une idiote toujours en serviette. Je me passais la main dans les cheveux essayant de rester naturelle. « Alors ce coup de téléphone rien de grave. » Je regardais Cloé alors qu'elles étaient toutes là à me dévisager. Je ne savais pas quoi dire j'étais un peu en stress et pourtant fallait bien que je dise quelque chose. « Oui, c'était mon mec vous savez comment ça se passe. » Quoi ? Non, mais pourquoi j'avais été dire ça moi. Je les regardais glousser devant ce scoop. Bon sang elles allaient allé dire partout que j'avais un mec. Elles quittèrent les vestiaires et je me retrouvais toute seule alors que je pensais à toi qui était derrière moi et qui avait tout entendu. Je me tournais pour qu'il puisse à présent sortir alors que je ne savais pas quoi dire tellement j'étais gênée.

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Quelques chose me dit que je suis tombée pour toi.
— with @Rose Bourgeois

Je suis dingue. Totalement dingue. Je l’ai déjà fait. Mais pas assez voyant. Pas assez débile que ça. Je la regarde. Je souris à sa remarque. Je réfléchis. Prend ça pour un défi. La prochaine fois, ça sera à toi de me rejoindre. Et voilà des pas. Des bruits. Fais chier. Je le dis clairement. Je quitte la vue de tous pour le placard à serviette. Chose impossible. En soi. Les hommes n’en ont pas. Et je ne fais pas de bruits. Plusieurs femmes passent. Habillées. Coiffées. Belles. Je suis là. Mine de rien. J’écoute simplement. Je fronce les sourcils à sa remarque. Son mec ? Mais. Je réfléchis une seconde. Je réfléchis toujours. Quoi qu’il se passe. Tout est calculé. Tout est simple. Tout est rapide. Je fronce les sourcils. Quand je peux enfin sortir. Je la regarde. Etonné déjà. Mais très surpris par sa remarque. Ton mec ? Question en deux mots. Mais questions aussi. Je fronce les sourcils. Je suis un peu choqué. Je crois que c’est le mot. Je suis choqué de ça. Je réfléchis actuellement. Je pince mes lèvres et je suis gêné. On peut aller déjeuner ? Les seules phrases que j’ose sortir. Je sais. C’est pathétique. Je ne suis pas le grand Zephyr. Gros connard de la vie. A l’heure actuelle. Je suis Franklin qui ne sait pas aligner deux mots. Je me choque moi-même. Je dépose ma main sur ma nuque. Je ferme le placard dans lequel j’étais pour venir poser mon dos contre la porte. Je mets mes mains dans mes poches. Parler de couple ? Parler de relations amoureuses ? Parler de sentiments ? Parler d’émotions ? On parle de moi. Moi. L’huitre. Surtout quand il s’agit de parler de ça. Je ne sais même pas quoi dire. Et je suis sur qu’elle est dégoutée de ma réaction. Je le sais. Je le suis moi-même.

Quelques chose me dit que je suis tombée pour toi. // @Franklin Z. De Spoelberch ※※※ Je n'ai pas eu le temps de lui répondre. Les filles sur le point d'arrivé, tu t'étais déjà caché. Je me suis senti totalement dépassé par les événements. Je craignais que tu ne te fasses prendre à cause de moi. J'avais alors sorti le premier truc crédible qui m'était venue. Je savais que parmi mes camarades de fac certaines passé la moitié de leur temps au téléphone avec leurs mecs. Du coup, je savais qu'elle trouverait ça totalement cohérent. Alors oui, je venais de dire que j'avais un mec et à l'instant même où je l'avais dis je le regrettais. Je t'imaginais déjà en train de paniqué ou je sais pas quoi d'autre encore ? Est-ce que tu allais comprendre que je faisais référence à toi ? Je voulais me frapper. Je laissais alors les filles disparaître alors que je me décidais à te faire face. J'étais mal à l'aise alors que finalement y avait pas de quoi. Dans le fond, on était pas un couple et il n'avait pas été mentionné son prénom. Je me passais la main dans les cheveux alors que tu répètes mes mots. « Je suis désolé. J'ai paniqué et j'ai dit la première chose qui m'est venue. » Je me trouvais tellement nul à cet instant, je te regardais même pas, je craignais trop ta réaction. Je voyais que j'avais laissé planer un malaise. « Et bien, je t'attendais alors j'ai pas encore pris ma douche. » J'étais toujours en simple serviette et puis par message il avait eut envie de me rejoindre alors. Est-ce que je prenais tout de travers aujourd'hui ? Je me pinçais les lèvres alors que je devais essayé d'oublier ce malentendu. « Tu veux toujours te joindre à moi ou tu m'attends ? » Demandais-je tendis qu'on semblait tout les deux un peu dépassé à l'instant même.

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Quelques chose me dit que je suis tombée pour toi.
— with @Rose Bourgeois

Je suis choqué par ses paroles. Ou juste pas habitué. Ou juste choqué. Je ne sais pas quoi dire face à ça. Et d’ailleurs ma question est directe. Je le sens. Surtout quand elle se justifie. Je me sens bête. J’ai l’impression de faire une scène pour ça. Je pince mes lèvres. Je ne réponds pas. J’hoche la tête doucement. Je suis silencieux finalement. Et ma question derrière. Débile est-elle. Je me sens tellement idiot. Je la regarde. Elle me regarde. Je penche mes yeux sur sa serviette. Idiot pensais-je fortement. Je suis un vrai idiot. Je pince mes lèvres doucement. C’est vrai. Je la regarde alors qu’elle avance. Je l’observe faire. Mais je me retiens de venir avec elle. Peut-être qu’elle ne veut pas finalement. Ou qu’elle ne veut plus. Je pince mes lèvres doucement. Je la regarde. Elle m’a posé cette question. Je souris faiblement. Tu es sur que personne ne va rentrer ? Je pose cette question. Mais j’ai déjà enlevé ma veste et mon t-shirt. J’avance vers elle. Je la suis jusqu’à la douche. Au passage. J’enlève même mon jeans. Je reste en simple caleçon. Je tourne juste une dernière fois les yeux vers la porte. Je rentre dans les douches. Au moins. Je sais qu’ici. Nous n’allons pas être déranger. Et si je veux. Je fermerais la porte à clef. Parce que c’était complexe entre elle et moi. Complexe de partout. Au point de vue des mots. Au point de vue des gestes. Mais surtout au point de vue des sentiments et emotions.

Quelques chose me dit que je suis tombée pour toi. // @Franklin Z. De Spoelberch ※※※ Il fallait que je me reprenne, ce que j'avais dit n'avait rien de grave dans le fond. Nous n'étions pas un couple, il pouvait être rassuré. Je voyais que cette partie de notre relation semblait le soucier et je ne voulais pas qu'il se sente obligé de quoi que ce soit. Nul n'avait été mon but de réveiller ces angoisses, au contraire. J'avais voulu le protéger et je pensais que cette excuse serait la bonne. Maintenant, je devais songer à prendre ma douche, dans quarante cinq minutes viendrait l'heure du prochain cour. Je me tournais alors vers toi et je te proposais de m'accompagner dans la douche, rien en t'y obligeais surtout après le malaise que j'avais mit. Je finissais par marcher vers la douche, laissant ma serviette s'échouer sur le sol alors que je tournais la tête dans ta direction. « Personne ne viendra avant quarante cinq minutes. » Je voulais qu'il se détende, je venais ici tous les jours pour mes cours alors je connaissais l'emploi du temps de la salle de sport. Je venais ouvrir l'eau appréciant la chaleur qui s'en dégageait sur mes muscles endolories par l'effort physique. Puis, je te sentais derrière moi ayant décidé de m'accompagner au final. Je souriais timidement avant de te faire face. Je te regardais alors que l'eau glissait à présent sur nos deux corps. Je ne savais pas ce qui se passait entre nous deux. Je savais seulement que chaque fois que tu étais proche de moi, mon cœur s'emballait. Je me sentais comme envahit d'une chaleur rassurante. Je venais prendre le produit douche en déposant dans ma main et tout en ne te quittant pas des yeux, je venais caresser ta peau pour y déposer du gel douche. « Est-ce que ça va aller ? » Demandais-je en te souriant légèrement . Je ne voulais pas que tu sois angoisser par le fait d'être surpris.

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Quelques chose me dit que je suis tombée pour toi.
— with @Rose Bourgeois

Elle me rassure. Elle me fait comprendre que je dois pas paniquer. Trop tard. Je panique. Je la regarde. Personne ne viendra dans les quarante-cinq minutes. Donc. Nous avons quarante-cinq minutes de douche à combler. Je décide de rentrer dans la douche. Je ne suis pas personnellement friand des douches communes. Sans doute pour mon statut. J’aime pas ça. Autant dire que c’est insupportable. Ca l’est effectivement. Je décide de m’approcher d’elle. Nu. Comme elle. Je dépose lentement mes mains sur ses hanches. Enfin j’espère. Parce qu’elle s’est déjà retourné pour me faire face. Je la regarde. Je lui souris faiblement. J’en profite même pour caresser sa joue. Elle s’éclate avec le savon. Elle me frotte doucement le corps. Je soupire avant d’ajouter. C’est plutôt à toi de prendre ta douche. C’est toi qui a fait du sport. Pas moi Prononces-je. Je n’ai pas très envie de répondre à la question. Parce que la réponse ne va pas lui plaire. Je décide de prendre le shampoing. J’en dépose dans ma main. Peu en fait. Et quand je la fais se tourner. Je commence lui mettre les mains dans les cheveux. Doucement. Je ne lui fais pas mal du moins j’espère. Je fais quelques mousses avec. Il faut qu’elle soit propre après tout. Je fais descendre mes mains sur ses bras lentement. Et je lui chuchote. Je crois que tu peux rincer non ? Je n’en sais trop rien. Je suis pas le spécialiste pour les cheveux des filles. Donc autant le dire. Je souris faiblement.

Quelques chose me dit que je suis tombée pour toi. // @Franklin Z. De Spoelberch ※※※ J'ai la sensation qu'il doit regretter d'être ici avec moi. Regretter de m'avoir rejoins parce qu'à présent il se sent mal. Je fais pourtant tout mon possible pour qu'il se détende. Je le rassure même en l'informant qu'il reste quarante cinq minutes avant que quelqu'un ne se montre. Alors, je ne sais pas quoi faire de plus. Est-ce que j'ai vraiment ruiné ce moment. Parce que je veux pas qu'il en soit ainsi. Je pense qu'il serait mieux que l'on se dépêche de sortir d'ici pour qu'il se sente mieux. Que je cesse de culpabilisé. Je laisse mes mains retombés le long de mon corps lorsque j'entends tes mots. Tu as sans doute raison, autant ne pas perdre de temps. « Je vais me dépêcher. » Je m'apprête à me laver à mon tour, lorsque tu m'obliges à me mettre de dos. Je sens tes mains qui se perde dans mes cheveux et je ferme les yeux. C'est agréable, je me laisse allé en essayant de me décontracté. Jusqu'à ce que tu me dises que c'est sans doute bon. Je hoche la tête confuse et je termine de me mettre du savon avant d'allumer une fois de plus l'eau et de me rincer. Je fais ça très vite, j'ai hâte que l'on sorte d'ici à présent. Je viens éteindre l'eau et je me tourne et me penche pour saisir ma serviette alors je l'enroule autour de ma taille. J'attrape une seconde serviette pour te la tendre. « Sèche toi, je m'habille et on peut partir d'ici. » Je m'éloigne pour me rendre à mon casier et reprendre mes vêtements. Je m'habille et je me sèche rapidement les cheveux. Cinq petites minutes plus tard, j'étais prête mon sac sur l'épaule et je te rejoignais à la porte. Je passe devant en m'assurant qu'il n'y a personne et je te laisse sortir dans le couloir. Je souris faiblement. « Je suis désolé que tu te sois senti aussi mal, je n'ai pas réfléchis. »

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Quelques chose me dit que je suis tombée pour toi.
— with @Rose Bourgeois

Je m’en veux en fait. Que ce soit aussi tendu entre nous. Je m’en veux tellement. Je dépose mes mains dans ses cheveux. Juste pour lui éviter de lever les bras. Elle doit être fatiguée. Et je ne veux pas la mettre encore plus fatiguée. Surtout après le sport qu’elle a fait. Je fais glisser mes mains. J’en profite pour embrasser sa joue lentement. Geste plutôt tendre. Je me sens bien finalement. Et j’entends sa remarque. Je la laisse se nettoyer. Je profite juste de l’eau chaude. Surtout vu le froid qu’il y a dehors. C’est beaucoup mieux. Et moins perturbant. Je la fois se dépêcher. Je suis un peu dans mes pensées quand elle me tend la serviette. Je la saisis. Je sors de la bouche. Je regarde l’endroit où j’ai pu céder mes vêtements. Un peu partout sur le banc en fait. Plutôt éparpiller en fait. Je la vois s’éloigner. Je me pose sur ce banc. Je soupire. J’ai fait une connerie. J’aurais peut-être pas du réagir comme ça en fait. Je passe ma main dans ma nuque. Dans mes cheveux mouillés. Je décide de m’habiller rapidement. Quand c’est fait. Je me dirige vers la sortie du vestiaire. Elle fait le gai rapidement. Et je sors ensuite. Mine de rien. Comme si je l’attendais ici. Je remets ma veste correctement. Et voilà qu’elle commence à parler. Non c’est rien… Enfin rien. Rien n’est pas rien avec moi. J’étais juste choqué. Ou un peu perdu. Ou en forte réflexion. Je l’observe discrètement. Et je m’arrête devant elle. Je n’ai pas l’habitude de parler aussi longtemps. Surtout pour ça. Il va falloir qu’elle se taise. Qu’elle écoute. Et surtout qu’elle ne le prenne pas mal. Ecoute Rose. Je veux pas non plus te donner de faux espoir. OK. Je suis bien comme ça. Toi et moi. Que l’on se voit. Une fois par jour. C’est sympa. C’est cool. C’est bien. J’ai pas envie de me poser maintenant. Pas aujourd’hui. Pas demain. Je veux pas que tu m’attendes. Je veux juste que tu profites de la vie aussi. Et que OK nous sommes peut-être plus qu’amis. Mais j’ai pas envie de pression supplémentaire. Pas maintenant quoi. Je la regarde dans les yeux. Chaque mot que je venais de prononcer. Chaque syllabe. Je m’étais exprimé rapidement. Parce que j’aime pas parlé de ça. Surtout à une fille. Et j’avais essayé quand même de lui faire comprendre qu’elle était plus qu’une amie quand même. Mais j’était trop maladroit.

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