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La fête battait son plein, si certaines personnes s'étaient enfermés dans des chambres pour y pratiquer le coïte, d'autres, l'avait été mais de manière non consenti sur le balcon. Encore une oeuvre de Louve qui t'avais plutôt amusé. Le coup classique. Un petit enfermement juste pour entendre les personnes gueulées, déblatérant des injures à la minute. Mais ça n'en était pas resté là, non puisque ces même personnes s'étaient acharnées sur elle. Ce que tu trouvais pathétique mais pour autant, tu n'avais pas daigné levé le petit doigt pour l'aider. La raison ? La débrouillardise. Nous étions connus tous les deux pour faire des coups ensembles, mais tu l'étais tout autant pour ta capacité à te foutre complètement du sort des autres. Du moment que ça ne te touchait pas, tu ne te bougerai pas. Et tu ne t'en cachais pas, l'égoïsme faisait parti intégrante de ta personnalité, et même si Basile se moquait de toi, te traitant de lâche, ça t'importais peu. L'important, c'était ta conscience et seulement ça, le reste n'était que futilité. Tu dormais très bien le soir, et pouvais sans aucun soucis te regarder dans un miroir, te complimenter tout en t'admirant droit dans les yeux. Louve était une grande fille. Tu avais une autre affaire, plus sérieuse à régler et elle se nommait Serah. Cette blonde artificielle et pathétique qui avait eu le don de te mettre dans une colère noire, cette pimbêche qui avait touché ta personne sans ton autorisation. Portant atteinte carrément à ton intégrité. Tu avais appris sa présence en discutant avec Basile. Et ton cerveau de là, c'était enclencher faisant fonctionner ses engrenages pour trouver une idée des plus humiliantes qu'il soit. D'ailleurs, tu l'as cherchait. Et tu ne mis pas longtemps avant de t'apercevoir qu'une blonde s'était engouffrée dans les toilettes. Tu savais que c'était elle. Tu le sentais. Une fois la porte enclenchée tu te mets derrière et pose tout ton poids contre la porte. « Dis-moi, tu sais qu'un plat ce mange froid, même glacé ? » demandas-tu d'une voix monotone, préparant la bouteille d'alcool que tu détenais dans tes mains. Ce n'était que le début d'une longue semaine où tu étais prêt à lui en faire voir de toutes les couleurs.
@Dina J. Ricci
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