(hadlie) › Paris always be a good idea

14 février, Paris ▬ Paris. Dire que j'avais sauté de joie en apprenant la destination où Hades m'emmenait pour la saint valentin était presque un euphémisme tellement j'étais heureuse de retrouver ma ville natale. Nous ne passions jamais beaucoup de temps sans aller en France avec mes frères et pourtant, chaque fois cela me paraissait bien trop long. Je me sentais d'excellente humeur depuis que nous étions partis, et tout était simplement parfait, si on oubliait le malaise que j'avais fait dans l'avion. Les longs vols de me réussissaient jamais tellement bien, et c'était rare que je puisse faire le trajet sans oxygène. Alors même si j'avais du terminer le vol avec une tubulure dans le nez pour compenser mon manque d'air, je ne retenais que le reste. Paris, l'odeur des boulangeries et leur viennoiseries, la neige qui était au rendez-vous.. et Hades qui était décidément le meilleur pour me faire rire et me changer les idées. Eliam et la dispute que nous avions eue l'autre jour n'occupait presque pas mes pensées. Bon, nous avions déjà été accostés deux fois par des paparazzi depuis notre arrivée, mais on essayait de ne pas y faire attention, et de profiter simplement de notre voyage. A vrai dire, ce qui me préoccupait davantage, c'était les paroles de mon frère qui étaient parvenues à semer le trouble dans mon esprit. Tentant chaque fois un peu plus de me dire qu'il n'y avait rien d'anormal à ce que Hades m'invite pour ce voyage en tête à tête, surtout avec la presse qui semblait se faire un malin plaisir à détailler nos moindres faits et gestes. Tout ça, c'était pour l'image. Et pourtant.. j'étais réellement contente d'être là, avec lui. On arrivait au champ de mars, tels des touristes, emmitouflés dans nos manteaux et écharpes. - Va-y prends la pose dis-je avec un sourire en sortant mon téléphone pour le prendre en photo avec la tour Eiffel en arrière plan.

14 février, Paris ▬ Paris semble être la meilleure des parenthèses au milieu de la complication a laquelle tu fais face. T'as besoin d'évasion, d'être à l'autre bout du monde, t'as besoin de respirer, t'as besoin de te sentir un peu plus chez toi et comment ne pas te sentir chez toi quand Charlie est à tes côtés. Charlie, ton pilier, ton repère sur une carte. Charlie. C'est ton nord enfaite. Ton point d'ancrage à la réalité parfois trop cruelle. T'as vu ses yeux brillés quand elle a sû que vous alliez à Paris. Elle sait que tu la connais trop bien et t'as été juste ravi d'être avec elle. C'était comme vous retrouver comme avant. Toi, et elle, riant, comme des gamins. Toi, à ses côtés alors qu'il lui faut de l'oxygène pour respirer, la tenant dans tes bras, partageant un siège pour deux enfaite, comme avant. Et à Paris vous êtes comme des ouf. T'as beau connaitre la ville par coeur, elle te rappelle même des souvenirs plutôt douloureux parfois parce que t'y étais avec LR, mais là t'y penses juste pas. T'es avec elle, tu souris même. T'es libre ici, même si les paparazzies sont un peu partout, ils demandent des photos, vous n'y faites pas franchement attention. Sur le champs de mars, tu lui tiens la main histoire de pas la perdre et te positionne près d'elle pour la photo, la tour effeil en second plan, t'embrasses sa joue. Quelques secondes lui laissant le temps de prendre la photo C'est bon ? que tu demandes avec ta patience légendaire avant de l'attraper pour la tirer vers toi et lui faire un câlin. Ca me fait du bien d'être près de toi. que tu lui murmure comme un secret au coin de l'oreille, t'es souriant, près d'elle, tes problèmes disparaissent. C'est magique. La magie Charlie.

14 février, Paris ▬ Nous étions à l'opposé des Etat-Unis, loin de tout et tout le monde, et même si les paparazzi étaient toujours présents, j'avais réellement l'impression de pouvoir souffler un peu. D'échapper à la pression de ces derniers jours, dans notre bulle. Amsterdam avait été fou, Paris était comme des vacances bien méritées. Hades ne lâchait plus ma main, et même si j'essayais de ne pas le montrer.. tout ça me perturbait bien plus que je ne l'aurais imaginé. Je n'osais pas réfléchir à tout ça, à essayer de faire la distinction entre ce qui était réel, et ce que notre rôle d'amants nous imposait. Les souvenirs de la soirée que nous avions passée à Amsterdam se mêlaient parfois à l'instant présent, faisant faire des bons à mon estomac alors que j'avais cette impression bizarre que tout le monde lisait dans mes pensées pile à cet instant. Alors chaque fois j'essayais de chasser tout ça de mon esprit.. de penser à autre chose qu'à cette attraction que j'avais pour lui, toujours plus forte à chaque contact que nous avions. De faire "comme avant". Avant qu'on ne dérape. Avant qu'on ne se retrouve fiancés aux yeux de tous. Je souriais devant son impatience, bien trop habituée, et rangeais mon téléphone dans la poche de mon manteau une fois le selfie pris. - Je devrais t'appeler patience je crois dis-je amusée. A peine commençai-je à m'éloigner de lui pour continuer de marcher qu'il me faisait me retourner, m'attirant à lui sous mon rire cristallin. Je savais que j'aimais un peu trop être dans ses bras, mais tant pis. Je m'y étais toujours sentie bien. Je tressaillais légèrement en sentant son souffle caresser mon oreille ses mots accélérant légèrement mon rythme cardiaque. Je me reculais légèrement pour le regarder dans les yeux, m'apprêtant à lui répondre sourire aux lèvres, quand tout d'un coup.. - C'est eux ! Ils sont mignons ! Toujours dans les bras d'Hades, je tournais mon regard vers les deux paparazzies français qui prenaient une photo de nous devant la tour Eiffel, m'éloignant légèrement de lui sans vraiment m'en rendre compte. - Un baiser ? Aller les amoureux, un baiser ! Un bisou !