Naissance :
Invité quelques jours après ma naissance tu reçois une jolie petite enveloppe écrue, fermer avec un cachet en cire rouge comme autrefois, ce courrier n’est autre qu’un faire-part de naissance …tu retournes la carte et te rend compte qu’un petit mot et écrit au dos de cette carte :
Bonjours chers amis Aaron et moi somme vraiment très heureux de vous faire part de la naissance de notre petite sateen. C’est à 11h que cette petite fleur a pointé le bout de son nez pour la première fois en cette ville de New York, la petite mademoiselle et en pleine forme, une petite blondinette aux yeux bleus, d’un poids tout a faits raisonnables pour son âge. Nous organiserons une petite fête en l’honneur de sa naissance lorsque j’aurais retrouvé toutes mes forces.
Bisous à tous
Scarlett Silver.
C’est par se faire part que je commence à vous compter mon histoire, car ma tendre maman, avait m’y beaucoup de passion à créer ce petit morceau de papier.
En effet comme se faire part l’indiquait tout à commencer pour moi le jour où l’on a voulu me déloger du cocon dans lequel j’étais confortablement installé depuis neuf mois. C’est le 14 janvier 1992 à l’hôpital de New York que je vis le jour pour la première fois.
Je découvrais un autre air, je commençais ma vie dans ce monde, je m’éveillais par le son de cette douce voix qui me berçait déjà depuis neuf mois. C’est dès ce jour-là, sous le doux nom de Sateen Scarlett Mary Silver que je fus comblé d’amour et d’attention par mes parents.
J’étais la petite fille chérie de la célèbre photographe Scarlett Silver et du directeur d’une des plus prestigieuses chaînes d’hôtels des États-Unis, Mr Aaron Silver. Ma mère m’a toujours apporté un amour sans failles, quant à mon père il essayait d’être le plus présent possible pour moi et s’occupait de moi comme une princesse. J’étais à peine âgé de 1 an que ma petite maman me mitraillait de photo, elle était à cette époque pire qu’une petite fille, avec moi c’est comme si elle jouait à la poupée. Je dois l’avouer je n’avais pas la moindre conscience de tout ce qui gravitait autour de moi à cette époque-là, l’être humain n’est pas doté d’une telle raison alors qu’il entame à peine sa vie, il n’y avait pas de raison que j’échappe à cette règle. C’est ainsi grâce au placard de photo que je peux vous raconter cela aujourd’hui, mais pas un placard à photo de famille non, un placard qui m’est entièrement consacré dans lequel ma mère s'est amusée à gardé quelque de mes robes et a constitué des albums photos pour chaque année de ma vie.
Enfance :
Ceci dit j’ai beaucoup moins de photo de moi à partir de mes 6 ans jusqu'à mes 10 ans, ma mère avait dû ce dire qu’il me fallait prendre une vie normale, car on ne peut pas dire que c’est vraiment normal d’avoir son visage affiché dans la plupart des magazines de mode et d’être connue par des personnes avant même d’avoir eu l’occasion de se faire des amis.
Mais ce n'était pas la seule raison, en effet c'est dans cette période-là que j'ai tué ma petite sœur, elle était tout pour moi et j'avais causé ça mort, lors d'une de mes crises de bipolarité, ce fut sans aucun doute le pire jour de ma vie. Mais ma vie devait continuer.C’est donc comme une enfant normale ou presque qu’elle m’inscrit à l’école dès l’âge de 6 ans, et je dois avouer que j’aimais rencontre du monde, me faire des amies était très simple, je me révélais rapidement douer pour créer des liens avec les personnes m’entourant.
Durant ces 4 années je me fis de nombreuses amies et j’adorais les inviter à la maison, faire des fameux pyjamas partis, bon on était encore au stade je joue à la princesse, mais c’était bien drôle… j’adorais inviter du monde et faire la fête, toutes les occasions étaient bonnes : mon anniversaire, ma fête, je trouvais toujours une raison. Et je n’étais privé de rien, ceci dit je n’étais pas du genre fille pourrie gâtée qui réclame toujours, ou qui fait des caprices… j’étais au contraire une petite fille sage prête à aider tous ceux qui en avaient besoin, toujours là pour ceux qui me son chèrent.
Je m’habituais à un certain quotidien qui me plaisait : tandis que mes parents étaient au travail, j’allais chaque soir chez ma grand-mère. Une charmante femme qui était toujours pleine d’énergie et qui ne cessait jamais de me surprendre.
C’est ainsi que mon enfance se tournait autour de la connaissance, grâce à ma grand-mère j’apprenais plein de choses…elle m’avait rebaptisé son petit papillon de lumière, car j’avais toujours la forme, l’envie de transmettre la joie aux personnes qui m’entouraient, d’ailleurs cela n’a pas changé sur ce point-ci je suis toujours et encore là même.
Vous connaissez mon goût pour l’amusement, mais à partir de mes 8 ans je prenais tout autant plaisir à me reposer allongé dans l’herbe entrain de regarder les nuages, un peu rêveuse me direz-vous ! Et bien oui…la vie d’un papillon est ma foi éphémère, et pourtant leur beauté est sans égale et il en profite apportant du rêve à chaque être en ayant besoin…je voulais être ce papillon qui apportait de la joie à tout le monde, je ne l’avais pas dit à ma grand-mère mais nous avions la même vision des choses et cela simplifiait souvent le dialogue, je lui confiais absolument tout.
notamment la danse, le chant, la peinture…c’est à ce moment que je me suis découverte une grande passion pour l’écriture, bon certes à cette époque ça ne ressemblait pas à grand-chose lorsque j’écrivais, mais c’était l’intention qui comptait…par ailleurs je n’ai jamais arrêté et je me permets de dire que par rapport à autrefois ça ressemble à quelque chose désormais. Cependant à par ma famille personne en ce jour n’a connaissance de mes écrits, ou encore de mes poèmes… mais revenons en a mon enfance.
S'il y a bien une chose que je suis sûre de ne jamais oublier, c’est mon premier amour… Un amour enfantin qui a créé une belle amitié entre lui et moi. Aujourd’hui quand on se voie et que l’on y repense on rigole bien et surtout le plus important nous passons des moments inoubliables.
Adolescence :
Mais on grandit, on évolue, on passe de l’état enfantin à un niveau au-dessus… voilà qu’il fallait rentrée au collège, de nombreux changements arrivèrent dans ma vie. Mon comportement avait changé, mon physique avait changé, ma relation avec ma mère avait changé, mais aussi mes amies avaient changé : quoiqu'ils resteront à jamais graver dans mon cœur, on tourne la page et on continue.
Il faut aller de l’avant malgré les évènements douloureux, et là je ne dis pas ça en l’air, je le pense au plus profond de moi, un évènement ma en quelque sorte obligé à grandir un peu plus et à me dire qu’il faut profiter. En effet ma grand-mère nous avait quittés, emporté malheureusement par le cancer, je comprenais bien mieux maintenant pourquoi elle me disait sans cesse qu’il faut profiter de la vie tant qu’elle est encore devant nous, depuis ce jour-là il y eut des larmes, mais surtout une promesse qui changea mon comportement de petite fille sage peut-être à jamais… il arrive un moment où des avocats viennent vous voir pour vous annoncer qu’un de vos proches à faire un testament vous étant destiné, ce fut mon cas et j’en fus extrêmement surprise. À la lecture du testament j’appris qu’elle m’avait légué toute sa fortune, qui n’était pas des moindre, par ailleurs elle finissait son testament par une exigence : la fameuse promesse que je n’oublierais jamais.
Surtout mon papillon, Amuse toi ! Promet moi de profiter de la vie tant que tu en as la possibilité !C’est ainsi que je devenais une jeune fille très active, toujours entrain de faire la fête. Je rencontrais une foule de gens à chaque soirée et n’avais pas perdu mon envie de transmettre ma joie et de rendre heureuses les personnes chères à mon cœur.
Au cours de ma dernière année de collège, durant laquelle je subis quelque déception amoureuse je n’accordais plus vraiment d’importance au sentiment et me contentais de passer de bons moments en compagnie de la gente masculine.
Une des meilleures nouvelles de mes années collège c’était le rapprochement inévitable entre ma mère et moi. Elle et moi avions repris les séances photos, peut m’importer ce qu’elle en faisait, tout ce que je voulais c’était passer du temps avec elles et m’amuser. Sa renommée ne cessait pas de grandir, et elle voyageait de plus en plus, je l’accompagnais lorsque je le pouvais, on en profitait pour jouer les coquettes, shopping à l’honneur pour tous nos déplacements.
J’étais sur le point de rentrer au lycée privé de Manhattan lorsque maman eut une proposition de travail pour Miami, par ailleurs mon père avait fait construire un hôtel là-bas et voulait en suivre le début, c’est donc quasiment au dernier moment que je dus retirer mon inscription de ce lycée pour partir à Miami. Mais au final Miami fut une magnifique aventure, il m'est arrivé tellement de chose, j'ai revu tellement de gens et surtout je l'ai rencontré lui: Valentin Spinelli. Un amour passionnel et complètement incroyable, une très très longue histoire, et puis cet évènement tragique, j'ai dû le quitter pour le protéger, je suis retombé dans une crise de bipolarité assez importante. Ce qu'il ignore c'est que c'était a cause de mes hormones, mon traitement n'était apparemment pas compatible avec le corps en ébullition d'une jeune fille enceinte. J'ai dû avorter de l'enfant que je portais de lui pour des raisons médicales, j'ai pleuré tellement longtemps et je n'y pouvais rien. Lorsque j'ai voulu lui dire il n'était plus là, mon cœur c'était alors brisé en un instant. savoir qu'il était partie, que je ne le reverrais certainement jamais était la pire chose qui pouvait m'arriver après la perte de cet enfant, c'est pourquoi je décidais de prendre un nouveau départ.
Aujourd’hui :
Me voilà à Cambridge désormais. Avec la ferme intention de prendre un nouveau départ, l'intention de ne pas rouvrir mon cœur de sitôt. Et surtout de respecter ma promesse en profitant de la vie quoi qu'il advienne, ça va être dure je le sais après tout ce qui s'est déroulé, mais il le fallait. Ici je ne suis plus la chef des êta iota (la confrérie de fille par excellence), je ne suis plus la capitaine des cheerleaders, je ne suis plus la coprésidente des petits princes mais je comptais bien encore m'occuper des enfants en besoin, je ne suis plus non plus la rédactrice en chef du daily... Mais je reste moi avec mon carnet de poème, aujourd'hui une nouvelle page commence.