(Nolia) When the past resurface

Actuellement, tu as la main sur elle. Et tu te rends compte que tu as toujours eu cette main sur elle. D'habitude si énervant, chiant et impulsif, cette fois-ci, tu es beaucoup moins comme ça, tu es même trop calme pour réellement comprendre ce qu'elle a. Sa remarque, un sourire. Deuxième insulte, tu descends de ton piedestal. lâches-tu alors que l'insulte sort, mais une nouvelle fois, un vrai sourire triomphant sur ton visage Malheureusement, on est que deux ici, et j'ai pas envie de coucher avec toi, maintenant Maintenant, merde, c'est sortit. Mais bon, trop tard. Tu te rends compte qu'elle s'énerve et ça t'énerve aussi, parce que vous ne vous comprenez pas aujourd'hui, mais tu te rends compte aussi que finalement, vous ne vous êtes peut-être jamais compris. Toi qui pensait qu'elle était celle qui allait porter tes enfants, celle avec qui tu allais te marier ou même voir pire. Tu pinces tes lèvres légèrement. Voilà c'est partit, elle s'appitoie sur son sort, et toi, tu es bien trop proche d'elle. Tu as horreur qu'elle se sous estime. Mais elle te pose cette question, tu es perdu, tu es face à elle, tu es face à celle que tu as aimé pendant neuf longues années, celle qui s'est barré y'a quelques années, et tu te rends compte que c'est pas possible d'être aussi près d'elle et de ne pas faiblir. Mais tu penses à Anastasia, tu penses à Asia, et même à Hades. Tu vas devoir leur demander pardon, c'est pas possible. Tu humectes tes lèvres, ta main remet cette mèche qui te cache de son visage, du à son mouvement précédement. Tu t'en veux de la mettre comme ça, mais tu es comme ça aussi. Tu es obligé de faire comprendre aux gens que tout est de leur faute et que tu n'es jamais en tord, c'est ainsi et ça ne changera jamais. Je sais pas Lia .. Paroles que tu prononces, sans réelement grande importante, tu ne te souviens plus de sa question, à qui la faute ? Tu es face à elle, tu as toujours été faible face à elle. Les femmes te rendent faibles, elles sont tellement démoniaques aussi. Mais tu es obligé de reculer, tu vas devoir le faire et très vite. Sauf que ton corps ne veut pas, il reste près d'elle, face à elle. Tu vas faire une connerie, tu en fais toujours certes, mais tu vas faire une connerie et très rapidement...

Elle est agacée, elle est perturbée, elle est tendue, sur les nerfs. Noah a toujours eut cet effet sur elle, ce pouvoir de la rendre complètement folle, dans le bon sens la plupart du temps, mais parfois il la rendait folle de colère. Il sait où appuyer, il sait la blesser. Il sait qu’elle sait qu’elle l’a blessé, et pas n’importe où. « J’y suis descendu depuis un bon moment. » Il l’agace tellement, mais il commence aussi à céder, il commence à perdre le contrôle. Son contrôle si bien gardé depuis le début est en train de s’effriter. Elle en est bien contente. Pour une fois, ce n’est pas elle qui est en train de céder la première. Bien que l’on pourrait croire que oui en fait. Elle a perdu le contrôle dès qu’elle a vu son visage dans ce foutu café. Café dont elle aurait bien besoin là, en ce moment précis. Elle parlait, vomissait des mots, ses raisons, ses justifications, ce qu’elle avait besoin de lui dire. Elle lui disait la vérité, une vérité pure et simple, des choses qu’elle n’avait dit à personne, même pas ses parents. Elle était revenue en Italie sans le moindre signe avant coureur, elle avait débarqué devant la porte de la villa familiale avec des larmes dans ses yeux et une jambe dans un plâtre et des vis dans ses os lui faisant souffrir le martyr. Alors oui, elle a blessé Noah, Asia, et sans doute un millier d’autres personnes qu’elle a laissé derrière elle sans un regard en arrière. Mais jamais elle n’a regretté cette décision parce que c’était toujours elle avant les autres, jamais le contraire. Plus jamais. Elle a mis tout le monde avant elle durant trop d’années, elle a mis ses parents et la fierté qu’ils avaient de leur fille avant, Noah et la fierté qu’il avait d’avoir la copine parfaite, Asia et la meilleure amie d’enfance qui suit les jumeaux jusqu’à Harvard. Vivre pour elle, ce n’était pas ce qu’elle faisait jusqu’à ce qu’elle manque de perdre la vie durant ces attaques. Et même trois ans après le drame, elle est revenue, honteuse d’avoir quitté le jeune homme sans rien dire. Mais elle a rapidement compris que ce n’était pas une bonne idée. Elle ressent encore la peur paralysante qui la envahie quand elle avait les mains de l’agresseur sur elle, son corps. Cassilia est forte, oui, mais elle a un coeur fragile, elle aime trop, trop fort pour son bien. Leur corps étaient si près l’un de l’autre à présent, trop proche. Elle sentait son souffle sur sa peau, l’odeur de son parfum qui n’avait pas changé, même après toutes ses années, elle voyait une bosse, comme un cercle au bout d’une chaîne, sous son t-shirt. Pas conne la meuf, Lia a une idée de ce que ça peut être et les larmes montent à ses yeux. Trop vite pour qu’elle les retienne. Se mettant sur la pointe des pieds, elle ne contrôle rien et pose ses lèvres sur les siennes. Pas une seconde, non, elle les pose et les laisse là, les bougeant comme elle le faisait quand elle l’embrassait avant. Parce qu’il n’y a que lui qui compte, ça a toujours été lui même cinq ans après son départ.

Elle est là, en face de toi, silence complet ou presque. Les pics qui se lancent, qui vous détruisent, comme toujours. Vous êtes dans ce besoin toujours de vous chercher alors que vous savez que ce vous valez. Mais personne ne va contredire l'autre. Non, jamais, parce que vous êtes comme ça. Italien dans le sang, l'envie de tout niquer pour un pauvre défaut, et vous voilà. L'un face à l'autre, silence complet, silence d'une vie, tu te sens tellement mal d'être aussi proche d'elle alors que finalement, tu es le pire des connards avec elle. Avec celle que tu considères comme la femme de ta vie. Elle l'a été un moment, elle l'a toujours été, et elle le sera toujours, même si tu couches avec d'autres. Honnêtement ou non, tu te sens mal à l'idée qu'elle se détruise elle même avec des paroles. Mais le coeur a raisons que la raison ignore. Tu la vois se rapprocher même cette fois ci, tu ne t'éloignes pas. Non pas cette fois-ci, parce que tu en as autant envie qu'elle. Tu la sens être trop proche, caressant ton souffle du sien et c'est trop tard pour faire demi tour. Tes yeux sont mis clos, tes lèvres sont sur les siennes. Elle te tient comme toujours. Elle a toujours eu cette emprise sur toi, ce besoin soudain d'être près d'elle, quoi que tu fasses, quoi que tu t'éloignes, tu revenais vers elle, toujours, à chaque fois. Coeur qui bat, ta main qui a rabbatu sa mèche se pose sur sa joue, tes lèvres qui ne peuvent s'enlever de ses siennes, trop prise au piège maintenant. Mais tu t'éloignes, tu te sens te perdre dans toute cette merde dans laquelle tu te mets, toujours, parce que sinon tu t'ennuies. Et puis finalement, ton front se dépose contre le sien. Tes yeux sont encore fermés, mais tu sens son souffle contre le sien. Explique moi comment tu fais ? Parce que ton murmure vient de sortir, parce que tu veux savoir l'emprise qu'elle a sur toi. La même que possède Anastasia sur toi. La même que possède Violet aussi sur toi. Tu ne sais pas comment elles font, et tu veux savoir, tu veux comprendre, tu veux connaitre leur secret.

Tous les deux sont l’un en face de l’autre, se regardant avec défis, avec passion, et avec une intensité qui ferait brûler les environs si leur regard pouvait blesser. Ils ont peur et ils ont hâte. Cassilia est apeurée mais en même temps, elle en veut, elle le veut. Elle veut Noah, en entier, complètement, même avec sa haine pour sa trahison, même avec sa colère pour son départ précipité, même avec toutes les choses qui ne se sont pas dites. Mais au-delà de tout, il y a des choses qui se sentent. Elle sent l’emprise qu’elle a sur lui autant que celle qu’il a sur elle, ils sont tous les deux prisonniers de quelque qui est plus fort qu’eux, qui est puissant et que personne ne peut comprendre. Lia voit dans son regard que Noah ne va pas se battre sur ce point, ils sont des aimants, toujours à s’éloigner si mal alignés, mais toujours à se retrouver une fois qu’ils ont trouvé le bon chemin. Ils sont essentiels à l’autre, comme nuisible. Ses lèvres sur les siennes, sa main dans sa nuque, elle l’emprisonne comme il l’emprisonne. Avec une passion impossible à contrôler, avec une envie brûlante et des sentiments violents. Elle voit bien à quel point il a mal en et en même temps à quel point il veut que ça continue quand il s’éloigne avec difficulté d’elle. Son front sur le sien, la main de la jeune femme sur sa joue, elle respire difficilement, mais elle respire le même air que lui et c’est le plus important. Les yeux clos, le souffle battant, Lia émet une plénitude de possibilité devant ses yeux, des possibilités aussi belle que mauvaise. « Toi explique moi comment tu fais ? » Comment fait-il pour toujours avoir son coeur dans sa main après cinq ans loin de lui ? Comment fait-il pour la traiter aussi mal et toujours l’aimer en même temps ? Elle repose doucement ses lèvres sur les siennes, comme une caresse, douce et légère telle une plume sur la peau. « Comment tu as fait pour que je sois toujours amoureuse de toi même après tout ce temps ? » Elle dessine les contours de son visage, doucement, lentement. Elle a besoin de ce contact. Elle a toujours besoin de contact. Elle est ce genre de personne, qui aime le contact physique, qui ne parle pas pour dire ce qu’elle ressent mais qui agit. « Je suis tellement désolée d’être partie Noah. Je ne pensais plus à ce moment là, j’avais juste peur, mal, et je ne voulais pas t’infliger la douleur que je ressentais. » Elle aurait du croire qu’il était assez fort pour la soutenir, et pas présumer qu’il n’allait pas le supporter.« J’ai eut tord, mais en même temps le mal est fait. » Elle ne regrette pas, mais d’un autre côté, qui sait ce qui se serait passé si elle était restée avec toute la douleur et les malheurs qu’elle s’infligeait seule.

A l'heure actuelle, tu ne sais pas si tu dois mourir ou continuer. Chercher des réponses ou bien l'envoyer chier. Mais actuellement, là maintenant tout de suite, tu oublies tout. Un baiser, un simple baiser qui se transforme en bouffé de chaleur, en envie soudaine de continuer ou bien même de partir plus loin. Mais tu ne peux pas, tu ne veux pas. Enfn si tu veux, mais pas ici, pas comme ça, pas maintenant. Tu sors cette phrase débile et incontrolable, elle te rend comme ça, incontrolable. Comme si personne ne pouvait te contrôler sauf elle. Et c'était insupportable en fait. Mais elle te retourne la question, une question dont tu n'auras jamais de réponse alors. Tu l'embrasses une nouvelle fois, légèrement, mais quand tu te décolles, elle fait la même chose, tu te demandes bien combien de temps ça va durer. Sérieusement. Tu as juste envie de partir, mais tu ne peux pas, tu n'y arrives. Elle te regarde, tu ouvres les yeux légèrement, tu l'observes, elle, sa bouche, son nez, ses traits du visage, ta main se dépose sur son menton que tu lèves pendant qu'elle s'excuse encore. Tu es mal à l'aise encore de la façon dont elle te traite, tu n'y arrives pas sérieusement à accepter ça. Arrête s'il te plait .. Arrête de te mettre plus bas que terre.. tu n'as jamais dit que tu lui pardonnerais, parce qu'en cinq ans, tu n'as toujours pas accepté la chose, alors autant dire que tu gardes quand même un silence. Tes lèvres se posent une nouvelle fois sur les siennes. Une fois, deux fois, trois fois, tu es obligé de les quitter. Tu t'en veux, tu vas finir encore plus accro et tu vas encore tomber comme en janvier y'a cinq ans. Tu ne veux pas revenir ça, tu ne le supporterais pas. Il faut que j'y aille Parce que ce n'est que l'excuse. Elle doit encore le reconnaitre le ton du mensonge, surtout vu le peu de fois que tu l'as utilisé ou pris. Mais tu es obligé, tu veux ton café et Hades t'attend aussi. Mais ce n'est pour ça que tu t'éloignes, alors pour au moins te faire violence et qu'elle te déteste encore plus, tu lances J'ai quelqu'un dans ma vie Lia ... Je suis désolé Là, le mensonge est demi plein. En même temps, Anastasia est dans ta vie, mais plus au titre de petite amie finalement. Enfin bref, au moins, tu es sur de recevoir une gifle non ? Ou pire.. Tu veux pire pour au moins réussir à éloigner ton corps du sien, chose très compliquée ...

Elle tâtonne, cherchant une sortie, une entrée, un moyen d’échapper à son emprise ou d’y rester à jamais. Noah est sa kryptonite, son point faible, blesser le et vous la blessez directement, sans même la toucher. Savoir tout le mal qu’elle lui a fait, intentionnellement, ça la déchire. Ça l’a déchiré durant des années, durant une éternité, et maintenant encore, même si elle a envie de se faire pardonner, elle sait que la tâche sera dur, compliquée, longue. Ses lèvres si près des siennes, son corps collé au sien, elle ne sait pas quoi faire de plus Cassilia. Elle aurait pu tout abandonner pour lui, mais est-ce toujours le cas ? Serait-elle prête à partir encore parce qu’il le veut ou se battra-t-elle pour avoir ce qu’elle veut ? Cassilia est perdue dans un océan de confusion, de doute, de questionnement sans réponse. Elle est mal, mal pour lui, mal pour elle, se fustige encore une fois, toujours elle. Elle est celle qui fait des erreurs, qui faute encore et encore, sans jamais s’arrêter. Elle se met dans des situations inextricables et ensuite ne sait pas en sortir. « Comment arrêter quand j’ai fait du mal à la seule personne que j’ai aimé ? » Elle n’a pas honte de ses sentiment Cassilia, c’est bien une chose qu’on ne pourra pas lui reprocher. Elle dit ce qu’elle ressent, ce qu’elle pense, ce qu’elle veut. Elle n’a pas peur de ses envies, de ses désirs, de ses pensées. Elle aime comme elle vit, intensément. Ses lèvres encore sur les siennes, comme une drogue dont elle ne peut plus se passer, comme une dose essentielle à sa survie. Elle est accro, elle l’a toujours été. Et il dit ces quelques mots, il faut qu’il parte. Mensonge. Elle le voit bien. Mais d’un autre côté, elle ne veut pas le forcer à rester avec une personne qui lui a fait tant de mal si violemment. Et là, balle en plein coeur. Coup de poignard. Mais elle connaît toujours aussi bien Noah, elle sait lire en lui, comme il sait lire en elle. Comme il voit à quel point ça lui fait mal qu’il lui dise ça. Elle aurait pu faire la méchante, vraiment être odieuse et planifier déjà une vengeance, mais Noah est la seule personne qui aura toujours son amour et qu’elle ne veut absolument pas blesser. « Je suis partie après tout. C’est moi qui suis désolée. » Baissant la tête, elle laisse échapper quelques larmes du coin des yeux. Ses beaux yeux bleu ressemblant à deux lacs, ses joues diaphanes parsemées de gouttelettes d’eau salées. « Je … je ferais tout pour que tu me pardonnes. » C’est dit. Elle ferait tout pour lui, comme d’habitude. Elle se rabaisse pour lui, elle le fait passer avant. Pourquoi lui et pas un autre ?

Tu ne la regardes, tu ne peux pas, tu ne pourras jamais, parce que c'est trop dur pour toi, bien trop compliqué de la quitter comme ça, mais tu essayes de stratagèmes, tu vas pouvoir te détacher d'elle, la quitter et finalement penser à elle pendant des heures, des années, dans ton lit, en cours ou même pire. Tu pinces tes lèvres légèrement quand elle te sort cette question, tu ne sais pas quoi répondre. Tu n'oses pas répondre en fait, tu caresses son menton, tu aurais préféré que vous vous revoyez dans un endroit moins public, vous auriez pu tester autre chose.. Mais tu penses à ça maintenant. Oui maintenant, alors que tu viens de dire que tu dois y aller et que tu as quelqu'un dans ta vie. Tu es impossible sérieusement. Mais c'est plus fort que toi, on parle de Lia, pas d'une personne sans intérêt. Tu humectes tes lèvres rapidement alors qu'elle s'excuse encore, et toujours. Tu l'embrasses de force, tu veux la faire taire Arrête tout de suite de faire ça, ou je m'en vais, et plus jamais tu me reverras Parce que ce genre de promesses, tu arrives à les tenir parfaitement. Tu caresses sa joue doucement, tu pinces de nouveau tes lèvres Je vais juste te demander du temps Lia.. Du temps, c'est tout ce que je veux.. tu aurais pu dire que tu es désolé, mais c'est le cas, sauf que tu ne vas jamais lui dire, tu n'es pas comme ça, elle le sait. Tu l'embrasses alors, une dernière fois, comme pour garder le gout de ses lèvres en mémoire et tu ajoutes J'envoie un message... Qui va mettre quelques jours à arriver, peut-être plus, comme d'habitude parce que tu as besoin de poser les choses ou alors, juste à éviter de foncer dans un mur. Mais tu sais déjà que ça sera mouvementé les nouvelles retrouvailles...

C’est inévitable. Ils ne peuvent pas être l’un en face de l’autre sans céder à l’attraction que l’un provoque sur l’autre. De vrais aimants, de vrais amants, de ceux que l’on ne voit que dans les livres de l’époque romantique où les scènes érotiques étaient sous formes d’un poème si beau qu’il vous prenait aux tripes. Il n’y a pas de réflexions à avoir sur eux deux, ils sont juste Noah et Cassilia, un duo, un couple, une paire. Malgré les problèmes, l’espoir grandit dans le coeur de pierre de Cass. Car peu y entre dans sa vie, si peu que le peu qu’elle a sont le monde pour elle. Oui, elle aime ses parents, ils lui ont toujours donné l’amour dont elle avait besoin, l’attention, mais aussi trop d’espace. Beaucoup trop. Elle les connaît, elle sait qu’ils l’aiment, mais le montrer c’est pas dans leur caractère. Elle est leur parfait contraire, expressive, impulsive, émotionnelle, sentimentale, fleur bleu, fragile. Elle est forte, mais pas longtemps. Elle est fragile, toute sa vie. Et Noah est sa plus grande faiblesse, sa plus grande peur, depuis le jour où ses yeux se sont posés sur lui. Depuis le jour où elle a décidé que sa vie ne se ferait pas sans lui. Elle se dénigre, comme d’habitude parce que quand elle a tord, même en ayant ses raisons, elle ne peut pas s’empêcher de vouloir le protéger. Et comme avant, il la fait taire, lui demande d’arrêter. Et comme avant, elle stoppe. Le contact violent de ses lèvres sur les siennes suffisent à la faire taire. Hochant la tête doucement, elle tient ses mains dans les siennes, se calmant doucement. Elle lui donnera le temps dont il a besoin, la patience qu’elle ne possède absolument pas, il en vaut la peine. Malgré son sale caractère, ses manières snobes qui lui sortent par les yeux parfois, Noah en vaut la peine. Il en a toujours valu la peine. « Ok. » Elle ne peut sortir que ce mot là. Les lèvres de son homme, celui qui aurait pu être son mari à l’heure qui l’est, se posent encore une fois sur les siennes. C’est comme une drogue qu’ils retrouvent à deux. S’en passer sera dur, de plus en plus dur. Les jours qui passeront seront les plus longs pour Lia, encore plus que les premiers jours après son départ il y a cinq ans.