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Take a break, Take a drink, before to know the truth ...

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Natalina & Sateen



J’avais besoin de me changer les idées avec tout ce qui s'était passé dernièrement. C’était vraiment beaucoup d’émotion, revoir l’homme de ses rêves, se sa vie, de ses nuits, de ses jours… mon homme quoi, le père de l’enfant qui n’a pas eu le temps d’être en ce monde, j’avais besoin de faire passer tout ça. J’imaginais ne jamais revoir Valentin et voilà que nous nous retrouvions dans la même université, celle où j’avais décidé de rejoindre ma meilleure amie après qu’elle m’ait convaincue, sans trop de difficulté. J’avais l’intention de tourner la page et voilà que j’en recommençais une autre avec toi. Mais tellement de choses étaient différentes.

Je venais récemment d’être accepté chez les cabots, je venais d’intégrer ma chambre et avais pris le temps de déballer mes affaires. Désormais bien installé j’enfilais une robe gris et blanche sur lequel je déposais une veste rose, j’accompagnai le tout d’un sac à main turquoise… je ne faisais pas des études de mode pour rien, la plupart de mes vêtements venaient de créateur grâce au travaille de ma mère. Mais ce n’était pas la question, j’enfilai une paire de talons et me dirigeai Inman square. Arrivé sur place je regardais un peu les alentour et finir par opter pour le lord hobo bar. Je marchais donc jusque là-bas et poussai la porte du bar, il y avait un peu de monde. Je me dirigeais vers le bar lui-même et non pas verre une table.

Il restait une place à côté d’une ravissante jeune fille, certainement étudiante elle aussi. Je m’avançai vers elle et l’interpellai gentiment :

- Excuse-moi, je peux m’assoir à côté de toi ? Il n’y a personne avec toi ?

Étrangement son visage me disait quelque chose, je ne la connaissais pas j’en étais certaine, mais elle avait… je ne sais pas …comme un air de famille avec…non… Valentin. Non ce n’était pas possible, c’était certainement et sans aucun doute mon imagination qui me jouait des tours. J’attendis qu’elle me réponde et finit par m’installer à côté d’elle puis je fis un signe au barman pour qu’il vienne me servir. Il était déjà occupé à servir quelqu’un j’attendis alors un instant et pendant ce temps je me mis à compter le nombre de verre qu’il allait me falloir.

Un pour l’avortement, un autre pour avoir perdu Valentin, un autre pour tous les changements, un autre pour ma maladie et encore un autre pour avoir retrouvé Valentin… en même temps que j’énumérais ces pensées, je comptais le nombre de verre sur mes doigts. La jeune fille à côté de moi devait se demander ce que je faisais et si elle me le demandait à vrai dire je ne voyais pas bien quoi lui répondre à par la vérité.
Le barman finit par arriver vers moi et j’annonçai alors la couleur de ma commande :

-5 Blue lagon s’il vous plait !

Le Blue lagon était un cocktail pas très fort et dont je raffolais, alors cinq verres ça devait le faire, quoique ça puisse être traitre. Je verrais bien… le barman allait partir les préparer et je l’interpellai alors de nouveau :

-Attendez !!

Puis je me tournai vers la jeune fille à côté de moi et lui demanda :

-tu veux quelques choses ? Je te l’offre…

Je lui fis un petit sourire, comme j’en avais toujours eu l’habitude, et j’attendais qu’elle me réponde puis j’ajoutai à ma commande ce que la jeune fille désirait.
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Les bars et leur ambiance. Les gens qui discutent entre eux autour d'un verre, les couples amoureux qui ont pour seule discussion de se regarder dans les yeux, les amis qui font un concours de shooters.. Tout ce que j'aime. Je me sentais si bien dans ce genre d'endroit que la première chose à laquelle j'ai pensé après ma dizaine d'heures d'avion, ce fut de trouver un bar et de me remettre de mes émotions avec un Cuba Libre, mon cocktail préféré. Armée de mon gros sac de vêtements, j'avais donc prit le bus et fais tous les arrêts jusqu'à arriver devant un bar nommé le lobo bar. Mon anglais et mon sens de la recherche laissaient tellement à désirer que je décida d'aller dans le premier bar que je voyais. Le sourire aux lèvres, je passai les portes de l'établissement et alla m'installer au bar, l'endroit le plus convivial à mon gout. Je commandai ce cocktail que j'aimais tant, et, une fois servie, commençai à le siroter comme du petit lait, plongée dans mes pensées.

Je me demandai par quelle miracle j'avais réussi à atterrir à Cambridge pour y rejoindre mon frère, qui plus est sans qu'il ne soit au courant. Je ressentais une certaine appréhension à l'idée de me retrouver seule dans une si grande ville dans un pays dont je parlais à peine la langue courante, et songeais que peut être j'aurais du prévenir Valentin avant de prendre cette décision totalement farfelue. Je l'imaginai déjà entrain de me passer un savon, me reprochant d'avoir été totalement inconsciente, qu'il aurait pu m'arriver n'importe quoi sans que personne ne soit au courant. Je souris à cette idée. Je savais que mon frère comprendrait si je lui disais que nos parents avaient vraiment été trop loin et que je ne n'avais pas pu les supporter plus longtemps. Et s'il était vraiment en colère, il suffirait que je lui dise que de toute façon j'étais là, devant lui, et que ça ne servait plus à rien de me faire la morale. Je pris une nouvelle gorgée de mon cocktail et sentit mon cœur battre à toute vitesse. J'étais vraiment impatiente de le retrouver, de le prendre dans mes bras et de lui ébouriffer les cheveux comme s'il était mon petit frère, alors qu'il était en réalité beaucoup plus grand que mon mètre soixante.

Je commençai à imaginer nos retrouvailles, un long sourire étiré sur mes lèvres, lorsque je fus tirée de mes pensées par la voix d'une jeune fille qui, installée à côté de moi, me demanda s'il y avait quelqu'un à côté de moi.

Non il n'y a personne. lui répondis-je en souriant et le tournant la tête vers cette inconnue, essayant de cacher mon accent italien.

La jeune fille en question était blonde, et la première chose que je remarquai, après le fait qu'elle était vraiment jolie, fut ses bons gouts évident en matière de vêtements. J'esquissai un sourire, ravie que quelqu'un vienne me parler, et me permette de me sentir moins seule dans cette ville où je ne connaissais qu'une seule personne. Je la regardai compter sur ses doigts, étonnée de ce geste, que je compris vite lorsqu'elle commanda au barman 5 Blue lagon. Je souris à nouveau et termina mon verre. J'allais me commander mon cocktail lorsque la jeune fille me devança. Je ne pouvais pas refuser son invitation, alors je demandai un nouveau Cuba Libre et lui sourit à nouveau.

Merci ! dis-je à son attention.

Le serveur nous apporta finalement nos boissons, et après en avoir bu une gorgée, je regardai la jeune inconnue qui ne pouvait pas le rester bien longtemps étant donné sa gentillesse.

Je m'appelle Natalina..

Il fallait bien que nous nous présentions un jour, et je décidai de franchir le cap dès maintenant. Je jetai un coup d’œil à ses cinq verres.

Une grande soif ? lui demandai-je en désignant ses boissons, toujours avec ce même sourire, tout de même intriguée qu'elle en prenne autant en l'espace de si peu de temps.
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Natalina & Sateen



La jeune fille à côté de laquelle je m’étais assise avait accepté mon offre et avait commandé un cuba au barman, j’étais avec elle sans vraiment y être, je ne remarquai pas son accent italien et pourtant il était marqué, mais c’était au-dessus de mes préoccupations pour le moment. La jeune fille me remercia gentiment puis le serveur nous apporta notre commande, je commençai à boire mon cocktail tandis que la damoiselle en faisait de même. Puis elle finit par se présenter à moi :

-Je m'appelle Natalina.
-Oh oui pardon, j’ai complètement oublié de me présenter, moi c’est Sateen. C’est un joli prénom Natalina, le même prénom que la sœur de l’homme que j’aime d’ailleurs… Ça ne te dérange pas si je t’appelle Nat ?

J’avais tout sous les yeux, la sœur, le prénom, l’accent italien et non j’étais tellement plongé dans mes pensées que le rapport entre les deux ne me semblait pas évident. Pour moi Natalina Spinelli était en Italie il n’y avait donc aucune raison que je fasse le rapport !
D’ailleurs cette dernière regarda attentivement mon verre avant de me demander :

-Une grande soif
-Euh non pas vraiment, j’ai surtout beaucoup de choses à digérer, à faire couler ça serait plus approprié vu les circonstances… le nombre 5 à son importance, c’est le nombre de choses qui doivent passer…mais bon je doute que tu sois là pour écouter mes malheurs…il ne doit rien avoir de plus ennuyeux qu’une fille qui en peu plus de souffrir et de faire souffrir son italien…

Un instant s’écoula, puis je pris un verre et fini par le boire d’une seule traite, et voilà un verre de passer pour ma maladie, en imaginant les raisons des prochains verres la tristesse s’emparait de moi et une larme se mit à couler le long de ma joue. Je l’essuyais alors du revers de la main et me tournai vers la Nat :

-C’est la première fois que je te vois sur le campus, tu intègres Harvard ou tu fais la touriste ?

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Je souris à la prénommée Sateen lorsqu'elle se présenta à son tour et m'avoua qu'elle trouvait mon prénom joli... et qu'il était le même que celui de la soeur de l'homme qu'elle aime. Son prénom me disait quelque chose, j'avais déjà entendu parler d'une Sateen. Je songeai un instant que je la connaissais peut être par mon frère, ce qui voudrait dire qu'elle aimait mon Valentin et qu'elle pourrait m'aider à le retrouver. Interloquée, je posai mon regard sur elle, mais préférai ne pas lui demander si elle connaissait mon frère pour le moment. J'attendrai d'avoir plus d'informations sur cette jeune fille, plus de preuves qu'ils avaient un lien.

Merci ! Et oui, tu peux m'appeler Nat. lui répondis-je en souriant, essayant de ne pas me laisser submerger par l'espoir de revoir mon frère.

Je pris une nouvelle gorgée de mon cocktail et regrettai d'avoir cherché à savoir pourquoi ces cinq verres. Car Sateen semblait perturbée, et triste, au fur et à mesure qu'elle justifiait son choix. Je soupirai discrètement, songeant que j'étais vraiment une idiote d'avoir été aussi curieuse sans rien savoir du passé de cette jeune femme. J'écoutai néanmoins ce qu'elle me dit, et essayai de lui sourire à nouveau pour la rassurer, ne sachant pas si elle le verrait ou non. J'aurais essayé.

Excuse moi, j'ai tendance à être trop discrète, lui dis-je le plus sincèrement du monde avec une voix gênée. En tout cas si tu veux te confier à une parfaite inconnue, pense à moi. Je suis plus bavarde que des Blue lagon, terminai-je en essayant de rattraper ma maladresse.

Je restai bloquée sur le dernier mot qu'elle prononça. Italien. Un Italien qui a une soeur qui s'appelle Natalina et qui habite à Cambridge... Je n'avais plus aucun doute sur le fait que Sateen était en fait la fille dont Valentin m'avait parlé. Un large sourire s'afficha sur mes lèvres, encore plus lorsqu'elle me demanda si j'étais étudiante ou touriste. Je comptais sur cette révélation pour rattraper mon erreur qui avait visiblement rendue triste Sateen.

Aucun des deux, du moins pour le moment. En fait je suis ici pour chercher mon frère, et j'ai l'impression que tu as pouvoir m'aider. Je sentais la joie envahir mon corps, et devais commencer à faire peur à force de sourire comme une gamine heureuse. L'homme dont tu parlais, c'est Valentin n'est ce pas ? lui demandai-je finalement comme si je venais de lui demander si je venais vraiment de gagner au loto.

Je n'avais même pas réagi concernant le fait qu'elle avait dit qu'elle l'avait fait souffrir, bien trop absorbée par l'idée que je n'étais pas venue ici pour rien. Sateen ne m'avait même pas encore répondu que je sentais déjà que j'étais la plus heureuse de ce monde. Je savais que j'avais raison, qu'elle parlait de mon frère. Je pris une grande gorgée de ma boisson, toujours avec ce même sourire aux lèvres.
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Natalina & Sateen



La jeune fille à mes côtés ne cessait pas de sourire un seul instant, tandis que la tristesse s’emparait de plus en plus en moi. Au fond elle me faisait penser à moi avant tout ça, aujourd’hui je n’arrivais même plus à respecter ma promesse et ça me rendait encore plus triste.

Nat avait accepté que je l’appelle comme ça et je l’en remerciai d’un léger sourire mais pas aussi intense que ceux que j’étais en mesure de donner en temps normal. Cependant plus rien n’était normal depuis plus d’un mois, pour moi ça semblait être la part d’enfer de ma vie, tout le monde vient te voir et te dire que tu vas t’en remettre…enfin tout le monde, ceux qui connaissent la situation, car je ne suis pas du genre à étaler le fait que j’ai avorté, et encore moins le fait que je sois malade, donc à vrai dire ils ne sont pas bien nombreux à me dire ça, mais c’est déjà trop à mon gout.
Je sais qu’ils sont là pour aider et qu’ils y mettent tout leur cœur, mais cette phrase je ne peux simplement pas la supporter.
Suite à ce que je lui avais dit par rapport à mon histoire Nat avait répondu :

-Excuse moi, j'ai tendance à être trop discrète, En tout cas si tu veux te confier à une parfaite inconnue, pense à moi. Je suis plus bavarde que des Blue lagon.

C’était très attentionné de ça part, et je fus heureuse l’espace d’un instant de ressentir cela, son attention au lieu de penser à ma souffrance, ça ne dura pas bien longtemps. J’avais alors bu un autre verre de la même façon que le dernier avant de lui répondre :

- C’est vrai que tu seras plus bavarde que le Blue lagon, mais je ne suis pas du genre à me plaindre, à parler de moi comme ça, a m’apitoyer sur moi-même, en temps normal je ne montre jamais que je suis triste… mais depuis plus d’un mois les circonstances sont particulières

J’essayais de changer de sujet, en lui demandant alors si elle était du campus en tant que petite nouvelle ou si elle visitait Cambridge, j’étais venu là pour digérer tout ça, alors si je pouvais l’oublier le temps d’un instant c’était encore mieux, je décidai donc de focaliser toute mon attention sur Nat . Seulement mon idée ne sembla pas des meilleures…
Nat reteint toute mon attention en me disant qu’elle cherchait son frère, mais surtout quand elle m’annonça que je pouvais l’aider, elle était tellement heureuse et cela réveilla la sateen que j’étais avant la perte de notre enfant…

J’avais toujours été d’une bonne humeur contagieuse et lorsque quelqu’un était triste je faisais tout pour changer cela, par ailleurs dès que je voyais quelqu’un d’heureux cela suffisait à me rendre heureuse, voir les personnes qui m’entour être heureuse étaient à l’époque ma principale préoccupation. C’est pourquoi son élan d’enthousiasme me contamina, j’essuyais les larmes sur mon visage et lui fis même un sourire tout en écoutant la suite de ses paroles.

- L'homme dont tu parlais, c'est Valentin n'est ce pas ?

Mais voilà qu’à nouveau tout me rattrapait, la raison pour laquelle je n’étais plus comme avant, la seule personne que je n’arrêtais pas de faire souffrir contre ma volonté en ce moment et qui était pourtant bien la plus importante des personnes à ma vie et sans aucun doute la personne que je voulais rendre le plus heureux : mon amour. Je ne put répondre directement à Valentin, je m’étais alors saisie de mon troisième vers, celui destiné à la perte de valentin justement, et je le bus aussi vite que les deux précédents.

Cependant j’étais partagé, penser à lui me réjouissait et en même temps me faisait mal car je savais que je le faisais souffrir, c’est pourquoi j’avais du mal à me réjouir de ce que venais de dire Natalina. Mais d’un autre côté, au plus profond de moi j’étais réellement heureuse qu’elle soit là. C’était bien pour Valentin, ça lui apporterait du bonheur, ça l’aiderait sans aucun doute à surmonter la souffrance face au nouvelle que je lui avais annoncée.

-Tu…Tu es la sœur de Valentin !! Tu es Natalina Spinelli ?! Finis-je alors par prononcer

Oui d’un autre côté je n’arrivais pas vraiment à m’y faire, après tout je l’imaginais en Italie, tout comme Valentin devait l’imaginer en Italie. Je bois les deux verres qui me restait à la suite, pour me concentrer pleinement sur Natalina, j’imaginais Valentin face à sa sœur, je voyais son visage se marquer d’un sourire… et rien que cette image de lui me faisait redevenir comme avant, cette jeune fille heureuse en toutes circonstances. C’est alors dans un élan qui me sembla naturel que je me levai et que je pris Natalina dans mes bras, sans excès bien évidemment.
J’avais alors le sourire aux lèvres quand je lui annonçai :

-Natalina, tu n’imagines pas a quel point je suis heureuse de te voir, d’enfin te rencontre et ce sera avec grand plaisir que je t’aiderais pour voir Valentin… Par contre je t’imaginais en Italie ! Comment ce fait-il que tu es ici ?

J’attendais sa réponse, toujours le sourire marqué aux lèvres mais en même temps attaquées par un flot de pensées et de question par forcément très agréable : devais-je la prévenir pour ce qui se passait ? Le fait que Valentin souffre par ma faute . Devais-je lui raconter toute l’histoire ? C’était vraiment étrange comme situation et au final je m’en trouvais désarmais, elle ne m’avait pas vu dans un état correct, c’est bien loin de la rencontre que j’imaginais pour elle et moi.

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Je ne trouvai pas grand chose à répondre à ce que Sateen m'avait dit, puisque je n'étais pas du genre non plus à aimer me plaindre. J'haussai donc les épaules et fit la moue. Je n'aimais pas voir les gens tristes, et je n'étais pas vraiment douée pour les aider et les réconforter. Surtout que je ne connaissais pas très bien la jeune fille, et que j'ignorai pourquoi elle allait mal. Je pris une nouvelle gorgée de ma boisson.

Je vois, oui.. En tout cas sache que si tu ressens le besoin de parler je suis là. Ça ne me posera aucun problème.. lui dis-je en souriant pour la rassurer.

Je ne trouvai rien de mieux à lui dire, mais je me dis qu'au moins maintenant elle savait qu'elle pouvait se confier à quelqu'un. Je ne la connaissais pas depuis le temps, mais je m'attachai déjà à elle. Elle semblait si gentille, cela me rendait vraiment triste de la voir dans cet état. Mais je décidai de ne pas en reparler, songeant qu'une personne triste avait plus besoin de se faire changer les idées que se de faire plaindre. Alors je l'écoutai me demander si j'étais la en touriste ou pour étudier. Je lui répondis que je cherchais mon frère, et ne mis pas bien longtemps à deviner qu'elle le connaissait et qu'elle pourrait m'aider à le trouver. La joie que je ressentais était sans fin tellement j'étais pressée de retrouver celui que j'avais toujours considéré comme mon père. Celui qui avait prit soin de moi alors que mes parents m'ignoraient totalement. Celui qui m'avait toujours protégé, et que j'aimais plus que tout.

J'affichai un large sourire lorsqu'elle me demanda si j'étais bien Natalina Spinelli. Sateen semblait vraiment surprise, et elle avait de quoi. Personne n'était au courant de ma venue, même pas mes parents, et encore moins mon frère. Je me tournai alors totalement vers mon interlocutrice, heureuse comme je ne l'avais jamais été. Je ne m'étais pas trompée, Sateen connaissait donc réellement Valentin, et plus rien ne pouvait à présent m'empêcher de le retrouver et de commencer ma nouvelle vie loin de mon Italie natale, loin de mes parents. Je fus surprise qu'elle me prenne dans ses bras, mais j'étais tellement heureuse que je répondis à son étreinte, sentant les larmes de joies me monter aux yeux. J'avais toujours ce sourire de niaise heureuse étiré sur mes lèvres.

Je fus incroyablement soulagée de l'entendre dire qu'elle m'aiderait à retrouver mon frère, comme si j'avais eu peur qu'elle m'en empêche. Bien qu'au fond je savais que rien n'y personne ne pourrait m'en empêcher tellement j'étais déterminée. J'avais envie de crier ma joie au monde entier, mais ce n'était pas vraiment le moment de me faire remarqué puisque Sateen me posa la question inévitable : pourquoi j'étais venue ici.


Comme je t'ai dit, je suis venue ici pour retrouver Valentin. Depuis qu'il est parti de Capri, tout est si différent... il me manque. Et ne je supportai vraiment plus de ne jamais le voir. dis-je en évitant de parler du fait qu'il se soit fait renié par nos parents, ignorant si elle était au courant de toute l'histoire ou non.

Je souriais comme une idiote, heureuse moi aussi de rencontrer enfin cette fille dont il m'avait déjà parlé de manière élogieuse les dernières fois que je l'avais vu. Tout se passait encore mieux que je l'avais prévu, et j'avais l'impression de flotter sur un petit nuage.

Alors tu as vu Valentin récemment ? Comment il va ? lui demandai-je tout sourire, voulant m'assurer que sa vie ici se passait bien.


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Natalina & Sateen



Natalina semblait vraiment très gentille, lorsque je lui indiquais qu’elle n’était pas là pour m’entendre me plaindre et que je n’étais pas du genre à me plaindre, elle me signifia tout de même qu’elle était là si j’avais besoin de parler. Je trouvais ça vraiment adorable, au fond elle me faisait penser à moi, en temps normal ça m’aurait fait du bien. Mais les paroles qui avaient suivi avaient été bien plus bénéfique, savoir qu’elle était là, je savais que ça ferait plaisir à Valentin quoi qu’il en soit.

Valentina…euh Natalina semblait vraiment extrêmement heureuse, et cela me réjouissait d’autant plus… quand je pense que j’ai faits un mixe de leurs deux prénoms, cela prouve bien que mon esprit est troublé pas tous ces évènements, à tel point que j’en viens à penser des bêtises.

Je fus agréablement surprise qu’elle réponde à mon étreinte, moi-même j’avais trouvé ça un peu déplacé, j’aurais plus cru qu’elle m’aurait rejeté, mais la bonne humeur dans laquelle elle se confondait semblait la réjouir à un point tel que rien ne pourrait lui sembler bizarre mise a part de ne pas retrouver son frère, c’est ça qui lui semblerait sans doute étrange et impossible. Mais au final, pourquoi était-elle ici ? Elle ne pouvait pas être elle aussi rejeté par ses parents . Ou alors leurs parents sont encore plus étranges que ce que je ne le pensais, rejeter ses enfants, mais cela me semblera toujours inimaginable… au final n’était-ce pas ce que j’avais faits ! Non il ne fallait pas que je pense à ça, je me concentrai donc sur les paroles de Natalina.

-Comme je t'ai dit, je suis venue ici pour retrouver Valentin. Depuis qu'il est parti de Capri, tout est si différent... il me manque. Et ne je supportai vraiment plus de ne jamais le voir.
-Natalina, je comprends on ne peut mieux ce que tu veux dire, pour moi c’est une torture d’être séparé de lui… une heure séparée de lui il me manque, non en fait juste quelques minutes et il me manque déjà… des semaines c’est un calvaire, des mois c’est même plus définissable, alors je n’imagine pas me séparer de lui pendant des années, là je crois que je ne pourrais plus vivre. Les évènements nous ont forcés à cette séparation, mais je ne la revivrais pour rien au monde…

Oops, voilà j’en avais déjà trop dit, elle savait désormais qu’on avait dû se séparer, je doute que Valentin ait eu la force de lui dire, l’ayant tellement fait souffrir… elle va me maudire lorsqu’elle va savoir qu’il a souffert à cause de moi et de notre « enfant ». Et je parlais un peu trop à mon gout :

-Mais bon Nat, qu’est-ce qui était différent ? Enfin si tu veux bien m’en parler j’ai l’impression que la façon dont tu m’en parle c’est bien plus que l’absence de valentin… c’est en rapport avec tes parents ?

Puis après un petit moment elle me demanda si j’avais vu Valentin récemment, et elle voulait savoir comment il allait, la question inévitable, mais difficile de répondre lorsqu’on est la cause de certaines souffrances.

-Oui Nat, j’ai vu Valentin récemment… et euh… comment dire c’est plutôt compliqué entre nous, donc … ce n’est pas la super forme, mais il n’est pas déprimé non plus… je vais t’expliquer… mais tu veux bien qu’on aille à une table toutes les deux, c’est un peu plus personnel, je préférerais que l’on soit que toutes les deux si ça te dérange pas !

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La réponse de Sateen eut pour effet de me laisser totalement sur le derrière. Je m'attendais à beaucoup de réactions, mais surtout pas à ce qu'elle commence à me décrire ce qu'elle ressentait lorsqu'elle était loin de mon frère. Dans un premier temps, je fus touchée de constater à quel point elle semblait tenir à mon frère. Je pouvais le lire dans ses yeux : elle en était totalement dingue, et l'idée que mon frère soit en couple avec quelqu'un qui semble autant l'aimer me rassurait. Mais je ne tardai pas à m'interroger sur les raisons pour lesquelles Sateen m'avait dévoilé tout cela. Ce n'était pas une réponse banale. Si elle m'avait dit tout cela, c'était pour une bonne raison. Jamais elle ne m'aurait avoué ce qu'elle ressentait lorsqu'elle était séparée de mon frère si elle n'avait pas été séparée de lui récemment.. Jusqu'au moment où elle me dit clairement qu'ils s'étaient retrouvés contraints à se séparer, sans rien préciser de plus. Val' ne m'en avait pas parlé, et je n'étais pas étonnée. Il n'était pas du genre à raconter ses problèmes, et lorsqu'on se voyait s'était plus pour passer de bons moments que pour s’apitoyer sur notre sort. A moins que leur séparation ait eu lieu après que nous nous soyons vu, ce qui tenait depuis puisque cela faisait déjà un certain temps qu'il ne m'avait pas rendu visite. Mais en réalité, je me fichais éperdument des raisons pour lesquelles il ne m'avait rien dit. Tout ce qui m'importait, c'était de savoir ce qu'il s'était passé entre eux pour qu'elle vienne à dériver autant. Je la regardai donc dans les yeux, le regard en points d'interrogation.

Euh... il s'est passé quoi entre vous exactement..? dis-je, la gorge serrée.

L’idée que mon frère ait souffert récemment ne me plaisait pas vraiment. Surtout si Sateen en était la cause, à vrai dire. Il avait vécu suffisamment de sales choses, à mon gout, dans sa vie, et n'avait pas besoin de souffrir encore plus. Et je le connaissais suffisamment pour savoir que s'il avait du se séparer de celle qu'il aimait, alors il avait forcément souffert. Je sentis une boule se former dans mon ventre, mais ne laissa rien paraitre. Je ne devais pas montrer à Sateen que ce qu'elle m'avait dit m'avait fait l'effet d'une bombe brisant tout mes espoirs de retrouver mon frère heureux comme il m'avait dit. Je souris légèrement à sa tentative de changement de sujet, non pas par joie mais par amusement. Elle n'arriverait jamais à me faire changer totalement de sujet, et elle allait bien vite s'en rendre compte.

Disons que je n'ai pas aimé la manière dont ils ont rejeté Val'. Alors je me suis vengée, dis-je tout simplement, jugeant que c'était un assez bon résumé de tout ce qu'il s'était passé.

La question que je lui posai ensuite concernant Valentin sembla difficilement passer. Ce qui confirmait bien qu'il s'était passé quelque chose entre eux deux, et que je n'allais pas tarder à tout mettre en œuvre pour être au courant. Je ne comptais pas sortir de ce bar tant que Sateen ne m'aurait pas dit ce qu’il s'était passé. Pare que je me doutais bien que lorsque je retrouverai mon frère, je serai bien trop heureuse pour penser à lui demander ce qu'il s'était passé durant ces derniers mois. J' acquiesçai à sa proposition. Tout m'allait tant qu'elle me racontait ce qu'il s'était passé. Je jeta donc un coup d’œil à la salle, et repéra une table pour deux personnes dans un coin. J'attrapai donc mon sac d'une main et mon verre de l'autre, et fit signe à Sateen de me suivre jusqu'à cette table où je m'installai.

Je t'écoute, lui dis-je donc, ne souhaitant pas attendre plus longtemps de savoir ce qu'il s'était passé entre eux qui avait pu faire souffrir mon frère.
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Natalina & Sateen



J’avais annoncé à Natalina que Val et moi avions été obligé de nous séparer sans pourtant rentrer dans les détails, car je voulais savoir pourquoi elle était ici, pourquoi avait-elle quitté l’Italie ! Je n’avais pas tardé à lui demander, j’espérais de tout cœur que ses parents n’avaient pas fait la même chose qu’a Valentin. C’est alors que Natalina me répondit :

-Disons que je n'ai pas aimé la manière dont ils ont rejeté Val'. Alors je me suis vengée.

Ce n’était donc pas la même chose, elle avait voulu défendre l’honneur de son frère et je trouvais ça tellement adorable… J’étais persuadé que Valentin serait heureux de la revoir, mais je n’avais aucune idée de comment il allait réagir face à la situation. Serait-il capable de lui dire qu’elle n’aurait pas dû faire ça ?

Mais on était vite revenue à ce qui se passait entre moi et Valentin, à vrai dire je ne savais pas ce que je pouvais lui dire et ce que je ne devais pas lui dire, une chose était certaine, je ne voulais pas perdre Valentin et il ne fallait surtout pas que sa sœur m’en veuille. Il fallait absolument qu’elle comprenne que tout ceci était bien loin de ma volonté, et que je n’avais nullement l’intention de le faire souffrir, il fallait qu’elle sache à quel point le faire souffrir me faisait souffrir. Bien qu’il me semble qu’elle ait déjà compris a quel point j’aime son frère.

Je lui avais alors demandé d’allait à une table pour que cette conversation reste entre nous après tout je ne tiens pas à ce que tout le monde sache que j’ai une maladie, mais elle il fallait qu’elle le sache car c’était bien le seul moyen de l’expliquer. Natalina avait accepté, elle c’était levé et avait trouvé une table au fond du Bar, nous nous étions alors dirigé vers cette dernière et après avoir pris place Natalina ne perdit pas un instant avant de me demander plus d’explication, je lui fis alors un petit sourire gêné et essaya de lui répondre sans vraiment savoir par où commencer.

-Natalina, d’abord il faut que tu sait que si j’avais eu d'autres possibilité, je n’aurais jamais au grand jamais quitté ton frère. Car je ne voudrais rien faire qui pourrait le blesser ! C’est pour le protéger en fait que je suis partie, je sais que ça peut paraître étrange mais je vais t’expliquer. C’est pour moi assez personnel et il m’est difficile d’en parler, mais c’est le seul moyen que tu comprennes.

Je repris ma respiration et plongeai mon regard dans le sien avant de continuer :

-En fait je suis malade Natalina, je suis atteinte de trouble de bipolarité. Je suis sous traitement, mais des fois suite à certains évènements il arrive que je fasse des crises, et ce n’est pas vraiment contrôlable. Ça peut-être de la dépression, ou de l’euphorie : premièrement je ne voulais pas qu’il me voie comme ça et ensuite je ne voulais pas lui faire de mal, car j’ai déjà fait du mal aux personnes que j’aime dans ces périodes-là. C’est pourquoi je l’ai quitté et quand je suis revenue à Miami il n’y était plus, je n’ai donc pas pu lui annoncer la raison de ma crise… et aujourd’hui je n’arrive pas à lui avouer pourquoi, et vu qu’il a souffert il ne veut pas que l’on se remette ensemble tant qu’il ne sera pas… et je le comprends tout à fait, moi-même je ne me remets pas de l’avoir fait souffrir… mais je ne sais pas quand j’arriverais à lui dire. Voilà Natalina ! Comme je t’ai dit c’est complexe.

Je regardais la jolie brunette en attendant sa réaction, je dois avouer que sa réaction m’inquiétait. Pour Valentin comme pour moi la famille était plus importante que tout, c’est pourquoi l’avis de Natalina avait de l’importance pour moi.

(c)lili
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Raise your glass


Etrange.. oui, c'était le mot. Je ne comprenais pas comment on pouvait quitter quelqu'un pour éviter de le faire souffrir, alors qu'au fond cette personne souffrirait quand même de notre absence. Peut être que du haut de mes dix sept pommes je n'avais pas suffisament d'expérience dans la vie pour comprendre. Ou alors c'était ce raisonnement qui ne tenait pas de bout. Mais j'écoutai néanmoins la suite de ce qu'elle avait à me dire, ne voulant pas la juger trop tôt. Elle semblait bien trop sincère lorsqu'elle parlait de mon frère pour que je puisse croire qu'elle me mentait. J'haussai les épaules avant qu'elle ne me dise ce qu'elle avait à me dire, plutôt sceptique sur le fait que me parler de son problème personnel m'aiderait à comprendre. Parce que j'étais vraiment bien loin d'y voir clair.

Et ce qu'elle me dit n'arrangea en rien mes difficultés à comprendre. Je m'étais attendue à plein de choses toutes plus farfelues les unes que les autres. Mais surtout pas au fait qu'elle avait quitté mon frère à cause d'une maladie qui pouvait le faire souffrir. J'étais totalement choquée par ce qu'elle venait de me dire. Totalement. Ce qui me prouvait bien qu'il ne fallait pas se fier aux apparences, et que derrière l'image d'une personne parfaitement normale pouvait en fait se cacher quelqu'un de rongé par la maladie. Je ne risquais pas de l'oublier, cette leçon. Il y avait néanmoins un point que je ne comprenais vraiment pas, ce qui ne veut pas dire que je comprenais le reste.

Ouais euh bon.. déjà faut quand même que je te dise que je suis assez choquée, si tu ne l'avais pas remarqué.. dis je lentement, songeant que ma surprise avait du se lire sur mon visage à l'instant où elle avait prononcé le mot "maladie". Mais il y a quelque chose que je ne comprends pas... Val', il est au courant de ta maladie ? Ou tu l'as quitté sans qu'il n'en sache rien ?


Je me doutai bien que cette question n'était pas celle qu'une personne normale aurait posé. Si j'avais du annoncer ce genre de chose, je me serais attendue à des questions plus personnelles, telles que depuis combien de temps je suis malade, comment c'est venu, comment une crise peut se déclencer, etc etc. Mais la situation était différente. On parlait de mon frère avant tout, et du fait qu'elle l'avait fait souffrir. Et elle venait certes de m'annoncer quelque chose que je trouvais assez grave, mais ce n'était à mes yeux pas aussi important que la souffrance de mon frère. De toute façon rien n'était plus important que lui, et malgré que je n'avais absolument rien contre Sateen qui m'avait tout l'air d'être une personne très gentille qui ne méritait pas ce qu'il lui arrivait, je préférai me concentrer sur ce qu'il était arrivé à mon Val'. J'aurais tout le temps d'en savoir plus sur sa maladie plus tard.

J'étais à présent sûre d'une chose. Il était vraiment temps que je retrouve Valentin pour l'aider à surmonter cette épreuve. Je savais qu'être à ses côtés l'aiderait, même si je me doutais bien que ça ne lui ferait pas oublier tous ses problèmes. Mais nous avions toujours été si proches lui et moi qu'il était hors de question que je reste une soirée de plus sans le voir, surtout maintenant que je savais qu'il n'allait pas bien, et surtout pourquoi. Peut être même que j'arriverai à arrêter de les faire souffrir tous les deux, et que Sateen et mon frère pourraient à nouveau être heureux. Je ne doutais pas un seul instant de la sincérité de Sateen, et je connaissais suffisamment mon frère pour savoir que lorsqu'il s'attachait à quelqu'un, ce n'était pas pour de faux.

Il faut absolument que tu m'aides à le retrouver, dis-je finalement plus convaincue que jamais.
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