NOLAN J. BURKE ► ryan gosling

Laisse-le tranquille, Nolan, je t'en prie ! Cria ma mère alors que je frappais, encore et encore l'homme qui a osé trahir mon père, la colère ne voulait pas partir, tout ce que je voulais c'était le détruire comme il avait pu détruire ma famille. Ma mère essaya de m'éloigner de lui mais elle voyait bien qu'elle en était incapable, j'avais beaucoup plus de force qu'elle. L'homme que je tuais de coups était le meilleur ami de mon père, un homme bien aux premiers abords, il venait souvent manger à la maison ou même venir regarder le foot avec notre famille. J'avais confiance en ce type, mais je m'étais trompé. Je voyais bien que ça n'allait plus en ce moment avec mes parents, puis je connaissais assez bien ma mère pour savoir qu'elle fréquentait un autre homme. Cette situation m'énervais, parce que oui,  je savais à quel point mon père était amoureux d'elle et surtout à quel point il ne voulait pas la perdre. Mais c'est cette soirée là en rentrant que je retrouvais ma mère avec cet homme dans le même lit, sur le coup j'avais du mal à comprendre comment l’espèce humaine pouvait être aussi abominable et sans pitié. Ma mère me criait que ce n'était pas ce que je croyais mais, pourtant ça l'était bien. J'étais pris d'un élan de colère pour aller le tabasser jusqu'à ce qu'il soit incapable de se défendre. Lâche-le tout de suite, les mains en l'air ! Cria une voix masculine que je fus incapable de reconnaître, je me tourna alors pour me rendre compte qu'il s'agissait d'un policier avec son arme braqué sur moi. Je posais alors mes yeux sur ma mère affichant un regard de dégoût ayant assez vite compris qu'elle venait d'appeler les flics pour protéger son amant. Je lâcha alors le corps de l'homme tout en me rendant compte qu'il était mort, j'étais soulagé ? Pas vraiment, si je pouvais le tuer une deuxième fois je le ferai. Tu vas devoir faire ta salope avec quelqu'un d'autre, dommage. Dis-je en fixant toujours ma mère, je l'a détestais, j'avais l'impression de ne plus l'a reconnaître. Pour moi ce n'était qu'une inconnue et je n'avais donc aucun respect à lui donner. C'est finalement le policer qui me sortie de l'appartement pour me mettre les menottes aux poignets. Vous vous demandez sûrement pourquoi j'ai réagis de cette façon ? Et bien c'est simple, je suis très colérique et quand je suis au summum de ma colère, je suis totalement incontrôlable. Après être passé devant les tribunaux on m’incarcéra en prison de mes dix-sept ans jusqu'à mes vingt-deux ans, j'avais réussis à gagner quelques années parce qu'on avait déclaré que j'avais un soucis mental et que cette vague de colère venait de se problème. Mais ils se trompaient, ils ne savaient pas ce que ça faisait. En passant ces plusieurs années en prison je me disais que je le méritais, après tout je m'étais toujours attendu à ce genre de destin, dès le jeune age je n'avais jamais été quelqu'un de très model. Certes, j'étais un enfant assez calme mais après que l'adolescence soit arrivé je partie totalement en vrille, je n'aimais pas les règles et je faisais toujours en sorte de les briser. J'allais très rarement en cours, je passais la plupart de mon temps avec mon groupe d'amis à faire de la guitare et à fumer des joints. J'avais en fait toujours eu une réputation de mauvais garçon, je ne m'ouvre pas facilement et tout ce que je montre c'est mon mauvais côté, mais au fond j'suis un mec bien et ça je le sais. Pendant mon séjour en prison je n'avais pas une seule fois vu ma mère, mais mon père lui, venait me voir pratiquement tous les deux jours, il s'en voulait, il avait l'impression que si je me retrouvais ici, c'était de sa faute. Mais non, tuer cet homme était mon choix et non le siens. Mon petit bonheur pendant ces dures années était donc de voir mon père et aussi de voir ma petite sœur qu'il me ramenait souvent. J'avais toujours promis à cette enfant que plus tard elle viendrait vivre avec moi mais je me disais que jamais je ne pourrai avoir sa garde. Et oui vous voyez j'ai un cœur, j'suis capable de tout pour ma petite sœur. Et c'est finalement à mes vingt-deux ans que je sortie de la prison de New York, je ne voulais plus récupérer mon ancienne vie, je voulais juste changer d'air et oublier mes fantômes du passé. Ne pas croiser ma mère ni l'a voir détruire mon père qui voulait toujours la récupérer. Ne plus revoir mes amis pour qui je n'étais devenue qu'un taulard, simplement être quelqu'un d'autre, ailleurs. C'est pour ça que je décidais de partir à Boston, pourquoi ? Parce que je ne voulais pas quitter l'Amérique, c'était mon pays natale adorée et en m'informant sur la ville de Boston, sans réellement savoir pourquoi, je sentais que j'allais bien m'y sentir.

Me voilà arrivé à Boston, cela faisait vraiment du bien de changer d'air et de voir un autre environnement. Ici je pouvais être qui je veux et si je le voulais je pouvais me faire passer pour n'importe qui à la place d'un meurtrier suivie par la colère. Mais je voulais être moi-même tout simplement. En arrivant dans cette ville je n'avais pas changé, je gardais toujours mon caractère aussi fort et spécial. Du première abord je passais pour une homme froid, moqueur, mystérieux et ne se gênant pas vraiment pour faire du mal aux autres mais en réalité je faisais toujours en sorte d'aider les autres et j'avais une gentillesse assez naturel. Tout peut être une image. J'avoue que je faisais une exception dans ma gentillesse quand il s'agissait des femmes, ouais je l'avoue je suis qu'un pauvre type par rapport à ça, je couche et je dis au revoir. J'ai pas envie de m'attacher, ça me fait peur. En arrivant donc dans cette belle ville je me suis pris un petit studio n'ayant pas vraiment les moyens de prendre plus grand. J'avais fais plusieurs petits boulots jusqu'à trouver un qui me plais, j'ai toujours été un adorateur de musique, je compose, je fais de la guitare et je chante. Alors où pouvais-je me sentir aussi bien que dans un magasin de musique ? Il n'y avait certes pas beaucoup de client dans cet boutique mais dès que je conseillais quelqu'un sur un environnement musicale ou sur un instrument j'en étais très heureux. Mais je m'étais vite rendu compte que la vie pouvait être cher à Boston et je ne gagnais malheureusement pas assez pour payer mon petit studio ainsi que pour me faire plaisir un minimum, c'est pour ça que je commençais à dealer ayant fait poussé plusieurs plantes de cannabis dans un coin de chez moi, je savais que cela était risqué comme j'avais déjà fait de la prison, mais disons qu'avec le temps, on prend le gout du risque. Ma vie était maintenant un peu plus simple, c'était la musique, le boulot, les filles et la drogue.