i need to talk (milow)

Après avoir détendu l’atmosphère avec mes petites bêtises, nous entrons enfin dans le vif du sujet. Ses craintes sont vite mis sur le tapis, sans que je puisse remarquer la facilité que la blonde à a se confier, facilité que je suis clairement loin d’avoir…Enfin bref, tout se que je vois, c’est que la quincy se fait du mourrons pour rien. Je la connais mon Chouchou, et son sérieux n’est plus à prouver. Je sais ma meilleur amie raisonnable, il n’y a donc pas moyen que l’abus ne vienne mettre des bâtons dans ses roues. «  Isis, je suis pas en train de te dire de faire toutes les soirées étudiante, et d’en faire la semaines ! Mais c’est pas en te lâchant de temps à autre que tu vas foirer ton année chouchou ! Au contraire, tu vas juste profiter un peu plus de ce que peu t’apporter l’université !» Dis-je espérant qu’elle ne se ferme pas complètement à cette vie sociale d’étudiant. Parce que même si je fuyais ses soirées à cause de la tentation, elles nous permettent quand même de relâcher la pression pour quelques heures et de profiter de notre jeunesse, même si parfois, ses fêtes apportent leur lot de problème.
Petit à petit, nous creusions naturellement le fin fond du problème, et ses fameuses conquêtes qui la rongeaient puisque cela ne lui ressemblait pas. « Je crois que quelques parts, c’est un peu le cas. Regarde, même l’adulte le plus terre à terre, retrouve ses yeux de gamin à Disneyland, ou comme Vegas , je pense que les SB ont leur effet à eux. L’ambiance est si différente, que nous en sommes, nous aussi différent ! » Je lui explique ma vision des choses, tentant par la même occasion de la rassurer. « Aprés ses expérience nous apprenne aussi des choses sur nous, il faut juste faire le tri, et juger ce qui a été positif et négatif pour toi afin de t’en servir dans ta vie de tous les jours. » Et malheureusement, se tri, même si je suis prêt à l’aider de mon mieux, il devait venir d’elle, comme ce fut mon cas après le SC.

elle avait grandement besoin de parler avec son meilleur ami. elle avait besoin de lui, de ses conseils, de sa bienveillance. sachant très bien qu'il ne la jugerait pas. et c'était le plus important pour elle dans cette période de doute qu'elle vivait. elle l'écoutait attentivement, haussant les épaules. « c'est vrai que sortir une fois le week end ne va pas me tuer. puis, ça pourrait me permettre de me vider un peu l'esprit. » elle arrêterait peut-être enfin de penser seulement à ses cours, d'avoir toujours la tête dans ses bouquins. elle n'avait que 25 ans, et pourtant, elle n'avait jamais profité de l'université. elle avait jamais vraiment profité des soirées étudiantes, préférant se coucher tard en révisant. mais c'était à cause de la peur de l'échec. elle avait toujours eu peur de ne pas réussir autant qu'elle le voudrait. pourtant, elle était douée, elle le savait. elle n'avait pas besoin de passer des heures sur ses cours pour tout retenir. mais elle faisait beaucoup de recherches à côté, pour toujours atteindre un peu plus la perfection. c'était son mode de fonctionnement, et ce, depuis des années. « c'est clair ! puis franchement, les Bahamas, c'était un endroit tellement merveilleux et dépaysant. » elle était certaine qu'elle y retournerait un jour, car elle avait adoré ce qu'elle avait vu, vécu, là-bas. ça l'avait transporté, et elle avait tellement profiter de cette ambiance différente qu'elle voulait absolument revivre ça. elle faisait une petite moue, attrapant son café pour en boire une gorgée. « tu sais que t'es chiant à avoir toujours raison ? » lâchait-elle avant de rire légèrement. il avait toujours les mots qu'il fallait, les mots qui pouvaient la rassurer. ce n'était pas pour rien qu'il était son meilleur ami. elle savait qu'elle pouvait compter sur lui, quoiqu'il arrive. « bon, assez parlé de moi ! raconte-moi ta vie ! » elle voulait tout savoir.

Je fus content de sa réponse, il faut qu'elle se lâche un peu de temps en temps, seulement si les paroles sont les bonnes, son attitude n'est pas adaptée, chose dont je vais remédier de suite ! C'est donc naturellement que je me penche sur la table, envoyant ma main vers son visage pour étirer ses lèvres dans un sourire plus ou moins réussi. « Voilà, maintenant tu me redis ça avec une risette plus convaincante que celui que je viens minablement de concocter..." Bon, je sais que même si elle le fait, elle n'en est pas convaincue pour autant, mais au moins j'ai planté une petite graine dans son esprit pour que la blonde se lâche de temps à autre. Je continue d'essayer de lui faire accepter la situation, heureux de constater qu'Isis commence à se détendre. Quand la Quincy me sort que j'ai toujours raison, je prends sur moi pour lui sourire. « Les enfants ont toujours raison, c'est bien connu !" Riais-je, jaune je dois l'avouer. Disons que dans l'hypothèse où j'ai toujours raison, on va dire que je suis plus doué pour les autres que moi-même, sinon j'en serais jamais arrivé là où j'en suis...Et comme si le karma me rattrapait pour se mensonge, la demoiselle oriente le sujet sur moi... J'essaie de ne pas perdre mon sourire en me convainquant que tout va mieux pour moi...penser positif Mimi, penser positif ! Je réfléchie un peu, cherchant autre chose à lui dire que la routine que je suis depuis mon retour. « Pas grand-chose, je passe mon temps à étudier pour rattraper mon retard, et à composer sur mes temps libre. La seule chose un peu excitante que j'ai à te mettre sous la dent, c'est mon intégration total a la Lowell d'ici peu, puisque mes talents d'organisateur de soirée ont validé mon dernier défi !" Déclarais-je en retrouvant un sourire bien plus sincère sous les souvenirs de cette soirée neigeuse.

elle apprécie sans aucun doute ce moment de complicité avec son meilleur ami. elle est contente de le voir et de passer un petit moment avec lui. puis il a surtout ce don de réussir à la rassurer. elle se sent bien mieux étrangement, pourtant ce n'était pas gagné. « j'étais très convaincante ! » lâche-t-elle avant de lui tirer la langue. elle compte réellement faire des efforts. il le faut, elle a seulement 25 ans et pourtant, elle se comporte comme une mamie. alors terminé la petite isis coincée. bon, elle va y aller doucement quand même, à son rythme. mais elle va faire de son mieux pour s'amuser un peu plus. elle rit à ses mots, levant les yeux au ciel. c'est vrai, on dit toujours que la vérité sort de la bouche des enfants. attrapant son café, elle en boit une gorgée avant d'orienter la conversation sur lui. assez parlé d'elle, elle veut aussi en savoir plus sur ce qu'il se passe dans sa vie à lui maintenant. elle l'écoute attentivement et affiche un large sourire. « ah, je suis contente pour toi, c'est une super nouvelle ça ! » c'est toujours mieux quand le bizutage fini par toucher à sa fin. il lui tarde à elle aussi. non pas qu'elle n'apprécie pas andrea, son bizuteur, mais il lui tarde d'être officiellement intégrée pour ne plus subir aucun bizutage. « et au niveau des amours ? » lance-t-elle avec un petit sourire malicieux accroché au coin des lèvres. elle est peut-être un peu trop curieuse, mais c'est con meilleur ami et elle veut être absolument au courant de tout ce qu'il se passe dans sa vie.

Je rigole à ses dires, me moquant ouvertement d’elle. Mais la blonde c’est pertinemment que je la taquine, elle me connait suffisamment pour le savoir et ne pas prendre la mouche, du moins réellement, parce que je ne suis pas à l’abri d’un juste retour de bâton !
Finalement la conversation se recentre sur moi, et si je la distrait avec mon intégration à la Lowell imminente, le sujet se clos en quelques échanges enthousiasme. « A qui le dis-tu ! Fini pour moi l’appréhension de défis loufoque qui pesait au-dessus de ma tête !» La conversation ne s’éteint pas pour autant, la blonde trouve rapidement comment relancer tout ça. Je ne sais pas si c’est d’avoir parlé de ses conquêtes furtives, mais la blonde à l’air décidé à en apprendre plus sur ma vie sentimentale qui est pourtant toujours au même point, le pathétique gars incapable de tourner la page de son copain partie… Je peux pas lui en vouloir d’être aussi maladroite, Isis n’est pas au courant, puis après un an, je suppose que tout le monde pense qu’il y a prescription… Je lui souris timidement, essayant au maximum de cacher ma douleur. « Toi-même tu sais, les étude avant tout !» Me dérobais-je en lui offrant un clin d’œil avant d’engloutir quelques gorgées de café. Nous continuons de papoter un moment, jusqu’à ce qu’une alarme de mon téléphone se fasse entendre. Je jurai, perplexe de ne pas avoir vue le temps passer, bien que absolument pas surpris, c’est souvent le cas en la compagnie de la Quincy. « Merde, je suis désolé chouchou, faut que je décolle…» Déclarais-je avant de finir mon breuvage d’une traite, d’embrasser ma meilleur amie et de filler à mon rendez-vous.

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