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Un dernier bisou à son fils avant de s'éclipser de la chambre de son fils, Ezio le laissait chez sa nounou pour la nuit et viendrait le voir demain dans la matinée, avant d'aller bosser. Voilà quelques semaines que les deux Scorsese liaient une complicité sans limite, il était devenu son oxygène et sa nouvelle raison de vivre. Il ferma délicatement la porte de la chambre, rassuré que Milo se soit endormi dans la voiture et qu'il ne voit pas son père partir et s'éloigner de nuit. Dans le fond, l'italien savait que son comportement était déplacé et que ce n'était pas très correct de le laisser à sa nounou à la moindre occasion. Mais Ezio restait un papa célibataire avec un besoin de faire sa vie et de se poser. Plus que jamais, il ressentait l'envie de fonder une vraie famille. « Grazie mamma, sei il migliore. » dit-il en déposant un énorme bisou sur la joue de sa nounou. Ezio se demandait ce qu'il ferait sans elle. Avoir fait venir sa propre nounou d'Italie, de quand il était petit, était complètement fou mais il l'avait fait et ne regrettait pas son choix. La nounou le taquina sur l'identité de la fille qu'il allait voir ce soir, une identité qu'il voulait secrète. Quoi qu'il en soit, ils discutèrent quelques minutes avant qu'il ne prenne la poudre d'escampette. Il grimpa dans son 4x4 et se dirigea vers le Mandarin Oriental où Louison devait l'attendre. La dernière fois qu'il avait squatté l'hôtel, c'était avec elle, ils avaient joués un rôle et avaient terminés par baiser dans sa voiture sur une route un peu reculée de la ville.  Une fois devant l'hôtel, il descendit de son Ranch Rover après l'avoir garé sur l'une des rares places libres du parking. Il couru légèrement pour éviter que la pluie ne ruine son oeuvre d'art capillaire et s'adressa directement à la standardiste. Il lui demanda la chambre réservée au nom de Scorsese et afficha son plus beau sourire pour qu'elle se dépêche. Ezio mémorisa le numéro et prit la direction de l'ascenseur qui le suréleva à l'étage indiqué. Il fit quelque pas dans l'immense couloir puis se positionna devant la porte. Il vint déglutir silencieusement avant de taper. « Room service ! » gueula-t-il pour être sur que Louison l'entende. Ils allaient passer une bonne soirée, suffisait juste de se détendre un peu.

@Louison Chamberlain
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Louison ignorait dorénavant pourquoi elle avait accepté de le rejoindre ici, dans cet hôtel où ils avaient autrefois flirté pour terminer sur la banquette arrière de sa voiture. Elle avait aussi très mal vécue le fait qu’il ne veuille pas s’attabler, ou s’afficher avec elle à une table, en public. Mais ça, elle l’avait bien entendu caché. Quelque chose clochait, la bonne humeur de la blondinette avait décliné le temps qu’elle arrive dans la chambre. Ezio était le gars le plus indécis du monde qu’elle connaissait, alors qu’elle, elle savait dorénavant où elle voulait aller. Et comme il le lui avait dit, il y avait quelqu’un, de régulier. Louison n’avait pas envie de lutter, de songer à ce qu’il pouvait fabriquer avec une autre meuf, c’était au dessus de ses forces. Stop, elle était passée pour une potiche une fois, il le lui ferait pas une seconde fois. Elle souffrait plus qu’autre chose de cette situation et finalement, elle comptait mettre un terme à cette mascarade qui avait déjà trop duré. Se réfugiant sur le balcon, la Mather s’alluma un joint et contempla les lumières de la ville en souriant « Faut savoir ce qu’on veut dans la vie n’est-ce pas ? Et moi je ne veux plus souffrir ok ? Tant pis si je vais ENCORE en chier pendant… » Soudainement, la voix de l’italien se fit entendre derrière la porte alors qu’elle s’adressait aux cieux. Elle savait malheureusement qu’en lui jouant une scène -peut être- issue de sa paranoïa, elle le perdrait à tout jamais, mais c’était l’heure. Passant sa main sur son front bouillant, elle écrabouilla parallèlement son pétard et le jeta en bas de l’immeuble en grimaçant « C’est parti, aussi bien j’me trompe » Louison fit demi-tour, rejoignit la porte et sentit une vague d’émotion l’envahir quand elle posa la main sur la poignée. Putain, pleure pas maintenant la mioche. Voilà pourquoi la fumette ne lui allait pas, ça la transformait en vraie guimauve. « Hey, entre, je t’en prie » au lieu du « Choisis ce que tu veux pour de bon, au lieu de me faire miroiter d'la merde » qui traînait dans sa tête. « Faut qu’on parle Ezio. Tout compte fait, je préfère t’annoncer que ça ne va pas être drôle ce soir, je vais sûrement te soulager d’un poids, vu que t'es incapable de le faire » Ou c’était peut être elle qui allait être soulagé, qui sait ? Elle s’écarta ensuite de l’embrasure et le laissa passer pour éviter que les voisins n’écoutent leur conversation. « T’inquiète pas, je saurais me tenir, ça va bien se passer, peut être pas touuuuut le temps, mais j’vais essayer de rester calme, promis »
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