ATTICUS ROSENBACH ► jeremy irvine.

APRÈS LES AGRESSIONS ET LA PRISE D'OTAGES
Je commence une nouvelle vie cette année à Harvard. J'étais à l'université Édimbourg pour mes trois premières années, et j'ai choisi de m'inscrire à Harvard pour ma maîtrise et pour une reconnaissance au delà de l'Ecosse ; je n'étais donc pas présent lors de ces tragiques événements. Cependant j'en ai entendu parler, et mes parents s'en sont servi pour tenter de me dissuader de venir ici : "Qu'aurais-tu fait s'ils t'avaient posé une question et interprété ton incapacité à répondre comme de l'insolence ? Ils t'auraient descendu !", m'ont ils dit. Oui, peut-être. Mais Édimbourg ou Harvard, le problème ne change pas avec la localisation... Et puis, maintenant cet incident passé, la sécurité dans l'Université est plus que renforcée, non ?

APRÈS LE TREMBLEMENT DE TERRE AU CHILI
De même que pour la prise d'otages, j'ai fait mon entrée à Harvard en septembre 2017, tout est nouveau pour moi. Je ne sais pas trop quoi dire là dessus, pour étre franc. Nous n'avions même pas de séjour organisé en particulier pour les vacances de printemps en Ecosse. Cependant, si je participe au futur spring break, je ne pense pas que cela risque de vraiment trop affecter mon séjour ! C'était il y a deux ans, les étudiants s'en sont certainement remis depuis, enfin je l’espère. Au pire, je retournerais voir ma famille, vivre loin d'eux risque d’étre difficile ces prochains mois.

TON ADMISSION À HARVARD
Avant même mon "accident", j'ai toujours tout fait pour me mettre dans les meilleures conditions d'études. Mon rêve était, et est toujours, bien que différemment, de faire de la musique ma vie. Mais comme être musicien ne paye pas les factures, comme dirait ma mère, j'ai choisi d'en faire également ma vie par le biais des études ; c'était plus conventionné pour mes parents. Boursier car venant d'une famille nombreuse, dés que j'ai su que je pouvais quitter mon pays pour l’Amérique sans trop de frais, alors même que j'étais encore au lycée, j'ai mis toutes les chances de mon coté pour y arriver : bon élève, pratiquant jour et nuits pour m'améliorer, participant à l'Orchestre, la chorale et donnant les cours particulier de musique au sein du lycée comme de l'Université d’Édimbourg, j'étais le chouchou de tous mes professeurs qui m'ont fait des lettres de recommandation en or. Puis il y a eu l'accident. Mon mutisme m’empêche de chanter, mais pas d'apprendre et de continuer les études. Mes parents m'ont finalement poussé à partir à Boston, pour ne pas me voir sombrer dans la dépression, que je démarre une nouvelle vie. Le directeur m'a personnellement reçu pour "discuter" de mon cas, et il en a conclu que ce handicap ne m’empêchait en rien d'intégrer la prestigieuse école qu'est Harvard.