Cléadès || Way down we go

Way down we go


( Hades & Cléolya )





T'es là, dans cette chambre d'hôpital que tu n'as quitté que deux fois, une fois pour aller voir Cléo et prendre une douche, une seconde pour te changer et revenir ce matin. T'es resté quelques instants fumer alors que la presse se pressait face à toi, tes lunettes de soleil sur le nez et ton air fermé, t'étais plus concentré sur ton téléphone que sur eux. T'as finis par remonter, café à la main, trouvant Al, patient, qui attendait ton retour et veillait sur Ayma en attendant. Rentres dormir Al. Je t'appelle tout à l'heure. Je vais aller te chercher un deuxième café Hades et prendre des nouvelles auprès des médecins. Et puis, si je peux me permettre, c'est toi qui devrait dormir un peu ... Ca fait des jours que t'as pas fermé l'oeil. tu ronchonnes que ça va avant de t'asseoir de nouveau sur une chaise près de Ayma, buvant quelques gorgées de ton café, t'as pas la foi de contredire Al, t'as pas envie de te prendre la tête avec lui. Surtout que tu sais qu'il a raison. Alors qu'il prend congé tu fixe le vidant, te permettant de penser quelques instants. Et si cet enfant venait au monde, que tu devenais tonton. Et si Aymalyne mourrait ... Et si entre elle et Abélard rien ne s'arrange ... Et comment réagira Abélard de perdre le petit poids ... Et elle ... Et comment tout ça a pu devenir aussi brouillon, fouillit et bordélique ? Putain de merde, vous êtes l'élite, vous êtes ceux qui règnent sur le monde et même vous, vous êtes pas capable de vous contrôler. Tu te recentre, parce que tu peux pas te laisser dépasser par tes émotions, si tu t'écoutais, tu serais plus qu'en colère, tu serais furieux, contre le monde, contre tous, contre cette vie qui n'est qu'une putain qui te mettra toujours à terre. En colère contre Cléolya. Contre Aymalyne. Contre les autres qui te laissent seul gérer un problème qui de base te concerne mais moins que certains. Pendant que Ash prend l'avion, que madame Cléolya dort, toi, tu veilles sur Aymalyne. Tu veilles sur ce petit poids qui verra jamais le jour ... Alors quand une interne, qui te semble peu expérimenter, entre dans la chambre, elle subit tes foudres J'ai demandé un médecin expérimenter. Vous ne toucherez pas Aymalyne. Les gens comme vous, je les connais, on finit rempli de bleus. Demi tour et ramener moi un adulte. elle te regarde, les yeux ronds alors que tu lui fais signe de partir. Elle tente de répliquer, mais après avoir parlementé et menacer de porter plainte contre l'hôpital, elle s'en va toute penaud. Faut pas déconner, tu vas pas laisser des débutants toucher Aymalyne. Sinon, Abélard te tuerai déjà et en plus, non. Impossible. Tu veux le meilleur pour elle, même si tes relations avec les Strauss sont complexes en ce moment. Mais c'est ça quand on aime, on s'aime, on se déchire, on se crit dessus. Ca arrive à tout le monde de se disputer. Enfin, tu dis ça, mais avec Cléolya, c'est comme ci vous aviez atteins le point de non retour. Comme ci tout était fichu. T'as couché avec Charlie, elle a dormi avec son con pendant tout son voyage. Elle l'a embrassé. Probablement copulé. T'as même pas envie de savoir j'pense, parce que t'as déjà le coeur qui se meurt lentement. Bon, il y a un documentaire sur les dégats de la drogue sur le cerveau. On va regarder ça Ayma. t'attrapes la télécommande, contrairement à hier un lit est dans la chambre et tu ne compte pas laisser Ayma partager sa chambre avec un inconnu, alors ni une ni deux, tu t'installes sur ce lit qui est aussi dur que le sol et tu allumes la télé, choisi ta chaine et fixe l'écran J'ai vu la bande d'annonce ça a l'air bien. tu lui parles comme ci elle pouvait te répondre avant de te concentrer sur le documentaire.

Point de vue de Al, bras droit de Hadès de Belgique-Schueller

T'es là, dans l'hôpital, t'attends Hadès, t'es inquiet pour lui, parce que tu le connais trop bien, la douleur il ne la gère pas, il l'enfoui, jusqu'à péter un câble, jusqu'à criser. Tu le connais depuis le temps ton Hades. Tu veilles sur lui depuis très longtemps maintenant. Tu le vois, penser aux autres, avant son bien à lui. C'est étonnant et peu de gens voient ça, ce bon fond qu'il a. Parce qu'il le cache derrière son côté ronchon, bouguon. C'est un belge quoi et c'est bien connu, le belge est boudeur. En tout cas, Hades confirme ce on dit. Quand tu le vois revenir, tu vois de plus en plus qu'il manque de sommeil, tu le sais, il ne dort que très très peu, il n'y arrive pas, il n'y arrive plus. Rare sont les fois où tu le vois dormir, sinon, il regarde la télé, des documentaires, c'est bizarre, ça t'as fait bizarre au début, maintenant, ça t'amuses, parce qu'après, il t'explique ce qu'il a regardé dans la nuit, il te donne des détails. Toi tu dors, lui, il s'instruit. Encore et encore. C'est comme ça qu'il fonctionne. Alors qu'il revient, tu descends, histoire de manger un peu à la cafétéria, parce que mine de rien, t'es venu tôt pour voir comment il allait. Tu t'installes à une chaise, le laissant avec Aymalyne Strauss, tu penses, mais ton attention est détourné par une silhouette que tu connais. Tu te lèves, café dans la main, tu arrives, avec un sourire poli Mademoiselle Cléolya, bonjour. t'es plutôt content de la voir, même si tu sais que Hades est furieux contre elle. Toi, tu l'apprécie cette petite. Je n'ai pas eu l'occasion de vous voir depuis ... son voyage avec un autre homme Comment vous sentez vous ? Sachez que vous avez tout mon soutien en cette période difficile ... parce que c'est sa soeur à elle qui est dans un lit d'hôpital. Ca ne doit pas être facile. Vous permettez que je vous accompagne en haut ? Hades est dans la chambre ... tu préfère la prévenir, juste au cas où.

Way down we go


( Hades & Cléolya )



Les tests étaient concluants, j'allais être la donneuse et j'étais contente de faire ça pour Aymalyne, malgré les réticences de Camila. Elle avait du mal à comprendre cette relation de sœur qu'on entretenait et je comprenais son point de vue, parce que c'était elle qui me ramassait à la petite cuillère à chaque fois, mais elle était ma sœur, alors je fonçais tête baissée. J'avais pris une douche à la bétadine et j'me sentais pas spécialement à l'aise en sentant cette odeur. Pourtant, je n'avais pas le choix, je puais, je n'avais pas de maquillage, pas de vernis et les cheveux au naturel. Lunettes sur le nez, je comprenais que t'étais là en voyant les journalistes face à l'hôpital. Je me faisais alpaguer, ne souhaitant pas répondre. Une fois à l'intérieur, je commençais à marché en direction de la chambre de ma sœur, scotché à mon téléphone, répondant à mes sms et mes mails. Pourtant cette voix, celle qui faisait apparaître un sourire sur mes lèvres, m'interpellait.

« Alceste.. Vous allez bien ? » Que je demandais en glissant mon téléphone dans ma poche. « Je sais.. Je suis désolée, mais c'était compliqué pour moi depuis deux bonnes semaines. J'avais besoin de faire le vide. »

Et au contraire, j'étais encore plus perdue qu'avant. Elliot avait semé le doute dans mon esprit s'imiscant peu à peu dans ma vie, dans mon esprit et probablement dans mon coeur.

« Sereine, j'compte bien lui sauver la vie, même si j'ai un peu peur des risques des deux opérations... Et vous ? »

Je n'avais pas envie qu'une de nous reste sur la table quoi et si je devais choisir, je préférais y rester moi plutôt qu'elle. Mais j'entendais Al parlé de toi et forcément mon sourire s'effaçait peu à peu. Je ne pouvais pas te reprocher d'être présente pour Aym, mais je te connaissais et t'allais pas rester dans cette chambre sans rien dire.

« Je crois que je n'ai pas le choix.. Ils m'ont mis dans la même chambre que ma sœur. »

On se dirigeait jusqu'à la chambre et une fois face à la porte, je laissais Al entré dans un premier temps alors que je le suivais de très près.

« Merci Al, de m'avoir accompagné. » Que je disais tout sourire avant de me tourner vers toi le regard noir. « Hadès. »

J'avais rien de plus à te dire à part de.. Partir de mon lit peut-être ? Qu'est-ce que tu faisais là de toute façon ? Tu devrais clairement être en train de te reposer, t'avais la tête des très mauvais jours.

« Tu veux bien me céder la place ? Les médecins ne vont pas tarder à passer. » Que je lâchais en posant mes affaires sur une table. « T'as bougé la blouse qu'ils étaient censés mettre sur le lit ? J'dois me changer. »

Way down we go


( Hades & Cléolya )

Point de vue de Al, bras droit de Hadès de Belgique-Schueller

Quand tu vois Cléolya, t'es heureux de la voir, soulagé de savoir qu'elle a enfin pu rentré, parce que quand Hades a sû qu'elle était coincée là bas, il t'a même fait appeler l'aéroport pour avoir les explications du pourquoi du comment. Il est comme ça Hades, dans le contrôle, parce que contrôler évite les surprises, une chose est sûre, Hades a horreur des surprises. Mademoiselle Strauss te sourit, rangeant son téléphone Je vais bien, et vous ? elle t'explique qu'elle avait besoin de faire le vide, c'est ce que t'as cru comprendre quand Hades t'as expliqué que du coup, il partait faire la fête à Amsterdam. Et vous avez pu faire le vide comme vous le souhaitiez ? elle t'annonce ensuite qu'elle est heureuse de sauver la vie de sa soeur et là, les liens se font dans ta tête, effectivement le médecin a parlé cette nuit à Hades d'un donneur potentiel, mais vous n'avez jamais été mis au courant de son identité ... Vous voulez dire que c'est vous qui allez être la donneuse de Mademoiselle Aymalyne ? t'es autant surpris qu'inquiet, parce que pour connaitre Hades, tu sais qu'il ne va pas du tout aimer cette idée malheureusement. Il va même la détester. Ca va l'inquiéter. Il va ruminer et pas être bien. Tu comprends bien vite que ta journée qui devait être une journée de repos va être ponctuer des sautes d'humeur de Hades. Mais tu gardes ça pour toi, Cléolya Strauss se rendra bien assez vite compte que ton protéger va être tout sauf d'accord avec l'idée qu'elle a. Et qu'il va énormément lui en vouloir. Ca va même peut être la pousser vers Elliot. T'en sais rien. Tu lui précises quand même que Hades est dans la chambre alors que tu l'accompagnes en haut. C'est bien, comme ça, vous passerez ce moment pas très agréable ensemble. et ça permettra à Hades de faire le chef avec les deux que tu te dis en plus. Tu entres le premier dans la chambre et tu le trouves allongé sur le lit destiné à Cléolya, à regarder un documentaire. Tu lui annonces de manière muette que Cléolya est sur tes pas et tu déposes le café sur la table près de la télévision Je vais aller faire un tour en bas. Appelez moi si vous avez besoin. et c'est rapidement que tu prends congé, tu n'as pas envie d'assister à un bain de sang inévitable. Un dernier sourire à Cléolya et Hades et tu disparais, refermant la porte derrière toi.

Point de vue de Anastase Hades Thaddeus de Belgique-Schueller

Tu fixes l'écran de télévision, écoutant avec attention les explications donnés par les experts dans ce documentaires, t'es obnubilé par l'émission, si bien qu'il te faut un quart de seconde pour remarquer la présence de Hades qui t'annonce en silence la présence de Cléolya. C'est pas trop tôt t'as envie de dire, mais tu te retiens parce que le regard de Al est ferme et t'intime d'être gentil. Tu lis aussi dans ses yeux une pointe de crainte, il sait un truc que tu sais pas. Cléolya apparait dans ton champs de vision alors que tu ne daignes toujours pas bouger. Mademoiselle Strauss. tu la regardes à peine enfaite, tu vois Al qui s'éclipse rapidement et tente de te concentrer sur la télé, mais plutôt que de se faire toute petite, elle demande à ce qu'en plus tu lui laisses le lit. Tu la regardes, arquant un sourcil et reprends Pourquoi ? J'étais là avant. remarque des plus puériles et puis, elle, elle a dormit dans un lit. Probablement avec l'autre imbécile. Alors il y a pas de raison. Elle ajoute que les médecins ne vont pas tarder et tu répliques, de ton air le plus froid Je sais, ils passent toutes les 30 minutes voir Aymalyne, c'est moi qui leur ai demandé. parce que c'est toi qui est présent depuis le début de cette connerie, toi et toi seul. C'est toi qui la veille, qui veille sur elle, même si t'es tout sauf d'humeur. Elle pose ses affaires sur une table en face et te demande où tu as mis la blouse, tu hausses les épaules et reprends Je l'ai mise par terre, Ayma en a déjà une. tu désignes le coin du lit avant d'avoir un temps d'arrêt, je crois que tu comprends l'embrouille mais que t'as peur de le dire tout haut. Attends, pourquoi tu devrais te changer toi ? C'est Ayma qui a un reins en vrac, pas toi. Toi, je t'ai vu hier et t'avais l'air d'être rayonnante de bonheur après ton séjour en amoureux avec l'autre. Alors pourquoi tu dois ... te changer ? tu fronces les sourcils, mais enfaite, t'as même pas besoin de 40 questions en plus pour comprendre ou du moins commencer à comprendre. Tu veux faire un teste pour savoir si t'es compatible ? C'est ridicule, sa jumelle l'est par définition, t'as pas besoin d'endurer ça. Surtout qu'apparemment c'est douloureux. t'as vu un reportage là dessus c'est comme ça que tu le sais. Tu l'as regarder cette nuit. Histoire de savoir tout sur le processus, les risques, les pourcentages de chance de réussite, et en grand pessimiste, toi tu retiens le pourcentage d'échec, qui, quand il n'est pas égale à zéro est de toutes façons trop élevé. T'es même tellement pessimiste que t'as l'impression de voir Ayma pour la dernière fois cette fois ci, que vos derniers mots seront une dispute stupide dont tu te souviens même plus. Alors pour toi, il est inconcevable que Cléolya le fasse, surtout qu'elle a une donneuse toute trouvé Aymalyne, elle a une jumelle, ça sert à ça. La seule excuse valable serait qu'elle soit malade, ou bien princesse, parce que toi, un problème pareil, Abélard ne pourrait pas t'aider, ni personne de ta famille. Déjà, tout jeune, vous preniez des avions séparés au cas où. C'est la que la porte s'ouvre de nouveau et c'est une petite rondelette à lunette qui entre, l'interne de l'autre jour, qui a un grand sourire qui t'énerve et qui vous regarde Bonjour Bonjour ! Comment allez vous aujourd'hui ? On vous a annoncé la bonne nouvelle ... votre altesse ?... Mademoiselle Strauss a une donneuse compatible. L'opération se fera dans quelques heures Ah très bien, elle s'est enfin fait testé la Adria. elle remarque finalement Cléolya près de toi et se tourne vers elle, toujours un grand sourire aux lèvres Vous devez être Cléolya Strauss ? La donneuse ? C'est parfait ! Vous êtes à l'heure... mais elle n'a pas le temps de prononcer plus de mots que t'es déjà debout et que tu fixes Cléolya Strauss avec un regard assassin Moi vivant, jamais ! Je préfère moi donner mon reins. t'as la panique qui monte en toi sans que t'en ai réellement le contrôle, ton regard s'assombrit encore plus alors que la jeune interne rebondit sur tes paroles Enfin Monsieur ... euh ... Votre altesse de Belgique-Schueller, on vous a déjà testé, vous n'êtes pas compatibles. oui parce que même si tu n'as pas le droit de le faire t'as tenté, on sait jamais. Mais t'as même pas envie de te justifier, tu tournes la tête vers elle et reprends Dehors, maintenant. tu lui indiques la sortie avant de reposer ton regard sur Cléolya, t'as envie de la supplier de pas le faire, mais tu le sais qu'elle est résignée, seulement, comment tu pourrais accepter ça ? Tu ne peux pas faire ça. Impossible, tu peux pas, tu peux pas risquer de la perdre. Tu peux pas rester là à savoir qu'elle se fait charcuter. C'est pas possible.

Way down we go


( Hades & Cléolya )



Il était là. Je le savais à la seconde où j'entendais la voix d'Al. Ca me faisait du bien de le voir réellement, mais à côté de ça, j'avais l'esprit tellement occupé par ce qu'il se passait pour Aym, que je n'en profitais pas réellement. J'avais quand même le sourire en le voyant, parce qu'il avait ce don de me rassurer en un regard.

« Oui... »

Enfin ça allait, si on prenait en compte les circonstances... Si on prenait en compte que si je ne donnais pas mon rein, ma sœur pouvait possiblement mourir.

« Je.. Je ne sais pas, c'était juste parfait, j'ai profité du soleil. »

Mais c'était surtout bizarre de lui en parlé, parce que je n'étais déjà pas prête pour en parler à toi, c'était encore moins pour en parler à Al. Et finalement, j'expliquais brièvement la raison de ma présence. Je ne venais pas en tant que simple visiteur, non, j'allais être ici pour les prochains jours, dans la même chambre qu'Ayma, dans le lit juste à côté.

« Oui, je n'en ai pas besoin de deux et elle en a besoin d'un alors... C'est logique. » Que je disais avant d'ajouter. « On n'a aucunement envie de se voir Al... » Que je disais sur le chemin de la chambre.

Quand on arrivait, Al passait en premier annonçant sûrement ma présence à Hadès. Je pénétrais dans la chambre, t'appelant simplement par ton prénom en guise de salutation, alors qu'Alceste prenait congé. Je réclamais MA place, chose que t'ignorais, puisque je ne t'avais pas prévenu de la décision que j'avais prise et ta réaction ne faisait que confirmer que tu ne connaissais pas l'identité de la fameuse donneuse.

« Pour rien. » Ouais, tu le saurais bien assez tôt de toute façon. « Ok, donc plus que 30 minutes à te supporter alors. » Que je disais en m'installant au pied du lit. « Ok. »

Tu comprenais donc vraiment rien... Et ce n'était pas plus mal, au moins quand les médecins arriveront, tu n'auras pas ton mot à dire.

« C'est ça, j'étais rayonnante de bonheur Hadès. » Que je disais en ignorant complètement ta question. « C'est ça, je vais faire les tests au cas où. »

Tu me fatiguais là Hadès.. J'avais pas besoin de toi, alors puisque j'étais ici, tu pouvais simplement partir, dormir chez toi et me laisser tranquille, mais au lieu de ça, tu restais allongé sur MON lit, ne prétant plus aucune attention à moi, avant qu'une jeune femme en blouse blanche ne débarque.

« Bonjour. » Que je disais en saluant l'interne, sourire aux lèvres.

Je t'écoutais, alors que t'étais incapable de mettre les indices bout à bout pour comprendre que c'était moi.

« Oui, je suis bien là et prête, j'ai juste besoin d'une blouse, Mr l'Altesse l'a jeter par terre... » Que je disais en regardant Hadès, les yeux noirs.

Et ta réaction ne se faisait pas attendre et directement, je levais les yeux aux ciels. Tu m'énervais putain. Tu faisais en sorte de faire sortir l'interne avant de te tourner vers moi.

« La preuve que si. Je ne te demande pas ton avis, j'ai arrêté de te le demander depuis que tu as rompu notre pré-couple. » Que je disais en partant à l'autre bout de la pièce. « Donc tu peux suivre le même chemin que l'interne Hadès, je vais le faire, même si j'risque de perdre là vie, ça en vaut le coup si ça peut sauver Aym. »

Et ouais, j'étais prête à tout pour elle, alors non, quoi que tu dises ça n'allait rien changer. T'avais ton opinion à dire au sujet de Charlie maintenant, qui te faisait apparemment tellement d'effet que tu l'avais préféré à moi.

« Tu devrais définitivement retourner voir Charlie, elle a plus besoin de toi que moi. »

Elle avait peut-être envie de se faire sauter d'ailleurs, alors pourquoi tu perdais ton temps avec une fille comme moi ? Je n'avais pas le temps pour tes caprices et encore moins pour tes remontrances, parce qu'hier, on avait officiellement rompu ce lien si spécial qui nous unissait. Alors ouais Hadès, même si je t'aimais, t'étais plus rien à présent.

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( Hades & Cléolya )









Al disparait bien vite de la chambre, il espère probablement que tu te réconcilie avec Cléolys Strauss, mais t'es tout sauf décidé, parce que t'es en range, parce que t'es énervé contre elle et que t'es absolument pas dans l'optique de faire des efforts. Tu prononces même pas son prénom, c'est Mademoiselle Strauss. Ni plus ni moins. Ce que Cléolya comprend pas, c'est que toi, t'as peu de gens dans ta vie, tu laisses la possibilité à peu de gens de te blesser et qu'elle, elle l'a fait. Elle t'a blessé. Alors non, tu la regardes pas. Elle peut bien venir voir Ayma, tu comptes rester dans ce lit, sans bouger et regarder ton documentaire. Quand elle te parle des médecins, tu répliques, au tac au tac que tu sais et sa réponse te fait tirer un regard noir avant d'ajouter Pour ton information, je compte pas bouger d'ici. tu vas continuer de représenter Abélard auprès de Aymalyne Strauss, tu n'iras nul part tant qu'elle sera pas réveillé. En plus, avec les paparazzies en bas, tu risques pas d'aller fumer une clope, t'es coincé entre ses quatre murs, déjà de base c'était pas drôle, mais avec elle et ses commentaires, ça va être des plus complexes. Après ce regard noir même pas caché, tu regardes de nouveau l'écran et lui annonce que la blouse est par terre, Aymalyne en a une, pas besoin de 40. Seulement ses paroles te font tiquer. Pourquoi elle, elle doit se changer au juste ? C'est pour les malade les blouses. Pour les patients. T'as un temps d'arrêt, cherchant une explication logique à ça, piquant au passage T'avais cas rester là bas, on aurait pas eu à se croiser. la seule explication logique à tes yeux, c'est qu'elle va se faire tester, une chose inutile puisque la jumelle maléfique de Aymalyne pourrait se rendre utile et donner son reins. Et Cléolya ne te détrompe pas, elle confirme tes propos, mais pas le temps de répondre que l'autre blondasse qui t'as fait faire les testes hier entre, elle tombe à pic tiens, ta mauvaise humeur, elle va la subir. Mais plus la conversation avance, plus tu comprends en réalité pourquoi Cléolya est là, plus la panique se repend en toi comme un mauvais virus. Elle s'inserre dans ton organisme et tu bondis sur le sol pour faire face à Cléolya, non, elle peut pas. Elle a pas lu les statistiques ? Elle sait pas que c'est dangereux ? Des gens meurent ici, un tas de gens. Et plutôt que de te rassurer d'un mais non Hades, tout iras bien, ne t'en fais pas, je ne vais pas mourir, elle s'enfonce dans sa connerie et t'énerves un peu plus. Tu sens qu'elle aussi, elle est à crans, mais tu vas pas la plaindre, elle est partie au soleil avec l'autre tête de con, pendant que toi, épaulé par Noah, tu gérais les merdes et les médecins. Tu me l'as pas demandé mais je te le donne quand même. Tu peux pas faire ça. Parce qu'elle pourrait mourir. MOURIR. Elle avait promis de jamais t'abandonner, mais elle a bien prouvé à quelle point elle était fiable, elle pourrait mourir en donnant son rein juste pour te faire chier. Elle va a l'autre bout de la pièce alors que tu la suis simplement des yeux Ca vaut le coup ? Acheter une voiture de luxe avec 1000$ de réduction ça vaut le coup. Mais te faire charcuter par des bouchers dans l'espoir de sauver Aymalyne, ça le vaut pas. Parce que Aymalyne te tuerai sur place si Cléolya mourrait pendant l'opération, c'est toi qui ferait face à la foudre de l'autre blonde Strauss. Elle t'attaque sur Charlie, parce que t'as eu le cran, toi de lui dire, yeux dans les yeux que t'as couché avec. Et toi, lvu que t'as tant aimé coucher avec l'autre là. Qu'il se rende utile et t'empêche de faire n'importe quoi avec une partie de jambe en l'air. tu réponds à l'attaque par l'attaque, t'es comme ça, tes paroles aiguisées sortent d'entre tes lèvres, tu craches ton venin, parce que tu lui en veux. Tu lui en veux à un point. De son histoire avec l'autre, mais aussi de te faire ça. De risquer sa vie, comme ça. Il y a pas que la colère dans tes yeux, il y a la peur qui a pris place. Tu te rends compte que 3 pourcents des personnes qui ont donné un reins ont plus jamais une vie normale après ça ? Ou même des risques énormes de complications pleuro-pulmonaires et d'hypertension artérielle. Et là dedans, j'évoque même pas les risques d'infection pendant l'opération et de mort pendant l'opération parce que ton coeur supporte pas. ouais, les pourcentages, tu les as eu le temps de les retenir quand t'as fait les testes et pour certains, ils sont très encourageant, pour toi, en parfait défaitiste, ils sont horriblement élevés. Elle risque de mourir. Et tu es censé faire quoi après sans elle ? Même si vous êtes loin d'être au beau fixe, même si elle a tout fait exploser avec ses conneries, tu feras comment toi après ? T'as la boule au ventre qui se créer, l'angoisse, le rythme cardiaque qui accélère. T'auras ton mot à dire tant que t'auras ces sentiments pour elle qui te bouffent. Peu importe où vous en êtes, ils sont là. Cet amour, ou ce virus du genre qui est en toi te donne le droit de parler. D'être en colère et inquiet. T'as le droit, parce que t'es humain.

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( Hades & Cléolya )



C'était plus que toi, moi et le corps d'Aym à peine reconnaissable tellement elle était marqué par ce qu'il lui était arrivé et les nombreuses machines reliées à elle. J'avais l'impression de manquer d'air tellement l'atmosphère était à la fois sordide et pesante. C'était enfin le grand jour pourtant, j'aurais dû avoir le sourire parce qu'elle allait s'en sortir, j'en étais persuadée, mais tu gâchais mon bonheur-là Hadès. Avec tes manières et ta façon de te comporter qui en trahissait plus d'un, mais pas moi. Tu pouvais prétendre ce que tu voulais, tu savais que je savais, t'avais pas besoin de faire semblant, pas avec moi, mais t'étais trop fière. Je levais les yeux au ciel quand tu m'indiquais que tu n'allais pas partir de ce lit. Ce lit qu'était mon lit au passage et j'avais plus vraiment envie de partager mon lit avec toi, mais ça je me retenais bien de te le dire. Parce que j'espérais simplement que tu partirais avant que les médecins n'arrivent s'occuper de moi. Cette fois-ci, je ne prêtais même pas attention à ta remarque. L'ignorance est le meilleur des mépris non ? Alors ouais Hadès, j'en avais fini de cette guerre que t'allais entretenir tout seul. Je ne pouvais plus te laisser m'atteindre comme t'avais pu le faire hier. J'avais plus la force de me battre avec toi, parce que c'était ce que tu voulais et probablement que j'aurais voulu la même chose si je n'avais pas ma sœur et Elliot en tête, parce qu'on savait très bien qu'on était doué pour ça. C'était même pour ça qu'on tenait l'un à l'autre. J'étais certes bien plus discrète que toi ou que j'avais tendance à m'être adoucie ses derniers temps, mais je n'en étais pas moins un adversaire redoutable pour toi. Je n'étais pas désolée d'être partie et d'avoir passé une dizaine de jours parfait, j'étais juste désolée que tu te sois attaché à moi, parce que contrairement à ce que tu pensais, j'étais mauvaise. Je les faisais tous fuir, Brent, Denys, Cole, maintenant toi et probablement que ça serait pareil pour Elliot. L'interne arrivait, me sortant de mes pensées et c'était limite jubilatoire de voir à quel point tu t'inquiétais, parce que ça me prouvait tout. Même si je mourrais sur cette table, j'pouvais pas regretter de sauver ma sœur, que ça te plaise ou non.

« On peut continuer longtemps comme ça. Je le ferais et tu le sais. »

Bien sûr que tu le savais, comme tu savais que j'allais réussir à t'oublier, à étouffer mes sentiments pour toi, parce que rien, ni personne ne pourrait mettre Cléolya Anaïs Strauss à terre à part la mort.

« Oui ça vaut le coup, c'est ma sœur Hadès et entre nous, tu sais très bien que tu ferrais la même chose pour ton frère, alors cesse tes idioties et laisse moi me préparer. »

Et si seulement ça avait suffit à te faire fuir, si seulement rien qu'une fois, tu ne t'imposais pas près de moi quand je n'en avais pas envie. Alors je tentais le tout pour le tout parlant de ta parfaite et bandante Charlie.

« Parce que lui, il respecte mon choix et il est à mon écoute. »

Contrairement à toi. Enfin, plus ou moins, parce que je ne pouvais pas cracher sur tout ce que t'avais fait. T'avais toujours été là jusqu'à ce que ça te pose problème de passé à l'étape supérieur, qui soit dit en passant était une excuse ridicule quand on voyait que tu t'étais tapé la première meuf venue prête à écarter les cuisses. Elle était réellement parfaite ta Charlipute.

« J'ai déjà eu le topo de tous les médecins que je n'ai vu hier, pas besoin de les entendre à nouveau. »

Et je savais que tu t'inquiétais, mais il ne fallait pas t'en faire, j'allais revenir pour que tu puisses me pourrir l'existence. Parce que c'était ce que tu voulais non ? Me blesser, me briser, comme moi, j'avais pu te le faire, sauf que tu l'avais déjà fait, alors t'avais pas besoin de remuer le couteau dans ce cœur déjà meurtrie par notre histoire.

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( Hades & Cléolya )









T'es un connard de la première catégorie, mais personne ne peut t'enlever une chose : tu l'assume. Quand tu la vois dans la chambre, t'es allongé sur le lit, t'as aucune galanterie, t'as aucune envie d'être sympa. T'as pas envie de parlementer. T'as envie de regarder ton documentaire et de faire comme ci elle était pas là. Mais non, elle attaque et tu réponds. Parce que tu laisses jamais aucune attaque sans réponse. T'es comme ça, tu te feras jamais bouffer t'es un carnassier, un rapace, t'es ce qu'il y a de plus féroce et maléfique sur cette terre. Ton prénom est une image de qui tu es réellement. Tu portes le nom du Dieu qui règne sur les enfers, parce que l'enfer, c'est ta maison. Alors t'es là, prêt à répondre, Mais l'entrée de l'interne te coupe dans ton élan, rien que voir sa gueule te donne encore plus la haine, parce que ce monde, tu le hais. T'as compris depuis longtemps qu'il y a pas de Dieu, uniquement des emmerdes. T'es pas naif, le monde c'est un tas de connerie et de merde qui te tombent dessus. Le bonheur n'est qu'une utopie et si t'as cru, rien qu'un instant le toucher avec Cléolya, tu sais maintenant que s'en étais pas, du moins, tu nieras que ça en était. Si on te demande, tu expliqueras que c'était juste un attachement, comme une amourette de vacance. Ca peut que être ça quand tu sais qu'en 1 heure et quart, elle t'a remplacé. Elle t'a remplacé aussi vite qu'un gamin remplace un hamster. T'enfouie bien tout en toi et t'as qu'une envie, qu'elle se casse, mais malheureusement pour toi, elle a choisi autre chose, puisque que tu comprends bien vite que non, elle partira pas. Pire encore, qu'elle va être la donneuse pour sauver la vie de Aymalyne. Il y a une différence entre la stupidité et la bêtise, et là, elle vient de la franchir. Tu sens la panique qui monte en toi, tu sens la peur. Tu connais bien ce sentiment. Tu gères avec tous les jours. Seulement là, c'est pas pareil. Il s'agit de Cléolya. On peut continuer longtemps, je resterai pas d'accord. parce que t'es comme ça, tu trouves ça stupide. Ses paroles d'après te font lever les yeux au ciel. Elle a vraiment rien compris. Finalement, c'est juste de la connerie. Faux, je le ferai pas. ça peut parraitre cruel, mais c'est la réalité. Même si tu donnerai tout pour ton frère, on te laisserai jamais faire ça. Pourquoi ? Parce que la couronne belge prendra jamais le risque de perdre son héritier et le second sur la liste. Toi, c'est la couronne qui dicte ta vie. Les médias et toutes ces merdes. Toi, depuis ta naissance, t'as jamais pu monter avec tes parents dans un avion, juste au cas où. C'est juste la réalité. Cruelle ou pas, c'est la réalité. Elle veut se préparer, mais toi, non t'es pas prêt. Tu peux pas la laisser faire ça. Mais en même temps, tu prends conscience que si t'avais pas été là, t'es tellement rien pour elle qu'elle te l'aurait même pas dit. Et ça fait mal. Encore un coup dans cet organe qui te serre à pomper ton sang. C'est douloureux mais tu le dis pas, parce que ta douleur, tu sais la cacher et maintenant, tu le feras aussi face à elle. Tu lui montreras jamais à quel point elle a pu te blesser. Jamais. Alors qu'elle t'attaque sur Charlie, sur le fait que toi, t'as couché avec elle une fois alors qu'elle, elle a baisé avec ce connard mais en plus, elle a partagé son pieu. C'est fort de café comme dirait les français. Tu vois rouge et quand tu lui fais face, avec ton regard noir, t'es plutôt direct. Tu l'invites à re coucher avec et a quitter les lieux. Ses paroles te font doucement rigoler alors que tu réponds A ton écoute pour mieux te baiser ouais. tout sauf classe, c'est vrai. Mais et alors ? Si il peut coucher avec elle au bout de 5 jours, toi, t'appelle pas ça un type bien. T'appelle ça un animal. Alors tu prononces ces mots, que tu penses, avec toute ton insolence dans ta voix. Ca mériterai une bonne giffle, mais t'en as absolument rien à foutre. Qu'elle le fasse et tu la fais arrêter pour tentative de meurtre sur le prince de Belgique-Schueller, et là, il y en aurait une qui pourrait pas donner son reins. Elle comprend pas que toi, tu la laisses pas aller à l'abattoir comme ça ? Que toi, tu vois tout le tableau et que tout simplement, tu veux pas la perdre ? L'autre là, il la laisse faire ce qu'il veut, mais il est clair qu'il la laisserai se jeter sous un train si elle lui disait que c'était pour sauver le monde, toi, ouais, le monde pourrait aller se faire foutre. T'as perdu assez de gens comme ça. Et même si elle ne deviendra qu'un petit grain de poussière dans ta mémoire après ce qu'elle a fait, tu vas pas la laisser se suicider. L’euthanasie n'est pas autorisé dans ce pays. Si elle veut mourir, elle va en Suisse c'est connu. Et voila que tu lui sors ta science et les stats que tu as retenu, mais visiblement elle s'en fiche et c'est en levant les yeux au ciel que tu réponds Soit t'es vraiment bête, soit t'as pas écouté à quel point les risques sont élevées. parce que n'importe qui avec un peu de bon sens ne ferait pas ça. Parce que Ayma ne supporterai pas de vivre sans elle. Parce que Noah ne pourrait pas vivre sans elle. Parce que Ashleigh pourrait pas vivre sans elle. Camilla pourrait pas. Et probablement que toi non plus. Seulement tu vois dans son regard qu'elle est comme prête à mourir et tu lui en veux encore plus de voir ça en elle. Un toquement à la porte et l'interne passe sa tête pour redonner une blouse à Cléolya alors que toi, tu te rassoie sur le lit. Si c'est ce qu'elle veut, vraiment, si elle ne compte pas changer d'avis, tu la laisseras pas seule traverser ça. Mets ta putain de blouse. Tu me gonfles. enfaite, je crois qu'elle se rend pas compte à quel point ça te fait du mal à toi. A quel point t'as besoin d'elle ou t'avais, je sais plus trop là. T'as envie de t’euthanasier ? Très bien, mais j'irai nul part. tu croises les bras, tu la quitte des yeux. Si tu acceptes, si t'arrête de te battre, c'est pour Aymalyne et pour Abélard surtout. Parce que ton frère, tu veux le voir heureux et il le sera jamais si Aymalyne meurt. Et que visiblement, il y a que Cléolya qui peut la sauver. Tu le fais par amour pour ton frère, pas pour une Strauss. Parce qu'il est clair que les Strauss ne feront prochainement plus parti de ton environnement.