Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityELLINA ✷ my soul's a sorry state - Page 2
Le Deal du moment : -29%
DYSON V8 Origin – Aspirateur balai sans fil
Voir le deal
269.99 €


ELLINA ✷ my soul's a sorry state

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


« Mais! Qu’est-ce qu’ils t’ont fait les Winthrops? » À part te foutre dans un fossé et te faire perdre la mémoire, j’veux dire. Putain Dina, j’suis tellement soulagé que tu sois pas morte dans cet accident, parce que j’y ai cru, pendant toute une putain de journée j’y ai cru. Tu serres fort ma main et la douleur de mon entorse se noie dans cette étreinte pleine d’émotions et de non-dits. Puis tu prends mes deux mains et les fais tâter ton corps. Tes cuisses, ton ventre, tes bras, tes joues. Oui, je te sens, Dina. Mais ça n’enlève pas la peur cuisante qui m’avait paralysé pendant toutes ces heures passées sans avoir de tes nouvelles. Et heureusement que tu parles de Basile, parce que ma gorge était en train de se nouer. Alors je secoue la tête, comme pour chasser ces mauvaises pensées et passer à autre chose. « Il s’appelle Basile. Basile Mulliez. » Oui, comme la troisième fortune de France. « Il est chez les Mathers, comme toi. Et… » Non, j’sais pas si c’était une bonne idée en fait.

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
❝ My soul’s a sorry state.
ELLIOT & DINA.

- Rien.. Je mens. Encore. Ils.. Non, tu m’as fait du bien, du mal, les deux mélangés mais le pire, c’est quand tu fais rien. Quand tu lâches mon visage, que je retire tes mains et que je sens subitement le vide immense qui s’empare de moi. On a terminé dans un fossé, on a frôlé la mort et pourtant je sais que je suis incapable de me tenir éloigné de toi. Même quand ta meuf est venue me rendre visite, même quand je la trouve parfaite pour toi, même quand je vois qu’elle te rend heureux. J’en suis incapable. T’es l’une des parties de ma mémoire qui est encore intacte, je sais pas ce qu’il en reste mais toi, ton souvenir et tout ce que t’as laissé dans ma tête ça n’a pas bougé d’un poil. Ça aurait été p’têtre mieux, on aurait pu juste oublier plutôt que d’effacer la partie sur ce fameux Basile. - Basile.. Que je répète dans le vent sans aucune émotion dans la voix. Un prénom qui ne me dit plus rien, une histoire qui s’est perdue en chemin et que je suis pas prête de retrouver. Un prénom parmi tant d’autres, un qui veut rien dire ou pas. - Et ? Que je demande en arquant un sourcil. Curieuse, j’aime pas quand tu me caches des choses et j’ai l’impression que tout le monde le fait en ce moment. Basile, toi maintenant.

©️ MADE BY LOYALS.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


Tu ne veux pas me parler et je ne cherche pour une fois pas à te forcer la main. Non, si tu veux pas, tu veux pas. J’ai assez joué mon rôle de tortionnaire avec toi. Alors tu lâches mes mains et je les reprends quelque peu maladroitement, les fourrant dans le fond des poches de ma veste. Je déglutis, légèrement mal à l’aise. Alors le sujet Basile tombe à pic. Tu répètes simplement son prénom, et y’a rien dans ta voix, y’a rien dans tes yeux. Et c’est de ma faute. Je m’interromps, parce que je sais pas si je devrais continuer, si je devrais finir ma phrase. A quoi bon? Tu te souviens pas de toute façon. Et j’suis pas assez important pour être celui qui te fait retrouver la mémoire. Y’a que le concerné qui puisse le faire, d’après moi. Mais je te connais un tant soit peu pour savoir que t’es comme moi. T’es trop curieuse pour lâcher l’affaire. Alors je soupire quelque peu, me résignant à te dire la vérité. « L’une des dernières choses que tu m’as dit avant l’accident, c’est… ‘Je suis dingue de lui, Maxwell.’ » Avec ton habitude de m’appeler par mon nom de famille, comme si ça pouvait te tenir à l’écart, t’empêcher de développer une certaine affection à mon égard. Ouais, j’étais pas con Dina, je les connaissais, ces techniques, ces mécanismes de défense. Et j’les respectais. « J’pense que t’étais amoureuse de lui, Dina. Vous aviez un truc tous les deux, c’était bizarre, explosif torturé et un peu malsain j’pense. À votre image, quoi. » Et j’savais pas si c’était mieux que tu t’en souviennes ou pas. Pour Basile, oui. Parce que ton oubli le rongeait sûrement. Mais à long terme, qu’est-ce que ça donnerait? Qu’est-ce que ça aurait pu donner? J’en savais rien, personne n’en savait plus rien, du coup. Et tout était de ma faute.

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
❝ My soul’s a sorry state.
ELLIOT & DINA.

J’ai pas le droit de délier ma langue, de m’abandonner à des confidences interdites. Auxquelles je n’ai plus le droit de penser depuis que Cleolya est venue me voir, j’avais plus le droit de détruire ta vie. Regarde le carnage que j’ai foutu en quelques jours seulement, alors imagine.. Imagine ce que ça serait en plus fort, plus intense, plus passionnel ? Ça ferait mal. Trop mal. Et j’ai pas envie de refaire vibrer l’organe qui me sert de cœur, je me souviens même plus de la dernière fois qu’il a vibré. Même quand tu me parles de Basile, que tu me parles de ce que j’ai pu te confier au moment de l’accident. Je suis vide de l’intérieur, je ressens plus rien, le palpitant qui bat machinalement parce que j’en ai besoin pour me tenir en vie. C’est tout. Les gravures restent sûrement encore, mais elles se sont beaucoup trop estompés pour que je m’en souvienne. J’écoute mais tes paroles ne veulent plus rien dire, elles n’ont plus aucun sens pour moi. Tu me parles d’un sentiment que je connais pas, plus, j’en sais rien. Je me base sur ce que tu me racontes, j’ai envie d’avoir mes réponses, de me souvenir mais sans savoir si je pourrais ressentir une deuxième fois tout ce que t’es en train de me faire miroiter. - Pas assez alors.. Parce que je me souviens pas. Je lance froidement. Perdue entre l’envie de ne jamais me souvenir pour ne pas affronter les sentiments dont tu me parles, ou celui de me souvenirs pour ne jamais regretter ce que j’ai perdue. - Et toi dans tout ça, t’es qui pour moi ? Je me rappelle de l’accident, de cette fois au bord d’une route mais rien d’avant ça.

©️ MADE BY LOYALS.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


Je déballe, je te parle de Basile, je te confie tes propres confidences faites avant l’accident dans un murmure de faiblesse, avant qu’on ne mette tout ça de côté et qu’on décide de rouler à travers la nuit, rouler sans jamais s’arrêter, histoire de garder un peu de liberté dans ces nouvelles relations qui nous tétanisent. Qui nous tétanisaient, en l’occurrence, pour toi. Parce que Basile ne te fait plus peur. Tes sentiments ne te font plus peur. Non, tu les a envoyé valser, tu les as enfouis je ne sais où dans ton esprit. « Tu te souviens pas parce que t’as choisi de pas te souvenir de ça. Sinon, comment t’expliques que tu te souviennes d’autres choses? De moi par exemple? » C’était un refoulement psychologique, ton amnésie. C’était pas comme la mienne. Moi, j’avais tout oublié. Le choc m’avait causé une hémorragie cérébrale, certaines zones de mon cerveau avaient été inondées, avaient manqué d’oxygène, et s’étaient éteintes. J’avais pas eu de sélection à faire, moi. Tout s’était envolé. « J’pense que… ça te faisait trop peur et trop mal avec lui, alors t’as préféré l’effacer. » Inconsciemment, bien sûr. Mais c’était toi qui avait choisi quels souvenirs oublier et lesquels garder. Et à ta question, je lâche un rire quelque peu amer. Je suis quoi pour toi, moi? Bonne question. « Rien. » que je souffle après quelques secondes de réflexion. Je déglutis à nouveau, encore plus difficilement qu’avant. « On a couché ensemble sur mon capot genre trois semaines avant l’accident. Et c’est tout. » Un vulgaire coup d’un soir. C’était ce qu’on était l’un pour l’autre, non? J’savais même pas pourquoi on avait décidé de se revoir.

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
❝ My soul’s a sorry state.
ELLIOT & DINA.

Je reste muette, le visage pâle par le manque d’énergie sûrement dû au fait que l’odeur de la bouffe te donne envie de gerber. - Peut-être parce que nos souvenirs sont plus doux.. Les mots sont hésitants, ils sont pas certains d’avoir envie de sortir mais ils le font quand même, franchissent mes lèvres parce que l’interdit on aime ça toi et moi. On joue avec, on le défie, on se pense au-dessus des lois jusqu’à ce que la réalité nous foudroie. - Qu’ils sont pas encore prêts à être effacé. Que tu me fais pas encore assez peur, que je pense encore avoir le contrôle avec toi et que c’est plus facile. C’est peut être le cas pour de bon, peut être pas. J’ai pas envie de me poser la question, pas envie de les rendre réelles maintenant. J’hoche la tête, les paroles décevantes m’empoisonnent. Juste rien alors ? - Pourquoi t’es là alors ? T’es pas obligé de t’inquiéter autant pour un pauvre coup d’un soir Maxwell. Je retire soudainement ma main de la tienne, brise le contact qui devient trop lourd. Trop pesant. Je veux pas de faux semblants, je veux pas que tu me fasses croire à ce qui n’existe pas et n’a jamais existé entre nous. - Je vais bien, t’es rassuré maintenant alors t’as pas besoin de rester là des heures. Je réplique, soulevant le drap pour me plonger à l’intérieur et me coucher en te tournant le dos.

©️ MADE BY LOYALS.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


Nos souvenirs à nous ? Plus doux ? Hm, j’sais pas. C’était pas très doux quand je t’ai prise contre le capot de ma Tesla. Et à part ça, quels souvenirs avait-on en commun, toi et moi ? Aucun. Et bizarrement, ça me pinçait le cœur que de me l’avouer. J’aurais aimé te dire que j’étais un ami, qu’on était proches, que je comptais pour toi tout comme tu comptais pour moi. Mais je n’étais pas un adepte du mensonge. Alors je te dis la vérité, la dure et froide vérité. On est rien l’un pour l’autre. Juste une bonne baise dont seule la nuit noire a été témoin. Ta voix est cassante, tu reprends ta main de façon soudaine. Et je vois que t’es blessée. Que je t’ai blessée. Peut-être encore plus que dans l’accident. Mais c’est peut-être mieux comme ça. C’est peut-être plus facile de te faire me détester, en fin de compte. Parce que je suis avec Cléo, et que je tiens à elle. Que j’ai pas envie de tout foutre en l’air pour tes beaux yeux, pour un soir de faiblesse. Tes cordes vocales me lancent à nouveau des lames tranchantes en plein cœur et tu t’enfonces à nouveau dans ton lit de mort, me tournant le dos. Et je comprends que c’était tes derniers mots, que j’étais plus le bienvenu ici à ton chevet. Alors, les lèvres pincées, je me lève et me dirige vers la porte. « Fais attention à toi. » que je lâche quand même, parce que j’ai beau me la jouer gros dur, j’ai tout de même un cœur. Et je sors de ta chambre, refermant la porte derrière moi. Sérieux Dina, fais pas la conne, prends soin de toi pour une fois.


FIN DU RP
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)