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Charlie & Anaël - Mélodie mortelle, prête un écouteur.

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Mélodie mortelle, prête un écouteur.
CHARLIE & ANAËL

Je m’ennuie. Je crois que l’hiver me plonge dans une profonde léthargie d’envie. Tout est leit motiv, recommencement, acharnement du temps à rendre toute activité de moins en moins irrésistible, de plus en plus banale et inintéressante. Comme cette fille avec laquelle je suis entrain de baiser. Fille que je ne connais pas, à qui j’ai parlées quoi ? Dix minutes avant d’atterrir dans sa voiture ? Je fixe le pare-brise devant, les feux de la rue qui s’allument à mesure que la nuit tombe pendant qu’elle embrasse mon cou, ma joue, ma bouche. Je fais semblant, ce n’est pas amusant. Je voudrais être sur le parking d’un cinéma plein air et voir Fight Club à l’écran. Hautement plus bandant que ce qu’il se passe ici. Et merde. La panne. Mon corps est entrain de me lancer des signaux d’alerte, ça fait trois semaines que je n’ai pas réussi à finir une seule partie de jambe en l’air. Elle s’arrête, surprise, je prends un air faussement désolé. Comme si j’étais meurtri dans mon égo, comme si tout à coup je me sentais laid. Baliverne. Je n’en ai rien à branler. Si ça ne marche pas, c’est que je m’ennuie, et que les brunes pulpeuses de quarante ans ne sont pas la solution à ma paralysie. Je suis désolé, je ne comprends pas, ça ne m’arrive jamais, pourtant je te trouve très attirante, je crois que c’est justement parce que t’es trop attirante que je suis stressé , blablabla. Elle avalerait n’importe quoi. Toutes et tous avalent n’importe quoi. Et ça marche à chaque fois. C’est même elle qui finit par s’excuser d’être allé trop vite, d’être « trop belle ».  Même si elle ne le dit pas, c’est ce qu’elle pense à cet instant précis car c’est justement ce que j’ai voulu insinuer à son esprit pour m’éviter tout interrogatoire. Voilà comment ça marche avec le genre humain. Masturbez leur ego. Promis, on se rappelle , et ma chère, les promesses n’engagent que ceux qui les reçoive. Alors me voilà parti. A quelques rues seulement de l’hôtel où je vis, j’ai vite fait de gagner le pavillon. J'allume une cigarette à la volée, je pénètre dans le hall de l’immeuble sentant le parfum de femme et de brûlé à plein nez. Monsieur D’Albenas, il est interdit de fumer à l’intérieur, vous le savez bien, je vous le dit à chaque fois, « Et c’est justement pour ça que je le fais Voiturier. Mais j’admire ta persévérance, un jour peut-être te lasseras-tu de me rattraper ». Laissant le voiturier pantois avant d’exagérer le geste d’une révérence princière, je m’éloigne à reculons, cigarette en bouche, sourire des plus insolent.



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Accoudée à l'accueil, mes doigts pianotaient nerveusement sur le bois lustré qui me faisait face, attendant impatiemment la réponse de la jeune femme qui avait disparu dans la pièce voisine. Voir mon père semblait être devenu aussi difficile que de contacter le président des Etat-Unis ces derniers temps, de toute évidence. Sachant qu'il résidait principalement dans cet Hôtel de sa chaîne, j'étais donc venue directement sur place. Il fallait que je lui parle. D'Hades, de la demande qu'il m'avait faite, et de tout ce remue ménage qui allait peut-être chambouler les semaines, voire les mois à venir. Quand j'y pensais, j'avais l'impression que je pouvais céder à la panique d'un instant à l'autre. Alors j'essayais un maximum de ne pas y penser, tout simplement. Je savais que je n'étais pas tenue de parler de tout ça à mon père, et vu les rapports que nous avions lui et moi, je n'en avais pas non plus tellement envie. Et pourtant.. j'étais là, à attendre la réponse de la réceptionniste. Celle-ci finit par faire son arrivée, et rien qu'à son air navré, je savais déjà ce qu'elle allait me sortir. Monsieur Weaver n'était pas disponible, blablabla... très bien. Je soupirai, lui demandant de lui dire que sa fille était passée, avant de tourner les talons en direction de la sortie. Je m'éloignais, les yeux rivés sur mon téléphone quand soudain, je captais les paroles de Jon, le voiturier. « Et c’est justement pour ça que je le fais Voiturier. Mais j’admire ta persévérance, un jour peut-être te lasseras-tu de me rattraper » Fronçant les sourcils, je levais le nez quelques secondes trop tard, me prenant le jeune homme qui marchait à reculons de plein fouet. Toussotant en sentant le nuage de fumée s'infiltrer dans mes poumons. Jon faisait immédiatement un geste dans ma direction, comme si il craignait que d'un seul coup je tombe dans les pommes. - Ca ira, merci Jon dis-je en reprenant contenance. Puis, sans chercher à comprendre, j'arrachais la cigarette des lèvres de l'inconnu, et la jetais au sol avant de l'écraser avec mon pied. - On ne fume pas ici dis-je, agacée. C'était qui ce mec ?



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Je n’ai jamais été un garçon très obéissant. J’ai toujours mis un point d’honneur à enfreindre les règles, et c’est ce qui m’a valu l’image du bon à rien dans les yeux de mon père. Les règles. Pourquoi ? Quelle impérieuse machination de l’esprit pourrait me contraindre tout entier à faire fi de ma liberté ? La société. Oui, d’accord. Les règles sociales, et parce que nous vivons ensemble, on doit se préserver les uns les autres. Dans le crâne d’un asocial, ça ne fait pas sens. Je ne les vois pas les autres, le monde tout entier est vide, je suis seul au centre et le reste n’est là que pour me servir. Je suis un jeune Méphistophélès, rien n’existe en ce monde qui ne mérite d’être détruit. La moindre éclaircie, le moindre terrain verre, la moindre bouchée d’air pur. Tout prend son sens dans la catastrophe, dans le fait que rien ne dure et que le plus petit des battements d’ailes de papillons pourrait foutre en l’air. La fausse complaisance me fatigue. Eteindre ma cigarette, et pourquoi ? Si ça dérange tant les autres clients de l’hôtel, ils n’ont qu’à partir ailleurs. Feignant la révérance princière à reculons, je n’ai pas le temps de capter le regard alarmé du voiturier, une fraction de seconde, et voilà mon dos se prenant de plein fouet une personne. La colère m’envahit précipitamment, c’est toujours la première émotion qui jaillit chez moi. Cette impertinence et persévérance qu’ont ces autres à me toucher même par accident me met hors de moi. Je fais volte face d’un coup sec, m’éloignant d’un pas dans le même temps. Prenant à peine le temps d’observer mon interlocutrice. Tout va très vite, sa main qui se temps, mes yeux qui s’écarquillent, ma clope qui finit au sol et mon envie irrépressible de l’insulter. Je me contiens. Esquisse un sourire narquois en regardant les restes de mon mégot au sol avant de lever vers elle un regard provocateur. Yeux dans les yeux, le noir, le vide, tout ce qui veut dire, tu ne peux pas m’atteindre car tu n’es rien. Rien de rien : « On ne parle pas non plus aux inconnus. C’est ce que tes parents t’ont appris, et c’est pourtant exactement ce que tu fais ». Placide, terne, condescendant à souhait. Arquant un sourcil, je sors une nouvelle cigarette et la porte à mes lèvres : « Madame », commençant à prendre congé, j’allume ma cigarette et souffle la fumée dans l’air, au dessus de nos têtes, en un voile épais : « Ce fut un déplaisir. ». Je m’apprête à partir quand … c’est la main précipitée de Jon cette fois qui se rue sur ma clope et la balance au sol. Comme s’il venait de trouver la force absolue, qui n’exclue pas néanmoins ses tremblements de peur. Mon visage devient sévère, réellement sévère, comme si j’allais le tuer sur place : « Tu ferais mieux de rester à ta place voiturier ou je te fais virer ». Arrogant, évidemment, je me crois tout permis.



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Je m'attendais à.. je ne sais pas ? Des excuses ? Un air faussement compréhensif accompagnée de paroles dont il n'aurait pas pensé un mot ? J'avais l'habitude de ce genre de personnes. Du moins, c'est ce que je croyais. Son regard était si brutal que pendant un instant, je crus qu'il allait me frapper. J'haussais pourtant un sourcil en entendant ces mots, un sourire cynique venant étirer mes lèvres, loin d'être impressionnée. - Hilarant commentai-je tout en croisant calmement mes bras sur ma poitrine. Comme si j'avais besoin que cet abruti me dise quoi faire. Sauf que là, il sortait une nouvelle cigarette, me provoquant clairement avec insolence en la ramenant à sa bouche. Le tout ponctué d'une courbette, devant mon regard halluciné. Mais il se prenait pour quoi sérieusement ?! Il allumait sa cigarette avant que je ne puisse réagir, soufflant un nuage de fumée entre nous, et me remettais immédiatement à tousser, mes poumons protestants comme à leur habitude face à cette agression trop vive pour eux. J'étais en train d'essayer de reprendre une bouffée d'air pur lorsque je voyais Jon qui cette fois se ruait sur le jeune homme pour lui enlever sa cigarette, à la limite de trembler comme une feuille. Se recroquevillant presque sur place en entendant les menaces qu'il recevait. - Vous pensez vraiment pouvoir virer les employés de mon père sur un coup de tête ? Incroyable le nombre de gens qui se pensent important sans avoir aucune légitimité lançai-je méprisante, en lui faisant face une nouvelle fois pour me mettre entre lui et Jon. Pas question que cela tourne mal. - J'ai pas de temps à perdre. Votre numéro de chambre ? demandai-je, visage fermé. Même si il s'agissait certainement plutôt d'un ordre en l'occurrence.



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