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it sucksmise en page par mad love Lundi 19h. Je regarde autour de moi tous les papiers étalés dans la vaste chambre d'hôtel que j'ai loué pour mon séjour à New York. Le divorce des Goldman ne va pas être une mince affaire et je sais que je vais avoir un requin en face de moi. Je ne dois pas flancher, je dois trouver toutes les failles pour défendre au mieux Madame Goldman si on appuie là où ça fait mal. J'espère qu'il n'y aura pas trop d'esclandre, j'espère que j'ajouterai une victoire de plus à mon palmarès mais ce n'est pas pour la gloire que je la veux celle-là, c'est pour Violet. Cette nana je la connais depuis des années et je sais que cette histoire va la détruire. J'ai pas envie de la ramasser à la petite cuillère sérieusement, elle ne mérite pas ça comme elle ne méritait pas de comprendre qu'elle n'a été qu'un pansement à l'époque où nous étions ensemble car ce n'était pas le cas. Je tiens à elle. Mes yeux se baladent d'un document à un autre, ma main gratte le papier pour noter quelques éléments important et mon autre main saisit le téléphone pour appeler le room service. J'ai besoin d'une bonne bouteille pour me donner du courage. Mon arrivée ici n'a pas été des plus calmes, la mère de Violet a été réticente au début, à cause de la gueguerre avec mes parents mais elle a fini par comprendre que j'étais de son côté. Mes parents, avertis de mon arrivée par je ne sais quel moyen n'ont pas tardé à me questionner sur mes motivations et me donner leurs avis, qui n'ont bien sûr pas compté. Une chose est sûre, je n'aurais aucun des deux en face de moi, les conflits les plus importants sont avec le père Goldman et non la mère de Violet. Voilà une chose rassurante. Quelques minutes après mon appel, j'entends frapper à la porte et pense au room service. Je ne bouge pas de par terre en disant : « Entrez ! C'est ouvert ! » La porte s'ouvre sur Violet et non l'agent de l'hôpital. « Merde Vio excuse moi, je pensais que c'était la bouteille que j'ai commandé qui arrivait. » Je rassemble rapidement tout ce que j'ai étalé autour de moi sur la table basse et par terre et je me lève, défroissant ma chemise à moitié ouverte et tentant de chasser les peluches du tapis sur lequel j'étais installé, de mon pantalon.
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