(enzo) next to me

Je connaissais plutôt bien le quartier. J'y avais habité avec mon ex-petit ami. Le père de ma fille. J'aimais bien ce quartier, il y avait la mer et c'était agréable. Mais, en étant maman célibataire, j'avais préféré me rapprocher de mon meilleur ami par la suite. Question de sécurité, je ne sais pas trop. Ou peut-être bien que c'était un moyen pour moi de ne pas être seule. Désormais, je voyais Wade tous les jours. Tous les matins nous allions courir dans notre quartier et quelques fois par semaine, nous allions faire de la boxe. J'avais repris ma vie en main, surtout depuis que Gabano en était sorti. Il n'y avait plus d'homme. J'avais fait de mon mieux pour camoufler toute trace de sentiments pour repartir à zéro. C'était ce qui m'avait poussé à reprendre contact avec le séduisant Enzo. Parce que bon, j'étais et je restais une femme à homme, incapable de m'en passer. Ce soir, j'avais rendez-vous chez lui et le choix du rendez-vous en disait long sur l'envie d'être tranquille tous les deux. Je montais les marches rapidement malgré mes talons - moyen de me réchauffer. Quel idée de mettre une robe par une telle température ! Je sonnais à la porte de l'appartement et je restais crispée sur la bouteille de vin que j'avais apporté. Il faisait... vraiment... super froid.

@Enzo Angermann

Ce soir t'avais de la visite et pas des moindres, Alaska. Cette fille, tu l'appréciais beaucoup et en plus de ça, elle avait un corps de rêve, un corps qui pourrait en faire tomber plus d'un raide dingue. En tout cas, toi t'étais complètement dingue de ce corps. Pour l'occasion, t'avais préparé un petit apéritif dinatoire, histoire de ne pas perdre trop de temps à te remplir l'estomac mais bien à prendre ton pieds. Fallait pas se mentir, si elle avait accepté de venir chez toi, c'était bien dans l'intention de coucher avec toi. En tout cas, c'est comme ça que tu voyais les choses. T'es en train de mettre du gel dans tes cheveux lorsque la sonnerie se met à retentir dans l'appartement. Déjà l'heure, tu n'as même pas vu le temps passer. Tu plaques tes cheveu en arrière avant de te dépêcher à ouvrir à la jeune femme. En ouvrant la porte, tu souris en découvrant une demoiselle plus que charmante mais qui doit certainement avoir très froid vu le temps qu'il fait dehors et vu sa tenue. Tu ne perds pas de temps pour l'inviter à entrer, ce serait bête qu'elle tombe malade de ta faute. Heureux de te revoir. Dis-tu tandis que tu l'aides à enlever son manteau que tu viens ensuite mettre au porte manteau. Oh j'avais déjà prévu de quoi boire mais c'est pas grave, ça en fera plus n'est-ce pas ? Tu ris doucement avant de l'emmener au salon. Fait comme chez toi surtout, te gêne pas !

J'étais contente de revoir Enzo. Il était agréable et il ne semblait pas m'en vouloir pour mon égoïsme. Je n'étais pas très fière d'avoir arrêté de lui donner des nouvelles du jour au lendemain quand ma relation avec Gabano a évolué et finalement, de revenir comme une fleur maintenant que j'étais à nouveau célibataire. Ça ne se faisait pas, mais si Enzo ne disait rien, c'est aussi parce que notre relation était sans véritable importance. Nous étions de simples amants et il était évident que quand l'un trouvait chaussure à son pied, il abandonnait l'autre. Toujours est-il que ce soir, je m'étais faite belle malgré les températures négatives. Je portais une robe et au regard du jeune homme quand ce dernier ouvrit la porte, j'en conclue que ça lui plaisait. « Heureux de te revoir. » J'entre et je me débarrasse de mon manteau en frissonnant toujours. Un large sourire pour répondre à ce qu'il venait de me dire et je lui tendais la bouteille de vin que j'avais apporté. « Oh j'avais déjà prévu de quoi boire mais c'est pas grave, ça en fera plus n'est-ce pas ? » Malheureusement, j'essayais de faire un peu plus attention à ma consommation d'alcool dernièrement. « Ou alors, tu me réinviteras... » Parce qu'on était pas obligé de tout boire ce soir. Je le suivais en direction de son salon, regardant tout autour de moi comme si c'était la première fois que je venais ici. « Fait comme chez toi surtout, te gêne pas ! » - « Vraiment ? » que je lui demandais avec un sourire amusé aux lèvres. Disons que j'étais du genre curieuse alors ce n'était pas le bon plan que de me dire un truc pareil. Finalement, c'est dans son canapé que j'allais trouver ma place, le regardant s'affairer.

T'es ravi de pouvoir passer la soirée avec Alaska, cela faisait un moment que tu n'avais pas eu de nouvelles de la jeune femme mais contre toute attente, tu te fichais pas mal de la raison de cette absence. T'es le genre de mec qui vie le moment présent, sans te soucier du reste. Puis fallait dire aussi que t'avais eu quelques soucis de ton côté, tu t'étais attaché à une fille qui finalement, en avait choisis un autre que toi. Cette relation avait animée ton Spring Break, tu t'étais même battu avec ton concurrent. Te battre pour une fille, vraiment ? T'es peut-être impulsif et violent mais jusqu'à présent, cela ne t'étais jamais arrivé. Tu ne t'attachais jamais aux femmes qui n'étaient pas libres, tu ne cherches pas les problèmes mais à croire qu'ils aiment venir à toi. Tu ris à la remarque d'Alaska, haussant les épaules. C'est une manière de dire que tu veux continuer à me voir ? C'est pas mal. T'as pas besoins de trouver d'excuses pour ça tu sais. Tu t'en vas ensuite en direction de la cuisine, disant à la jeune femme de faire comme chez elle. Après tout, tu allais devoir passer un petit moment dans la cuisine le temps de tout préparer. Heureusement que cette dernière était ouverte sur le salon. Vais-je regretter de t'avoir dit ça ? Tu ris à nouveau avant d'ouvrir le frigo pour prendre une bouteille de champagne que tu avais mis au frais plus tôt dans la journée. Champagne, ça te va ? Ou tu préfères boire autre chose ? J'ai de la bière. En attendant sa réponse, tu sortais les toasts déjà prêts du frigo.

Une bouteille de plus ou de moins... On y verra que du feu. Une fois qu'elle sera vide et qu'on fera des choses bien plus intéressante, on y pensera même plus à cette bouteille. Ou bien, il pouvait la garder au chaud pour me rappeler dans les prochains jours. « C'est une manière de dire que tu veux continuer à me voir ? C'est pas mal. T'as pas besoins de trouver d'excuses pour ça tu sais. » Je souriais en le regardant. « C'est aussi pour te dire que cette bouteille porte mon prénom et non pas le prénom d'une autre fille » Hors de question qu'il partage cette bouteille de vin avec une autre nana que moi. Je n'étais pas jalouse, par pour Enzo en tout cas, il faisait ce qu'il voulait et ça ne me regardait pas tellement... À condition qu'il soit totalement avec moi quand il n'y avait que moi et puis, ouais, cette bouteille était pour nous, pas pour quelqu'un d'autre. En attendant, je faisais "comme chez moi" et je commençais à regarder un peu partout en lui demandant s'il était sûr de lui. « Vais-je regretter de t'avoir dit ça ? » - « Peut-être bien » Ou peut-être pas parce que je venais prendre place dans son canapé, restant sage pour une fois. J'avais surtout hâte qu'il quitte sa cuisine et qu'il vienne à mes côtés, j'étais certaine qu'on aurait plein de chose à se dire. « Champagne, ça te va ? Ou tu préfères boire autre chose ? J'ai de la bière. » Je souriais à sa remarque. Il avait déjà bien assimilé mon amour pour la bière, mais un peu de changement n'allait pas me faire de mal. « Du champagne, c'est très bien » Je le regardais faire, hésitant à le rejoindre pour l'aider. Je me ravise. « Alors, le spring break ? » J'enfonçais certainement le couteau dans la plaie, mais bon...

Tu prends la bouteille de vin de la jeune femme pour la ranger dans un placard, à l'abri. Tu ne peux t'empêcher de rire suite à ce qu'elle vient de dire, il est évident que tu n'allais pas boire cette bouteille avec une autre fille mais tu trouvais cela marrant qu'elle s'en inquiète. Serais-ce une pointe de jalousie que j'entends dans ta voix ? Demande-tu tout en haussant un sourcil. Tu te diriges ensuite dans la cuisine pour préparer les dernières petites choses que t'as à préparer. Tu proposes du champagne à la demoiselle, elle semble être d'accord pour que tu ouvres la bouteille. Ni une ni deux, tu ouvres cette dernière, le bouchon volant dans la pièce. Tu sers ensuite les deux coupes avant de rejoindre Alaska dans la salon pour poser les verres sur la table basse. Elle se met ensuite à te parler du Spring Break. Et merde.. Elle entame de suite le sujet qui passe. Tu soupires, retournant en cuisine pour prendre les toasts et un paquet de chips. Tu poses le tout sur la table avant de t'asseoir sur le canapé. On entame directement le sujet, t'es sûre de vouloir ? Tu ris légèrement avant de te lancer, de toute façon tu lui en avais déjà touché quelques mots lors de vos échanges par SMS, autant tout lui dire. C'était plutôt bien, au début. J'ai profité du soleil, même si ça a vite tourné au vinaigre. Comme je t'ai dis j'me suis battu avec un mec, pour une nana. J'suis pourtant pas le mec à faire ça, j'en ai rien à faire en règle générale. J'sais pas ce qui m'a pris. Tu secoue la tête. Elle s'appelle Louison cette fille, je sais pas si tu la connais. Elle est pas comme les autres, elle est un peu folle sur les bords et c'est ce qui m'a plu chez elle j'pense. Sauf que j'me suis pas battu pour l'avoir, quand elle m'a dit qu'elle avait besoins de temps, je l'ai laissé tranquille pendant que ce Pluton en a profité pour gratter des points. J'suis trop vieux pour ces conneries, j'te jure.

« Serais-ce une pointe de jalousie que j'entends dans ta voix ? » Je souriais en le regardant, restant silencieuse quelques secondes. « Non » Je n'étais pas jalouse, définitivement pas. « Je dis ça pour toi, pour ne pas que tu subisses la foudre » À moins qu'il veuille connaitre la tornade Alaska ? C'était une question de bon sens, non ? De savoir vivre ? Enfin bon, la bouteille de vin allait dans la placard tandis que le bouchon de celle de champagne traversait le salon. Ce doux bruit dont mes oreilles raffolaient. Je posais une question à propos du spring break et je sentais que je mettais le doigt là où ça faisait mal. Ça m'amusait à vrai dire. Je le laissais faire ce qu'il avait à faire dans la cuisine, ainsi que ses aller-retours jusqu'à la table de basse pour déposer verres et toasts et c'est seulement quand il prend place à mes côtés, qu'il me répond. « On entame directement le sujet, t'es sûre de vouloir ? » - « Mhm mhm » Ce qui voulait dire oui. Autant en parler d'entrée de jeu et ne plus revenir sur le sujet ensuite. Puis, c'est comme un pansement, à enlever d'un coup sec. « C'était plutôt bien, au début. J'ai profité du soleil, même si ça a vite tourné au vinaigre. Comme je t'ai dis j'me suis battu avec un mec, pour une nana. J'suis pourtant pas le mec à faire ça, j'en ai rien à faire en règle générale. J'sais pas ce qui m'a pris. » Je riais doucement, me moquant gentiment de lui avant d'attraper des trucs à grignoter pour écouter la suite. « Elle s'appelle Louison cette fille, je sais pas si tu la connais. Elle est pas comme les autres, elle est un peu folle sur les bords et c'est ce qui m'a plu chez elle j'pense. Sauf que j'me suis pas battu pour l'avoir, quand elle m'a dit qu'elle avait besoins de temps, je l'ai laissé tranquille pendant que ce Pluton en a profité pour gratter des points. J'suis trop vieux pour ces conneries, j'te jure. » Je riais à nouveau. « Tu es trop vieux pour les voyages étudiants déjà. Parce que bon, se battre pour une fille, c'est certes ridicule, mais c'est aussi compréhensible. » Ce que je voulais dire, c'est que l'amour peut nous rendre complètement faible, impulsif et stupide. « Tu as des sentiments pour elle ? » Parce que bon, on en vient pas aux mains pour une fille lambda.