you are the light at the end of the tunnel || Cléadès

Tes yeux sont encore lourd, t'as envie de continuer de dormir, encore un peu, mais le bruit dans les escaliers te réveille, ce n'est pas un fort bruit, il est même plutôt bas, mais toi et ton ouie hors norme entendez tout ou bien c'est ton sommeil trop léger qui te réveille sans cesse. Alors que ouvre doucement les yeux, des cheveux bruns apparaissent dans ton champ de vision, tu reconnaitrai cette présence entre mille. Cléolya Strauss. Ton histoire avec elle, c'est une longue histoire, une histoire compliquée, qui aurait probablement jamais dû naitre si on suit les statistiques et le fait que toi, t'es le complexe même. Toi, tu crois pas franchement en l'amour et ces connerie, tu donnes ni ta confiance, ni ta sympathie, t'es aussi souriant que polie, à savoir pas du tout. T'es le premier à faire la merde, à chercher les embrouilles parce que t'es comme ça, mais pourtant elle, elle parmit toutes les filles du monde s'est distinguée. Par sa douceur, son sourire et le fait que tu la comprennes probablement presque entièrement. Vous vous comprenez parce que vous êtes du même monde, vous avez de l'ambition, de l'envie. Cléolya n'est pas que belle, elle est une entrepreneuse de poigne, elle est aux yeux de Hades incroyable. Sa capacité de réponse, sa compréhension mais en même temps, son attitude tellement eliot. Il est vrai que la dévotion dont elle avait fait preuve envers Cole alors qu'il faisait de la merde t'avais pousser à vouloir la faire redescendre, mais maintenant tu vois simplement qu'elle est loyale, autant que toi tu l'es. Si Noah, ton mec faisait de la merde, ça serait pareil, tu prendrai son parti, peu importe si il a tord, t'es de son côté, c'est tout. C'est de cette loyauté dont elle avait fait preuve. Et à toi aussi elle t'a prouvé que tu pouvais croire en elle. Alors tu commences à envisager un sommet, un sommet où tu ne serai pas seule à régner, mais avec elle. Tu sais pas si vous deux ça mènera à un vrai avenir, parce que t'es pas devin et pas du genre optimiste, mais t'espère qu'elle va rester près de toi, parce que t'as pas envie de découvrir un lit vide, sans elle de nouveau. Alors qu'elle semble dormir si paisiblement, tu souris, comme un con, t'es heureux de l'avoir à tes côté. T'es heureux qu'elle soit là. Tu l'admires dormir. Alors que tu touchais le fond, elle a été la lumière qui t'as sorti de l'ombre, elle a été là. Et ça, tu sais t'en souvenir. Ton téléphone vibre, tu l'attrapes et découvre un nouveau message du maitre chanteur, une photo, d'Arthur et toi, souriant, heureux, ça te fait un pincement au coeur, mais dans le bon sens enfaite ... Parce que c'est un bon souvenir ... Le plus dur dans ce jeu de tarré, c'est les articles où on t'incrimine, on te dit responsable de sa disparition ou bien quand il te donne des pistes voués à l'échec, ça c'est dur ... Ces photos là, elles sont dures, mais pas autant ... Tu archive le message dans un dossier sur ton téléphone, tu veux pas qu'on sache ce qu'il te fait subir, tu veux pas en parler pour le moment ... Même si t'en reçois presque toutes les heures.. Finalement, tu le garde en main pour regarder les infos un instant et répondre à ton homme qui se dit probablement que tu le trompe vu que tu lui réponds pas depuis hier soir et qu'il connait ton insomnie. Tu finis par reposer ton téléphone et la regarder de nouveau. Elle s'est démaquillée depuis hier soir, elle était superbe dans sa robe rouge et son maquillage fin et sublime, mais c'est au naturel que tu la trouves la plus magnifique enfaite. Vous n'êtes pas en couple, vous en êtes encore loin, avec toi, le précouple, ça peut durer 6 mois. Enfaite, être en couple serait trop de stresse alors vous vivez le moment présent. Alors qu'elle semble se réveiller légèrement, tu reprends Tu as pas respiré fort cette nuit, je t'ai pas entendu. tu la taquines, t'es souriant, parce que t'as tout pour peut être avancer et être rien qu'un peu heureux. T'as tout pour être bien près d'elle, dans ses bras. Tu ris légèrement et embrasse sa joue avec douceur Et je suis sûr que tu as rêvé de moi. Vu comme tu souriais. tu la plaisante, de bon matin, mais c'est pas de ta faute si t'es de bonne humeur. Si t'es bien là maintenant tout de suite. Oui, il y a toujours tes démons pas loin qui rodent, mais t'as pas envie d'y penser. Tu as faim ? Je peux demander à ce qu'on te prépare un brunch. ouais, tu prends soin d'elle parce que mine de rien, elle a faillit être violée puis tuée dans un accident ... Alors que vous étiez fâchés ... Tu aurais pu la perdre et tu le sais, t'aurai pas pu le supporter ... Alors tu comptes bien prendre soin d'elle. Coûte que coûte.

Première sortie depuis nos réconciliations, et quelles réconciliations. J'avais vécu beaucoup trop d'émotion en si peu de temps entre cette agression, avoir eu peur de m'être faite violer, cet accident de voiture qu'aurait pu être très grave, quand je voyais l'état de Kale qu'avait quasiment tout eu, alors que je m'en sortais qu'avec quelques égratignures et une douleur aux côtes, puis toi... Toi, tes démons, notre engueulade, puis ces baisers. Une semaine riche en émotion, embarquée sur une grand huit, parce qu'être Cléolya Anaïs Strauss, c'était ça aussi, une vie à 1000 à l'heure. Une vie compliquée, mais une vie qui valait la peine d'être vécu et encore plus lorsque tu étais près de moi. Finalement bien trop heureux de se retrouver, on avait très vite retrouvé nos marques. Je t'avais finalement accompagné jusqu'à chez-toi, pour passé à nouveau une nuit ensemble. Si tous les autres étaient du genre à faire ça, avec intéressement, nous, au contraire, on savait ce qu'il en était. On était ami. Certes des amis ++, mais des amis quand même et pour preuve, on se contentait simplement de dormir dans les bras l'un de l'autre pour être heureux. On était loin de l'idéologie des autres, non nous, on était à part, on était nous et on ne se jugeait pas, on s'appréciait comme ça. Recroquevillé sur moi-même, je sentais la chaleur de ton corps contre le mien, et j'y prenais goût, peut-être un peu trop, mais c'était la sonnerie de ton téléphone qui me sortait réellement de mon sommeil. Sans ouvrir les yeux, je glissais mon bras contre ton torse, entendant les battements de ton cœur, le sourire aux lèvres à l'entente de ta remarque.

« J'étais apaisée d'être près de toi, c'est pour ça. » Que je disais en chuchotant.

C'était le cas de le dire, ça me rassurait en fait, ça me faisait du bien, parce que j'avais l'impression de te retrouver vraiment. J'ouvrais finalement les yeux et je levais mon regard vers le tien alors que tu me taquinais à nouveau. Regard espiègle, je roulais sur le côté pour finalement m'installer sur toi à califourchon.

« Si je te dis que j'ai rêvé de nous l'autre jour.. » Que je disais en glissant ma main dans ses cheveux. « Que j'ai rêvé du moment ou j'ai posé mes lèvres sur les tiennes. » Que j'ajoutais en laissant glisser ma main dans ta nuque. « Et que t'en as profité pour m'en voler un autre... T'en penses quoi ? »

En vérité, je ne me souvenais même pas du rêve que j'avais fait, je tentais juste de te déstabiliser, de te rendre mal à l'aise un instant avant de probablement rire, pour te taquiner à mon tour. Parce qu'au-delà des apparences, on était comme les autres, nous aussi, on réagissait comme une personne normal.

« Ouais, j'ai un peu faim, mais je crois que je vais me contenter de te manger toi. »

Ou pas hein, c'était juste dans la continuité de mon petit plan. Alors je glissais mes bras derrière ta nuque avant de couvrir ta joue et ta nuque de petit baiser, avant de me redresser et d'analyser ta réaction en plongeant l'azur de mes yeux dans ton regard, le sourire aux lèvres.

Vous n'êtes pas comme les autres, loin de là, vous n'êtes pas normaux. Du moins, pas pour le commun des mortels. Mais en même temps, vous ne pourrez jamais l'être, vous êtes hors normes. Toi, t'as ta vie qui est étalé dans les magazines depuis toujours, t'as des paparazies qui te suient la plupart du temps, t'as des ragots qui sortent sur toi, ta vie sentimentale tous les 5 jours. T'es habitué à savoir qu'on t'épie, qu'on veut savoir. T'es habitué à ce que tes frasques soient dévoiler dans public, people ou US weakly. C'est pas un drame pour toi. Mais en même temps, tu sais depuis tout petit sourire alors que t'en as pas envie, a cacher ta peine derrière ton ton froid, derrière ton air glaciale. T'as appris a être une image, lisse et parfaite. T'as appris à mentir, manipuler, t'as appris tout ça, et t'en es fier. En même temps, cette carapace est complexe pour les autres, elle est pas facile. Mais Cléolya, elle comprend elle non ? Elle comprend que parfois, t'es froid, parce qu'elle vient de ton monde, parce que vous avez les même putain d'ambition. Vous, vous serez pas de ceux qui galère, vous gèrerez des empires. Vous serez de ces gens qui ont trop : trop de fric, trop de popularité, trop de gloire, trop de travail. Tu sais que normalement, les gens comme vous ne trouvez pas le bonheur, il n'y a qu'à regarder tes parents pour voir qu'ils sont pas heureux, mais ensemble par intérêt. Eux, pense à l'avenir, mais toi, pour l'instant, t'as pas envie d'y penser. T'as Cléo dans tes bras, t'es bien avec elle. Tu la regardes même dormir et ça, c'est kitch au possible. Officiellement, vous n'êtes qu'amis, mais pour toi, vous êtes plus. Tu lui dis peut être pas, mais vous êtes plus. Cette fille est enivrante, drôle et souriante. Elle dégage la joie de vivre, autant que la malice dans ses yeux. Elle a l'air d'avoir envie de casser ta carapace. Et tu la laisses faire, ce qui est improbable quand on sait comme t'as souffert quand LR est partie. LR et toi, vous étiez les même. Elle et toi, vous étiez complexe, chiant, prise de tête. Mais on peut dire une chose : tu l'aimais plus que tout. Le temps a fait son oeuvre et tu laisses Cléolya entrer dans ta vie. T'as peur qu'elle te brise, comme ta blonde, ta reine l'a fait, mais t'essaye, tu vas à l'encontre de toi même, tu la laisses avancer. Tu lui fais confiance. Même si vous vous prenez la tête, t'es coincé entre les griffes de Cléolya Strauss. C'est à la fois effrayant et grisant enfaite. Alors que tu la plaisantes, avançant qu'elle n'a pas respiré fort cette nuit, tu souris à sa réponse Et moi d'être auprès de toi que tu répondais en chuchottant à ton tour. Là, t'as à peu près trouver le sommeil dans ses bras, et Dieu sait que c'est pas une évidence pour toi, t'es un grand insomniaque, parce que tu penses trop je pense, que tu réfléchis toujours beaucoup trop. Mais auprès d'elle, tu te laisses aller. C'est loin d'être raisonnable, mais tu le sens comme ça, tu te poses pas trop de question, t'as décidé de vivre le truc en évitant au maximum les prises de têtes. La preuve, tu dors même avec elle sans qu'il ne se passe rien, autant dire que c'est sérieux pour toi. Parce que normalement, tu dors seul. Les femmes qui accèdent à ton lit ne sont là que pour ton plaisir de l'instant, pas pour la nuit. Alors que la sublime brune ouvre finalement les yeux, tu plonges le brun de tes iris dans l'océan bleu de ses yeux. Tu la taquines de nouveau, sourire en coin alors qu'elle se relève et s'installe à califourchon sur toi. Tu poses tes mains sur ses hanches avec un sourire alors qu'elle te parle à son tour. Sa main glisse dans tes cheveux, sur ta nuque, sourire en coin, tu reprends Je pense qu'il me semble que ça, c'est un souvenir, un bon souvenir même. t'es assez mal à l'aise à l'évocation de ça, parce que t'es pas un grand doué pour les sentiments et tout ça, mais ça te fait sourire. Tu finis par lui demander si elle a faim, parce que tu serais embêté qu'elle meurt de faim chez toi et qu'elle pense que tu ne veille pas sur elle, autant dire que t'es tout le contraire. Sa réponse te fait rire alors que ses lèvres viennent se poser sur ta joue pour quelques baisers, t'as toujours ce sourire en coin alors qu'elle te regarde de ses yeux envoutants. Je ne pense pas être comestible.. malheureusement pour elle, tu comprends pas spécialement l'ironie, ton esprit cartésien et réaliste n'est pas franchement pour comprendre jeu de mot et allusion. T'essaye de faire des efforts, mais c'est loin d'être ton point fort. T'es superbes dès le matin. Avoue, tu t'es levée avant moi pour te coiffer ? sourire taquin, parce qu'elle est sublime, comme toujours alors que toi, tes cheveux partent en pétard comme tous les matins, loin de la perfection que tu laisses voir quand t'es hors de chez toi dans ton costume.

On pouvait s'adorer autant qu'on pouvait se détester, mais il était peu-être là le réel attachement ? On se détruisait parce qu'on tenait tellement fort l'un à l'autre qu'on acceptait aucun écart de la part de l'autre. Tu le ressentais toi aussi ? Ce lien qu'on avait créé malgré nous ? C'était fort.Trop fort peut-être, parce que c'était dur de te comprendre Hadès. C'était dur d'aimer quelqu'un comme toi, qu'avait du mal à exprimer tes sentiments ou tes émotions. T'étais programmé pour diriger, pour être à la tête d'un empire et d'une fortune collosale, alors les filles dans mon genre, elle venait tout chambouler. Pourquoi on en était arrivé là ? Pourquoi on avait tout compliqué ? Peut-être parce que ta présence, personne ne pouvait l'égaler. Peut-être parce qu'on avait tellement lutté pour que ça n'arrive pas que finalement, on avait fait qu'empirer la chose. T'étais ma faiblesse maintenant, parce que tu m'faisais tourner la tête en étant à la fois si proche, mais si loin de moi. Tu avais tout du gendre parfait, tes mots se faisaient rassurant et sincère, mais au-delà de ça, tes actes ne semblait pourtant pas concordant et j'avais vraiment du mal à suivre. Au petit matin, après avoir passé ma nuit à dormir près de toi, je glissais mon bras contre ton torse avec délicatesse, tout en gardant les yeux fermer, profitant de ce réveil chaleureux et complice. À l'instant où tu sentais que j'étais sortie de mon sommeil qui semblait paisible, tu me taquinais sur ma respiration forte qu'avait été un moment marquant au début de notre relation. Pourtant, je répondais sérieusement et sincèrement à ta remarque le sourire aux lèvres. Tu trouvais les mots justes pour me permettre d'enfin me faire ouvrir les yeux pour pouvoir te regarder avec tendresse. Je me sentais chanceuse, d'avoir cette place, que ce soit dans ton cœur ou dans ton lit. T'étais respectueux, très, voir même trop, mais j'appréciais quand même que tu veuilles prendre ton temps. Je glissais sur toi, pour m'installer à califourchon sur toi. Ok, les baisers qu'on avait échangés, ils m'avaient peut-être un peu trop monté à la tête, parce que j'osais faire des choses, comme celle-ci, que j'étais incapable de faire avant. Tu posais tes mains sur mes hanches alors que moi, je glissais les miennes dans tes cheveux. Je commençais à détailler un rêve dont je n'avais aucun souvenir, mais un rêve que j'aurais probablement pu faire tellement tu accaparais mes pensées. Tu essayais de répondre, alors que je voyais très bien sur ton visage que t'étais plus que gêné. Ca me faisait forcément sourire et je trouvais ça tellement mignon que je ne répliquais même pas, ne voulant pas te mettre dans l'embarras. Tu me proposais ensuite de petit-déjeuner et toujours taquine, je tentais une approche, pleine de sous-entendus, que tu ne comprenais bien évidemment pas, malgré les nombreux baisers que j'avais parsemé contre ta peau.

« Pfff... Dommage. » Que je disais d'une petite moue.

Je te faisais clairement comprendre autre chose là Hadès, mais visiblement le message ne passait pas comme je l'avais entendu dans mon esprit. Tu rattrapais plutôt bien le moment en étant mignon, en me complimentant.

« Oserais-tu dire que tu ne crois pas que ma beauté soit naturelle ? » Que je demandais sourire aux lèvres.

Et merde, tu savais y faire malgré tout pour flatter mon ego et aussi pour m'attendrir. Je t'observais un instant, détaillant ton visage de mes billes bleu avant de finalement me mordre légèrement la lèvre inférieure..

« Hadès... » Que je soufflais en posant mon front contre le tien, avec une envie folle de t'embrasser à nouveau et d'avoir l'impression que t'étais mien. « C'est une torture de ne pas pouvoir faire ce que je veux. » Que je disais en passant délicatement mon pouce sur tes lèvres. « Promets-moi qu'elles sont miennes... »

Parce que si moi, je n'en avais pas le droit, aucune autre n'avait intérêt à les toucher.