Va y grimpe {Ezio}

Va y grimpe

Malicia & Ezio

Malicia était en train de bricoler sur une bagnole. Ce qu’il y avait de bien dans ce garage c’est qu’elle pouvait faire les horaires qu’elle voulait, très pratique quand on est interne dans un hôpital et qu’en plus on a des cours. Elle venait souvent le samedi et elle se félicité d’avoir répondu à l’annonce paru dans le journal. Le patron était le mari d’un ami à elle, Jonathan et tout ce passait à merveille. Seule ombre au tableau : Brent ! Pas toujours facile de travailler avec son ex petit ! Depuis la dernière fois et la réflexion du jeune homme concernant l’honnêteté, Malicia l’évitait. Elle lui lançait des « bonjour » poli et courtois mais elle se débrouillait pour sortir lors de sa pause déjeuner, évitant un maximum les contacts avec lui. De toute façon ils n’avaient à se dire. Entre eux ils n’avaient plus que… rien en fait ! On ne pouvait même pas dire qu’ils étaient amis ! Elle entendit un klaxon et sortit de dessous le véhicule. Elle ne pensait qu’il était aussi tard. Vêtue d’une combinaison qui lui allait à merveille, Malicia posa son regard sur un jeune homme qu’elle reconnu étant Ezio. Elle ne l’avait jamais rencontré mais elle avait vu une photo de lui sur Tinder. Elle eut un sourire. « Salut. Excuse le bleu de travail, je n’ai pas vu l’heure passait. » Elle promena son regard sur la remorque qui contenait une moto. « Voilà donc l’engin. Effectivement elle a bien morflé. Tu m’aide à la descendre ? » demanda-t-elle.

(c) DΛNDELION

@Ezio Scorsese

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Au volant de son Ranch Rover, Ezio était pensif et dans la lune. Revoir sa moto après quelques mois, lui faisait inévitablement repenser à Louison. Le jour où il s'était planté avec, il avait voulu échapper à sa copine, enceinte de lui à l'époque, qui avait alors été se battre avec des types bizarres dans un bar peu fréquentable. Autant il gardait encore des sentiments pour la petite Chamberlain, autant, il ne regrettait pas du tout ce genre de situation. Elle était trop immature, instable et impulsive pour lui. Leur rupture était un mal pour un bien, il le savait mais avait encore énormément de mal à passer à autre chose. Aussi improbable que cela puisse paraître, la savoir avec quelqu'un comme Camille, l'aidait à tourner la page. Quinze jours avaient suffit à Louison pour se mettre en couple, elle n'avait pas perdue de temps. Si elle était attirée par ce genre de con, c'est qu'ils n'avaient absolument rien à faire ensemble.

Arrivant sur les lieux, Ezio se pencha faiblement vers l'avant pour regarder la devanture, pour s'assurer qu'il était au bon endroit. Il gara son Ranch Rover et sortit de son véhicule, il fit le tour pour s'assurer que la remorque était toujours là, accroché à sa voiture. Ne voyant personne à l'intérieur du garage, il passa son bras à travers la vitre ouverte et vint klaxonner. Rapidement, une jolie brune se hissa hors d'une voiture pour s'approcher de lui. Lorsqu'elle évoqua sa tenue de travail, il vint la reluquer de haut en bas sans la moindre gène. « Aucun problème, j'suis surement un peu en avance. » dit-il de son accent italien très prononcé. Ezio ne savait absolument pas quelle heure il était. Il improvisait comme d'habitude. « Ouais elle a prit cher, j'me suis planté dans un virage, j'ai pas vu le camion en face et hm, disons que j'étais en train de doubler. » Cette fois-là, Ezio eut beaucoup de chance, il aurait pu simplement y rester. « Ouais, vas-y. » lança-t-il en s'approchant de sa moto qui ne tenait clairement plus debout. Le beau brun grimpa dans la remorque et enleva les chaines qui maintenaient la moto droite. « Il est à toi ce garage ? J'veux dire, tu bosses toute seule ici ? » lui demanda-t-il, sans la regarder. Ezio était curieux, fallait qu'il parle, c'était plus fort que lui. La tchatche était son domaine de prédilection.

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Malicia & Ezio

Comme Malicia mentionna sa tenue, elle vit Ezio la reluqua de haut en bas et cette façon de faire, cette liberté, la fit sourire. Elle ne savait pas encore trop si elle adorait ou si elle détestait, mais à cet instant elle était sûre d’une chose, elle n’allait s’ennuyer. Elle jetta un coup d’œil à sa montre, effectivement c’était lui qui était en avance. Elle avait remarqué son accent. Alors comme ça il était italien ? Au nom de famille elle aurait dût s’en douté. Malicia s’intéressa bien vite à la moto et elle eut presque de la peine pour l’engin qui avait bien ramassé lors de son accident. « Waw quand même ! » dit-elle alors qu’il lui racontait l’accident. « T’aurai pût mourir » dit-elle comme elle le pensait. « Enfin j’imagine que tu le sais déjà. » dit-elle avec un demi-sourire. Elle lui demanda s’il pouvait l’aidé à la descendre et Ezio commença à enlever les chaines. Il se pencha et sa position donna tout le loisir à Malicia de maté ses fesses. Plutôt joli. Quoi ? Ce genre de choses est réservé aux hommes ? Pauvre naïfs que vous êtes ! « Non c’est pas le mien. Il appartient au mari de Jonathan, le président Eliot. Monsieur Benji Skelton-Lynch ! » Répondit-elle alors qu’elle constaté qu’il était aussi bavard en vrai que sur Tinder. A voir si Malicia elle, arriverait à confier aussi facilement car parler d’elle n’était pas dans ses habitudes, mais à croire qu’Ezio la mettait à l’aise. « Non pas toute seule. » Son regard se perdit au loin vers Brent qui bossait sur une bagnole. « Là bas c'est mon ex petit ami. » dit-elle en levant les yeux aux ciels. A sa façon de le dire, nul doute que ce n’était pas de guetté de cœur.

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@Ezio Scorsese

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Ezio était dépité rien qu'à voir l'état dans lequel était sa moto. Elle était bonne pour la casse, Malicia allait galérer à la réparer et à la remettre à neuf. Lorsque ce sera fait, elle pourrait la garder avec un grand plaisir. Sa bécane lui rappelait inévitablement Louison, son ex qui avait dans l'optique de lui en racheter une nouvelle. Rien de tout ceci n'avait pu se faire car ils n'étaient plus ensemble. Inconsciemment, l'italien cherchait à s'en débarrasser et si la brunette pouvait également prendre tous ses souvenirs avec son ex, il était partant. Ezio enlevait les chaînes, les uns après les autres, en prenant soin de ne pas abîmer davantage sa moto et lança un sujet de conversation. Peu importe lequel, tant qu'il n'y avait pas de blanc entre eux. « Le mari du président des Eliots ? » Refléchissement intense. « Hm, j'connais pas. » Ezio se rendait compte qu'en fait, il ne s'intéressait pas des masses à la vie étudiante de son université. Il s'en foutait et ne prenait pas la peine de s'ouvrir aux autres, sauf si la personne en question était une jolie fille, un peu comme Malicia. Il se redressa lorsqu'il eut terminé de retirer les chaînes et jeta un rapide coup d'oeil à l'associé de la garagiste. Un fin sourire se dessina sur ses lèvres en voyant sa tête peu expressive. « Lui là ? » lança-t-il d'un mouvement de tête. « Putain, elles doivent être longues tes journées si tu dois te coltiner ton ex et que ça se passe mal. » Il rigola faiblement, un peu pour la taquiner. « Allez viens me montrer tes muscles, aides moi à la descendre de la remorque parce qu'elle ne roule quasiment pas, faut la traîner. » Ezio descendit de la cage de ferraille et vint se placer derrière pour commencer à la tirer. Un peu d'aide ne serait effectivement pas de refus. « A moins que tu n'ais pas de force, y'a des muscles sous ces petites fesses ? » dit-il en éclatant de rire. Voyons voir si mademoiselle Malicia a un peu d'humour ou pas du tout.

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Malicia & Ezio

Malicia donnait rarement son numéro à des gars rencontré sur Tinder. Déjà parce qu’il y avait pas mal de relou qui cherchait juste de sexe. La demoiselle ne recherchait pas de relation sérieuse, elle avait trop souffert avec son histoire avec Brent et elle ne sentait pas prête à être de nouveau en couple. Elle s’était toujours sentit étouffé quand elle sortait avec quelqu’un. Elle avait besoin de liberté et d’autonomie. Hors dès qu’elle était en couple, elle essayait de bien faire, elle cachait son fort caractère derrière des sourires et se sacrifier en quelque sorte pour la personne qu’elle aimait, essayant de collé au préjugé, d’être « comme les autres » filles. La vérité c’était qu’elle ne serait jamais comme les autres filles et qu’elle ne voulait pas l’être, elle n’était peut-être pas faite pour être « une petite amie ». Mais si elle ne cherchait pas à être en couple, cela ne signifiait par pour autant qu’elle désirait se donner au premier venu. Elle se respectait. Si elle avait donné son numéro à Ezio c’était parce que même s’il ne cachait pas son goût pour le sexe, il avait un minimum d’éducation contrairement à d’autres garçons. Ce n’était pas juste je récupère ton numéro, on baise et puis basta. C’est ce qu’il l’avait convaincu de passer du temps avec Ezio, peut-être qu’ils en viendraient au sexe ou peut-être pas. Tout comme elle, il voulait profiter de la présence de quelqu’un d’autre, discuter, apprendre à ce connaitre. C’était sans doute pour ça qu’elle répondait facilement à ses questions, notamment à celle concernant les autres employés du garage.

« C’est un peu ça. » dit-elle avec un sourire amusé. « En vérité on se croise beaucoup, mais j’te remercie de compatir à ma peine. » C’est vrai que ce n’était pas simple et elle aurait pût simplement démissionner mais elle était trop heureuse d’avoir trouvé un garage qui accepte d’embaucher une fille. « Ça marche » dit-elle alors qu’Ezio lui demandait de l’aide pour tiré la moto. Elle ne roulait absolument pas et il aurait pût s’agit d’un énorme « Oh non je suis une pauvre petite fille fragile et vulnérable » dit-elle en baissant les yeux, prenant un air des plus timide. Sa petite comédie ne dura que quelque seconde avant qu’elle affiche un sourire plein de malice, fière et rusée. Espiègle, elle se plaça devant la moto alors qu’Ezio était derrière. Elle apprécia le fait qu’il lui demande de l’aide et qu’il ne lui balance pas un « laisse faire les hommes » comme elle l’avait souvent entendu. Malicia était très sportive, elle faisait de l’escalade, du tir à l’arc et de l’aïkido alors elle avait de la force dans les bras. « Prêt ? Je vais te montré qu’on peut avoir de jolie fesses et de très bon muscles. Mais tu devrais déjà le savoir, vu que c'est ton cas. Non ? » dit-elle en commençant à tiré.

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@Ezio Scorsese

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Ezio se mettait cinq minutes à la place de la petite Malicia et semblait comprendre sa douleur. Jamais il n'aurait pu travailler dans le même endroit que son ex Louison. C'était compliqué pour la garagiste mais la situation était surement différente de l'histoire qu'il avait vécu avec la française. Aucune histoire sensée ne pourrait se rapprocher de ce qu'ils avaient vécu de toute façon. « Je ne peux que compatir mais dis-toi que si c'est compliqué pour toi, ça l'est certainement pour lui aussi. Parfois ça aide de savoir que le mal est partagé. » répondit-il calmement, ne sachant absolument pas de quoi il parlait. Le jeune Scorsese avait un certain don pour se mêler des histoires qui ne le regardaient absolument. C'était à Malicia de mettre les limites là où elle le voulait, sinon il allait rapidement devenir envahissant. C'était ainsi qu'il fonctionnait, il s'imposait aux autres sans même qu'ils ne s'en rendent compte. Constatant rapidement qu'il allait avoir besoin d'aide, Ezio demanda à la belle brune si elle pouvait lui filer un coup de main. « Tu bosses dans un garage avec ton ex, t'es sur tinder et .. vu ce que tu m'as raconté, t'as rien d'une petite fille fragile. Allez, viens m'aider. » explosa-t-il de dire. Ce petit jeu ne semblait pas prendre avec l'italien qui ne croyait pas une seule seconde à ses dires. Finalement, Malicia monta sur la remorque et se positionna afin d'être la plus efficace possible. « Exactement, montres-moi de quoi cette paire de fesse est capable. » s'amusa-t-il à dire pour la taquiner. Ils échangèrent un regard avant de se mettre d'accord d'un faible sourire et de faire glisser la moto hors de la remorque. Une fois sur le sol, il lâcha prise et se redressa. « T'as pas craqué ton pantalon ? Nan parce que j'te trouve vachement serré là-dedans. » la taquina-t-il avec un sérieux manque de tact et de délicatesse. Il était ainsi Ezio, naturel.

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Malicia & Ezio

Elle poussa un léger soupir. Ezio n’avait pas tord. Mais était-ce vraiment aussi difficile pour Brent que pour elle ? Après tout c’était elle la menteuse complètement barge qui avait fait croire à tout le monde qu’elle portait son enfant et qui avait fini à hôpital psy après une tentative de suicide. C’était elle qui avait tout les défauts du monde et la plus grande responsabilité dans la destruction de leurs couples. Brent s’en était remis elle en était certaine puisqu’il sortait avec une blonde, ils les avaient croisés sur le campus. Pour lui, ça ne semblait pas douloureux. C’était évident il n’était pas fait l’un pour l’autre, sa relation avec Malicia était pleine de complication et de dispute, rien de bon à en tiré. Voilà sans doute le point de vue de Brent ! Alors que pour elle… Pour elle c’était différent. Brent était réellement le premier garçon qu’elle avait aimé et quelque part, il serait toujours son Brent, même s’il n’était plus à elle, alors oui, c’était douloureux. Ça aurait été simple de partagé ce mal avec lui, de se dire qu’il vivait la même souffrance qu’elle, que lui-même ne trouvait pas simple de bosser avec une ex, mais la vérité c’est qu’elle avait cet impression de ne plus avoir d’importance pour lui… « Je ne suis pas sûre que ce soit aussi douloureux pour lui que pour moi. » dit-elle simplement sans s’étendre, n’ayant vraiment pas envie que la conversation tourne autour de Brent. De toute façon ils avaient mieux à faire puisqu’ils devaient s’occuper de la moto. Ezio lui demanda son aide et Malicia de ce faire passer pour une fille fragile. Il n’y cru pas une seule seconde et ça la fit rire. Elle aimait ça. Ils firent glisser la moto hors de la remorque et Ezio se remit à parler. C’est bien, au moins avec lui il n’y avait pas de silence gênant. « Non » dit-elle avec un air espiègle. « Cette combinaison est aussi souple que moi. On va l’avancer jusqu’à la voiture rouge que je répare là-bas. Ça va aller ? » Demanda-t-elle avant de la pousser avec Ezio. Sur le côté ce trouvait une bâche, Malicia tira dessus pour qu’Ezio est tout le loisir d’admirer la moto qu’elle cachait. « Ça c’est la mienne ! » dit-elle fièrement.

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