Haydilia ๑ Save me from my demons

❝ Save me from my demons. ❞
EMILIA ๑ HAYDEN

Il doit être aux alentours de 3 heure du matin quand tu finis enfin ton service. Le bar est rangé, balayé, les tabourets sont sur les tables et t'es entrain de discuter avec ton collègue Cooper qui lui est prêt à se faire une soirée là, à vous deux. Mais t'as pas l'énergie. Depuis quelques temps, depuis ce fameux jour qui est désormais marqué sur ton corps de la plus horrible des façons, t'arrive plus à dormir. Tu peines même à manger. Tu te sens pas bien parce que tu te sens pas en sécurité. Tu préfères largement dormir chez des amis que de dormir seul chez toi, dans cet appartement trop vide depuis le départ d'Ethan, ton petit frère qui n'allait pas bien du tout. Toi, ce n'est pas le même mal que lui qui te ronge. Toi, c'est la peur, l'angoisse, quand lui, ce sont ses souvenirs qui l'ont juste détruit. Alors que Cooper te dépose devant Harvard, tu sais clairement que Athéna n'est pas là ce soir, elle est avec Philip qui l'aide, Ivy n'est pas présente non plus, elle dort chez elle et Sacha est partie se promener ou elle est sortie, alors clairement, tu seras seule et d'avance, ça t'angoisse terriblement. Alors que tu marches, du haut de tes talons, t'accelères le pas pour rejoindre le lieu où les maisons sont. T'as presque le tournis tellement la fatigue te gagne, t'arrive devant la Lowell House, t'es désorientée, tu regardes un peu partout sans savoir où fixer ton regard. T'as besoin d'une pause, alors que ton pouls s'emballe, tu te laisses tomber sur les marches de l'entrée de Lowell House, la tête entre tes mains, tes coudes appuyés sur tes genoux. Ton sac à main près de toi, tu reprends ton souffle, t'essayes de te calmer, t'essaye de te reprendre enfaite.

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Tu veux l'avouer à qui que tu as pas dormi depuis deux jours ? Ava ? Elle va te tuer... Clary ? Elle va te défoncer... Suzy ? Elle s'en bat les couilles... Sloan ? Il a d'autres chats à fouter... Néo ? Il est encore en train de faire le con avec sa soeur. Alors toi, t'es posé, au calme sur ta chaise, devant la maison, café en main, carnet de dessin sur tes genoux et tu dessines sans trop de pression. Tu t'en fiches de l'heure qu'il est, Margot t'a déjà fait la réflexion de dormir un peu mais tu veux pas, tu peux. Tu passes ta main dans tes cheveux, bien trop long, tu prends ton temps pour dessiner un truc cool jusqu'à ce que tu entends une personne. Ton regard se dépose sur le devant, t'es caché, en quelques sortes, mais tu peux la voir. Elle fait sa victime, ça te fait sourire, mais elle a l'air paumé. Merde, encore une malade mentale. Est-ce que quelqu'un peut les éloigner de toi ?! Déjà que Néo est pas clair dans sa tête, Pluton encore moins en ce moment. Tu peux dire que tu les attires. Et ça sort La maison des victimes de la vie, elle est au bout de la rue si tu veux et tu bois ton café directement à la cafetière. A quoi bon essayer de te changer, tu es pas près de le faire. Et fais moins de bruit quand tu chouines, y'en a qui bosse ouais, tu bosses en quelques sortes, ça va.

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❝ Save me from my demons. ❞
EMILIA ๑ HAYDEN

T'as cette peur en toi que tu contrôle pas, t'as cette angoisse qui monte et que t'arrive pas gérer. Surtout qu'en ce moment, tout semble se casser la gueule. Tout semble s'effondrer. T'as presque du mal à marcher tellement le stresse monte en toi enfaite, sans que tu le contrôle réellement. Tu fermes les yeux deux secondes, trouvant pour appuie les marches de la Lowell House, tentant de reprendre tes esprits, tentant de reprendre le dessus de tes démons. Alors autant dire que tu fais un bond quand t'entends une voix s'élevée au milieu du silence. T'ouvres les yeux, regardant en direction de la voix et découvre un jeune homme qui boit son café OKLM directement dans sa cafetière. Tu le regardes avec un drôle d'air, alors qu'il embraye sur les réflexions non chalante Je savais pas qu'un ourse vivait ici. Il y a pas de pancarte pour prévenir. que t'ajoutes. Enfaite bizarrement, l'entendre te change les idées, un peu au moins, c'est déjà ça non ? Tu renvoie tes cheveux en arrière et reprends Tu bosses sur quoi ? Ouais il a fait le connard, mais t'as pas envie ou la force de t'énerver alors t'es plutôt sympa, tu engages une bride de conversation. Et si il t'envoie chier, tu lui enverras son café à la gueule parce que le sang espagnole en toi pourrait sortir, c'est une certitude. Tu sors un paquet de clope, neuf, parce que de base t'as arrêté et l'ouvres pour en tirer un bâton de la mort et le coince entre tes lèvres, l'allumant à l'aide de ton paquet d'allumette -ouais des allumettes, t'as pas de briquet toi, à l'ancienne BB- et tu regardes l'inconnu Tu fumes ? en gros, tu veux une clope ? C'est presque une invitation pour se tuer les poumons tous les deux quoi.

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Toi tu étais posé, tranquille, sans faire chier personne sauf les gens qui passent. Parce que tu adores ça. Mais là, actuellement, le simple fait qu'elle soit te fait chier. Merde, tu as pas demandé à être déranger. Et vu comment elle répond, tu lui fais un doigt. Bitch. Mais tu le gardes pour toi. Enfin presque salope Oui. Tu prends même une gorgée de café, comme si de rien était. parce que tu t'en fous. Mais elle fait la gentille, et tu regardes ton dessin. Il représente rien, parce que c'est la page blanche et tu souris Un dessin pour le cours de la semaine prochaine. Le titre c'est : représenter quelque chose d'important pour vous. Elle doit s'attendre à un truc de ouf. Et d'ailleurs, tu gardes le suspence à fond pour pouvoir finalement lui montrer le dessin. Parce que tu as trop de choses à dessiner sur cette feuille et c'est impossible de savoir ce que tu veux dessiner vraiment. Mais voilà qu'elle fait la généreuse. Mon dieu, elle te propose une clope ? A toi ? Le mec toujours à la ramasse des clopes. Mais oui. Oui, tu veux une clope mais tu montres sur la table, et tu souris Merci allumette girl, j'ai mon joint, mais je prend quand même la cigarette Oh. Reprends c'est voler frère, désolé c'est vrai. Tu souris avant de réfléchir. Tes mains sur les poches , tu as du oublier ton briquet et tu soupires Par contre, je veux bien de ton antiquité stp ajoutes-tu avant de continuer de sourire comme un idiot.

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EMILIA ๑ HAYDEN

T'arc un sourire alors qu'il te traite tout bonnement de salope. Ce gars est tout sauf chier et on peut le dire, ça te fait presque rire, t'as juste pas la force de crier, t'as plus envie alors tu ris en reprenant Venant d'un grincheux, c'est presque un compliment. t'abordes un léger sourire à la suite de tes paroles, te redressant un peu, remettant tes cheveux en arrière et reposant ton regard sur cet inconnu, visiblement Lowell, que tu déranges en pleins travail. Alors que tu lui demandes sur quoi il bosse, il annonce qu'il doit dessiner un truc d'important, intéressant. Bon, toi t'es pas vraiment douée en dessin, les bonhommes, tu les fais en petit baton et la maison, c'est un carré et un triangle dessus m'voyez ? T'as pas la fibre du dessin, toi, tu préfères la danse. Et qu'est ce qui est important pour toi ? tu es curieuse, t'aimerais bien le savoir. Peut être une carafe de café ? Vu comme la sienne descend vite. T'as déjà commencé ? Fait voir. parler t'emmènes loin de l'obscurité qui t'habite, loin de tes maux, de tes démons, ça te fait du bien, tu vas pas dire le contraire. Alors que tu tire un baton de tabac de ton paquet de clope, tu la coinces entre les lèvres et c'est avec un paquet d'allumette, vous savez le genre qu'on trouve dans les hôtels en cadeau que t'allumes ce poison. Lui en proposant une, tu le vois bouger, annonçant qu'il avait son joint mais accepte quand même. Tu te lèves enfin pour lui faire face, lui tendant ton paquet pour qu'il se serve Ah c'est pas le même style. Sers toi. t'as un sourire en coin alors qu'il te demande ton paquet d'allumettes, en précisant que c'est une antiquité Mon antiquité t'es bien utile non ? parce qu'il a dû oublier son briquet. Toi, t'as finis par choisir les allumettes parce qu'au moins, personne te vole ta petite boite bien remplit. Tu en tires une et l'allume, l'avançant vers le jeune homme pour qu'il allume sa cigarette, que tu lui as gracieusement donné, je précise.

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Tu la regardes, petit sourire qui se forme sur ton visage alors que tu rigoles finalement Toi je t'aime Quoi ? T'as le droit ? Et puis si elle voulait pas être là, elle s'en va. Non mais oh. Et puis finalement, feuille blanche, tu lui montres, tu la regardes, tout content de la chose. Mais elle t'a posé des questions et tu réfléchis Toute ma vie est importante, pourquoi je choisirais un truc de plus que les autres alors que chaque chose est importante pour moi ? prononces-tu finalement, parce que c'est vrai. Tu es du genre à connaitre tous les instants de ta vie, chaque détail, chaque mouvement, chaque seconde. Et ainsi, tu te les rappelles tous. Autant dire que tu es sacrément fort pour te souvenir des détails. Tu passes ta main dans tes cheveux pour qu'elle te donne une cigarette. Déesse. Mais tu vas pas lui dire, t'es dingue ou quoi ? Elle va prendre la grosse tête. Et puis finalement, tu prends la cigarette. Dose habituelle ou plus même, tu déposes ton truc de café sur la table et tu l'observes Ouais enfin le mien se barre tout seul, c'est ça le truc dis-tu en référence à son antiquité. Tu enlèves tes jambes de la chaise pour lui montrer gentiment la place Reste pas debout clocharde, tu vas finir par me donner mal à la tête à force de la lever Oui et alors ? Tu déposes tes pieds sur la table finalement Bon pourquoi tu faisais la suicidaire au juste ? Parce que c'est pas ici que tu trouvais les généreux à deux balles et encore moins les soeurs de pacotilles qui servent qu'à se toucher à chaque soirée fille Oups, trop tard. Tac au tac quoi ...

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EMILIA ๑ HAYDEN

Tu sais pas pourquoi, mais t'as l'impression que sa présence même te réconforte d'un coup, te permets de respirer enfin alors que t'étais entrain de sombrer clairement, dans cette douce folie qui t'anime en ce moment. T'as encore la marque de ces moments douloureux que t'as vécu dernièrement c'est même écrit sur ton bras et marquer sur ton ventre, heureusement que les pansements cachent la misère désormais inscrite sur toi. C'est le coup de foudre on dirait que t'enchaine avec un sourire en coin. Putain, il est pas commun ce type et quand il te montre sa page blanche pour travail, tu observes en l'écoutant t'expliquer que tout est important pour lui, même le moindre petit détail. Tu hausses les épaules en reprenant Et quand tu penses à ta vie, c'est quoi le premier truc qui te viens ? Le tout premier ? on a tous un truc, une personne qui compte énormément, qui a changé notre vie à sa façon non ? Sinon, il te faudrait une feuille plus grande pour tout dessiner je suppose.. mais c'est faisable, avec une représentation des moments forts, avec des symboles, il pourrait faire un truc sympa. Il faut peut être juste que tu trouves ta muse. sourire en coin pour finir ta phrase, après tout, chaque artiste a besoin d'une muse non ? Enfin toi tu sais pas trop, t'es pas artistes, donc t'as pas besoin de muse, logique non ? Finalement tu lui proposes une clope, autant se tuer les poumons à deux, c'est mieux non ? Tu souris à sa remarque sur son briquet qui s'en va alors que tu lui allumes une allumette pour qu'il puisse allumer son poison. Il t'invite, à sa façon des plus polies et gentleman à t'asseoir, t'acceptes, tu t'installes, il a les pieds sur la table, toi, t'es assise en tailleurs sur ta chaise, tu lui fais face, alors qu'il te demande ce que tu cherchais en t'asseyant là, il est cash, descend des maisons, dont la tienne, ça te fait rire Ah ouais ? Tu te touches en pensant à moi auprès de mes soeurs ? que t'ajoutes, avec un air interrogatif sur le visage, reprenant ensuite Faut pas faire ton timide, tu peux venir frapper à la porte. tu lui indiques à ta manière que tu fais partie des poupées, des roses, des féministes d'Harvard. Le girl power, il y a que ça de vrai. J'avais envie de niaiser sur ces marches. T'étais pas prévu au programme, de base. tu tires sur ta cigarette, plantant ton regard eben dans le sien, tu l'observes, il est hors norme j'pense, il est différent, en bien. Et toi, pourquoi tu dors pas ? ... Enfin, vu le café, tu risques pas j'pense. parce que si il a bu à la cafetière en une soirée autant de café, il doit pas avoir besoin de beaucoup dormir.

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Tu la regardes, elle te fait rire, elle te change les idées. Toi et les cauchemars du monde de l'abandon et de la drogue. Sans doute le mélange d'un besoin constant de se redécouvrir à chaque levé, si on appelle ça des levés. Enfin plus des levés du jour. Mais tu ne sais pas pourquoi, elle te fait réfléchir aussi tard, elle te demande ce qui compte le plus pour toi. Ta vie entière. Ta famille. Ellen. Jack. Sloan. Clary. Aaric. Des noms qui sont importants pour toi. Tu pinces tes lèvres, mais tu penses à ta mère et tu déposes la feuille pour éviter de penser à ça Rien en fait Mensonge. Gros mensonge Hayden, vingt dollars direct dans la cagnotte. Mais elle t'a fait réfléchir et tu sais quoi dessiner aujourd'hui pour ce fichu cours. Des lettres de ta vie. Entre le E, le C aussi ou même le J. Mais aussi toutes les lettres de l'alphabet. Parce que c'est ainsi pour toi. Mais elle te fait rire Une muse ? Pourquoi je trouverai quelqu'un qui fait de la musique ? Je m'en tape de la musique, je dessinne, t'es con ou quoi ? et puis maintenant c'est la vie. Clope, café, alcool qui ne se voit pas, mais qui par terre au cas où si t'es à cours de café. Autant, tu as tout prévu, mais tu tires sur sa cigarette avant de froncer les sourcils J'ai pas que ça à faire moi. Parce que elles si, enfin bref, je m'en tape en fait tu t'en tapes de tout. De la Cabot, de la Eliot, ou même de la Lowell et de la Mather. T'es juste là pour avoir un toit parce que tu as refusé l'argent de Ellen et Jack et que tu ne supportes plus de dormir dans le salon de tatouage. Donc autant dire qu'il te faut du monde ici. Et c'est parfait pour ça. Tu la regardes finalement avant de sourire en coin Merde, je vais me casser, tu vas pouvoir niaiser en paix. lâches-tu alors qu'elle te pose cette question, tu tires sur ta cigarette une nouvelle fois, tu laisses échapper la nigotine qui a brulé ton corps entier quelques secondes plus tard Je suis en froid avec Morphée et marchand de sable, ce con veut pas me laisser dormir en paix Ou alors avec Noirceur, à voir réellement. Parce que vu comment tu cauchemardes, tu dois être malade..

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❝ Save me from my demons. ❞
EMILIA ๑ HAYDEN

On a tous des démons, mais les tiens sont ancrés, t'y penses encore et encore comme une mélodie de l'enfer ou un vieux disque rayé qui ne cesse de passer la même chanson. Mais dans ce chaos de souvenirs, qui t'empêche de dormir de manière calme quand t'es seule. Sa présence semble être un éclat de paix, de lumière dans ce monde trop noir. Il est tout sauf sympathique au premier abords, il a un côté ronchon bouguon, il est pas super cool, mais il a le mérite d'être pas méchant. Il a pas une tête de tueur en série et ça fait du bien quand on sait ce que tu as vécu. Il te montre sa page blanche, il manque d'inspiration ou en a trop, c'est les seules options enfaite pour expliquer ce blanc. Ce vide. Quand tu lui demandes la première chose à laquelle il pense, t'as l'impression de le perdre quelques instants dans ses songes avant de revenir à toi et de dire qu'il ne voit pas. Tu souris, ajoutant Tu as encore un peu de temps pour y penser. après tout, il a une semaine non? Rien n'est perdu, il finira bien par trouver quoi dessiner. Ou bien demande toi qu'est ce qui te rends heureux ? Maybe les joints ? Le café ? Ou bien des amis, sa famille, le sexe, un tas de truc peu nous rendre heureux. Toi, ton optimiste fait que t'essaye toujours de voir le verre à moitié pleins, c'est dans ta nature, même si en ce moment, tu le vois surtout à moitié vide. Beh, une muse, c'est pas que pour la muse. Une muse, c'est une personne qui t'inspire pour ton art. Michel Ange, il avait une muse non ? en vrai, t'en sais rien, t'es pas supra callé en art. C'est pas ta première passion. Prenant place à ses côtés, chacun votre clope dans la bouche, vous prenez des bouffées de poisons comme on respire normalement, tuant vos poumons de manière totalement consciente, mais sans en avoir rien à foutre, parce que putain, ça fait un bien fou. Quand tu parles des cabots, il répond qu'il s'en tape finalement, il n'en accorde pas d'importance, tu hausses alors les réponses, te contentant d'une nouvelle taffe avant de répondre à sa vraie question, ce que tu fais là. Tu souris à sa réponse, ajoutant un Non, restes. parce qu'il semble te faire du bien. Sa présence, son aura, ou un truc comme ça, t'en sais rien, mais ça te calme. La question fatale : pourquoi il ne dort pas, il avoue qu'il est fâché avec morphée, tu hausses les sourcils, ajoutant Ah je connais ça. Ce connard de Morphée est susceptible aussi. que tu lâches assez naturellement enfaite. Parce que Morphée, il te laisse pas dormir non plus, du moins, pas quand tu te sens en sécurité enfaite.

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Silence qui résonne dans ta tête. Tu as jamais vu ta vie défiler aussi rapidement dans ta tête en fait. Mais qu'importe elle te ramène à la vie. T'en sais rien, tu as pas envie de te prendre la tête tout de suite avec ça, encore moins maintenant, tu as juste envie de souffler un peu. Prendre ton café, ta clope, et essayer de somnoler tranquillement sans faire chier personne. Mais finalement, tu te rends compte qu'elle continue ses questions On stop la partie flic sur ma vie stp, j'ai l'impression que t'es Ellen lâches-tu. Parce que tu dis jamais maman ni papa, parce que c'est comme et ça changera jamais. Qualifier ta définition avec eux, ce sont Ellen et Jack et c'est comme ça. Même si elle te regarde bizarrement ou autre, c'est comme ça. Et finalement qui ne connait pas Ellen. A elle peut-être .. Merde. Mais finalement elle part sur Muse. Ouais, le groupe de musique mais franchement ça t'arrange pas son truc. Tu fronces les sourcils. Pourquoi tu me parles d'un ange ? Je suis pas chrétien moi. Et puis j'ai pas besoin non plus d'un groupe. Tu as cru que la Lowell c'était une église afro-américaine ou quoi ? demandes-tu à l'autre, sans savoir son prénom. Et puis finalement tu grilles ta vie avec une énième ciagrette, tu en soupires de sacrifie. Sérieusement, t'es presque trop normal, ça t'aggace. Tu l'entends te dire de rester, et tu ajoutes Evite de me supplier, je reste t'inquiète petit sourire en coin, chieur comme toujours, tu pinces tes lèvres doucement alors qu'elle te parle de Morphée. Si c'était plus simple. Que veux-tu, faut croire que cet enfoiré et le marchand de sable ont décidé de faire nous faire chier à fond. Mais bon, faut que j'aille me coucher dans trois heures normalement Tu touches tes poches avant de regarder un peu partout. Ah. Ton téléphone a encore disparu, enfoiré putain. Tu regardes ta montre 4 heures pardon. dis-tu alors que tu la regardes T'es qui au fait ? toujours dans le direct, désolé.. Mais c'est plus fort que lui.

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