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Il est tard, trop tard pour les gens normaux. Juste la bonne heure pour nous. Juste la bonne heure pour garer la moto en bas de chez toi à l'heure où les autres rêvent profondément, à l'heure où pour nous, la nuit commence juste. Maintenant ? Tout de suite. J'entre dans ton immeuble sans savoir quand je vais en sortir, parce qu'on sait jamais. On sait jamais si ça va durer cinq minutes ou cinq heures, un instant ou une nuit. J'appuie sur le bouton de l'ascenseur, les yeux fixés sur le voyant lumineux. L’ascenseur.. Et puis nan. Les escaliers. Je les monte en vitesse, j'enjambe les marches à grands pas. Je veux te voir. Juste te voir. Juste une seconde. Un tout petit moment avant d'embarquer pour la croisière, avant de passer une semaine entière avec lui et de devoir y penser encore et encore. Je veux que tu le dises. A voix haute. Fort. Je veux l'entendre. C'est le bordel dans ma tête, mes pensées sont désordonnées, tout se mélange, tout va trop vite. Un dernier moment à Boston parce que je suis pas sûr de ce qu'il se passera là-bas. J'ai aucune putain d'idée de l'état dans lequel on sera quand on remettra les pieds dans cette foutue ville. Je traînais dehors, contre le vent et le froid hivernal, je marchais mon téléphone entre les doigts sans savoir où j'allais. Maintenant je sais. Je vais jusqu'à toi. Peu importe le chemin que j'emprunte, peu importe où je compte aller au départ, je finis toujours par aller jusqu'à toi. Mon poing cogne contre la porte, une fois et puis une deuxième. Je reste appuyé dessus une seconde pour retrouver ma respiration, essoufflé par mon impatience, par ce truc au fond du bide que je m’efforce d'ignorer. Ouvre moi.

@Dina J. Ricci
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Il est tard, moi je trouve pas le sommeil. Je te trouve pas toi, j’ai l’esprit qui te cherche en vain et l’écran qui nous sépare. Moi j’ai envie de le casser, de le détruire juste pour t’atteindre, pour te retrouver quand t’es juste derrière. Tu me manques. Et moi j’ai le cœur qui se déchaîne ce soir, qui n’a plus envie de mentir, de refouler, de nier ce qui a toujours été là. Depuis le début, depuis le premier soir, le premier hôtel. J’avais pas besoin du deuxième pour savoir, pas besoin du restau pour y croire. T’es presque là, j’entends le bruit de ta bécane qui ronronne ou alors c’est juste mes souvenirs qui me la font écouter pour m’impatienter un peu plus. Je prends pas la peine de me rhabiller, de me recoiffer, de peindre mon visage parce que t’as pas besoin d’artificiel. J’en ai pas besoin pour ce soir, y’aura que du vrai. Que du moi. Entière. Je descends les escaliers, tu tapes à la porte au même moment et je sais pas, je souris. Bêtement. Je descends plus vite, je veux plus attendre, plus t’attendre alors j’ouvre la porte. J’attrape ton bras pour t’emmener à l’intérieur, je prends pas encore le temps de te regarder que je referme derrière toi. - On monte. Je chuchote sans adresser un regard au salon, je peux pas rester en bas, je peux pas tant qu’il restera encore des traces rouge d’Elliot partout. Je laisse glisser ma main jusqu’à la tienne, monte les escaliers jusqu’à ma chambre dans laquelle je t’enferme. - On doit rester à l’écart l’un de l’autre ce soir aussi ? Dit moi, parce que j’ai une cruelle envie de t’embrasser là, tout de suite.

©️ MADE BY LOYALS.
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Il t'a sûrement fallu que quelques secondes pour ouvrir cette foutue porte et pourtant c'était long. Trop long, même si mon poing n'avait pas encore eu le temps de s'en détacher avant que tu ne l'ouvres. Toi aussi t'as l'air impatiente parce que j'ai pas le temps de te regarder, j'ai pas le temps d'ouvrir la bouche avant que tu la referme déjà derrière moi. Tu murmures, mais je ne t'écoute pas, mes yeux suivent les traces sèches de son sang sur ton canapé. Je serre les dents et je déglutis. Je comprends pourquoi tu veux le jeter, je comprends pourquoi tu veux plus le regarder. Elliot. J'ai pas envie d'imaginer ses plaies, son teint pâle quand il arrivé chez toi, sa douleur. J'ai pas envie d'imaginer les coups qu'il a du prendre entre ceux qu'il a pu rendre. J'ai pas envie de t'imaginer toi, jouant aux infirmières novices, ta panique et la tienne de douleur. J'hésite pas une seconde quand tu attrapes ma main, quand tes doigts glissent sur les miens pour m'entraîner à l'étage, même si j'ai du mal à quitter des yeux le tissu tâché de lui. Je ne résiste pas. Pas ce soir. Je veux rien retenir, je veux pas m'arrêter une seconde, prendre le risque de la perdre encore une fois. La flamme de l'espoir. Tu me fais traverser le couloir que je ne connais pas, franchir une porte, la tienne avant de nous enfermer à l'intérieur de ta piaule. Je l'ai imaginé plusieurs fois, je l'ai rêvé je crois. J'ai deviné la couleur de tes draps entre mes insomnies, ce que tu pouvais bien avoir d'accroché au mur, si ta chambre aussi elle sentait ton parfum, si elle ressemblait à l'enfer. J'ai plongé dedans quand t'étais trop loin de moi, quand j'avais envie de te voir mais que je disais rien. Jamais rien. Maintenant que j'y suis, je ne regarde ni les draps ni les murs. Il n'y a que ton parfum que je respire, que tes yeux auxquels je m'accroche. Je suis encore essoufflé, mais c'est pas ma course dans les escaliers. C'est pas le sang d'Elliot. C'est toi. C'est là, maintenant, la chaleur de l'émotion nouvelle. L'embrasement de tout. Ce fragment de temps suspendu, rien qu'à nous, rien que pour nous. Tes lèvres qui s'entrouvrent pour former des mots, une question à laquelle je ne vais pas formuler de réponse. Je vais te la montrer. Je fonce vers toi, attrape ton visage entre mes mains, colle mon front au tien. Je ferme les yeux. T'es là maintenant. Je le sens battre tellement fort, ce truc endormi depuis trop longtemps au fond de ma poitrine. Tellement fort que je suis sûr que toi aussi tu peux l'entendre. Mes lèvres s'écrasent sur les tiennes, d'envie, de manque, d'impatience. La passion qui me pousse à te plaquer contre la porte, à t'embrasser plus fort, à accrocher mes doigts à tes mèches d'or. - Je crois que non.. J'abandonne tes lèvres que pour te souffler ces mots dans un sourire en coin qui disparaît aussitôt en t'embrassant encore. Encore. Toujours.

@Dina J. Ricci
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BASILE & DINA.

Je sais pas ce que tu foutais pendant ces deux jours. Je sais pas si tu pensais à moi comme je pensais à toi, je sais si le manque t’avais toi aussi ravagé, je sais pas si tu rêvais de nous, si tu rêvais de moi. Je sais pas non plus si j’étais encore là, quelque part dans ta tête, celle dans laquelle je veux entrer et découvrir tes secrets. Même les pires, les laids, ceux que tu détestes parce que je sais que je les aimerais. Je le sais, parce que c’est toi et c’est sur toi que je me suis arrêté, pour toi que mon cœur s’est dégelé quand toutes les autres ont préférées te fuir. Moi je suis resté, même quand je fais semblant de partir, quand je m’oblige à le faire, l’effort ne tient jamais bien longtemps. Je résiste jamais trop longtemps quand ça parle de toi, tu le sais. T’es là, face à moi et j’ai l’impression de te revoir pour la première fois. Ce soir, y’a rien de faux, y’a pas de masque, pas de fierté, pas de crainte et y’a pas de restau. De toute façon, c’était pas pour nous, c’est bien pour tout ceux qui faisaient semblent d’aimer, de ressentir. Nous, on a besoin que de l’autre. J’ai besoin que de toi. Mon regard papillonne dans le tient, je m’empêche pas de sourire, ni de te montrer que c’est bon, que je me sens bien maintenant. Tu parles pas, tu parles jamais de toute façon. Ton corps répond à ta place, me surplombe et m’embarque dans sa folie, dans sa réponse. Tes lèvres, putain tes lèvres.. Je les dévores encore plus férocement, avec plus de sentiments, plus de tout ce qui ne se dit pas. Tu murmures enfin, ta voix claque dans la pièce et tout s’écroule. Tout ce qui ne compte pas, tout ce qui n’est pas toi. Je ferme les yeux, même comme ça j’imagine ton visage, même comme ça je le vois que trop bien, parfaitement comme si mes yeux étaient encore ouverts. Je te respire. Je te vis. - Tant mieux.. Parce que j’y serais pas arrivée. Mes mains attrapent ton visage, le ramène encore contre le mien, même la plus infime des distances n’étaient pas la bienvenue ce soir.

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Deux mois. Deux mois, c'est rien dans une vie, ça passe en un éclair, ça ne s'arrête pas, ça ne laisse aucune trace à la fin. Deux mois, c'est rien. Mais deux mois avec toi, c'est tout. On a traversé plus d'émotions en une soixantaine de jours que la moitié de tous ces pseudos couples à la con ne traverseront jamais. On a escaladé les barrières, franchit les murs pour s'écraser de l'autre côté. Et puis recommencer. Grimper plus haut, tomber plus bas. Monter encore. On a parfois fait la courte échelle à l'autre, on l'a parfois regardé s’effondrer tout seul. Y'a deux mois on ne connaissait qu'à peine l'existence de l'autre, aujourd'hui on vrille pour deux jours d'absence. Deux putain de jours. Parce que chaque fois est la première. On ne ressemble à rien, à personne. C'est une putain de course, l'urgence dans chaque seconde, l'imprévu dans la celle d'après. C'est pas de l'envie, c'est du besoin, de la dépendance. De la folie, pure, dure, de celles qui font mal et qui abîment. Mais, de celles qui restent, qui gagnent en puissance, qui brûlent. Là, on est plus hauts qu'on ne l'a jamais été. Peut-être que demain on sera plus bas qu'on ne l'a jamais été mais demain, je m'en fous. Ce qui compte c'est ce moment, celui qu'on vit là, maintenant. Ce qui compte, c'est toi. Ton souffle qui s'écrase sur mes lèvres et ta voix qui danse dans ma tête juste avant d'attraper mon visage et de m'obliger à t'embrasser encore. Ce qui compte c'est ça, pas les textos d'il y a dix minutes, pas les menaces de demain. Mes doigts glissent entre tes mèches pour venir frôler tes épaules, suivre les marques de ta peau, s'arrêter sur tes hanches pour les attraper et te serrer contre moi. Parce que je veux toujours plus de toi, mais que plus c'est jamais assez. Parce que ce soir, je veux que tu comprennes même si tu oublie demain, même si je mens après-demain, même si on s'échappe encore, même si tu me repousse plus fort.. Je veux que tu comprennes qu'on reviendra toujours. Parce qu'elle est là ta place, avec moi. Dans notre enfer. Des baisers plus fort, ma langue qui vient danser contre la tienne, caresser tes lèvres. - Redis le ! Je suis prêt à l'entendre. Dis le maintenant. Dis le avant que tu n'ai plus envie de le dire, avant que je n'ai plus envie de l'entendre. Et mes mains qui glissent encore, qui viennent se plaquer derrière ta cuisse pour la soulever et l'accrocher à mon bassin.- J'en ai besoin.. Et c'est la première marche, le premier pas vers le voyage dont tu ne reviendras pas. Mon Monde.
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C’est criminel quand on se laisse, quand on se blesse. On fait ce qu’on peut pour réveiller l’autre, pour s’assurer qu’on est pas seul en Enfer, je fais tout pour te toucher, te faire mal, te torturer quand je connais que ce moyen. Que c’est la seule solution que j’ai trouvé pour savoir si j’existe pour toi, si ça compte pour toi. Si toi aussi t’as besoin de moi, si toi aussi sans moi tu rimes à rien, tu sais plus quoi faire, quoi être. J’ai besoin que tu me le prouves, que tu me le montres et il n’y a que dans ta douleur que je le vois. Que je sais que je suis pas toute seule. Là-bas, dans notre Enfer. Contre toi, c’est l’effervescence de sentiments, de passion qui ne cesse de grandir. Qui ne diminue jamais, qui force et qui s’accroche à nos âmes devenues trop sensibles. À nos cœurs irresponsables qui s’amourachent du meilleur mais surtout du pire. Le pire, c’est la première chose qu’on s’est montré, qu’on a dévoilé, ça aurait dû nous repousser, c’est ce qu’on a toujours fait pour les autres, pour savoir qui resterait. Maintenant on le sait. On le sait aujourd’hui, après deux mois, après ce soir là et moi j’ai juste l’impression que c’était encore hier. J’entends ton cœur qui crépite contre le mien déjà fou dans un brasier, dans un incendie incontrôlable. C’est à chaque fois comme une déflagration, un secousse cardiaque beaucoup trop forte. Qui s’enchaîne, qui ne parviennent pas à se stabiliser quand tu me touches. Que tu me caresses du bout de tes doigts, que ta langue s’enlace de la mienne. Harmonie parfaite, mélodie envoûtante qu’est nos respirations qui s’emmêlent. Mon corps n’est bien que mêlé au tient. Les mots glisse de ta langue, s’écrasent contre mes lèvres et mon pouls s’accélère, le sang circule beaucoup trop vite et me réchauffe. Les mains moites, c’est aujourd’hui, c’est ce soir que tout prendra forme. Que tout deviendra plus que réel. Que je ne pourrais plus mentir, faire semblant. Ma jambe s’enroule à la tienne, je recule mon visage pour capter ton regard. Il fait sombre, tant mieux, tu verras moins que je suis nerveuse. Que je perds mes moyens, que mes joues se tâchent de rose. J’ouvre la bouche, puis la referme en lâchant un pauvre soupir. - Je t’ai mentis. Je murmure en gardant le contact visuel, sans jamais l’abandonner même pas pour cligner des yeux. - Je t’ai mentis tout à l’heure quand je te disais avoir des sentiments. Je rajoute. Je confirme. Ma jambe se détache de la tienne, je recule sans reculer quand la porte m’en empêche. Je déglutis, baisse la tête. - La vérité Basile.. Je murmure. Je marque une pause juste pour réapprendre à respirer, pour retrouver un peu d’oxygène, un peu de courage pour relever les yeux. - C’est que je t’aime.

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Tout se mélange aux bords de tes lèvres. Les souvenirs, les éventualités du futur, nos cris, nos silences, nos secrets inavoués, les images de nos enfers qui se mélangent, les expériences ratées, les envies de meilleur, la peur et mon palpitant qui bat toujours plus fort. Là, tout contre ta poitrine qui respire trop fort pour pouvoir me mentir encore. J'oublie tout. Le reste, les autres, l'avant, l'après. Je ne vois que toi. Je ne sens que toi. J'attends tes mots entre deux baisers, entre deux respirations trop bruyantes. Les mots que tu m'as écrit, mais que je veux entendre. Je veux écouter à quoi ils ressemblent posés sur ta voix, celle qui résonne dans ma tête quand t'es trop loin. Je sens que t'es prête quand tu abandonnes mes lèvres, que tu te redresse un peu sur le bois de la porte, que ta gorge se racle discrètement comme pour les rassurer, leur expliquer que tout va bien, qu'ils peuvent sortir cette fois. J'ai pas le temps de remarquer si t'es nerveuse ou si tu ne l'es pas parce que je suis trop concentré à empêcher ma réticence à tout ce qui concerne les sentiments de revenir en force, trop appliqué à la rassurer elle aussi, même si je peux la sentir tant elle est proche, même si je sais qu'elle rôde, qu'elle guette silencieusement aux abords de mon âme déchirée. Mes sourcils se froncent d'instinct quand tu parles de mensonges, quand tu murmures que c'était faux. Ta jambe se libère et moi je ne la retiens pas. Tu te plaques plus encore contre la porte, mais t'es coincée. Ton regard s'enfonce dans le sol et puis tu le dis. Tu le dis d'une voix si basse que j'ai du mal à l'entendre, que je dois prendre des secondes interminables pour le réentendre mentalement encore et encore. C'est pas ce que t'étais censée dire, putain. Et les barrières se réforment je le sens, comme si un bouton venait de s'enclencher, elles montent doucement. Je me retourne, avance jusqu'à ta fenêtre pour coller mon front à la vitre froide. Je ne regarde ni Boston ni ses lumières ni ses étoiles. Je ferme les yeux. J'inspire doucement. Tu vas me détester pour ça. Tu me détestes déjà. Et ces putain de freins qui s'enclenchent malgré moi comme pour me rappeler à l'ordre, me rappeler que je suis trop hermétique, que je suis un connard depuis trop longtemps, trop enchaîné par mes démons. Je sens mes doigts se serrer, se former en un poing menaçant qui s'écrase sur le mur avant même que je ne puisse essayer de le retenir. Je tourne légèrement la tête, juste assez pour glisser mon regard par dessus mon épaule, pour t'apercevoir. J'imagine les lames qui cisaillent ta gorge pour te punir de l'avoir dit. Je les sens. Je veux que tu te taises. Je veux que tu le dises encore. Je me bat contre moi même, le pire des adversaires parce que je sais de quoi il est capable. De tout. - C'est faux.. quand je dis que j'ai peur de rien, c'est faux.. J'ai peur de moi. Je ne sais pas pourquoi je le dis. Je ne sais pas si je l'ai vraiment dit. Je ne sais pas si tu vas me haïr, me foutre dehors ou avoir peur toi aussi, de moi. Je pourrais partir. Mais tu voulais savoir. Tu voulais voir ce que ça fait. Tu voulais comprendre. Je lâche le mur en malaxant les articulant de mes doigts, je reviens vers toi. Toi.. Je glisse un doigt sous ton menton pour te faire relever le regard, pour pouvoir plonger dedans, pour que toi, tu te noies dans le mien. Je mords ma lèvre, de douleur cette fois. Parce que ça fait mal de se battre contre ce qu'on a soi même créé. J'ai pas le droit de rien dire, de rien faire. Parce que ça te coûte à toi aussi. Je le sais. - Dina.. Moi aussi. J'attrape le bas de mon tee-shirt pour le faire glisser par dessus ma tête et le jeter à travers la pièce sans te quitter des yeux. Mes doigts viennent chercher les tiens, les guident jusqu'à mon torse tatoué, les obligent à redessiner les courbes du symbole de l'infini encré sur ma peau. - Je peux pas le dire.. Mais je peux te le montrer.. Ce que t'es pour moi. Comprends moi. Je vais avoir besoin de toi maintenant.
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Retour deux mois en arrière, tout me revient en tête quand je suis adossée contre ce mur. Les images défilent, courent dans mon esprit pour tout me rappeler, pour me sauter à la figure comme une bombe. L’Enfer, le paradis, les déchirures, les cris de guerre et les sourires. Et nos yeux. Je passe au dessus du pire, au dessus des drames, des trahisons pour ne garder que le meilleur. C’est pour eux je reste, nos yeux et ces foutus sourires. C’est pour eux que j’arrête de nier l’évidence ce soir, d’avoir peur, de m’avancer puis de me rétracter par crainte que tu fuis. C’est pareil pour moi Basile, c’est à prendre ou à laisser ce soir. Je veux entrer dans ta tête, mais je te laisse d’abord entrer dans la mienne et tu vois.. Au final, il n’y a pas grand chose à part toi à l’intérieur. À part ces petits mots que je viens de lâcher dans un espoir téméraire. Ils m’envahissent ces petits mots, ils charcutent mon esprit depuis trop longtemps. Mais tu me tournes le dos, je fronce à peine les sourcils pour au final me raviser. Je cligne plusieurs fois des yeux, le cœur qui pèse une tonne, retour à la réalité. Tu brises une fois de plus mes espoirs, mes attentes et puis de toute façon je le savais. Je regarde ton ombre s’agiter sur la moquette, j’ai plus besoin de te regarder, l’image sombre au sol elle te reflète parfaitement. C’est toi tout ça, c’est toujours toi. Un silence morbide s’installe, j’entends ton front qui se pose contre la fenêtre et ton poing qui s’écrase sur le mur. Tu hais mes mots, je le sais, je le sens. Tu me détestes de te l’avoir dit, t’as envie de te jeter par dessus bord pour ne plus avoir à les entendre tourner dans ta tête. Moi, j’attends ce qui n’arrivera jamais. J’attends toujours quand il s’agit de toi. T’es la rose et ses épines, pour te cueillir fallait souffrir. J’ai les larmes qui bloquent au fond de ma gorge, qui n’ont plus envie de sortir parce que même elles, elles te craignent. Ta voix rauque vêtue de dégoût quand elle s’exprime, je relève même pas la tête. Je veux plus te voir, je peux plus te voir. Je reste muette, je sais plus quoi te dire maintenant que tout est dit. Tu approches à nouveau, tu reviens mais j’ai plus envie d’être là moi. J’ai plus envie de tout ça, du vide. Tu soulèves mon menton du bout de tes doigts, je te regarde sans te regarder parce que j’ai plus envie de lire ce que tu peux pas regarder en face, ce que tu veux pas toi même écouter. Et c’est ton t-shirt qui disparaît quelque part au sol, ma main qui se retrouve trop vite dans la tienne pour venir dessiner un symbole sur ta peau. À quoi ça rime Basile ? Je resterais pas clouée indéfiniment dans tes silences. Le regard rivé sur l’encre de l’infini, je reste sans bouger de longues secondes, peut-être même une minute entière le temps de reconnecter mon cerveau. De respirer à nouveau. Je retire ma main de la tienne et mes yeux retrouvent les tiens. - Tu vas encore me sauter pour me dire des choses Basile ? C’est ça ? Je réplique sur le défensive, les dents serrés, la mâchoire contractée. - Parce que tu penses que ça suffira cette fois comme réponse à ce que je viens de te dire ? À ce que j’aurais dû taire encore une fois.

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b a s i n a -

Trop tôt, trop tard, trop fort ou pas assez, trop près ou trop loin. L'extrême, c'est nous. Le trop. Le toujours trop. Trop de passion et trop de chaînes, trop de démons, trop de questions, trop de silences. Trop de sentiments trop refoulés. On ne connaît pas l'approximatif, le quasiment. On vise dans le mile, toujours. Jamais aux bords, même pas un peu. Pile dans la cible, dans le meilleur comme dans le pire. Comme tes mots, ces sept petites lettres qui rebondissent dans ma tête. Je les ai jamais dites. Je les ai déjà entendu, elles m'ont fait rire, souvent fuir, mais elles ne m'avaient encore jamais fait mal, elles ne m'avaient encore jamais fait du bien. C'est le chaos dans ma tête et dans mon ventre, une fusion de sentiments contraires. Reculer. Avancer. Reculer. Mais moi, j'ai choisi d’avancer, vers toi. J'ai choisi d'apprendre à tes doigts le tracé du symbole, celui qui doit parler pour moi, celui qui doit te faire comprendre ce que je suis incapable de dire. Tu voulais être dans ma tête Dina, tu voulais comprendre le pire pour trouver le meilleur en dessous. Il est là. Juste là. Tu te figes, me laisse guider tes doigts, entrouvre les lèvres puis les referment avant de retirer ta main comme si ma peau venait de te brûler. Tes yeux se relèvent dans les miens, ta voix résonne contre les murs, elle vient briser le silence de son timbre glacial. Je fronce les sourcils en écoutant tes mots qui n'ont aucun foutu sens. - De quoi tu parles, putain ? Coincée contre la porte, tu peux pas reculer alors c'est moi qui le fait. Un pas qui nous éloigne, qui cherche à comprendre ce que toi tu ne comprends pas. - J'vais pas te sauter. Jl'ai jamais fait. Jamais. Même pas la première fois. Même pas contre ce mur. - Comment ça " tu crois que ça suffira " ? Et c'est les miennes de dents qui se serrent, c'est mes yeux qui s'enragent. - T'es en train de dire que c'est rien, que c'est encore pas assez ? Alors quoi Dina, tu veux que je me mette à genoux devant toi et que je te récite un poème ? - JE PEUX PAS PUTAIN ! Je me retiens de tout balancer dans ta piaule, de retourner le lit où t'as dormi avec lui, de briser ta vitre sur laquelle je viens de déposer mes secrets à défaut de te les livrer à toi. Parce que ça te suffit pas. Parce que je te suffis pas. - Ça veut pas dire que je ressens rien.. Et elle se baisse d'un coup ma voix, tellement que je ne suis même pas sûr que tu puisses l'entendre.
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BASILE & DINA.

C’est toujours le même scénario qui se répète, le même cercle vicieux autour duquel on aime tourner en rond, on aime arpenter sans réussir à s’en défaire. Il suffit de la moindre petite étincelle pour que tout s’embrase, du moindre mot jeté comme ça sans réfléchir, du moindre regard ou d’un silence qui devient trop lourd pour moi. Je pensais pouvoir te comprendre, je pensais que je te comprenais mais je me rends compte que je suis à côté de la plaque. Qu’au final, peut être que je suis comme toutes les autres, celles que tu fuis, que t’as pu fuir et que je suis incapable de te cerner. On s’est peut être juste imaginé que c’était le cas, qu’on était pareil, qu’on se ressemblait mais juste pour se rassurer de ne pas finir seul. Peut-être qu’au fond, la seule chose qui nous rattache c’est nos âmes complexes et nos côtés trop sombres. Toi, tu m’as guéris à peu près, tu m’as rabiboché un peu et moi.. J’ai jamais réussi à le faire. Alors au fond, c’est pas toi le problème, c’est moi. Ton visage se crispe, tes muscles se tendent et je sens la colère te submerger d’un seul coup. Encore une fois, j’ai pas su lire entre tes lignes, je sais plus le faire, je sais plus décrypter le mystère qui flotte tout autour de toi. Tu t’éloigne, la distance c’est devenu notre quotidien depuis quelques jours, quelques temps. Je la déteste toujours autant, à force je m’habitue à l’obstacle fantomatique qui se dresse toujours entre nous. - Basile je.. J’ai pas le temps d’en dire plus, de prononcer un mot de plus que tu me coupes dans mon élan, que ta voix surpasse la mienne dans la rage bestiale qui t’animes maintenant. Et puis c’est le néant, plus rien mise à part un mince bourdonnement que j’entends à peine, que je capte dans le silence assourdissant. J’avance vers toi pour retenir ton visage entre mes mains, te forçant à me regarder encore un peu. - Ça veut dire quoi alors Basile ?.. Je rapproche mon corps vers le tient, sans le toucher, sans l’effleurer, juste pour ajuster ma position et revenir face à toi. - De quoi t’as peur ?.. Pourquoi de toi ? Je souffle en venant déposer mes lèvres contre ton front brûlant d’un trop plein d’émotions déchaînés. - Raconte moi.. J’ai pas peur de toi moi. Les yeux dans les yeux. Je veux que tu comprennes, que tu me crois, que tant pis si je crève si ça vient de toi. Je ramène ton visage contre ma poitrine, te serre contre moi au point que les battements de mon cœur viennent exploser dans ton oreille.

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