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JUNE & JADEN ↔ Un enfant dans mes bras, peu importe s'il existe ou pas...

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JUNE & JADEN ↔ Un enfant dans mes bras, peu importe s'il existe ou pas... Tumblr_mddz9dYQv41qa9b5co3_250JUNE & JADEN ↔ Un enfant dans mes bras, peu importe s'il existe ou pas... Tumblr_mddz9dYQv41qa9b5co5_250

    Samedi après-midi, alors que la plupart de mes connaissances étaient en repos mais moi, je devais travailler. J’avais un peu d’argent de côté mais ce que je gagnais en travaillant au bar me permettais de payer mon loyer ce qui n’était pas rien. Je ne regrettais en aucun cas d’avoir fait des économies lorsque je travaillais en tant que chanteuse et danseuse dans une comédie musicale, j’avais plutôt un bon salaire car j’avais le premier rôle. Maintenant les choses étaient bien différentes, j’avais retrouvé le statut d’étudiante. Si j’avais ce choix c’était tout d’abord pour ma culture personnelle et aussi bien sûr pour retrouver mon petit ami River. Je l’avais rencontré en France mais j’étais tombé sous son charme au point de vouloir absolument vivre près de lui. Malheureusement je n’avais toujours pas emménagé sous son toit mais je ne perdais pas espoir, pourtant River ne me donnait pas beaucoup de preuves de son attachement. Enfin si, il m’en donnait énormément mais à chaque fois j’avais l’impression que ce n’était pas suffisant. J’étais peut être trop exigeante. Il faut dire que je doutais de tout depuis la mort d’Ethan, il avait été mon ami et maintenant j’avais l’impression que depuis sa mort tout était possible. C’est vrai qu’il avait disparu si, précipitamment, il était si jeune, c’était le seul ami que je m’étais fait ici. Je me rappelle de la première fois où je l’avais rencontré, je voulais à tout prix le mettre dans mon lit mais j’avais découvert qu’il était un homme avec un grand cœur et beaucoup d’humour. Je pensais à tout cela en fin de service, alors que je nettoyais les tables, une collègue viendrait me remplacer rapidement mais j’aimais que tout soit parfait avant de quitter les lieux. Serveuse n’avait jamais été un métier que j’envisageais de faire puisque j’étais devenue professeur dans mon pays d’origine avant de faire de la comédie et de la danse mon métier premier, pourtant cela ne me dérangeait pas de servir les clients. Après avoir nettoyé les tables et dresser quelques couverts, je découvris dans un petit coin sombre un client très singulier, il devait avoir à peine une dizaine d’année. Il était seul. Je n’avais jamais vu un enfant allait seul dans un bar surtout de cet âge mais il avait l’air d’être autonome, il n’avait rien devant lui. J’allais à sa rencontre avec un léger sourire, d’abord dans une démarche purement fonctionnelle : « Tu veux quelque chose ? ». C’était un peu idiot de poser une telle question alors qu’il ne devait pas avoir l’argent pour le payer, en même temps, je pourrais bien lui payer son verre, ce ne serait pas grand-chose ! Mais par contre le fait qu’il soit seul m’inquiétait un peu plus, je lui demandais alors : « C’est normal que tu sois tout seul ? Tes parents ne sont pas avec toi ? ». Je ne voulais pas que ce soit un enfant kidnappé ou qu’il se soit enfuit de je ne sais quel endroit, j’aurais préfère qu’il me réponde que sa mère était aux toilettes avant que je me fasse encore des films.
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Le samedi, il était courant qu'à l'orphelinat, on fasse une petite sortie. C'était un peu comme la journée récréative de la semaine, puisque les autres jours, j'étais dans ma famille d'accueil. Le samedi, à mon retour à l'orphelinat, je pouvais retrouver tout mes copains, et immanquablement, j'étais content de les revoir, bien que la vie en famille me manquait beaucoup. Mais à l'orphelinat, nous étions un peu tous comme une grande famille.

Aujourd'hui, il était prévu que l'on aille au cinéma, en revanche, je ne savais pas ce que l'on allait aller voir. Mais ça ne m'empêchait pas d'être impatient d'y être. J'avais d'ailleurs été l'un des premiers à être prêt à partir. Bien que pour réclamer un peu d'attention, je n'avais pas hésité à demander à l'une des personnes chargées de s'occuper des enfants, de me faire mes lacets. A mon âge, certains savent déjà les faire seuls, mais s'il n'y a qu'une seule chose pour laquelle je demande de l'aide, c'est bien pour les lacets. Pour le reste, je me débrouille tout seul. A l'orphelinat, c'était l'effervescence, beaucoup de mes camarades couraient dans tout les sens, excités de l'après midi qu'on allait passer tous ensemble. De mon coté, j'étais plus réservé, en particulier depuis que mon ami avait trouvé une personne désireuse de l'adopter. C'était il n'y a pas si longtemps. Certes, à présent j'avais dû me faire d'autres amis, mais ce n'était pas pareil. Il me manquait énormément. Et je m'amusais beaucoup moins sans lui. Cependant, j'étais tout de même content pour lui que quelqu'un veuille bien de lui. J'avais de la chance aussi, parce-que Elia, qui l'avait adopté, venait me voir régulièrement, parfois avec lui, ce qui nous faisait très plaisir à tout les deux. Malheureusement, ça faisait un petit moment que je ne les avais plus revus. Ils devaient sans doute être très occupés, et puis, peut-être qu'ils étaient venus pendant que j'étais chez les Everson, la nouvelle famille qui m'hébergeait pour la semaine. J'avais sans doute dû les manquer à cause de cela. Et j'espérais bien qu'ils n'allaient pas tarder à revenir. Seul dans mon coin, face à la fenêtre pour guetter une éventuelle arrivée de leurs parts, je sortais cependant de mes pensées lorsque le moment de partir fut arrivé. En rang deux par deux, comme à l'école, nous quittions l'orphelinat, encadrés par quelques adultes, direction le cinéma.

Tout s'était bien passé durant la séance. Bien que le dessin animé ne m'avait pas spécialement emballé et du coup, j'avais fait passer le temps en discutant avec une de mes petites camarades. Bien qu'on nous ai demandés de nous taire bien des fois. Mais bon, nous n'avions pas trop envie d'écouter sur ce coup là. Dès lors, on se retrouvait privés de la prochaine sortie samedi prochain. Quelque part, ça me semblait injuste. On avait rien fait de mal, juste papoter tout les deux. Le fait de m'être fait un peu sermonner m'avait un peu chamboulé et je réfléchissais intérieurement à comment me faire pardonner alors que l'on reprenait le chemin du retour. Jusqu'à ce que le petit groupe s'arrête devant un spectacle de rues. Quelques jongleurs étaient occupés d'émerveiller les passants, et du haut de mes sept ans, je ne pouvait que leur adresser des regards admiratifs. Je n'avais jamais compris comment ils s'y prenaient et je ne pouvait qu'être fasciné par leur art. Encore d'avantage quand ils se mirent à jongler avec des torches enflammées. Je n'étais redescendu sur terre qu'à la fin de leur numéro... Pour me rendre compte que le petit groupe avec lequel j'étais n'était plus présent... Omnubilé par le spectacle qui s'était déroulé devant moi, je n'avais plus fais attention à ce qui se passait autour... Et je me retrouvais seule dans la ville. Inquiet, j'essayais cependant de ne pas céder à la panique. On m'avait toujours dit que lorsqu'on se perds, le mieux à faire c'était de rester sur place et ne plus bouger. Mais avec toute la foule autour, qui sait si on me retrouverait? Je décidais donc de désobéir à la règle, d'autant plus qu'il commençait à pleuvoir et j'allais m'abriter au premier endroit que je trouvais : un bar. Pas vraiment l'endroit idéal pour un enfant, mais bon, au moins j'étais à l'abri. C'était la première fois que je me retrouvais seul dans ce genre d'endroit, cependant, comme si j'avais l'habitude de me retrouver là, j'allais m'installer à une table près de la fenêtre, en regardant les passants, en espérant voir un visage connu. Peut-être même Elia, ça me ferait bien plaisir. Mais hélàs, personne. Jusqu'à ce qu'une voix semble s'intéresser à moi. Si je voulais quelque chose? Je regardais la jeune femme un peu décontenancé par sa question, auxquelles d'autres ne tardèrent pas à s'ajouter. Et c'est en relevant le regard vers elle que je m'accordais à lui répondre en faisant non de la tête

Ils sont jamais avec moi.

C'était sans doute une réponse un peu vague qui allait susciter d'autres questions de sa part, mais je me souvenais qu'elle m'avait demandé si je voulais quelque chose et dès lors, je changeais de sujet

Je voudrais pouvoir aller un peu chez Elia pour jouer avec Matys mais je sais pas où elle habite. Toi tu la connais?

Sur le moment, j'avais un peu d'espoir qu'elle me dise oui. En revanche, si je retrouvais Elia, j'espérais bien qu'elle ne me ramènerait pas de suite à l'orphelinat. A cette heure, ils devaient sans doute s'être apperçus de mon absence. Mais de mon coté, je n'avais pas la moindre envie d'y retourner, sachant très bien qu'à mon retour, j'allais sans doute me faire sermonner de ne pas avoir suivi le groupe et de les avoir mis dans l'embarras. Alors que je discutais avec June, un serveur passait avec un plateau sur lequel se trouvait des tasses, et c'est avec un regard rempli d'innocence que je reprenais doucement, avec un sourire, chassant mes inquiétudes pour le moment. Je n'étais plus tout seul et pour moi c'était le plus important

Je voudrais bien du Nesquick aussi

Comme tout les enfants, j'adore ça, à l'orphelinat, y'en a pas, enfin si mais on ne peut pas en avoir très souvent dans la journée, alors pourquoi ne pas profiter ici après tout?
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    J’avais toujours apprécié les enfants, depuis que j’étais jeune. Lorsque j’étais encore adolescente je m’étais promis que j’aurais un enfant par la suite. Depuis je n’avais eu aucune occasion de réaliser ce rêve et puis franchement il fallait être prêt et ce n’était pas mon cas. Pas du tout mon cas à vrai dire. Je me voyais mal dans les couches, les biberons et compagnie mais néanmoins cela pourrait arriver plus tôt que prévue étant donné que je n’avais toujours pas eu mes règles ce mois ci et je commençais à flipper. J’avais l’impression, et quelques indices d’ailleurs, permettant de juger l’incapacité ou en tout cas le peu d’envie de River de répondre à mes désirs. Bon d’accord, lui c’était un homme certainement moins préoccupé par son horloge biologique mais je crois qu’il ne désirait pas avoir un enfant, enfin pas tout de suite peut être quand il aurait un poste à responsabilité, assez d’argent pour le nourrir. Moi j’avais toujours eu ce côté artiste, et j’avais la fibre maternelle, c’était le genre de truc qu’on n’explique pas. J’avais voulu être professeur pour m’occuper des petits, leurs donner des conseils. Voir ce petit attablé me rappeler ma vie d’avant, lorsque j’étais la gentille maitresse d’école française, inconnue du grand public. Après j’étais devenue la chanteuse de la comédie musicale sur Marilyn Monroe, j’avais abandonné mon métier de professeur puis j’étais arrivé à Harvard. Pour avoir un diplôme valorisant, pour River aussi, car j’étais folle de lui. Mais malgré mon amour envers celui-ci je ne pouvais pas ignorer qu’il avait beaucoup plus besoin de stabilité que moi qui pouvait m’adapter à des situations plus complexe. Je n’avais pu m’empêcher de m’approcher de l’enfant en question afin de lui poser quelques questions, ce n’était pas pour être indiscrète mais juste pour que l’enfant soit pris en charge au mieux, j’étais au travail et je ne voulais pas être accusé de complicité de vol d’enfant ou de trafic. Je lui demandais alors avec curiosité après sa réponse affirmant qu’il ne voyait jamais ses parents : « Comment ça ? Tu habites où alors ? ». Oui c’est vrai que le mot parent était peut être un peu réducteur, si ça se trouve il vivait avec une tante ou bien ses grands-parents, cela ne m’avait pas effleuré l’esprit mais c’était la seule explication que je donnais maintenant. Malgré cela je ne pus m’empêcher de faire une petite grimace involontaire car cette situation me peinait, je n’aimais pas voir les enfants malheureux, ils étaient si adorables. Il me parlait ensuite d’Elia et de Mathis. Je ne connaissais pas l’homme dont il parlait mais cependant j’avais déjà croisé Elia, enfin si c’était bien la jeune femme de l’université, elle était la sœur de mon meilleur amie, je ne lui avais pas parlé plus que cela mais je crois qu’elle aimait beaucoup les enfants. Peut être qu’elle connaissait bien le petit garçon en tout cas moi aussi j’ignorais son adresse exacte et j’étais trop chamboulé d’avoir un enfant sans responsable pour le conduire où que ce soit : « Je crois la connaitre mais…Je ne peux pas t’emmener comme ça ! Il doit bien avoir quelqu’un qui s’occupe de toi, ils vont s’inquiéter… » . Il était difficile de ramener un enfant à la raison mais là, il fallait se montrer réaliste, je n’allais pas aller chez Elia, la seule chose que je pourrais faire c’est appelé mon meilleur ami pour qu’il la contacte et que je puisse ramener cet enfant dans sa maison. Oh, que de problèmes pour moi ! L’enfant me demanda ensuite du chocolat chaud, je lui fis un petit sourire. Il était tellement mignon, il avait vraiment une petite bouille d’ange. Inutile de dire que je ne le ferais pas payé, de toute évidence il n’avait ni les moyens ni une personne proche susceptible de lui fournir de l’argent. Je repartis alors en cuisine pour faire chauffer un peu de lait dans lequel j’ajoutais ensuite du cacao avant de revenir vers l’enfant en ayant pris dans un placard quelques biscuits : « Tiens, ton chocolat avec des petits gâteaux… » . J’espérais qu’il allait apprécier le geste, après tout ce n’était pas tout les jours qu’on offrait un verre au client, je poursuivis avec un sourire : « Je m’appelle June, je travaille ici…. »
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Du haut de mes sept ans, j'avais très souvent entendu le très connu dicton qui dit qu'on ne peux pas parler à des inconnus. Surtout de la part de maman, mais depuis qu'elle était partie, cela avait dû changer. Avec le nombre important de familles qui m'avaient recueillis pour un petit moment sous leur toit, j'avais appris à devenir un peu moins réservé face aux adultes. Et chacun se montrait fort agréable avec moi, dès lors, je ne comprenais pas vraiment pourquoi je devrais me méfier des personnes étrangères puisqu'elles semblaient mettre tout en place pour que je me sente bien. Bien que je ne comprenais pas pourquoi, à chaque fois, je devais retourner à l'orphelinat. Par moment, je me remettais en question, pensant qu'il y avait un truc en moi qui ne devait pas plaire, pour que je doive sans arrêt revenir à la case départ: l'orphelinat... Mais je ne savais pas ce qui pouvait déranger les adultes chez moi. C'est vrai, je n'étais pas le genre de petit garçon facétieux qui fait des bêtises de temps à autres. Celui là était parti en même temps que ma mère. Des fois, je me disais que personne ne devait vouloir me garder. Et ce n'était pas par faute de vouloir déplaire, au contraire, je m'arrangeais toujours pour montrer le petit garçon adorable que je pouvais être. Malheureusement, cela semblait ne pas suffir. Un jour, à l'orphelinat, plus précisément celui où j'ai vu Matys partir avec Elia définitivement, on m'a dit que mon tour viendrait pour moi aussi. J'espère que c'est vrai. En attendant, le personnel de l'orphelinat pensait qu'il valait mieux privilégier mes rapports en familles, pour éviter que je ne me replie sur moi-même et me réenferme dans mon petit monde, comme ça avait été le cas auparavant. Même si pour moi, ce n'était jamais vraiment agréable de savoir à l'avance que mes séjours en familles ne seraient pas éternels. C'était juste en attendant de trouver la ou les bonnes personnes. Mais je ne pouvais cependant pas m'empêcher de m'attacher à certaines personnes, et quand le moment était venu de ne plus les revoir, ce n'était jamais facile à vivre. Je ne demandais qu'à être un petit garçon comme mes compagnons de classe... Bien que ça ne serait jamais vraiment possible, car peu ont connu la perte d'un ou de leurs deux parents et j'espère pour eux qu'ils n'auront jamais à connaître une telle chose. Je parlais rarement de mes parents en général, parce qu'aborder le sujet me rendait immanquablement triste, et je n'avais pas envie de fondre en larmes. Quand je le faisais, je m'arrangeais toujours pour me cacher dans un coin. Et je ne vois pas où je pourrais me cacher par ici. Cependant, je ne pouvais faire autrement que répondre aux questions de June en faisant de mon mieux pour ne pas craquer. Qu'est ce que les gens installés tout autour de nous penseraient si jamais ils me voyaient en larmes avec June auprès de moi? Ils se feraient des illusions sur elle et elle n'avait sans doute pas besoin de cela

Ma maman et mon papa sont partis habiter dans le ciel. Et moi, j'habite chez des gens pendant la semaine et le week end je retourne à l'orphelinat.

Mais je ne savais vraiment pas comment y retourner. Bien que d'un autre coté, je savais que dès que j'y serais, je me ferais certainement sermonner pour ne pas avoir suivi mes petits camarades lors de la promenade de retour. Et quelque part cela me faisais peur. Je n'avais pas vraiment hâte d'y retourner, par crainte de la punition qui allait me tomber dessus. A cause de mon père, je me méfiais vraiment des adultes et de leurs punitions, et c'est pourquoi je m'éfforçais de rester sage en permanence. Et que je me mettais dans des états de panique à la moindre bêtise quand il m'arrivait d'en faire une sans le vouloir. C'est bien ce sentiment de peur que j'éprouvais en ce moment, et j'avais l'impression que Elia saurait minimiser les choses. C'est pour cela que j'avais vraiment envie de la voir. Parce que elle, également, connaissait le chemin de l'orphelinat. Elle saurait me ramener. Mais au refus de June, mes espoirs tombèrent à l'eau et d'un geste de main, je séchais rapidement les larmes qui commençaient à rouler sur mes joues bien malgré moi. Et dire que j'avais voulu que les gens autour de nous ne se posent pas de questions... Cependant, à présent, j'étais devenu complètement inconsolable mais je tentais cependant de me reprendre, comme je le pouvais, alors que June m'apportait mon chocolat chaud avec des biscuits

J'ai pas envie de retourner là bas. Ils vont être fâchés et j'ai peur d'être puni. Je préférerais aller chez Matys

C'est vrai que je pouvais être têtu quand je voulais, et là tout ce que je voulais c'était échapper à mon retour à l'orphelinat

Je pourrais rester avec toi aussi. Je te promets je serais sage. Et je ferais pas de bêtises.

Et vu le regard suppliant que je lui adressais, elle pourrait aisément comprendre que je ne mentais pas. Bien sûr, je ne pensais qu'à mon propre intérêt en ce moment, pas aux soucis que pourraient rencontrer June. Doucement, je reportais mon attention sur mon chocolat chaud pour prendre ma tasse en main et soufflais un peu dessus en relevant mon regard vers la jeune femme

Merci...

C'est vrai que sur le moment même, ma politesse m'avait échappée, mais mieux vaut un merci en retard que pas de merci du tout, pas vrai? Après avoir trempé mes lèvres dans le liquide encore fumant, je décidais d'attendre encore un peu avant de boire et pris un biscuit que je trempais dans le chocolat chaud pour commencer à manger, mais avant de m'autoriser à déguster une bouchée de biscuit, je repris doucement la parole

Moi je m'appelle Jaden. Tu vas pas perdre ton travail j'espère? J'ai pas de sous pour le chocolat. Mais je peux te donner des bonbons si tu veux, ça, j'en ai pleins les poches

C'est vrai, s'il y a bien un truc qui ne me quitte jamais, c'est bien ça. Bon, je sais que ça marche avec les petites filles en général, mais sur les grandes, ça j'en ai aucune idée


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    L’arrivé de ce petit enfant me posait soudain beaucoup de questions, je ne savais pas ce qui pouvait se passer pour qu’il soit là. Je priais simplement pour que ce garçon ne fut pas arraché à ses parents plus jeunes où qu’il soit recherché par la police car il avait fugué. Je ne voulais pas vraiment être impliqué dans une sombre histoire et me retrouvait derrière les barreaux alors que j’étais blanche comme neige. Pourtant j’avais décidé de m’assoir à côté de lui me disant que ce petit devait avoir besoin de beaucoup de réconfort car être tout seul comme cela ne devait pas être évidant, il devait se sentir un peu perdu. Mais quand il m’expliqua la situation, je compris mieux ce qui lui arriver, il avait du s’enfuir en douce du regard attentif des éducateurs. Je ne pouvais pas le blâmer pour cela, pauvre petit bou, cela devait bien être difficile de vivre sans famille stable. Et puis autre chose que l’absence d’un foyer, le manque de ses parents devait le faire atrocement souffrir. Cela me faisait mal de penser qu’un petit être sans défense avait du subir des épreuves aussi douloureuses que celle-ci. Je me raclai la gorge en faisant la grimace, je pris la main du petit pour essayer de lui apporter un maigre réconfort et de lui expliquer la situation du mieux que je pouvais : « Je me doute que cela ne doit pas être évidant pour toi, c’est vrai…tu te retrouves livré à toi-même mais il y a des gens qui sont responsables de toi et ils ont certainement peur qu’il t’arrive quelque chose si on ne les préviens pas… ». C’était bien facile de dire ça, de mon côté et je comprenais vraiment qu’il ne voulait pas retourner dans cet endroit qui n’avait pas l’air chaleureux mais je n’allais pas l’emmener chez Elia alors qu’aucun de ses responsables légaux n’étaient au courant, c’était tout simplement irresponsable et déraisonné. Encore une fois j’essayais de le convaincre : « Plus rapidement tu retourneras là-bas et moins ils seront fâchés…Et si tu veux je dirais que c’est ma faute, que je voulais que tu m’achètes un objet que je vendais dans la rue et qu’a cause de moi tu as perdu les autres…comme ça tu ne seras pas puni…. ». Je faisais preuve de gentillesse envers ce petit enfant mais il semblait avoir tellement de tendresse à revendre et j’avais toujours adoré les petits. J’avais, depuis longtemps, exprimé la volonté d’avoir un enfant par la suite, les enfants c’était une vrai passion et certainement pourquoi j’avais souhaité être d’abord professeur avant de devenir artiste. Je lui demandai ensuite curieuse « Mais, qui est Mathys dont tu parles tant ? ». Il devait être un ami à lui mais j’ignorais son âge, ses origines et comment ils se connaissaient tous les deux. Beaucoup de questions dont j’aimerais trouver les réponses. Un sourire s’afficha ensuite sur mon visage lorsque le petit exprima le souhait de rester avec moi, promettant qu’il ferait tout pour être agréable. Si j’avais simplement écouté mon cœur je l’aurais ramené avec moi dans mon appartement mais cela était juste impossible tout simplement parce que River ne voulait pas avoir d’enfants avec moi et si j’adoptais un enfant…je sens qu’il allait très mal le prendre, il me quitterait certainement d’ailleurs. Je lui répondis avec un sourire : « Les choses ne sont pas si simples tu sais, d’abord on n’a pas le droit de faire ça sans des autorisations de l’orphelinat et…ensuite j’ai un petit ami qui s’appelle River et qui serait pas très content si je revenais avec un enfant je crois ! ». Oui, j’avais bien vu sa réaction lorsque j’avais commencé à parler bébé, je crois qu’il détestait les enfants, dommage pour moi. Peut être qu’avec le temps il pourrait changer d’avis. Je me mis ensuite à rire quand il me dit qu’a cause de lui je perdrais son travail, je n’allais pas me faire virer pour un chocolat, quand même. Mon patron était un peu picsou mais j’avais le droit d’offrir un verre à une personne proche de moi de temps à autre. J’hochai la tête de bas en haut avant de lui répondre : « Non, j’ai pas besoin de tes bonbons, garde les en cas de coups durs…Je ne perdrais pas mon travail à cause de cela ne t’inquiètes pas ! ».

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A l'orphelinat, on m'avait souvent dit que c'était les adultes qui savaient au mieux ce qui était le mieux pour nous, les enfants. Seulement, je ne comprenais pas pourquoi eux, quand ils voulaient faire quelque chose, ils pouvaient le faire et assumer les conséquences qui en résulteraient, alors que nous, à cause de notre jeune age, étions forçé de respecter leurs règles. Je ne voulais rien faire de mal, juste aller m'amuser chez Mathis et revoir Elia qui me manquais atrocement. Mais June venait de me démontrer que ce ne serait guère possible. Et immanquablement, j'étais très déçu. Pas au point de faire un caprice car ce n'était pas mon genre de faire ce genre de choses, mais je ne pouvais m'empêcher d'être affreusement triste sur ce coup là. Et une fois de plus, je savais qu'envers et contre tout, je devrais me plier à une décision d'adulte, sans discuter. Je ne savais pas si sa proposition d'adulte fonctionnerait auprès des éducateurs de l'orphelinat, mais elle devait sans doute savoir mieux que moi ce qu'il y avait lieu de faire. De mon coté, je devais mettre une croix sur l'envie de revoir mon meilleur ami et sa nouvelle maman. J'aurais vraiment aimé les revoir, mais ce n'était pas faute d'avoir voulu tenter le coup. Peut-être que Matys s'était fait d'autres amis, qu'il n'avait plus envie de venir me voir. Je me trompais peut-être, mais pour le moment, c'était la seule idée qui me venait en tête pour expliquer son absence.

Immanquablement, l'espace d'un court instant, je cherchais ce que j'aurais pu faire de travers à la dernière visite qu'il m'avait faite, mais on ne s'était pas disputé. On s'était d'ailleurs très bien amusé tout les deux. Ce devait être ça, il devait s'être fait d'autres amis. Je quittais doucement mes pensées, pour ne pas être davantage plus triste que je ne l'étais face à June et hochais doucement la tête à sa proposition. Si elle se sentait capable d'arrondir les angles auprès des éducateurs de l'orphelinat, je n'allais pas refuser sa proposition. D'ailleurs, je retrouvais un petit sourire, reconnaissant envers elle qu'elle veuille bien m'aider... En croisant les doigts intérieurement pour que ça marche

D'accord. Je veux bien retourner là bas. Et je leur dirais que tu as été gentille avec moi comme ça toi non plus tu auras pas des ennuis à cause de moi

C'était un bon compromis après tout. Si elle voulait bien m'aider, autant que je fasse pareil à son égard, ça n'en serait que plus normal. Grâce à elle, l'inquiétude de retourner à l'orphelinat se faisait moins intense. Cependant, ce n'était pas pour autant que j'avais hâte d'y retourner, bien au contraire, j'étais bien là, avec June, à discuter. J'avais toujours été très sociable, c'était dans mon tempérament. Doucement, je soufflais sur mon chocolat pour l'aider à refroidir un peu pour ensuite en boire une petite gorgée, me créant par la même occasion, par mégarde, une petite moustache juste au dessus de mes lèvres. Je reportais ensuite mon attention sur June alors qu'elle m'interrogeait sur Matys

Matys, c'est mon meilleur ami. Il était à l'orphelinat comme moi avant, on jouait tout le temps tout les deux. Sauf quand je devais aller dans une famille pendant la semaine. Et des fois pendant les week end, quand je devais retourner à l'orphelinat, Elia venait me voir. Au début, quand elle venait, Matys était pas encore là. Il est arrivé après. Elle venait souvent pour être avec moi, je crois bien qu'elle voulait m'adopter mais les éducateurs ont pas voulu parce que je devais aller dans une autre famille. Alors, elle a adopté Matys, mais après, ceux qui devaient me prendre n'ont plus voulus de moi donc je suis resté à l'orphelinat, et Matys et Elia venaient me voir de temps en temps, mais plus maintenant. Peut-être que Elia a beaucoup de travail et qu'elle a plus le temps de venir comme avant, c'est pour ça que je voulais aller la voir. Si elle a plus le temps de venir chez moi, je croyais que je pouvais essayer de venir chez elle

C'était là toute la logique du petit garçon de sept ans que j'étais. Bien sûr, je ne pensais qu'à mon petit plaisir personnel que j'éprouverais à la voir et à m'amuser avec Matys, sans voir les risques qu'une telle escapade pouvait provoquer. J'avais de la chance d'être tombé sur une personne responsable comme June. Mais cela, je l'ignorais bien évidemment. Et c'était justement parce que je me sentais bien avec elle que j'avais émis l'hypothèse de rester auprès d'elle. Elle était tellement gentille avec moi après tout, et au fond de moi, c'était d'une relation maternelle que j'avais le plus besoin. Je ne la considérais pas comme une maman, je ne la connaissais pas encore assez pour cela, mais elle était toute aussi gentille et bienveillante que la mère que j'avais eue autrefois. Seulement, tout comme pour l'idée saugrenue d'aller seul voir Elia et Matys, je devais faire face à mes désillusions en comprenant que ma seconde envie de rester avec elle n'était elle non plus impossible à réaliser. Alors qu'elle m'en parlait, ce River m'inquiétait au plus haut point. Et je préférerais nettement retourner à l'orphelinat plutôt que devoir l'affronter

Il aime pas les enfants? Pourtant moi je suis sage

C'est vrai, enfin, quand je veux. Comme maintenant d'ailleurs. Mais bon, je n'allais pas trop insister, je ne voulais pour rien au monde que June ai des ennuis à cause de moi. Et s'il n'aime vraiment vraiment pas les enfants, je préfère rester loin de lui. L'idée qu'un adulte n'aime pas les enfants m'effrayait quelque peu. Je n'avais pas l'habitude d'être confronté à cette réalité. Pour moi, les adultes étaient tous sypathiques avec moi, c'est vrai, tout ceux que j'avais rencontré ne m'avaient jamais voulu de mal. Excepté peut-être les fameux papys et mamy pinceurs de joues que je croisais quelques fois au parc. Ceux là, c'était les seuls dont j'évitais de m'approcher.
Doucement, je repris les bonbons que je lui avais proposé pour les glisser dans ma poche. Je lui en laissais juste un que j'insistais pour qu'elle le prenne

Tu pourras le donner à River de ma part, comme ça, peut-être qu' il sera pas fâché sur toi si un jour tu reviens avec un enfant. Mais quand tu en auras un, il faudra que tu lui apprenne à donner des fois des bonbons à ton petit ami, parce qu'ils font pas tous ça.

C'est vrai, et je parlais d'expérience car beaucoup de mes petits camarades aimaient les garder juste pour eux. Doucement, je repris ma tasse en main pour déguster mon chocolat jusqu'au bout. Quand on dit que le chocolat aide à aller mieux, c'est bien vrai. Et en plus, il avait eu le don de bien me réchauffer à l'intérieur. J'avais d'ailleurs l'impression que j'affronterais bien mieux le froid extérieur après ça. Je lui adressais ensuite un petit sourire en pensant à quelque chose et repris doucement la parole en la regardant attentivement

Moi je crois que tu serais une bonne maman si un jour tu aurais un enfant à toi. En plus, tu sais bien faire les chocolats chauds.
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    Je me doutais que cela devait être horrible de ne pas avoir de parents présent à ces côtés, je connaissais un peu la chose étant donné que j’avais eu des problèmes plutôt sérieux avec mes parents. Mon père était schizophrène, ma mère avait le sida, mon père a essayé de me tuer quand j’étais enfant et il a été mis en hôpital psychiatrique, nous le voyons rarement car chacune de nos visites provoquaient des crises de folies souvent impossible à calmer par les médecins. Ma mère était morte par la suite mais j’étais majeur, encore heureux j’avais eu la possibilité de m’en sortir par moi-même mais j’étais un peu orpheline quand même et je me reconnaissais un peu en Jayden, je voudrais tellement l’aider, l’emmener avec moi sans prévenir personne et partir loin mais malheureusement c’était complètement impossible même si nous le voulions tous les deux. Ils y avaient les lois, mon petit ami, le polichinelle que j’avais dans le tiroir…Si je faisais cela, j’agissais exactement comme mon père en ayant une décision complètement folle et irréfléchie ! Je me mis à rire quand il me fit part de son idée, les enfants étaient vraiment incroyables, ils pensaient que tout cela était possible et c’est pour cela que j’aimais beaucoup les petits. Je lui répondis avec un sourire :

    « C’est gentil Jayden mais tu sais…je crois pas que ce genre de personnes soit sensibles à des arguments sentimentaux…Mais peut être que la satisfaction de te revoir leur suffiront… ».

    Je lui fis un petit sourire qui s’atténua rapidement quand il me parlait de son histoire. Elia, je ne la connaissais pas plus que ça, j’avais entendue dire qu’elle avait adopté un enfant et moi-même je m’étais dit qu’elle était drôlement bizarre d’avoir adopté un enfant parce qu’elle devait avoir vingt ans et pas un sous en poche mais peut être qu’elle avait des envies de maternités. Le petit m’expliqua par la suite que Matys était son meilleur ami et qu’Elia devait initialement l’adopter, Jayden avait l’air si triste en expliquant cela que je me mis à pleurer. Cette histoire me faisait mal au cœur, cet enfant méritait tellement d’avoir une maman, c’était trop injuste que personne ne veuille l’adopter surement parce qu’il était un peu plus vieux que les autres enfants. Le pire dans l’histoire c’est que même si Elia avait choisit finalement son meilleur ami il voulait quand même allait les voir parce qu’ils étaient attachés à eux. Je lui répondis avec un sourire, essayant de le réconforter :

    « Je suis désolé pour toi, c’est triste que tu ne voies plus ton ami, même très triste. Je t’assure que quand je verrais Elia je lui demanderais qu’elle vienne te voir avec ton ami. Tu sais les choses ne se passent pas comment on voudrait parfois mais j’essaierais de la convaincre de venir te voir. Et je pourrais venir te voir moi aussi si ça te dis ? ».

    Oui, je me posais bien la question car je n’étais pas certaine que le petit garçon m’apprécie réellement, j’avais toujours peur que les gens ne s’attachent pas à moi alors que moi je m’attachais rapidement aux personnes. Je fis un signe de la tête quand il me prétendit que River n’aimait pas les enfants, ce n’était pas du tout son cas. Non vraiment, River était une personne exceptionnel, il était très gentil, il pouvait d’ailleurs volontiers parler à un enfant et aller vers lui mais je le voyais très mal accepter d’avoir un enfant à lui et c’est ce qui allait nous mettre dans l’impasse je crois. Moi je voulais avoir un enfant même si c’était pas le bon moment, j’avais l’impression qu’un enfant avait besoin juste d’amour pour grandir alors que pour River, je le connaissais par cœur, il allait vouloir avoir un métier stable, de l’argent en quantité suffisante et être assez mature pour l’élever. Moi j’étais beaucoup plus aventurière…Je tentais d’expliquer alors cela à Jayden :

    « Non, il ne déteste pas les enfants…Mais je pense qu’il voudra un enfant dans plusieurs années quand il sera marié…et je serais peut être pas sa femme tu sais…Mais si ils te voyaient je suis sûre qu’il t’aimerait bien ! ».
    C’était difficile d’expliquer à un enfant que les bébés n’arrivent pas forcément par commande à la cigogne ! Je lui fis un sourire quand il me donna son bonbon, je compris que cela avait beaucoup d’importance à ses yeux, le petit Jayden avait bien raison tous les enfants n’étaient pas aussi généreux. Je lui répondis alors :

    « C’est très bien Jayden d’être généreux…Malheureusement les choses ne sont pas toujours faciles, dans le monde des adultes on ne règle pas les problèmes avec des bonbons… »

    Je lui fis un petit sourire quand il me dit que je ferais une bonne maman quand j’aurais un enfant, justement, il venait de soulever un problème de taille. Depuis quelques jours j’avais le pressentiment d’être enceinte, enfin pas obligatoirement le pressentiment, j’avais quelques signes qui prouvaient une grossesse. Des douleurs au ventre, pas de règles, des nausées…Bref la totale qui prouvait une future maternité et je m’en voulais beaucoup. Je m’en voulais par rapport à River qui ne voulait pas d’enfant, enfin pas maintenant et certainement pas avec moi. Je finis par répondre à Jayden :

    « Tu sais il n’est pas impossible que j’ai un vrai enfant d’ici peu de temps mais cela me fait très peur…Oui car comme je t’ai expliqué River n’a pas trop envie d’avoir un enfant maintenant et je ne pense pas qu’il soit prêt. Et je ne sais pas si tu as raison, je sais pas si je serais vraiment une bonne maman… ».


    River était peut être rationnel mais il n’avait pas tord, il fallait beaucoup de choses pour avoir un enfant, des choses que je n’avais pas forcément.


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Tout comme June, mon histoire n'était pas facile, mais envers et contre tout, je me sentais responsable du sort qui m'avait été réservé. Après tout, si j'avais réussi à mentir un peu mieux, peut-être que mon père serait encore là. Peut-être qu'il me ferait vivre encore un enfer, mais au moins je ne serais pas tout seul. Je ne pouvais m'en prendre qu'à moi-même. Quand mon père entrait dans ses crises où il ne se contrôlait plus vis à vis de moi, il me disait souvent que c'était de ma faute. A présent, quand je me sentais triste, je me disais également que c'était uniquement à cause de moi que tout cela arrivait. Et par culpabilité, je n'expliquais jamais mon passé aux adultes. Je préférais qu'ils me voient comme un gentil garçon. Et comme ça, ils étaient adorables avec moi, tout comme June en ce moment. Sa présence me rassurait et je ne voulais pas penser au moment où elle devrait repartir. Et j'espérais qu'elle avait raison à propos des adultes à l'orphelinat. Peut-être que je me tracassais pour rien et qu'ils seraient tellement rassurés de voir que j'allais bien qu'ils en oublierais de me sermonner. Au pire, je pourrais toujours retenter une petite escapade, si tout ne se passait pas comme je le désirais. J'étais convaincu que du haut de mes sept ans, je pourrais très bien m'en sortir tout seul. Il suffisait seulement que j'évite la gente masculine qui m'a toujours effrayée, du moins depuis que le caractère de papa a changé. Pour ce qui était de la gente féminine, je n'avais aucun problème vis-à-vis d'elle vu que toutes les dames que j'avais rencontrées se comportaient comme des mamans.

D'ailleurs, tout comme une maman, June semblait comprendre mon désarroi quand je lui parlais de Elia et Matys. Et ça me faisait beaucoup de bien de pouvoir parler de mes peines avec elle. A l'orphelinat, les éducateurs avaient beaucoup trop de travail pour écouter les soucis des enfants, mais elle avait tout arrêté pour que je puisse me confier à elle. Et ça m'enlevait un poids inconsiderable, bien que l'instant d'après, je me sentais un peu honteux suite à l'une de ses propositions. Et par le fait de l'avoir fait pleurer aussi. Ce n'était pas ce que je voulais

Je te demande pardon si je t'ai rendu triste. J'aimerais bien oui que tu viennes de temps en temps me voir, j'aime bien être avec toi. Mais c'est pas grave pour Elia et Matys, je veux pas qu'ils se sentent obligés de venir. Ils viendront quand ils auront envie. Toi aussi tu viendras quand tu auras envie

Et la promesse de ces futures visites ne pouvait que me combler literalement. Je crois qu'au fond de moi, j'avais ce besoin de me sentir important pour quelqu'un... Bien que comme tout les autres enfants à l'orphelinat, j'étais sans doute important aux yeux des adultes chargés de s'occuper de nous. Quand un enfant devait partir avec ses nouveaux parents, il était très courant qu'au moment de la séparation avec les adultes qui avaient pris soin de l'enfant en question, il n'y ai que des sourires et un énorme soulagement que l'enfant ai trouvé une bonne famille pour reprendre une nouvelle vie. Mais après la porte de l'orphelinat refermée, je voyais souvent des éducateurs les larmes aux yeux à l'idée de ne plus revoir tel ou tel enfant. C'était indéniable, ils étaient attachés à nous, et quoi de plus normal, puisque l'on passait toutes nos journées avec eux depuis pour certains, des semaines, pour d'autres, des mois, et pour d'autres encore, des années. Mais c'était une des réalités de la vie : pour être épanoui et se construire correctement, un enfant a besoin de parents et bien qu'ils se comportaient comme tels dans la majeure partie des cas, ils ne pouvaient prétendre nous apporter autant d'attention que celle que l'on avait besoin. Seul un couple de parents adoptifs pouvait remédier à cela. Alors qu'elle me confiait ses doutes sur un éventuel mariage avec River, ma curiosité enfantine avait repris le dessus

Pourquoi vous vous marierez peut-être pas? Vous êtes pas sûrs d'être amoureux? Moi j'ai une amoureuse et quand je serais grand, je sais que je vais me marier avec elle

Et ça, j'en était convaincu, d'ailleurs on se l'était promis tout les deux. Certes, dans quelques années cette promesse n'aura peut-être plus rien qui vaille, mais bon, pour le moment, pour moi, c'était une certitude que tout allait se passer comme on l'avait désiré. D'ailleurs, on s'était déjà marié pour de faux, dans la cour de l'école. Donc pour nous, c'était très sérieux tout ça. Et à défaut d'avoir des alliaances, en guise de cadeau j'avais reçu une petite voiture rouge de sa part, et elle, une bague en plastique avec un bonbon dessus. Dans mon monde d'enfant, je savais que les bonbons faisaient toujours plaisir. Et j'avais cru un petit instant que dans celui des adultes cela marchait aussi un peu. Ne dit-on pas que toutes les grandes personnes ont d'abord été des enfants? Malheureusement, bon nombre d'adultes dont j'avais fait la connaissance semblaient avoir oublié ce détail. Je regardais June un petit moment, tentant de redevenir réaliste

Je sais. Dans le monde des adultes, tout se règle avec des sous, mais je suis trop jeune pour en avoir, sinon je t'en aurais déjà donné et à Elia aussi.

Si j'étais si généreux, c'est parce qu'on m'avait toujours appris à partager. Bon, c'est vrai qu'il y avait bien des fois où je n'avais pas envie de partager un jouet ou autre chose avec un autre enfant, que ce soit à l'école ou bien à l'orphelinat, mais dans la majorité des cas, quand je refusais d'être généreux, ça finissait par un séjour au coin et l'objet était confisqué. Dès lors, j'avais pris l'habitude de céder ce que j'avais, que ce soit en jouets ou en bonbons. Et cette attitude marchait très bien pour me faire des amis. J'aimais m'en faire de nouveaux, que ce soit des enfants, ou bien des adultes. J'avais toujours été un petit garçon très sociable, et je savais comment charmer mon entourage. Et généralement, on me le rendais bien. Je trouvais étrange que June ne sache pas comment s'en sortir si elle avait un enfant. Avec moi, tout se pasait bien, dès lors, pourquoi avec le sien cela se passerait-il autrement? Je ne savais pas si je parviendrais à la rassurer, cependant, je tentais tout de même le coup

Je suis petit et je sais que tu t'occupe bien des enfants. C'est pas difficile, il suffit d'être gentille, et au début, de savoir faire les biberons. Si River n'est pas prêt, peut-être que tu pourras t'en occuper toute seule en attendant. Mais comme ce sera son enfant, peut-être qu'il dira rien. Faut pas que tu ai peur. Si tu aimes River et que lui il t'aime, ca va aller.

Du peu que je la connaissais, j'étais certain qu'elle s'en sortirais, et je lui adressais dès lors un sourire confiant. Ne dit-on pas que la vérité sort de la bouche des enfants? Bien que j'étais le premier placé pour savoir qu'il n'est pas rare que certains bébés finissent à l'orphelinat pour la simple et bonne raison que leurs parents ne peuvent pas s'en occuper, mais j'avais l'impression que pour June, ce serait différent.

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    Je m’étais mise à pleurer en effet, en voyant le petit Jayden c’était vraiment très facile. Il n’avait pas la chance d’avoir une famille et la seule attache qu’il avait c'est-à-dire son ami était partie avec Elia. Je ne connaissais pas beaucoup la jeune femme mais je savais seulement que c’était une mère célibataire ce que j’allais certainement devenir par la force des choses d’ailleurs la vie était étrange, c’est vrai quoi, si j’étais une jeune femme célibataire et que je n’étais pas enceinte j’aurais peut être pu adopter cette enfant. Oui avec des si, on referait le monde mais je savais au fond de moi que ce serait lui faire un superbe cadeau, sauf que les choses ne se faisaient pas comme ça, en plus je n’étais même pas américaine, c’était un truc que l’orphelinat ne cautionnerait certainement pas. Les Etats-Unis étaient très pénibles en tout ce qui concerne les papiers, il fallait vraiment vouloir habiter là bas pour avoir les autorisations de séjourner sur le territoire. Dire que j’avais fait ça pour River et que maintenant j’avais de plus en plus l’impression qu’il allait s’éloigner de moi. Et je pensais au bébé aussi, quelle nationalité il allait avoir ? Est-ce qu’un jour je serais obligé de fuir le pays sans mon bébé ? Mon dieu, je mourrais si je devais le laisser à River alors qu’il ne connaissait pas encore son existence et qu’il m’avait dit qu’il ne voulait jamais d’enfant. Même si cette grossesse m’apportait beaucoup de joie elle me faisait aussi me posait de plus en plus de question que je n’avais pas d’ailleurs hésité à poser à cette enfant qui n’était pas le plus à même de me fournir des réponses. Pourtant ce petit était mignon, terriblement attachant, j’avais promis de le revoir mais cela me tordait le ventre en même temps. Devais-je réellement m’attacher à ce petit être que je verrais toujours sans famille, devrais-je vraiment faire comme si rien ne m’était possible alors que je pouvais le faire accéder au bonheur ? En promettant de le revoir j’avais aussi la terrible impression que cette histoire allait finir par mal tourné. Cependant j’accéder à sa requête car si c’était la seule chose qui pouvait lui faire plaisir alors je le ferais pour lui. Pourtant je n’avais pas beaucoup de temps, mon emploi du temps était plutôt chargé entre ma scolarité à Harvard, mon emploi de serveuse et mon petit bébé je n’irais certainement pas à l’orphelinat très souvent mais j’avais promis d’y aller. Je lui avais promis parce qu’il m’avait fait beaucoup de peine, parce que j’étais tombé amoureuse de ce petit bou comme on tombe amoureuse d’un mec durant une soirée et je ne pouvais plus m’en défaire comme ça, maintenant j’étais impliqué dans sa vie et je pouvais pas le laisser tombé comme tous les autres adultes l’avaient fait depuis sa naissance. Pourtant je préférais le prévenir et minimiser les choses pour ne pas qu’ils se fassent des films, quand j’étais petite j’avais beaucoup trop d’espoir, je croyais que tout était possible :

    « Je viendrais dès que possible malheureusement j’ai beaucoup de choses à faire. Tu sais à Cambridge il y a une grande école pour les adultes, les plus intelligents des adultes et là bas les gens doivent travailler beaucoup ! Mais dès que j’aurais un moment je ferais mon possible pour avoir de tes nouvelles et je suis sûre qu’Elia va faire la même chose, je suis sûre qu’elle a la fibre maternelle elle aussi ! Tu verras… ».

    J’avais préféré lui donner une réponse un peu nuancé, pour ne pas qu’il s’imagine qu’Elia allait tout de suite sauter dans sa voiture et aller à l’orphelinat mais pour qu’il se doute qu’elle viendrait lui rendre visite sans pour autant l’attendre derrière le carreau. Je ne connaissais pas beaucoup Elia mais elle avait l’air d’être une fille plutôt gentille, si elle connaissait un garçon aussi mignon que le petit Jaden il était pratiquement impossible qu’elle l’oublie même en adoptant un autre petit garçon. Je me mis à rire quand il me parlait de sa vision du mariage, c’est sûr pour lui c’était un engagement entre amoureux, presque sa réflexion. Pour les adultes les choses étaient toujours si différentes même un couple qui s’aime à la folie peu avoir plusieurs obstacles les empêchant de se marier : la culture, la religion, l’argent, la classe sociale…Autant de choses que les enfants ignorent, ils sont libres de vivre et d’aimer comme bon leur semble sans se soucier du reste. J’étais un peu moins comme cela depuis que j’avais rencontré River car il avait l’art de me ramener à la réalité, il était très conventionnel tandis que moi j’avais en permanence la tête dans les nuages. Moi j’aimais River, je l’avais toujours aimé de tout mon cœur mais pour lui, les choses étaient un peu plus complexes. Il me disait toujours qu’il m’aimait mais j’avais des doutes récemment il était de moins en moins proches de moi et puis il y avait ce Tyler qui lui tournait autour, j’avais peur en plus avec le bébé les choses n’allaient pas s’arranger. Je voulais lui expliquer gentiment que ça ne se passait pas comme ça dans le monde des grands mais tout en conservant ses rêves d’enfants. Je finis par lui dire :

    « Tu sais l’amour quand tu es adulte, ce n’est plus pareil. Il y a beaucoup d’autres personnes qui essaient de te voler ton amoureuse et puis parfois les choses de la vie font que tu n’as plus envie de passer du temps avec ton amoureuse parce que tu as d’autres choses à faire. Tu dis ça maintenant mais quand tu seras plus grand tu seras peut être comme River…tu seras peut être moins amoureux de ton amoureuse ! Surtout avec l’arrivée du bébé, River aura encore moins envie que je sois son amoureuse à mon avis… ».

    Comment expliquer à un enfant qu’on pouvait faire des bébés sans que le papa soit vraiment au courant. Non valait mieux rien lui expliquer et se contenter de sourire bêtement en espérant que Jaden est rapidement oublié ce que je venais de dire. Si il commençait à me poser des questions sur l’arrivée des bébés je ne saurais pas du tout gérer ! Je lui fis une grimace quand il me dit que pour les adultes tout se réglait avec de l’argent, je ne sais pas qui lui avait dit ça mais c’était complètement faux ! C’était certainement des gens très fortunés ou au contraire dans le besoin qui pensaient ça mais l’amour, l’amitié et toutes ces choses ne s’achètent pas. Aussi on peut avoir tout l’or du monde et être la personne la plus malheureuse. Je lui répondis alors en hochant la tête négativement…

    « Non ! Tout ne se règle pas avec de l’argent, il ne faut pas croire cela ! Tes rêves peuvent devenir réalités sans argent, tes amis ne vont pas rester tes amis à condition qu’il y ai un gros chèque au bout. En matière de sentiments, les choses ne se règlent pas avec des sous et sans sentiment, il n’y a pas de vie ! ».

    Ce petit me trouvait vraiment bizarre mais j’étais une adulte bizarre, il fallait qu’il s’y fasse. Je n’étais pas une de ses adultes blasés, parfois j’avais l’impression d’être encore une enfant hyperactive et super engagé dans tout ce qu’elle fait. Sautant partout dès qu’un nouveau projet est lancé, n’hésitant pas à se mettre en avant dès que c’est possible, osant faire tout et n’importe quoi. Jaden me dit ensuite que je devrais bien m’en sortir car j’agissais en bonne maman avec lui qui était aussi un enfant. Je lui répondis avec un petit sourire :

    « C’est gentil de dire ça mais…j’ai pas envie d’avoir un enfant toute seule ! C’est très dur de s’occuper d’un bébé tout seul ! Et puis toi ce n’est pas pareil du tout, tu es déjà un enfant tandis qu’un bébé il faut changer sa couche et qu’il y ai toujours quelqu’un pour le surveiller. En plus je travaille ici et j’étudie aussi pour l’université, tu vois ce n’est pas évidant de tout faire en même temps mais quand j’aurais mon petit bébé j’espère bien que tu seras très mignon avec lui, comme tu l’es en ce moment… »

    Je lui fis un petit sourire, en le regardant je me rendais de plus en plus compte que cet enfant était vraiment adorable, c’était vraiment injuste qu’il n’ait pas de parents pour l’instant. Je ne comprenais pas comment on ne pouvait pas craquer devant lui car il était adorable. Je lui dit alors gentiment :

    « Tu sais, tu mériterais vraiment d’être adopté par une gentille famille car tu es un petit garçon très mignon qui devrait avoir des parents très attentionnés. Je suis sûre que cela va arriver bientôt… En tout cas je l’espère pour toi… »


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