Healing... Little by little [Kalance]

 
Aujourd'hui pas de cours. Le cœur de Constance s'était considérablement mis à battre sous la joie en réalisant cette nouvelle lorsqu'elle s'était réveillée ce matin. L'esprit encore à moitié dans les bras de morphée, elle avait traversé son appartement surdimensionné tel un zombie à la recherche de nourriture. Une fois rassasiée, elle s'étira tel un chat agile et se prépara pour la journée. Elle farfouilla dans son agenda électronique: c'était bien aujourd'hui qu'elle devait passer chez Kale. Un sourire étira ses lèvres. Elle espérait qu'elle arriverai à le sortir un peu de sa torpeur. Elle savait qu'il allait mieux mais elle ne pouvait s'empêcher de se faire du souci et de penser qu'il devait parfois pas avoir le moral.
Dans un objectif d'apporter du soutien à une personne qui lui tenait à cœur, Constance enfila un jean et un haut à col en V rouge, le tout épousant délicatement ses formes sans pour autant la mettre vraiment trop en avant. Avant de partir de chez elle, la princesse farfouilla dans ses placards, séant en arrière dans le but de dénicher deux ou trois choses qu'elle pourrait apporter au Winthrop. Elle avait l'habitude de créer des packs de survie: bourbon, whisky écossais, chips, chocolat, popcorn et... Un monopoly. C'était con mais il s'en passait autour de ce jeu même si beaucoup la qualifiait de vieux jeu en la voyant rappliquer avec. La princesse pouffa de rire toute seule dans son appartement en pensant que le plateau en avait vu des vertes et des pas mûres aussi... Souvent avec Constance, le mot monopoly pouvait aussi prendre un autre sens, mais ça c'était une expression assez typique française. Son sourire s'agrandit lorsqu'elle se dit que Louison aurait tout de suite compris sa petite référence. Aaaah la la. Elle attrapa aussi des sodas parce que parfois le sans alcool ça ne faisait pas de mal. Puis son but n'était pas de soûler Kale !
Elle attrapa son manteau plus que nécessaire à cette période de l'année, enfila ses bottines à talons et monta dans son Aston Martin munie du sac de survie et de son sac à main. Elle gara le bolide non loin de la résidence du jeune homme et sonna à l'interphone:

- C'est Constance !, dit-elle simplement en remarquant qu'on avait décroché.

La porte de l'immeuble s'ouvrit et elle s'engouffra dans l'ascenseur. Lorsqu'elle arrivant devant la porte de l'appartement de Kale, son cœur s'accélèra légèrement. Foutu cœur de merde. Fallait dire que depuis leur dernière "rencontre" ils n'avaient pas eu vraiment l'occasion de parler sérieusement. La française lui avait bien évoqué quelques messages et avait été là à l'hôpital le jour de son accident mais bon... Elle avait peut que cela soit étrange depuis leur rapprochement physique, si on pouvait dire. Elle prit une grande inspiration, passa rapidement la main dans ses cheveux comme si cela allait changer quelque chose de crucial et frappa à la porte, tentant de se persuader que cela n'allait pas être bizarre. Et puis elle était là pour apporter du soutien au jeune homme après tout !

 

Aujourd'hui, Constance doit passer à l'appartement pour me voir et me tenir compagnie. Depuis que j'ai vu Reena, je commence peu à peu à me ré-ouvrir aux personnes, à me re-sociabiliser. L'espoir commence à être retrouver, j'ai envie de croire qu'un jour, je pourrais marcher de nouveau. Pour le moment, c'est encore loin d'être le cas mais je travailler pour pouvoir y arriver un jour. Depuis l'accident, je n'ai pas vu Constance et elle m'a terriblement manqué, je l'avoue... Avant ça, nous avons remis le couvert tout les deux et nous n'avons donc pas pu avoir une discussion sérieuse pour savoir où nous en sommes. Je ne sais pas vraiment si je veux avoir cette conversation, j'ai un peu peur de blesser la française puisque c'est assez flou dans ma tête. Ainsi, elle arrive rapidement jusqu'à mon domicile dans la matinée et je lui ouvre la porte via le bouton de l'interphone. J'attends qu'elle monte jusqu'à ma porte et qu'elle y frappe pour pouvoir l'ouvrir. Hey.. Vas-y, entre. Que je dis en la découvrant, et décalant mon fauteuil pour la laisser entrer. Fais comme chez toi. Tu veux un café ? Vu que c'est le matin encore ou presque la fin de matinée encore, je me doute qu'elle veut boire quelque chose de chaud. Je lui donne un sourire, malgré tout très content de la voir.

 
C'était la première fois que Constance revoyait Kale depuis son accident. C'était donc la première fois qu'elle le voyait avec son fauteuil. Elle s'attarda seulement quelques secondes, pour ne pas le gêner. Son coeur se serra légèrement lorsqu'elle le vit ouvrir la porte mais par respect pour lui elle ne le dévisagea pas. Et puis, si on oubliait ce fameux fauteuil, le jeune homme restait le même, son caractère n'allait certainement pas être modifié, et face à la française il y avait toujours ce même sourire (bien qu'elle avait l'impression qu'il était un peu plus triste que d'habitude... Ce qu'elle pouvait comprendre). Aussi, elle n'avait pas l'intention de le traiter différemment, elle aurait été bien trop injuste avec lui et surtout elle ne lui rendrait pas service.
Il l'invita à entrer et c'est ainsi ce qu'elle fit. Elle déposa son manteau dans l'entrée, révélant ainsi son décolleté:

- Merci bien, lui répondit-elle en effectuant une petite révérence qui se voulait humoristique.

Elle ne connaissait que trop bien ce geste et s'en lassait de plus en plus dans un contexte hyper formel. Mais ici, elle avait juste pour but de détendre l'atmosphère. Elle se dirigea alors vers le salon et posa le sac qui contenait mainte choses près du canapé alors que Kale lui proposait un café:

- J'veux bien oui ! C'est gentil ! Il fait encore un peu froid il faut dire ! C'est toujours la machine là-bas ?, demanda-t-elle en pointant un objet dans la cuisine. T'en veux un aussi ?

Se retrouver en face de lui après ce qu'ils avaient vécu il n'y a pas si longtemps de cela était assez étrange. Mais la princesse ne voulait pas se prendre la tête et encore moins promettre quoi que se soit. Puis elle imaginait qu'en ce moment, Kale devait avoir d'autres soucis en tête... En temps normal, Constance détestait forcer les choses, elle avait tendance à penser que si cela se faisait, ça finissait par arriver, point barre. Et si rien ne se passait, c'était tout simplement pas le moment ou alors sa destinée. Puis avec son père qui venait d'entrer dans la danse pour lui trouver quelqu'un (merci le protocole des riches...), elle avait juste envie d'envoyer chier ce dernier car elle avait répété un nombre incalculable à son paternel qu'elle ne voulait pas d'un mariage arrangé... Mais ça, c'était une autre histoire...:

- Comment vas-tu ? , finit-elle par lui demander alors qu'elle s'orientait vers la cuisine.Putain ce que je me sens idiote avec ma question, j'te jure... T'es pas obligé de répondre hein !

Oui, elle comprenait largement si Kale n'avait tout simplement pas envie de lui répéter ce qu'il devait dire à beaucoup de monde..

 

Elle enlève son manteau et je peux donc voir le magnifique décolleté qu'elle a mis pour venir me voir. J'avoue que mes joues se sont légèrement rosies en voyant ce beau spécimen, Constance est jolie et elle le sait. Je le sais également, j'avoue avoir toujous envie d'elle mais désormais, ce n'est plus possible. Savoir que Constance vient tout en sachant que je ne peux pas lui donner de l'amour physique, c'est qu'elle n'est pas là que pour ça et ça me touche. En fait, je sais que durant qu'elle est là, nous allons devoir parler de notre relation et ça me gêne un peu d'en parler alors que je ne peux rien faire. Oui, merci, mais laisse, je vais le faire. Après tout, c'est mon invitée et je ne veux pas qu'elle fasse tout chez moi même si c'est compliqué de gérer ça en étant en fauteuil roulant. Alors, je roule jusqu'à la cuisine pour préparer deux cafés. Café noir ou au lait ? Que je demande à la française, les préparant ensuite après qu'elle m'ait répondu. Non, non c'est rien. J'vais bien, et toi ? Que je lui dis en souriant. Il y a des fois où ça ne va pas, je l'avoue, mais aujourd'hui, je me sens particulièrement en forme. C'est peut-être sa venue qui me fait cet effet là.

 
Kale lui dit qu'il allait s'en charger. Sans insister, Constance le laissa ainsi prendre en charge la machine à café. Après qu'il soit revenu dans son appartement, c'était au tour de la française de revenir vers un chemin qui faisait jaillir dans sa mémoire des souvenirs communs enfouis, si profondément.
La princesse le suivit jusqu'à la cuisine alors que ses talons raisonnaient sur le sol, sèchement. Machinalement elle vient enrouler une mèche de ses longs cheveux entre ses doigts. Ses yeux suivaient les moindre gestes de du jeune homme, elle semblait réfléchir. Perdue dans ses pensées, elle revint rapidement dans la pièce alors que Kale lui demande comment elle préfère son café. Les lèvres de Constance s'étirèrent en un fin sourire. C'est vrai qu'à l'époque où ils étaient en couple, elle n'avait pas l'habitude de boire souvent du café, préférant largement le thé. Cependant, depuis ses quelques mois de passage en France avant son retour en Janvier à Harvard, elle a du pendre l'habitude d'en boire. Elle restait parfois des nuits entières aux côtés de son père et seul le café lui permettait de tenir la distance. Sauf le jour où elle s'était totalement affalée dans son lit, la fatigue prenant enfin le dessus:

- Noir, s'il te plait, finit-elle par lui répondre.

Elle prit alors la tasse une fois qu'il eut terminé de préparer le breuvage, lui accorda un remerciement et commença à souffler doucement au dessus, tentant de refroidir le liquide. Il lui dit plus ou moins de ne pas s'en vouloir, mais la française ne pouvait s'en empêcher. Elle trouvait cela trop injuste... Kale ne méritait pas cela... Quoi que depuis l'accident de voiture de sa mère, pour Constance personne ne méritait un tel sort... Ses doigts se crispèrent légèrement sur sa tasse lorsqu'il lui dit qu'il allait bien. Voilà qui la rassurait:

- Tant mieux, je suis contente... Ouai, de mon côté, j'ai pas à me plaindre... Enfin même si des nouvelles lubies, qui sont loin de me plaire, passent par la tête de mon père... S'il pouvait se calmer un peu ça m'arrangerait grandement ! Tu vois, le lot de "drama" quotidien des aristos...

Elle détestait les riches qui se plaignaient. Par exemple, sa belle mère qui râlait contre sa coiffeuse qui avait raté sa coupe tout ça parce qu'elle avait coupé deux centimètres trop court. Et lorsqu'elle voyait Kale, la princesse avait presque honte de sa famille, de sa naissance:

- Alors comment se passent les séances de kiné ?, demanda-t-elle en prenant une gorgée du café un peu moins fumant.

Constance connaissait le rapport qu'entretenait le jeune homme avec le sport et elle espérait grandement qu'il remarche un jour. Par pour elle, non. La vision qu'elle avait du Winthrop ne changerait jamais, fauteuil ou pas fauteuil; c'était pour lui, parce qu'il le méritait. De toutes les façons, elle était prête à lui apporter son soutien quelque soit la situation, et elle était certaine que beaucoup de monde auprès de lui étaient prêt à agir de la sorte également...

 

Je regarde Constance, lui donnant un beau sourire avant de m'en aller lui préparer son café et le mien par la même occasion. Même si j'évite le café par rapport à mon hyperactivité, je peux me permettre d'en prendre un pour tenir la journée sans avoir à faire de sport... Mon handicap me rend assez mollusque, je m'ennuie assez et recommencer à voir des amis proches me fait tout de fois un bien fou. Constance en fait bien sûr partie. Alors que je lui tends la tasse de café que je lui ai préparé, je lui fais aussi remarquer qu'elle n'a pas à s'en vouloir de me demander si je vais bien et lui retourne par la même occasion sa question. Qu'est-ce-qu'il s'est passé ? Alors qu'elle me parle des nouvelles intentions de son paternel, bien sûr je ne comprends pas vraiment de quoi elle veut parler et je m'intéresse énormément à la française, alors évidemment cela plus ma curiosité me fait lui demander les raisons. Bah écoute, pas de neuf vraiment mais d'après les spécialistes, ça va dans le bon sens. Plutôt une bonne nouvelle, toutefois je ne veux clairement pas m'emballer et me dire que je vais pouvoir remarcher bientôt, rien n'est sûr et je préfère faire le maximum sans me donner de faux espoirs. J'ai commencé à voir pour faire du sport avec le fauteuil sinon...

Lorsque Constance parla à Kale de ses pseudo problèmes familiaux, elle ne s'attendait pas à ce qu'il pousse la question,
lui demandant alors ce qu'il s'était passé. Elle se tordit les mains neurveusement. Comment avouer que son père s'était enfin décidé à tenter de lui trouver un mari. L'idée en elle même révulsait la princesse... Elle s'était toujours refusée à se plier à ce genre de protocole qui était bien souvent exigé part son rang. Non, de son côté la française voulait seulement vivre sa vie. Elle voulait qu'on lui fiche la paix et qu'on la laisse aller à droite et à gauche... Elle devait avouer que l'idée de se poser à nouveau la séduisait de temps en temps mais elle avait si peur... Si peur depuis l'événement remontant à ses 15 ans. Elle n'osait plus, elle n'osait plus se lâcher à corps perdu et aimer, tout simplement. De toutes les façons, c'était à peine si celui lui était autorisé.
Cependant, elle ne voulait pas mentir à Kale. Alors peut être pourrait-elle simplement rester vague tout en lui dévoilant l'idée de base :

- Baaah je pensais que l'accident que mon père a eu l'avait un peu ramoli... Mais il se trouve que c'est assez le contraire... Il tente de contrôler ma vie de nouveau et j'aime pas ça

Simple et efficace. Puis Kale lui dit qu'il n'y avait pas grand chose de nouveau pour l'instant. Elle se rapprocha de lui avec sa tasse à café et posa une main compatissante sur l'épaule du Winthrop:

- Je suis vraiment désolée Kale... J'aimerais pouvoir faire plus que... Ça , dit-elle en faisant un geste de la main désignant le faire qu'elle vienne lui rendre visite.

Elle était sincère. Elle voulait vraiment l'aider à aller mieux, à se sentir mieux. Même si elle ne savait pas vraiment comment réagir face aux accidents de voiture. Pas depuis qu'elle était restée quelques jours dans le coma l'année de ses 8 ans et qu'elle avait appris la mort de sa mère alors qu'elles étaient dans le même véhicule. Depuis c'était aussi un sujet sensible. Mais elle voulait quand même être présente pour le jeune homme, car elle en avait envie et il méritait d'être entouré.
Il lui révéla par la suite qu'il s'était renseigné pour des sports. Piquant sa curiosité, elle pencha la tête sur le côté en ajoutant :

- Mais c'est super ! Alors, t'as quoi comme options ?  

Bien sûr, je reste curieux sur la vie de Constance. Elle est une ex-petite amie mais une amie, très importante. Alors, c'est normal que je tente d'en savoir plus sur elle, n'est-ce-pas ? Je m'inquiète pour elle. Finalement, Constance reste plutôt vague sur son histoire, je n'en apprends pas plus que cela. Non, elle me dit simplement que son père tente de contrôler sa vie de nouveau et sans plus. Hum. Qu'est-ce-que je peux dire de plus, de toute façon ? Si elle ne veut pas aller plus loin, je ne l'oblige à rien. Enfin, elle sait que je ne suis pas quelqu'un qui juge. Je lui souris, prenant sa main dans la mienne, je sais qu'elle est là, c'est déjà bien. C'est déjà beaucoup. Lui dis-je en souriant. Je lui avoue que je me suis renseigné pour des sports à fauteuil, elle semble contente que je me mette dans le sport à mon niveau. Je m'intéresse plus à l'handibasket, ça a l'air pas mal puis ça me permettrait de rester en forme. Lui dis-je, tout sourire, fier d'enfin pouvoir me remettre dans ma passion. Enfin, j'espère toujours me remettre !

Kale ne chercha pas à la forcer à révéler la vérité. Il se contenta de respecter son silence par une simple interjection.
Et rien que pour cela, Constance le remerciait intérieurement. Elle lui accorda un sourire timide avant de décider de se mettre à table. Après tout, elle lui devait peut-être une certaine transparence, surtout depuis ce qui s'était passé entre eux il y a quelques temps (et surtout à cause du fait qu'ils n'avaient jamais vraiment eu l'occasion d'en reparler). Fallait avouer que la française était un peu chamboulée. Elle ne s'était pas attendu à se rapprochement, pas avec lui. Et même si cela lui était arrivé par le passé (de remettre le couvert sexuellement parlant avec quelqu'un), ça n'avait jamais été le cas avec un ex. Bref, après un rapide coup d'œil au jeune homme, elle reprit de nouveau la parole:

- Disons que père s'est mis en tête que je devais épouser une personne de son choix... Tu suppose que tu sais comment ça marche dans mon milieu...

Elle grimaça après cette phrase. Dieu ce qu'elle pouvait détester ce monde de pédants parfois ! Certes il apportait des avantages mais parfois elle n'arrivait tout simplement pas à comprendre la mentalité avant gardiste de la chose. Elle enchaîna d'un ton un peu plus endiablé:

- Je te laisse imaginer mon état de ravissement... J'ai horreur de ça, rien que l'idée de ne pas pouvoir choisir, ça me donne envie de vomir...

Elle pencha la tête sur le côté, et partit dans une courte réflexion avant d'ajouter:

- Je crois que je pourrais laisser tomber l'argent qui va avec pour pouvoir avoir ce droit...

Elle venait de dire cela de façon assez spontanée. Et ça phrase la revulsait un peu plus alors qu'elles rendait compte que ce n'était peut-être pas une chose à dire devant Kale. Oh et puis zut ! Elle avait décidé d'être honnête, alors ainsi soit-il ! Elle fit un mouliné de la main, comme si elle cherchait à chasser ses paroles:

- Mais c'est super ça ! Tu voudrais bien me montrer une vidéo ? , demanda la princesse alors que le Winthrop venait de lui dire qu'il s'intéressait de près à l'handibasket.

Toujours main dans la main (ce contact étant un brin étrange mais assez apaisant, Constance devait l'avouer), elle agita la tête vivement le gratifiant d'un sourire éclatant lorsqu'il lui confia qu'il espérait toujours de remettre des causes de l'accident:

- Je suis certaine que tu y arriveras ! Tu es l'une des personnes les plus déterminées que je connaissent ! C'est clair que cela peut prendre du temps mais je suis sûre que tu en viendras à bout ! Et si un jour t'as besoin de quelqu'un pour te débarrasser de ce fauteuil,
tu peux toujours me faire signe !! , finit elle par conclure en lui accordant un clin d'œil.