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Eliot & Sateen
Aujourd’hui j’avais décidé de faire un peu de shopping, de découvrir un peu toutes les boutiques environnant Harvard. Après tout c’était une échappatoire comme un autre pour oublier ce qui me faisait souffrir, je savais pertinemment qu’il allait me faudrait beaucoup de temps pour réussir avec, enfin plutôt sans mon enfant et avec l’idée que j’ai avorté.
J’avais alors enfilé une de mes robes préférées pour cette saison, une ravissante robe marron de Porter Grey, sous lesquels je portais une paire de collants opaques glissés à l’intérieur de magnifique escarpin Gucci, et pour finir le tout je me couvrais d’un trench coat au couleurs chocolat.
Enfin je pris les clés de ma voiture et me dirigeai en direction des magasins, ma carte de crédit allait chauffer, et mon esprit se détendre un peu, arrivant là-bas je me garai devant la première boutique qui me semblait sympa : « Poor Little Rich Girl » un nom bien original pour un magasin, je franchis la porte et un petit carillon retenti, c’était très old school, mais les vêtements semblaient originaux, je m’aventurai donc dans les rayons et fouinais à ma façon. Jusqu'à ce que j’arrive à cette petite robe super-jolie, je posai alors ma main sur le cintre pour m’en saisir mais une force inverse m’empêcha de porter l’article vers moi. J’écartais les vêtements sur le côté de la robe et là je lâchais tout, ce qui te lâchut tomber à la renverse, la robe en cet instant n’avait plus aucune importance, je passai rapidement de l’autre côté du portant et me mettant à tes côtés je prononçai alors :
-Eliot !!!!
Je n’imaginais pas un seul instant avoir une telle surprise, et pour cause voilà dix ans que nous ne nous sommes pas revu. Je t’étais à te relever tout en repensant à tout ça : nous sommes née dans le même hôpital à New York mais ce n’est pas à la maternité que nous nous sommes rencontré, pour la simple raison que je t’avais devancée de nombreux mois. En voyant ton visage c’était comme un flash back : nos photoshoots avec nos parents, il me semble même que j’ai encore l’album, nos soirées fille toutes les deux à l’époque où l’on jouait encore au princesse et aux super-stars, nos défilés de mode pour enfants, nos délires, nos rancœurs… nos dinées chez toi et chez moi, nos soirées pyjama, nos confidences, nos idées farfelu et surtout notre complicité.
Tu as toujours été pour moi comme une petite sœur, nous avions 7 mois de différence et pourtant on s’amuser à faire croire à tout le monde qu’on était des sœurs jumelles, chose que jamais personne n’a crue car on avait oublié un détail : on ne se ressemblait pas du tout, bien qu’on était l’une comme l’autre jolie, j’étais blonde et toi brune, les courbes de nos visages étaient différentes, la couleur de nos yeux également… par contre on aurait pu se faire passer pour des fausses jumelles, oui car nos passion et conviction étaient les mêmes, on était toujours sur la même longueur d’onde. On ne loupait jamais une occasion de se voir, même après la naissance de ma petite sœur tu es toujours resté aussi importante pour moi.
Et puis il y a eu cette crise, ma maladie étant toujours la cause de mes problèmes avec les personnes que je chéris le plus, j’ai tué ma petite sœur, celle avec qui je partageais le même sang, ce fut la plus grave de mes crises, je fus envoyé dans un centre puis chez ma grand-mère, on m’avait convaincue que je ne devais pas te parler, que je ne devais pas te voir. Ce fut entre nous une rupture brutale et douloureuse, petite je croyais que l’on m’avait faits faire ça pour te protéger, en grandissant j’ai bien vite compris que c’était pour cacher ma maladie, il ne voulait pas que je te raconte quoi que ce soit, et je suppose que tes pères ne t’en’ont pas parlé pour te protéger, pour éviter que tu aies une mauvaise image de moi… tu n’as jamais voulu me reparler et je ne comprenais pas pourquoi car je n’avais rien fais, mais le mensonge était trop gros, ils nous avaient menti, mais aujourd’hui c’était l’heure de la vérité, je ne te perdrais pas une nouvelle fois petite sœur.
Tu étais désormais debout à mes côtés et je te fis un large sourire comme autrefois, et sans vraiment y réfléchir juste poussé par une pulsion je te pris dans mes bras, comme j’avais eu envie de le faire depuis 10 ans. J’avais alors murmuré à ton oreille :
-Je suis désolé Eliot !
J’avais tellement de choses à lui dire, que je ne savais pas par quoi commencer, sincèrement c’était difficile, j’avais dix ans de vie séparer d’elle, dix ans qu’elle vivait dans le mensonge et la haine envers moi, j’en étais quasiment certaine… j’ajoutais alors :
-Je suis désolé de tout, non seulement de t’avoir fait tomber à l'instant, mais aussi pour le passer, Eliot, j’ai tellement de choses à te dire. Il y a tellement de choses qu’ils ne t’ont pas dites. Ça va ? Tu ne t’aies pas fait mal ? Je suis tellement heureuse d’enfin te revoir ! Tu m’as tellement manqué…
Je l’inondais d’un flot de paroles, mais elle n’avait aucune raison de me croire, j’étais partie, elle voudrait certainement en l’instant en faire de même, et c’est d’ailleurs ce que j’avais l’impression qu’elle allait faire, je devais absolument la convaincre de rester et de m’écouter, je lui pris la main pour la retenir et lui demanda alors :
-Eliot s’il te plaît ! Laisse-moi une chance de t’expliquer ce qui s'est passé il y a 10 ans, on ne t’a pas dit la vérité, je n’ai jamais voulu te laisser, on m’y a obligé… tu veux bien me laisser te donner ma version des choses, la vraie version ?
Aujourd’hui j’avais décidé de faire un peu de shopping, de découvrir un peu toutes les boutiques environnant Harvard. Après tout c’était une échappatoire comme un autre pour oublier ce qui me faisait souffrir, je savais pertinemment qu’il allait me faudrait beaucoup de temps pour réussir avec, enfin plutôt sans mon enfant et avec l’idée que j’ai avorté.
J’avais alors enfilé une de mes robes préférées pour cette saison, une ravissante robe marron de Porter Grey, sous lesquels je portais une paire de collants opaques glissés à l’intérieur de magnifique escarpin Gucci, et pour finir le tout je me couvrais d’un trench coat au couleurs chocolat.
Enfin je pris les clés de ma voiture et me dirigeai en direction des magasins, ma carte de crédit allait chauffer, et mon esprit se détendre un peu, arrivant là-bas je me garai devant la première boutique qui me semblait sympa : « Poor Little Rich Girl » un nom bien original pour un magasin, je franchis la porte et un petit carillon retenti, c’était très old school, mais les vêtements semblaient originaux, je m’aventurai donc dans les rayons et fouinais à ma façon. Jusqu'à ce que j’arrive à cette petite robe super-jolie, je posai alors ma main sur le cintre pour m’en saisir mais une force inverse m’empêcha de porter l’article vers moi. J’écartais les vêtements sur le côté de la robe et là je lâchais tout, ce qui te lâchut tomber à la renverse, la robe en cet instant n’avait plus aucune importance, je passai rapidement de l’autre côté du portant et me mettant à tes côtés je prononçai alors :
-Eliot !!!!
Je n’imaginais pas un seul instant avoir une telle surprise, et pour cause voilà dix ans que nous ne nous sommes pas revu. Je t’étais à te relever tout en repensant à tout ça : nous sommes née dans le même hôpital à New York mais ce n’est pas à la maternité que nous nous sommes rencontré, pour la simple raison que je t’avais devancée de nombreux mois. En voyant ton visage c’était comme un flash back : nos photoshoots avec nos parents, il me semble même que j’ai encore l’album, nos soirées fille toutes les deux à l’époque où l’on jouait encore au princesse et aux super-stars, nos défilés de mode pour enfants, nos délires, nos rancœurs… nos dinées chez toi et chez moi, nos soirées pyjama, nos confidences, nos idées farfelu et surtout notre complicité.
Tu as toujours été pour moi comme une petite sœur, nous avions 7 mois de différence et pourtant on s’amuser à faire croire à tout le monde qu’on était des sœurs jumelles, chose que jamais personne n’a crue car on avait oublié un détail : on ne se ressemblait pas du tout, bien qu’on était l’une comme l’autre jolie, j’étais blonde et toi brune, les courbes de nos visages étaient différentes, la couleur de nos yeux également… par contre on aurait pu se faire passer pour des fausses jumelles, oui car nos passion et conviction étaient les mêmes, on était toujours sur la même longueur d’onde. On ne loupait jamais une occasion de se voir, même après la naissance de ma petite sœur tu es toujours resté aussi importante pour moi.
Et puis il y a eu cette crise, ma maladie étant toujours la cause de mes problèmes avec les personnes que je chéris le plus, j’ai tué ma petite sœur, celle avec qui je partageais le même sang, ce fut la plus grave de mes crises, je fus envoyé dans un centre puis chez ma grand-mère, on m’avait convaincue que je ne devais pas te parler, que je ne devais pas te voir. Ce fut entre nous une rupture brutale et douloureuse, petite je croyais que l’on m’avait faits faire ça pour te protéger, en grandissant j’ai bien vite compris que c’était pour cacher ma maladie, il ne voulait pas que je te raconte quoi que ce soit, et je suppose que tes pères ne t’en’ont pas parlé pour te protéger, pour éviter que tu aies une mauvaise image de moi… tu n’as jamais voulu me reparler et je ne comprenais pas pourquoi car je n’avais rien fais, mais le mensonge était trop gros, ils nous avaient menti, mais aujourd’hui c’était l’heure de la vérité, je ne te perdrais pas une nouvelle fois petite sœur.
Tu étais désormais debout à mes côtés et je te fis un large sourire comme autrefois, et sans vraiment y réfléchir juste poussé par une pulsion je te pris dans mes bras, comme j’avais eu envie de le faire depuis 10 ans. J’avais alors murmuré à ton oreille :
-Je suis désolé Eliot !
J’avais tellement de choses à lui dire, que je ne savais pas par quoi commencer, sincèrement c’était difficile, j’avais dix ans de vie séparer d’elle, dix ans qu’elle vivait dans le mensonge et la haine envers moi, j’en étais quasiment certaine… j’ajoutais alors :
-Je suis désolé de tout, non seulement de t’avoir fait tomber à l'instant, mais aussi pour le passer, Eliot, j’ai tellement de choses à te dire. Il y a tellement de choses qu’ils ne t’ont pas dites. Ça va ? Tu ne t’aies pas fait mal ? Je suis tellement heureuse d’enfin te revoir ! Tu m’as tellement manqué…
Je l’inondais d’un flot de paroles, mais elle n’avait aucune raison de me croire, j’étais partie, elle voudrait certainement en l’instant en faire de même, et c’est d’ailleurs ce que j’avais l’impression qu’elle allait faire, je devais absolument la convaincre de rester et de m’écouter, je lui pris la main pour la retenir et lui demanda alors :
-Eliot s’il te plaît ! Laisse-moi une chance de t’expliquer ce qui s'est passé il y a 10 ans, on ne t’a pas dit la vérité, je n’ai jamais voulu te laisser, on m’y a obligé… tu veux bien me laisser te donner ma version des choses, la vraie version ?
(c)lili
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