Like Family (Grimasese)

Il était enfin de retour à Boston et cela te faisait du bien. Tu lui avais parlé y'a quelques jours avec son fils, dont il vient d'apprendre la venue. Et cela te fait bizarre de retrouver Ezio, célibataire mais papa. Un sourire naquit sur ton visage quand tu quittas la voiture dans laquelle  on t'avait conduit et tu partis directement à la vue de la porte de son habitation. Il faut avouer que tu avais laissé Ezio en couple avec Louison y'a quelques semaines, avant de t'envoler pour Monaco. Et voilà que tout avait changé. Peut-être en bien après tout. Mais c'était à lui de te le dire. Tu n'avais pas cuisiné cette fois non, tu avais pris des plats à emporter du restaurant préféré de ton meilleur ami et tu étais venu avec Monaco. Obligation puisque tu avais décidé de ne plus avoir de garde du corps avec toi. Tu savais comment allait être Monaco, posé dans son coin à attendre que la soirée passe. Il n'allait pas bougé, puisque tu l'avais déjà emmené à l'hôpital et tous les enfants avaient adoré, tellement il était sage. Ainsi, quand tu frappas à la porte, tu vis cet italien bien mignon t'ouvrir et tu le serras dans tes bras. Pas trop fort, évitons que tu meurs aujourd'hui. Mon frère lâches-tu en souriant avant de passer ta main sur son épaule. J'ai apporté le diner, et même une collation pour le petit Parce qu'il fallait qu'il s'y habitue. Et il lui avait promis le premier tour de baby sitting, ça tu n'es pas prêt de l'oublier. Tu rigolas doucement avant d'avancer, alors que, comme tu le pensais, Monaco resta à la porte, chien de garde oblige. Tu déposas ton manteau. Pas trop dur le voyage ? Et ton rencard ? Raconte moi tout, je veux tout savoir dis-tu en riant légèrement. Tu n'étais pas trop fatigué pour une fois et tu pouvais encore tenir longtemps.

@Ezio Scorsese

Ezio attendait l'arrivée d'Andrea avec impatience. C'était la course depuis son retour de Florence et une petite pause allait lui faire un bien fou. Cette journée passa relativement vite. Il s'était occupé de la nouvelle chambre de Milo et avait profité de la sieste de son fils pour étudier un peu, histoire de rattraper le temps perdu en Italie. Le jeune homme avait réussi ses examens de milieu d'année mais ce n'était pas une raison pour se reposer sur ses acquis. Il avait prit pas mal de retard et devait se remettre à niveau. Après le bain du petit, il l'habilla en pyjama et retourna au salon pour attendre son meilleur ami qui ne devrait plus tarder à arriver. Ezio avait une irrépressible envie de fumer mais ne pouvait pas le faire en présence de Milo et ne pouvait pas non plus le laisser seul, sans surveillance. A quinze mois, il était en age de cavaler partout et de toucher à tout ce qui était à sa hauteur. Un accident était tellement vite arrivé. L'italien avait, en permanence, un oeil rivé sur son fils et prenait son nouveau rôle très à coeur. Lorsque la sonnette vint retentir, Milo regarda son père et se leva difficilement du sol. « Milo, on a sonné, tu vas ouvrir la porte avec moi ? » lui lança-t-il en utilisant le plus de mots possible, pour que le petit s'habitue à sa nouvelle langue, l'anglais. Les deux Scorsese se dirigèrent vers l'entrée. « Recule poussin, il faut que j'ouvre la porte. » Ezio afficha un large sourire en voyant la silhouette, plutôt en forme, de son meilleur ami. « Salut vieux. » s'exclama-t-il. « Ah merci, tu gères, il n'a pas encore mangé le petit en plus. » L'italien prit les paquets dans es mains et fronça les sourcils en voyant un chien à côté de la porte. « Depuis quand t'as un chien toi ? » le questionna-t-il, curieux. Ezio avait l'impression de ne pas l'avoir vu depuis des mois, voir des années. Il avait surement raté beaucoup de choses dans la vie d'Andrea. Ce dernier posa quelques question au jeune homme qui avait les yeux rivés vers son fils. « Attends, regarde-le ... Milo, attention ! » vint-il le prévenir en se mettant devant Milo, pour éviter qu'il n'aille plus loin. Le Student vint s'accroupir et fit de gros yeux pour prendre un air sérieux. « On ne touche pas les chiens qu'on ne connait pas Milo, ils peuvent être dangereux et te mordre la main. Il faut demander à son maître si tu peux t'approcher de lui ... Va demander à parrain si tu peux le caresser. Allez p'tit cul ! » dit-il en tapotant ses fesses pour pousser son fils vers Andrea. Milo entrouvrit la bouche et releva la tête vers le Grimaldi, avant de se diriger vers lui. Ezio n'avait pas encore proposé à son frère d'être le parrain, voilà qui était chose faite. Le petit s'approcha donc d'Andrea, sans dire un seul mot. Ezio avait beau faire tous les efforts possibles et inimaginables, son fils refusait de dire le moindre mot, que ça soit en anglais ou en italien.

Tu n'avais aucune envie de ne plus voir ton meilleur ami., surtout depuis que tu avais annoncé pour ton coeur. Il devait être au courant, tout comme Nevada l'était et tu te sentais mieux comme ça. Ton meilleur ami avait toujours été là pour toi, quoi qu'il se passe et il est vrai que tu étais très heureux pour lui qu'il soit père, même si tu aurais aimé qu'il le rencontre depuis le début de sa vie. Malheureusement, la vieen a voulu autrement, un détail dirons nous, mais ce n'était qu'un détail. La porte s'ouvrit sur lui, toi avec tes petits plats et bien sur le délice du petit. Tu regardes ton frère, face à toi avec son fils. Petit italien qui avait sa bouille, faut être honnête. Tu lui donnes la nourriture pour le petit, tu pouvais parfaitement porter le reste, y'avait pas de soucis. Tu regardes finalement Monaco face à toi, tu souris avant de rire C'est Monaco. Le petit chien qu'on a adopté en Irlande. Le petit chien qui est devenu grand dis-tu alors que tu vois Milo venir vers le chien, tu regardes Monaco, tu regardes le petit. Et voilà que Ezio fait le papa méchant. Tu déposes les sachets à côté, bloquant sur le mot parrain. Ta tête se tourne vers lui, tu regardes Ezio, tu regardes le petit, tu manques même tes paroles Monaco .. Euh.. Attends. lâches-tu avant de t'asseoir, tu vois Monaco venir vers toi comme si tu étais pas bien, mais tu étais juste choqué Monaco est cool t'inquiète pas pour Milo. Ils vont jouer ensemble... Mais on revient sur ça. Tu veux que je sois son parrain ? dis-tu alors que tu vis Milo face à toi, tu regardes ce petit bout de chou avant de caresser ses cheveux pour regarder Monaco C'est un enfant, tu fais attention, ce n'est pas moi. dis-tu alors que tu regardas Milo Tu peux le toucher si tu veux et tu peux même lui faire des bisous prononces-tu avant de lui caresser le crâne. Mais tu reviens vers Ezio Je venais pour t'annoncer une bonne nouvelle, tu as brisé ma super nouvelle. dis-tu en rigolant. Tu n'arrives même pas à t'en remettre de cette nouvelle. Toi, être parrain. C'était super, tellement magnifique pour toi, le rêve..

Ezio était surpris de voir son meilleur ami avec un chien mais en y pensant d'un peu plus prêt, c'était une très bonne chose. Les chiens avaient un certain don sur les personnes malades, les animaux étaient réputés pour ça. Pour calmer les angoisses et apaiser certains maux en surface. Ce chien allait le canaliser et l'aider à surmonter ses peines et ses doutes. « Monaco ? Il est adorable ce chien, comment ça se fait que tu ne m'en as jamais parlé ? Ouais c'est ce que je vois, il a bien grandis, c'est plus du tout un chiot. » répondit-il avec un fin sourire sur ses lèvres avant de voir Milo, son fils s'approcher du chien. L'italien lui empêcha d'aller plus loin et lui bloqua l'accès avec son pied. Il vint mettre son fils en garde, quant à une possibilité qu'ils soit dangereux. Il profita également de la situation pour indiquer à Andy qu'il pouvait, s'il le souhaitait, devenir le parrain de Milo. « Ouais, j'veux que tu sois son parrain, t'es l'une des personnes les plus importantes pour moi vieux. T'es un bon gars et tu sais y faire avec les enfants, toi et moi c'est pour la vie, j'pouvais pas envisager quelqu'un d'autre pour cette place là. C'est impossible en fait. » Ezio regarda son meilleur ami et son fils discuter ensemble. Il lui indiqua qu'il pouvait le caresser et même lui faire un bisou s'il le voulait. Milo regardait simultanément son parrain et le chien avant de s'approcher de ce dernier. Il posa timidement mais brusquement sa petite menotte sur la tête du chien pour le caresser et vint baragouiner quelques mots contents. « T'as tout le temps pour t'en remettre vieux. Ahh t'es venu pour m'annoncer une nouvelle ? Raconte ! » dit-il en se dirigeant vers la cuisine, en prenant soin de jeter de rapides coup d'oeil en direction de son fils. « J'ai l'impression que ça fait une éternité qu'on ne s'est pas parlé toi et moi. Tu veux quelque chose à boire ? Un soda ou tu peux t'autoriser une petite bière ? » demanda-t-il pour le taquiner. Ezio prit les sachets qu'il vint disposer sur la table basse. Andrea avait pensé à tout, il était parfait ce gars. « Milo t'as faim ? Demande à parrain ce qu'il a ramener pour toi. » dit-il en direction de son fils. Milo ne parlait pas vraiment, aux grands damnes de son père qui le sollicitait sans cesse, dans l'espoir qu'ils échangent autre chose que des gazouillis.