Sabotage + Serah

Comme elle ne veut pas d'aide pour terminer son oeuvre, je me contente de la regarder terminer d'écrire le dernier mot de notre slogan. Oui bon okay, j'avoue que je la regarde elle et ses jolies petites fesses bombées et elle finit par s'en apercevoir. « Une bouchée ? T'aimerais trop ça, mais le problème, c'est que j'prendrais plus qu'une simple petite bouchée, tu vois ? » Je continue ma contemplation comme si de rien était et décide de sortir une bombe de peinture de couleur blanche et retourne vers la phrase que j'ai écrite plus tôt, une fois de plus en regardant si quelqu'un des bleus se trouvait sous le porche. C'est difficile à voir d'où je me trouve, mais à première vue, personne ne s'y trouve. Fort heureusement. J'essaye de rendre le tout un peu plus harmonieux et lorsque je suis satisfait de mon travail, je me retourne vers Serah voir ce qu'elle a fait. Une fois à ses côtés, je regarde son oeuvre et lui donne une claque sur la fesse droite en lui disant : « Let's go ! On remballe et on se barre. On a bien travaillé »

« Une bouchée ? T'aimerais trop ça, mais le problème, c'est que j'prendrais plus qu'une simple petite bouchée, tu vois ? » J’hoche la tête. « Je vois très bien. C'est pas un problème pour moi... » J’humecte mes lèvres lentement, ma langue glissant doucement sur ces dernières avant que je ne reporte enfin mon attention sur mon œuvre. J’écris le dernier mot et change ensuite quelques fois de teintes de vert pour accentuer certain détail. Je ne me connaissais définitivement pas cette fibre artistique, mais je dois avouer que j’suis plutôt satisfaite du résultat. Tu me rejoins à ton tour, une petite tape sur la fesse et je te regarde avec un sourire entendu. « Let's go ! On remballe et on se barre. On a bien travaillé » « Ouais, d’accord. » Je prends toutes les cannettes et les fourre dans ton sac avant de jeter un coup d’œil à ta propre œuvre. Je pouffe légèrement de rire. « Eh bien, toi, t’es pas Lowell et je sais pourquoi! » Je rigole encore un peu et remet ma cagoule sur mon visage, prête à partir.

J’aide finalement Serah à ramasser le tout avant de partir de ce lieu, tout juste avant que Serah ne se moque de mon travail. « Eh ! J’te permets pas. Ce n'est pas si laid ! » Je regarde à mon tour mon œuvre et en vérité… Oui, c’est vraiment laid. « Ouais bon… Il ne faut pas trop m’en demander. Allez, on fiche le camp ! » Je ne replace pas pour autant ma capuche, mais je respecte le fait que Serah le fasse, surtout avec ce que je m’apprête à faire. Tout juste avant de partir, je m’avance devant la porte de leur " forteresse " même s’ils ne me voient probablement pas et les deux doigts d’honneur sortir, les bras en l’air, je crie haut et fort pour les Eliots : « Vous vous êtes fait Matheriser ! » Et je tourne les talons, en quittant le quartier privé de ces chers bleus.