BRENNA ARMITAGE ► natalia dyer

À vrai dire, la vie de Brenna est pas des plus passionnantes, pas de quoi en écrire un roman, pas même une autobiographie si elle devient ultra célèbre via le rugby. Elle est née d’une maman seulement, qui n’a jamais voulu s’embarrasser d’un mari qui la freinerait dans ses ambitions, elle a choisi un donneur de sperme, sportif d’après sa fiche. C’est tout ce que Brenna sait de lui. Des fois ça lui manque d’avoir un père, surtout quand sa mère n’y connait franchement rien au rugby bien qu’elle ait essayé de lui expliquer les règles plus d’une fois. Madame Armitage est une grande chirurgienne, elle aurait probablement fait un bon personnage à la Cristina Yang dans Grey’s Anatomy. Mais elle donnerait tout pour sa fille, même si des fois, elle perd un peu ça de vu après plus de 24h de garde, mais Brenna ne lui en tient pas rigueur. De cette mère presque superhéroïne, Brenna a pris son caractère têtu, qui sait ce qu’elle veut, qui ne lache rien même quand c’est compliqué.
— compliqué d’être rugby woman quand on a un format de crevette, mais elle a fait de sa faiblesse une force, de son petit gabarit elle a fait une fusée à réaction qui se faufile entre les lignes adverses comme une anguille indétectable, utilisant le cerveau bien rempli qu’elle hérite de maman pour être stratège et avoir une vision du jeu qui fait gagné son équipe la plupart du temps, esprit analytique à réaction qui se remet sans cesse en question. Ce qui est beaucoup plus complexe dans sa vie personnelle de se remettre en question, elle complexe, oh elle le dit pas elle fait la forte tête pas question de montrer signe de faiblesse.
— elle sait ce qu’elle veut probablement un peu trop aussi, niveau sentimental, encore un trait hérité de maman les chiens font pas les chats hormis sa passion pour le sport qu’elle tient d’on ne sait trop où. fuckboy out, elle veut pas de distraction, le rugby est sa maitresse officielle. elle veut pas coucher à droite à gauche, c’est trop de boulot, c’est plus de boulot de papillonner que d’être dans une relation sérieuse d’après elle. alors elle sait ce qu’elle veut. physiquement peu importe, c’est pas un portrait robot physique qu’elle a en tête, c’est mental, faut que ce soit quelqu’un qui la laisse être elle. qui l’aime évidemment. mais qui ne la juge pas sur sa passion. qui ne l’enfermera pas dans un cliché, qui la laissera être dans toute sa complexité. qui essayera pas de la mettre dans une case pour plus la bouger de là. elle change elle évolue, sa seule constante c’est le rugby, elle veut pas d’un joueur de rugby d’ailleurs, ça ferait trop d’égo. et puis elle veut être brenna armitage, pas brenna la copine/femme de nom du joueur de rugby parce que le rugby masculin est plus sur le devant de la scène. elle veut quelqu’un qui soit sa propre personne et qui la complete.
d’ailleurs il est pas exclu qu’elle est déjà trouvé une possibilité pour cette voie. et si vous connaissez à connaitre la petite brenna vous vous doutez bien qu’elle va pas lâcher l’affaire, même si ça va être une sacrée paire de manche parce qu’évidemment, la facilité c’est pas fait pour elle apparemment, sa curiosité a été piqué, par hasard, pendant qu’elle vagabondait entre deux cours et était tombé dans un cours d’astronomie — elle aime bien, quand elle a le temps, ouvrir ses horizons et aller dans une amphi au hasard suivre un cours. elle avait trouvé une place de libre derrière lui. au début elle ne le remarquait pas vraiment. jusqu’à ce que le professeur le questionne, il était la tête dans les nuages et il ne l’entendit pas, elle lui avait mis un petit coup de gomme au bout de son crayon dans le dos pour le sortir de la panade et du silence qui régnait dans la salle et à sa grande surprise il avait fait une longue et passionnante réponse à la question. elle avait écarquillé les yeux et elle avait passé le reste du cours à lui regarder le derrière de la tête, comme une cruche à se dire que ce genre de passion c’était vraiment, attirant. il avait l’air d’avoir un univers à lui dans sa tête, il avait l’air brillant, il l’intriguait, elle devait apprendre à le connaitre à tout prix, quitte à se faire passer pour plus bête qu’elle ne l’ai dans les matières scientifiques pour qu’il la remarque, elle n’avait pourtant d’ordinaire vraiment pas besoin de ça.