FB - SURPRISE ! Je ne dors plus... (Julian)

Surprise ! Je ne dors plus...
Julian & Josefine

Bagage : Check, passeport : check, chargeur : check. Bon y’a plus qu’à partir me dorer la pilule pour le Spring Break. JE suis à la fois hyper excitée, des vacances avec l’université, bonheur et en même temps effrayée. et si un nouveau tremblement de terre se manifestait, j’ai pas envie de reperdre un an et demi de ma vie. J’y pense pas, j’y pense j’y pense pas. Si je ferme les yeux très fort ça ne se reproduira pas. Quoiqu’il en soit je suis prête, maintenant je dois passer à l’étape suivant. Voir mon homme. Bon je ne suis pas certaine que ce soit mon homme, d’après mes parents, il m’a quitté deux semaines après mon coma mais j’ai appris récemment que c’était faux. Je dois en avoir le coeur net. J’ai tellement hâte de le voir et en même temps, je suis pas certaine d’y arriver. Il ne s’est pas manifester. MERDE ! et s’il était devenu gay, oh non s’il était marié à une jolie jeune fille. FLUTE ! Et s’il ne voulait plus jamais me revoir. J’ai la nausée. Je respire, j’inspire plusieurs fois, comme je l’ai appris et je décide de le retrouver. Je fais les cent pas devant la salle de son cour. On a passé de sacré bon moment ensemble. J’ai le droit de lui faire des bisous partout ? Il ne voudra surement pas. Mais pourquoi ? Je suis sur qu’il va m’accueillir en héros de la guerre, et on reprendra comme avant. Les étudiants sortent et j’arrête de manger mon pouce. J’avance je le vois… Poaw toujours aussi beau le Mitchell. Je cours vers lui, tant pis s’il ne veut pas et je lui saute au cou, mes jambes entourant son corps. « Han bébé ça fait tellement longtemps. » Je me tortille légèrement contre lui, respirant enfin son doux parfum.

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Julian & Josefine

Les choses étaient un peu compliquées ces temps-ci. Dans ma vie. Je ne savais pas trop comment gérer tout cela, franchement. Il y avait le Spring Break alors c’était un peu plus tranquille. J’avais davantage de temps pour moi et pour pouvoir dessiner ou peindre. Cela me faisait du bien de me consacrer un peu à cela. A ce que j’aimais faire dans ma vie. Je donnais mon cours ce matin, après avoir été chercher une tasse de café durant la pause. C’était le dernier cours pour aujourd’hui mais j’avais besoin de ma dose. Au moins, pendant que je m’occupais de mes élèves, je ne pensais plus à rien d’autre. Je finissais par terminer mon cours. Mes élèves sortaient de la salle et je me trouvais de dos en train de ranger mes affaires. J’allais pouvoir partir. Finalement, je sursautais en sentant une présence derrière moi. Bon sang, qui-est ce qui faisait ça ? Je me figeais et sentit mon corps et les muscles se tendre. Je rêvais, pas vrai ? Je me tournais finalement avant de la voir. « Josefine mais.. » Je clignais des yeux un instant pour voir si je ne rêvais pas. Visiblement, ce n’était pas le cas. Qu’est-ce qu’elle fichait ici ? Je ne comprenais pas. « Qu’est ce que.. tu fais ici ? » Bon d’accords, ce n’était probablement pas l’accueil qu’elle aurait espéré mais.. je ne savais faire autrement pour le coup. Les choses avaient changées désormais. « Je veux dire.. tu es réveillée ? » Non mais.. tu as pas plus con Mitchell, sérieusement ? Vive la question idiote que tu posais. Poaw, je ne savais pas vraiment où j’en étais pour le coup. J’avais comme l’impression d’avoir zappé un épisode. Une saison entière même.

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La chaleur de ses bras c’est comme les bonbons pétillants. C’est un électrochoc pour la langue, mais après c’est doux et moelleux. Il est doux et moelleux. Enfin j’ai pas vraiment le temps d’en profiter, parce qu’il est tendu et légèrement distant. Pas de panique Jo qui est en moi. C’est normal, au bout d’autant de temps, ça peut faire un choc de revoir sa copine l’enlacer comme une liane. Il me repose par terre, je panique pas, il est surpris… Je ne panique toujours pas. Il met une distance insupportable entre nous je ne panique toujours pas… Je fronce les yeux. Il rigole là non ? Je veux dire, oui je suis réveillée. « A moins que je ne sois son fantôme, oui je suis réveillée et je suis revenue à Boston. » Je souris de toutes mes dents impatientes de lui sauter au cou et de lui dire des choses peu catholiques. Mais je comprends trop vite que ça ne va pas. MERDE. « Je crois que ça ne te fait pas plaisir que je sois là. » Bon, ça peut se comprendre, mais ce n’est pas de ma faute si je suis tombée dans le coma, il le sait. Je me mordille la lèvre, j’ai mis du temps à le retrouver, certes… Mes parents m’avaient mentis donc bon. « Je suis là, en chair et os tu vois. Désolée du temps pour venir te retrouver, mes parents m’ont menti en disant que tu avais abandonné de venir me voir à l’hopital. » Je me recule et j’ouvre en grand les bras. « T’as pas changé, t’es toujours aussi hot. » Lui avouais-je essayant de le détendre parce qu’il ne l’est pas du tout.

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Bon sang, je crois bien que je venais de voir un fantôme. Non, ce n’était pas le cas. C’était réellement.. Josefine. Je ne comprenais pas. En même temps, si j’aurais pris soin d’aller la voir peut-être que je ne serais pas dans cet état. Je ne m’attendais pas à la voir. « Mais depuis quand ? » Bon, je m’enfonçais un peu. Je ne savais pas si elle était au courant que je ne venais plus depuis quelques mois. Je me mordillais l’intérieur de la joue en l’entendant. Il est vrai que j’aurais pu montrer davantage d’enthousiasme à son retour. « Si.. bien sûr, je suis juste surpris. » Il y avait de quoi l’être tout de même. Je suppose que si j’aurais su alors, je me serai davantage préparer à cela. Quoique.. comment se préparer à son retour alors que je ne pensais pas qu’elle reviendrait ? Je ne pensais pas qu’elle se serait réveillée. C’était ce que les médecins disaient en même temps. Je passais une main sur ma barbe en l’entendant. Donc ses parents lui avaient dit quelque chose. Ils n’avaient pas tort. Je me râclais la gorge de ses mots. « Hum.. merci, tu n’as pas changé non plus. » Je décidais de récupérer mes affaires après les avoir rassembler. Il fallait que je lui parle. Que je lui dise les choses. Cela ne risquerait pas d’être facile. « Tu as un moment pour aller prendre un café ? Faut que je te parle. » Je demandais alors.

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L’euphorie a disparu, pourtant il est là devant moi mon juju. bon j’ai jamais aimé l’appeler comme cela, mais il est là, et il me manque. Oh je me rends compte que le temps a filer trop vite et je comprends aussi, je suis pas idiote non plus, qu’un truc a changé. J’entends sa question, elle tourne en boucle dans ma tête. Je veux pas paraitre pitoyable ou au bord de la rupture. Mon homme, mon homme est en face de moi et il ne m’embrasse pas, ne me serre pas dans ses bras, ne sanglote pas. Il est froid et distant. MERDE. mes parents avaient donc raison. « Je suis sortie du coma y’a environ 6 mois. J’ai, un matin ouvert les yeux et j’étais là. » Je souris, essayant de calmer les pensées qui se faufilent dans ma tête. Qu’est ce qui est vrai, qu’est qui ne l’est pas. Je grimace en entendant ses mots, il est surpris. Mouai. Pas certaine. Je finissais par me regarder. « Merci. » Pas certaine que ce soit un compliment. Je fronçais les yeux à ces derniers mots. Une alarme retentit, il avait quelque chose à me dire. Faut qu’on parle. Je sentais venir la discussion pathétique : « je t’apprécie beaucoup, nous avons beaucoup vécu ensemble, mais finalement je suis passé à autre chose » bien sur qu’il est passé à autre chose, je me suis endormie trop longtemps. Putain d’hibernation. Je le stoppe avec une main. « Te fatigue pas j’ai compris hein… Je suis pas idiote, tu as quelqu’un dans ta vie, tu es passé à autre chose. C’est super ! » Je jouais les enthousiasmes mais bordel c’était compliqué cette affaire là. Je prenais sa main qu’il soit d’accord ou non je m’en fichais complètement. On avait eu une relation, je comptais bien rester la même.  je nouais mes doigts au sien. « ça me manquait… » Je posais sa main sur ma joue afin de sentir la chaleur de sa dernière, juste le temps de dire adieux à cette sensation étrange. Mon bébé, pff… Pourquoi un tremblement de terre franchement

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Je me demandais bien pourquoi on ne m’avait rien dit quant au réveil de la jeune femme. Bon, ceci dit, j’aurais probablement dû me renseigner ou bien aller la voir. Chose que je n’avais pas fait. Elle s’était réveillée il y a six mois. Bon sang. Six mois. Cela devait faire neuf mois que je n’y allais plus. « Je n’étais pas au courant. » Mais peut-être que je ne devrais pas dire cela. Elle se demanderait pourquoi je ne savais pas et bon.. ce n’était pas super à dire. A avouer même. Je ne pense pas que j’aurais bien pris le fait qu’elle me dise cela. Enfin.. je devais quand même régler les choses avec elle. Je devais lui dire les choses, qu’elle ne se fasse pas de fausses idées quand même. Bon d’accord.. finalement, elle avait été plus rapide que moi. Je me mordillais la lèvre alors que je réfléchissais à quoi dire. « Non ce n’est pas ça enfin.. pas vraiment. » Je n’étais pas passé à autre chose. Je n’avais pas couché ni même toucher de femmes d’ailleurs. « Je n’ai pas.. refais ma vie mais.. je ne suis plus amoureux de toi. » Je lui disais finalement. Ce n’était pas agréable mais.. Je fronçais les sourcils quand elle prenait ma main. Okay.. elle avait bien entendu ou pas ? Je retirais ma main de la sienne, pas trop à l’aise. Je ne savais pas comment réagir. « Josefine.. » Je soufflais. « On ne peut plus.. » Faire comme avant.

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Julian & Josefine

C’est à peine croyable, comment suis-je passée de la fille hystérique à l’idée de retrouver son copain, à la fille qui est face à un homme qui ne semble pas vouloir de moi. Je ne vais pas me laisser abattre par tout ça, j’ai vaincu un coma, je peux tout supporter. Je fronce les yeux, me demandant si mes parents, ouai eux je vais leur causer un mot et rapidement en faite… Je me demande si mes parents n’avaient finalement pas raison. FUCK. « Ya donc six mois tu ne venais plus me voir. » Okay. Le côté très rationnel de ma personne, et parce qu’il en a malgré tout, comprends tout à fait qu’il ait voulu avancer et me laisser partir. De l’autre, la pieuvre possessive que je peux être a envie de lui foutre un coup de pied dans les couilles lui rappelant qu’en amour on n’abandonne pas. Mais peut être que je garde qu’une image édulcoré de notre histoire après tout. Il doit y avoir une autre nana, quelque chose. A moins que son amour pour moi n’était pas aussi fort qu’à l’époque. J’en sais foutrement rien. « Okay. » J’avale l’information comme je peux. Il n’est plus amoureux de moi. C’est juste pas possible, il a perdu son tact ou quoi. Je me pince l’arrête du nez, mon sourire va revenir mais pour le moment je dois inspirer fortement et avaler la douloureuse et incroyable nouvelle. Cependant, moi j’ai l’impression d’être il y a deux ans, quand on baisait partout, quand on se promettait de belles choses et un amour plus long que ça. Il prend ma main et la retire. « Tu l’as décidé sans moi ça. » Je ferme les yeux et je reprends, cette fois-ci plus gaiment, même si croyez moi, c’est pas facile. « Donc si je récapitule, tu t’es levé un matin et pouf tu n’avais plus de sentiments pour moi. Je sais que le coma tout ça, c’est chiant mais ta tourné la page. Quoi. Très bien. » Je souris et je recule d’un pas. « Tu sais ce que tu perds. » Ma gorge se noue, je ravale ma dignité et je tente de reprendre mes esprits en souriant, je suis sensée être la fille pétillante et drôle. actrice de cinéma aussi, donc je peux. « Je vois que tu enseignes toujours c’est génial. Et la photographie tu en fais toujours autant ? » Poker face, poker face

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Oui franchement.. j’aurai dû faire attention et.. je ne sais pas, aller voir ma petite amie à l’hôpital. L’étions-nous encore ? Je ne crois pas trop.. Je n’allais plus la voir, c’est vrai. J’aurais également dû me préparer au fait qu’elle allait se réveiller. Quoique.. je ne pensais pas qu’elle se serait réveillée. C’était peut-être fataliste. Je ne sais pas. Je me pinçais la lèvre en entendant ses mots. C’est vrai que j’avais décidé ça seul enfin.. je ne savais pas trop comment m’en sortir. « Ce n’est pas.. » Bon sang.. je ne savais pas comment me sortir de là. « Non ce n’est pas venu du jour au lendemain. Je veux dire.. je t’aimais vraiment mais je ne sais pas.. comment expliquer. » Je poussais un soupir. Je suppose qu’elle m’en voulait ou quelque chose du genre. Je ne pouvais pas lui en vouloir c’est sûr. Je ne pouvais pas lui demander de faire comme si cela ne la touchait pas. Est-ce que cela la touchait ? Je ne sais pas. « Oui toujours et oui, je fais toujours de la photographie et des peintures. » Cela n’avait pas changé en plusieurs mois. C’était bien une des rares choses d’ailleurs qui n’avait pas changé. « Je fais toujours des expositions, une par mois en général car avec le boulot c’est compliqué. » Je n’avais pas le temps pour plus quoi.