Desintegration - Calliel Sanders

Calliel & Pénélope

Une soirée, enfin une vraie soirée. je ne sais pas depuis quelle heure j'attends que ce soit la fin de la journée et le début de la soirée, je dirais que ça remonte à lundi 7h30 je crois. J'ai fait ma semaine, mes évaluations, mes devoirs, mes écrits, mes cours en somme. Et là, la cloche de fin retentis dans l'amphithéâtre, et les quelques 30 élèves de mon cours de gestion se lèvent bruyamment, en écoutant sans écouter les derniers mots du professeur. Besoin de sortir, de s'aérer, de faire la fête surtout. Je me tiens à des semaines très "sages" et des week end plus du tout sages... Il faut bien trouver un équilibre entre études et plaisir! Je rentre chez les Mather, je prends une douche rapide, la dernière fois que j'ai traîné de trop dans la douche, un des mecs est entré sous la douche, prétextant que je m'étais trop de temps... Il a rencontré un franc succès avec la savonnette... Je sors en petite serviette qui couvre ce qui doit l'être et je file dans ma chambre. J'attrape un débardeur moulant noir, une veste en jean, un slim noir et une paire de boots cloutées. Mon sac, mon portable, quelques breloques à mes poignets, et autour de mon coup. une touche de rouge pulpeux sur mes lèvres, du noir autour de mes yeux et je file vers le Buko. Seule, pas tant que ça, autour de moi, tout un tas de jeunes étudiants, prêt à se sortir de la tête, les théorèmes et théories de l'université en matière de sciences et autres droits... J'entre dans le bar, le barman m'embrasse sur la joue, il a toujours eu le don de me dragouiller et c'est vrai qu'on s'est déjà retrouvé enfermé dans la réserve à l'heure de la fermeture. Il m'offre à boire, je m'accoude sur le bar, le dos cambré, l'oeil vif sur l'assistance. Je scrute, je dévisage sans honte, je profite intensément des regards croisés.