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rester soi-même fait partie de la bataille (sluzy)

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Sloan m'inquiète. Jusqu'à maintenant, j'ai toujours vu les parties les plus intenses de sa personnalité... Les crises de manie quoi. Je l'ai vu trop en colère ou trop excité et heureux, mais jamais aussi dépressif que dans les SMS qu'il m'envoyait... Je connais la chanson, je sais que ça fait partie de sa condition et c'est peut-être grâce à ça que je sais garder autant mon calme. J'avoue avoir eu très, très peur en lui demandant s'il était entrain de rompre avec moi... parce qu'il a assez d'orgueil pour être capable de ne pas revenir sur ses paroles une fois qu'il se sent mieux, ou tout simplement avoir peur que je lui en veuille trop pour ne pas accepter de le reprendre.

J'ai quittée mon cours en plein milieu, pour rentrer à la maison. Ma journée de cours était loin d'être terminée mais j'avais des choses plus importantes à faire... Je sais que ce genre de phase peut être massivement dangereuse et ce serait une erreur de ma part de prendre pour acquis que ça va lui passer. De toute façon, je suis trop anxieuse pour laisser ça passer. J'entre à la maison, le cœur serré dans ma poitrine. J'enlève mon manteau et mes bottes avant de me précipiter à l'étage. Sloan était encore allongé dans le lit, réveillé. Je m'approche de lui pour m'asseoir à ses côtés, sur le matelas. Hey... Je remonte ma main à sa chevelure pour passer mes doigts dedans. Qu'est-ce qu'il se passe mon amour... pourquoi tu penses à tout ça, soudainement... ? Je me pince les lèvres en le regardant, air inquiet. J'avais peur qu'il ait des doutes sur notre mariage... et qu'à cause de ça, il doute de lui tout court. Peut-être qu'il n'y a tout simplement d'élément déclencheur, je sais qu'un bipolaire n'en a pas besoin pour se sentir mal... Il suffit d'être maussade pour avoir des pensées existentielles qui mènent à des questionnements sur soi.

@Sloan Bushnell
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Sloan ne voulait voir personne. A l'agonie dans son propre lit, il ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Ce qui ressemblait à un début de grippe hier, s'était rapidement transformé en déprime totale. Il broyait du noir et n'arrivait plus à être objectif. Cela ne lui arrivait pas souvent de se mettre dans cet état-là mais à chaque fois, c'était assez impressionnant et prenait des proportions beaucoup trop grandes. La dernière crise en date, remontait à avril 2017, durant laquelle il fit une overdose avec de l'héroïne. Il avait terminé à l'hôpital et avait frôlé la mort. Il serait surement dans un cercueil si Rhiannon, sa copine de l'époque, ne l'avait pas trouvé dans son appartement. Et aujourd'hui, c'était elle dans cette funeste boîte. Cette fois-ci, rien n'était différent, cela commençait doucement et progressait à une allure affolante. L'Eliot avait perdu son sourire et sa bêtise légendaire, il n'était plus que l'ombre de lui-même dans ce lit. Vacillant entre le sommeil et l'éveil, il avait perdu la notion du temps. Suzy ne lui répondait plus à ses messages, ou alors c'était lui qui n'avait pas répondu. Peu importe, il avait lâché son portable qui s'était certainement faufilé sous les couettes. Ouvrant difficilement un oeil, il se redressa tant bien que mal et chercha la bouteille d'eau qui était à côté du lit. Après quelques vaines tentatives, il vint la trouver et bu quatre grosses gorgées d'eau fraîche. Pas bien réveillé, il attrapa la boîte de cachets et vint en prendre un autre. Sans s'en rendre compte, c'était le sixième qu'il prenait en l'espace d'une heure et demi. Sloan n'avait plus la notion de rien et ne voulait arrêter ces pensées néfastes qui semblaient être ancrées dans son esprit. Lorsque la brunette entra dans la chambre, il soupira et roula des yeux avant de s'avachir en arrière. Sa voix était douce et aurait dû lui paraître rassurante mais il n'avait pas envie de la voir. Tout un tas d'émotions étaient présentes en lui et parmi elle, la honte et le dégoût envers lui-même. « Laisses-moi Suzy je ne mérite pas que tu viennes t'occuper de moi. Va t'en, va vivre une vraie vie loin de moi. » La repousser semblait être inévitable. Sloan était mal dans sa peau et dans sa tête, il ne voulait pas parler et encore moins partager son ressenti. Il voulait qu'on le laisse tranquille, rien d'autre. Il se retourna dans le lit et vint lui tourner le dos. Il vint déglutir difficilement, sa respiration était anormalement faible. « Tu peux éteindre la lumière, j'ai mal au crâne ... » lui demanda-t-il alors qu'aucune lumière n'était allumée. Seul la clarté de la fin de journée se reflétait à travers la fenêtre, apportant une faible luminosité. Même si Suzy était présente dans la pièce, il se sentait plus seul et désespéré que jamais. Avoir revu son père le bouleversait bien plus qu'il ne l'aurait cru. Et alors qu'un léger silence vint s'installer entre eux, il le brisa de sa voix froide et dure. « Va t'en Suzy s'il te plait. Arrête de me regarder comme si j'étais une bête de foire, je suis déjà assez pathétique ... Je ne te retiens pas, je t'ai déjà assez retenu comme ça. » Ses yeux se fermèrent lourdement. « Fou moi la paix. » lâcha-t-il dans un soupire, dans un murmure. Sloan était au bout de sa vie ou du moins, s'en approchait dangereusement.
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Me voilà enfin à la maison... putain. Le chemin du retour m'a semblé interminable ! Je n'ai pas perdu une seule seconde, dès mon arrivée je suis montée à l'étage pour retrouver mon homme couché dans notre lit. Les lumières sont restées éteintes, je ne voulais pas perturber son confort, mais je me permettais quand même de le forcer à communiquer un peu avec moi. Mes mains caressent ses cheveux et mes doigts massent son cuir chevelu. Sloan soupir bruyamment, la tête vers l'arrière et prend la parole pour me demander de dégager. Plus précisément, de dégager de sa vie. Ouch. Ça fait mal d'entendre ce genre de choses... surtout lorsque ces mots sont dit seulement un mois avant notre mariage. Il ne les pensent sans doute pas, mais quand même... Est-ce que je suis assez forte pour me convaincre toute seule qu'il m'aime et qu'il veut que je reste ? Le jeune homme se retourne pour se mettre dos à moi et je me prends un mur de glace. Il me demande d'éteindre la lumière alors qu'elle est déjà éteinte... J'compte pas partir, j'habite ici aussi... et comme je t'ai dis, je veux vivre ma vie avec toi. Je le regarde, sans partager aucun contact physique avec lui. J'suis juste... là. Le silence est maître, j'ai une boule au ventre... à la gorge. Il n'est pas le temps de pleurer, pas le temps d'être faible. Ça ne serait qu'un énième argument de plus pour lui, dans ce débat à ni queue ni tête. Il pourrait croire que je ne suis pas heureuse, qu'il me fait de la peine et que c'est pour ça que je devrais le quitter... Ou peut-être qu'en fait je pense trop, moi aussi. En tout cas, il faut que je garde la tête hors de l'eau si je veux pouvoir le sauver de cette noyade. T'es pas pathétique... arrête ! Grognai-je, avant de tourner la tête vers la table de chevet. Son verre d'eau était pratiquement vide et le pot de cachet était là. Je me lève en soupirant et en attrapant son verre dans le but d'aller le remplir et prend le pot dans la foulée. Sauf qu'en fait, je reste surprise par la légèreté de celui-ci... Je l'ai acheté hier en même temps que tout le reste à la pharmacie, non ? C'est bizarre. Je fronce les sourcils et dépose le verre sur la table de chevet à nouveau, avant de vider le pot dans ma main pour compter le nombre de cachet restant... Euuh... Sloan ? Combien de cachets as-tu pris ? Lui demandai-je calmement, même si je commençais à paniquer intérieurement. Je me retourne pour le regarder, il est encore allongé, dos à moi. Mon visage se décompose lorsqu'une idée morbide me traverse la tête. Sloan ?
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« Bah tu fais une grosse connerie ... » répondit-il simplement, dans un léger soupire. Sloan ne pensait pas ce qu'il disait, non, bien sûr que non. Il était prit dans cette spirale infernale qu'était la dépression, ce cercle vicieux engendré par une bipolarité bien trop présente dans sa vie. C'était toujours plus ou moins à la même période de l'année, après les fêtes, après l'anniversaire de sa mère le 31 janvier. L'Eliot n'avait rien dit à personne de cette date mais à chaque fois, cela le mettait dans le mal. Les yeux rivés vers le mur d'en face, il n'était plus que l'ombre de lui-même. Sloan voulait qu'elle parte mais son inconscient lui hurlait de rester auprès de lui. Il avait cette horrible impression que quelqu'un agissait à sa place et qu'il ne pouvait absolument rien faire pour l'en empêcher. Peut être qu'il en avait réellement besoin de ce traitement, peut être que cette nouvelle épreuve allait lui mettre un peu de plomb dans la cervelle. Il était pathétique mais n'avait pas plus la force de contredire Suzy alors il garda le silence et se contenta de replacer correctement sa tête sur l'oreiller. Ses yeux se fermèrent doucement avant de se rouvrir brusquement en captant la panique dans la voix de sa belle. « Un ou deux c'est tout. » Persuadé de n'avoir prit qu'un seul cachet avant qu'elle n'arrive, il était loin de s'imaginer qu'en réalité, il avait ingurgité la dose quotidienne maximale en seulement une heure trente. « J'suis fatigué Suzy ... » Bah tu m'étonnes. « Je crois que j'vais dormir un peu, je descendrais tout à l'heure, ne me prépare pas à manger, ce n'est pas la peine, j'ai pas faim du tout. » Il frotta ses yeux de son avant bras et soupira. « Je ne suis même pas capable de rester éveiller, j'suis vraiment un connard ... » grogna-t-il faiblement contre lui-même. « Tu sais, je comprendrais que tu veuilles aller voir ailleurs, je ne t'en voudrais pas si tu sors alors que j'dors. » Le bon sens avait quittait son être, il était confus et délirait complètement.
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Sloan n'a encore jamais été aussi dépressif devant moi, que ces derniers jours. Je l'ai vu euphorique et impulsif, évidemment je l'ai vu dans sa phase neutre mais encore jamais dépressif. J'dois avouer que c'est... vraiment pas agréable. J'essaie de me convaincre que je peux y arriver, que je peux le supporter malgré sa décision de ne prendre aucun traitement, mais c'est difficile. Surtout quand il remet en question mes propres décisions... Genre, celle de vouloir passer ma vie avec lui. ... Non ? Non, je fais pas de connerie, Sloan. J'suis juste... blasée. Tout allait bien, qu'est-ce qui a bien pu le faire tomber aussi bas, comme ça ? Mes yeux lèvent vers la table de chevet et m'approche de celui-ci pour prendre son verre vide et le pot de cachets. Celui-ci était déjà bien avancé, pourtant, il était presque neuf. Paniquée, je lui demande combien de cachets il a prit... normalement, on ne peut qu'en prendre que 6 par jours de ceux-là, ou du moins quelque chose comme ça. Il me répond qu'il n'en a prit que deux maximum, d'un air détaché, blasé même... presque comme si je le soûlais. Mon homme avoue être fatigué, me demande de fermer la lumière, de ne pas lui faire à manger... Les larmes me montent aux yeux et sans prévenir, je tire sur les couvertures pour les jeter au pied du lit. Il n'a pas le droit de me parler comme ça, de me faire des peurs comme ça. Non. Lui dis-je, froidement. J'ai la tête toute blanche, j'ai peur qu'il ait fait une connerie et qu'il essaie de me le cacher... mais non, j'suis pas conne. Je prends mon téléphone pour composer le numéro d'urgence... Sloan n'acceptera certainement pas de me suivre jusqu'à l'hôpital, alors emmener l'hôpital à lui me semblait être la solution logique. Lorsque la téléphoniste me répond, je me racle la gorge. J'ai besoin de quelqu'un s'il-vous-plait... M.. mon fiancé a avalé trop de cachets... acetaminophène. Hum... 27 ans... chez moi, [adresse]... merci. Ma voix tremble, je lève les yeux vers Sloan qui est encore plus confus maintenant... et sans doute en colère. J'suis désolée bébé... j'veux pas te perdre... j'v... J'veux pas... okay ? J'veux personne d'autre... j'te veux toi.
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Sloan voyait déjà la fin arriver. On dit que les hommes sont sensibles à la douleur mais il ne ressentait aucune douleur à proprement parler. Rien ne le faisait souffrir à part son petit coeur et son âme. Il avait le mal de vivre et avait beau lutter contre ses pulsions meurtries, elles étaient plus fortes que lui. Il ne répondait plus à Suzy, il n'avait ni la force, ni l'envie de lui parler. Les yeux rivés vers le mur d'en face, il eut même du mal à les fermer. L'ancien Eliot vivait au ralenti, la voix de sa fiancée semblait être si lointaine, si inaccessible. « A qui tu parles Suzy ? » lui demanda-t-il, les sourcils que très légèrement froncés. Un rapide moment de lucidité le ramena à la raison, il se redressa et se retourna vers sa belle. Son teint était livide, il n'allait pas bien du tout. « Qu'est-ce-que tu as fait ? Tu as appelé qui ? » ronchonna-t-il, pas content. Ses sourcils se froncèrent tandis qu'il cru comprendre ce que ça signifiait. Pris d'un éland de rage, il prit l'oreiller et le balança de toutes ses forces sur Suzy. Heureusement pour elle, il rata sa cible, l'oreiller vint s'écraser sur le sol un peu plus loin. « J'veux pas aller à l'hôpital putain Suzy, t'as pas le droit de me faire ça. Tu sais ce qu'ils vont me faire là-bas, il vont me forcer à prendre des cachets pour aller mieux. » grogna-t-il ironiquement. Sloan refusait qu'on lui vienne en aide, il en tait hors de question. « Tu ne m'aimes pas en fait, tu veux juste te débarrasser de moi, je n'aurais jamais cru ça possible de toi. » Il n'était pas conscient de l'impact que pouvaient avoir ses mots. Sloan aurait voulu se lever du lit mais il n'en était pas capable pour l'instant. Son regard méchant se transforma en panique en entendant les sirènes des pompiers se diriger vers sa propre maison. « Je ne veux pas y aller Suzy, je t'en supplie .. » la supplia-t-il, le coeur lourd. L'ancien Eliot se laissa tomber en arrière et prit le deuxième oreiller pour le foutre sur son visage, l'entourant fermement de ses bras.. « Che veux po .. » s'exprima-t-il en s'étouffant à moitié.
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Sloan m'inquiétait. Il était très déprimé ces derniers temps et parfois, il me laissait croire qu'il songeait à m'abandonner, voire mettre fin à ses jours. Je n'ai pas mis de temps à paniquer en voyant le pot de cachets aussi peu remplis, alors qu'il est neuf. J'ai contacté les urgences, en espérant que mes informations soient assez clair, puisque ma voix était très tremblante. Sloan me jette un oreiller après m'avoir demandé à qui je parlais et sans doute compris ce qui était entrain de se passer. Son regard était méchant, il n'était pas du tout à l'aise avec cette décision. Sloan tu as pris beaucoup trop de cachets... Il me crache que je ne l'aime pas, que je veux me débarrasser de lui, qu'il ne me croyait pas comme ça... en bref, il me fait une petite crise qu'un garçon de 5 ans pourrait me faire. Sauf que pour le coup, j'ai envie de pleurer, j'suis nerveuse moi aussi et j'ai très peur de le perdre. Ce qu'il me dit, me fait mal. Les secouristes arrivent enfin et le regard de Sloan se transforme. Bébé, t'inquiète pas... tout ira bien... j'te quitte pas... je me pince les lèvres, le cœur coincé dans la gorge. J'reviens. Je descends rapidement pour ouvrir la porte aux ambulanciers et remonte avec eux pour qu'ils puissent emmener Sloan.
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