But I have seen this all before

On dit que les paroles du passer son toujours présente dans notre mémoire pour nous hantée à jamais.Qu'il est mieux de comprendre nos remords pour ainsi les affronter en les approuvant. Pour moi, je devais agir à conséquence de mes actes. Le mal était déjà fait. Je venais de revenir dans sa vie en la bouleversant comme personne n’aurait pu faire auparavant. Je percevais son visage et ses traits se crisper. Tandis que son regard qui me rendait folle autrefois prit de nouvelles nuances que je n'avais encore pas aperçues. Sous cette pensée, je fis sortir un souffle d'air qui prit la forme de bulle. Je me laissais remonter à la surface de l'eau tout en m'assoyant dans ma baignoire. Je fis glisser mes mains contre mon visage. Tout en me convainquant qu'il sait temps de sortir. Je me levais en aboulant la serviette qui était suspendue auparavant et sortis de la salle de bain.

En ouvrant la porte de la pièce, je sentis la fraicheur caresser ma peau dénudée. Je souriais en voyant mon ange jouer avec la nourrice sur l'écran de surveillance. Une pause de quelques minutes était toujours un moment de relaxation. Je quittais l'appareil du regard pour aller me vêtir convenablement. J'avais le besoin de me dégourdir les jambes afin de me changer d'idée. Il était prévu que j'apporte avec moi le petit Eros pour une petite promenade en plein air.

Il me fallut une trentaine de minutes pour nous préparer. On sortit du logement et commençait à prendre notre marche. J'attendais sa voix tenter de s'exprimer dans un jargon que je ne comprenais pas. Il semblait si heureux. Il avait déjà oublié qu'il a moins de trois jours, sa personne tenait le rôle principal d'une scène dramatique. Son innocence est si admirable que je crains lorsqu'il grandira. Je me mordis la lèvre du bas en me punissant de porter de telles idées. Au fond de moi, je souhaitais simplement qu'il retienne de sa mère et non de son père. C'est alors que dans le brouhaha de la ville, je me fis sortir de mes pensées. Je regardais devant moi et ma gorge se serra et la chaleur montait en moi. Pourquoi ? Pourquoi ai-je Iris devant moi ?

(Invité)

J'enchaînais les conquêtes encore pire qu'auparavant. Je m'étais inscrite sur Tinder et depuis, je fais plusieurs rencontres et de très belles puisque ça finissait souvent par un rendez-vous chez l'inconnu, un peu de bon temps, de la boisson, jacuzzi et la fin on la connaît fort bien. Je m'amuse que je prétends, sauf que je fais tout pour me changer les idées. Parce que j'ai appris récemment que pendant toute ma vie on a fait que me mentir et quand je dis "on" je parle de mes parents et surtout ma mère. Dire que pendant vingt et un an j'ai cru que mon père était mort alors qu'il s'agit d'un mensonge, il a même un enfant qui est à Boston en plus de ça. Bref, j'encaisse, mais c'est dur d'encaisser alors à force je finis par boire, me droguer de temps en temps comme une véritable Mather que je suis et faire la fête jusqu'à point d'heure. Je me retrouve allongée une fois de plus sur le lit d'un inconnu, ayant pris une douche quand même rapide avant de partir sans dire un mot à cet inconnu. Ouais, j'enchaîne les conquêtes, je finirais sûrement un jour très mal, mais pour le moment je le vis bien. Je suis dans ma bulle, je viens à peine de me réveiller, je profite de ma jeunesse dorée. Marchant dans la rue, téléphone en main je regardais encore les profils des autres sur Tinder en souriant, qui je vais me taper ce soir? Je parle comme un mec, faudrait que j'arrête, sauf que je suis incontrôlable, je vais finir par me faire une mauvaise réputation, le pire c'est que je m'en fous. D'un coup j'ai bien failli lâcher mon téléphone des mains lorsque je vois en face de moi cette femme que je reconnais d'entre toutes. « Rhéa?! » Merde, je suis encore saoule et/ou droguée ou quoi? Je crois que j'ai besoin d'un café, en tout cas si ce n'est pas elle, elle lui ressemble vraiment trop, hallucinant ! Le pire c'est qu'elle est accompagnée d'un enfant, mais d'où elle le sort ce petit? Je crois être dans une hallucination, faut que j'arrête la drogue. « T'es encore en vie? » Que j'ajoutais pour lui faire comprendre que je lui en voulais énormément d'être partit en coupant les ponts avec moi.

(Invité)

À cet instant, la seule pierre qui me soutenait venait de tomber sous mes pieds. Je me sentis faiblir sous le souffle de chaleur qui montait graduellement en moi. Je venais de perdre toutes mes chances de fuir lorsque sa voix vibrait à mes oreilles. En voyant son regard perplexe et surpris, je soupirais. À quoi bon de partir ? Elle était là ! Comme un mirage apparaissant telle une illusion. Mais, cette fois ce n'était pas une rêverie. C'était bien réel ! Mes lèvres prient une drôle de forme, un sourire crispé. Elle ne me dégoutait pas loin de là ! J'étais simplement embêtée qu'elle me perçoive ainsi. Je n'avais rien à mon avantage. Ma peau qui prenait une teinte rosée due au froid laissait mes cernes bien dessiner à l'évidence. Je serrais entre mes mains les poignées de la poussette. "Salut Iris ! Ça fait longtemps.'' dis-je simplement. Ma bouche normalement humide avait perdu toutes sources de salive. Je respirais doucement laissant une brume sortir d'entre mes lèvres. Sa question me toucha, étrangement. Elle avait été une amie si proche, mais que j'ai abandonnée sans pré-avis. Je baissais mes yeux vers le sommet de la poussette et souriais tristement. “'Oui, je suis bien en vie bien plus que tu le crois.”' dis-je spontanément. À cet instant les remords apparurent. Je savais bien qu'elle était la victime et moi la criminelle. Je ne pouvais rien y faire. Le mal avait déjà été fait, mais je pouvais y remédier. “'Comment vas-tu ?”' dis-je avec une hésitation flagrante. Je me giflais intérieurement. Je n'avais qu'une envie de la serrer dans mes bras et de l'inviter pour un repas matinal. Cependant, une petite voix m'avisa de ne pas précipiter les choses. Une chose à la fois. Si seulement, elle savait la tristesse qui m'avait prise lorsque j'ai quitté ce pays. Au fond de moi, je savais très bien que de délaisser en abandonnant tout ce qui était lié à lui de près ou de loin avait été une de mes plus grosses erreurs. Si, je devais revive une telle situation, je ne commettrais pas la même erreur. Une fois est suffisante.

(Invité)

Bordel je n'ai pas changer et c'est même encore pire qu'avant. Je me détruis de jour en jour avec cet alcool et cette drogue, pour une femme ce n'est pas bien, mais je m'en fous. Ma vie je l'aime comme elle est, c'est moi qui l'a choisis. Je suis un poison en réalité, même moi je me demande comment je vais finir... La vérité fait mal et celle qui concerne mon père qui est finalement en vie m'a effrayer. Je n'ai pas voulu y croire, après tout qui croirait que sa mère a mentit durant près de vingt et un an sur un mensonge pareil? Et pourtant mon frère avait raison, notre père est en vie et on se retrouve avec une soeur. Pour faire court, cette vérité me plaît pas et je me noie dans une impasse, celle que l'on n'arrive plus à s'en sortir indemne. En revanche, lorsque je vois Rhéa devant moi, ça m'a direct refroidie, c'était une si bonne amie, elle aussi m'a abandonner, comme tous les autres en fin de compte... Le pire c'est sa réponse, j'arque un sourcils. « Sérieusement? C'est tout ce que tu trouve à me dire? » Je rêve, elle m'abandonne et des années après me sort que ça fait longtemps. Comme si on ne s'était pas vu durant un mois ou deux semaines même, improbable... Rhéa, je t'en veux tu ne sais pas à quel point et le pire c'est que tu continue à plaisanter, à jouer avec mes nerfs. « Je vois ça... D'où il sort ce gosse? » Je venais de le remarquer dans sa poussette et autant dire qu'il est son portrait craché, elle ne peux pas le nier ou mentir une nouvelle fois. Elle me demande maintenant comment je vais, ma répons se fait directe. « Qu'est-ce que ça peut bien te foutre? T'es partit comme une voleuse et tu penses que je vais t'accueillir les bras ouverts? » C'est fou comme elle me connais mal en fin de compte. Je ne pensais même plus jamais la revoir. Je regarde l'enfant puis elle et je me demande qui est le père? Après tout il a l'âge où elle est partit de Boston, presque.... Il sait Aaric que son ex est de retour?

(Invité)

Lorsque les premiers mots viennent caresser la peau de mes lèvres en apportant avec eux la vibration de celle-ci, j'ai su aussitôt que je venais de commettre une erreur. Je ne suis pas idiote, mais simplement étonner. Je n'aurais jamais cru un jour apercevoir la belle de mon coeur. Cette femme qui avait été autrefois une partie de moi que je comparais souvent à une soeur. J'avais été le prince enfoiré et elle la princesse délaisser. Drôle de comparaisons, sauf que je me voyais ainsi. La pauvre ! Je souriais maladroitement. Je ne fus pas surprise de la voir répliquer froidement, voir sèchement des paroles remplies de colères. ''...'' J’ouvris la bouche pour la fermer rapidement. Elle n'a pas tort. Ma réplique était froide. Je répétais ce mouvement tel un poisson mangeant. La galère ! ''Pour le moment oui ! Je ne savais pas quoi dire. Tu aurais aimé que je te dise quoi ? Je suis surprise de te revoir ! Voilà!'' dis-je dans une voix nerveuse. J'allais répliquer lorsqu'elle me prise de court. ''Je vois ça...D'où il sort ce gosse ?'' J'avalais ma salive sur le coup. Comment puis-je lui dire. Nier qu'il était mon enfant, dire qu'il était le fils de ma cousine ? Je devais trouver quelques choses, mais j'allais encore déraper. Si, je mens, elle n'allait tout simplement pas me croire. ''Je pourrais bien dire l'enfant de ma cousine. Mais, tu ne me croirais pas. Je me trompe ?''dis-je rapidement. ''Écoute, je suis déso.." Je voulais lui présenter mes excuses. Lui expliquer tout. Je voulais lui dire que je suis une idiote, une lâche, une mauvaise amie, une garce de première, une bonne à rien ou pire une minable. Cependant, je la regardais décharger sa colère contre moi. Je devais me contrôler ! J'aurais certainement été violente et même plus que brutale dans mes propos. Toutefois à cet instant, je devais faire autrement. Je l'écoutais sans réagir en serrant la poigner du carrosse. Ma pauvre '' Je suis désolée ! Je sais que ça ne suffirait pas ! Mais, je n'étais pas capable d'affronter personne ! Je me sentais délaisser et salis. Mon mec, pardon, mon ex couchait avec une autre femme que moi et venait me voir pour du plaisir après ! J'ai fui ! J'ai été lâche ! Mais la voleuse comme tu dis si bien, elle est revenue pour faire connaitre son père à Eros !'' Tout sortis d'un coup. Je laissais un grand, soupire. Je me mordis la lèvre du bas. Ne l'avoir jamais quitté. Elle aurait été la première au courant, mais je ne lui aurais rien dit pour une bonne raison. ''Si, je t'avais dit que j'étais enceinte de cinq mois lorsqu'il ma quitté, tu lui aurais tout dit ! Tu ne lui caches rien ! Alors, si tu m'en veux ! Dit ! Dis tout !'' dis-je dramatiquement alors que Eros se mit à parler dans une langue inconnue bien que certains mots étaient compréhensibles.

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J'avais une totale confiance en Rhéa elle était ma meilleure amie, ma confidente et ma confiance elle est difficile à obtenir. Seulement elle m'a trahie, parce que je considère son départ comme une trahison et c'était inimaginable de lui pardonner si facilement. Donc ouais forcément je ne suis pas très agréable dans mes propos et ma façon de lui parler tandis qu'elle me réponds être surprise de me voir. « Pas autant que moi. Mais pourquoi revenir? » Ouais pourquoi revenir après des années de disparition et sans dire un mot à quiconque, sans donner de nouvelles. Elle commence à parler, à dire qu'elle est désolée puis elle s'interromps, je suis juste curieuse à ce moment là de savoir d'où il sort ce gosse, ça pourrait être son cousin ou neveu ou même un gamin qu'elle garde, mais il lui ressemblait trop pour que ce ne soit pas son fils. Croisant les bras sur ma poitrine, j'écoutais sa réponse. Je la comprenais lorsqu'elle me disait que son ex, Aaaric, la trompait et ça lui a fait du mal, croyez-moi bien je suis passer par là avec mon premier amour que je revois d'ailleurs car comme par hasard il est à la MH. Donc ouais je comprends à quel point ça fait mal de s'être fait trahir de la sorte et j'aurais était là pour elle, mais elle m'a laisser. D'un coup j'ouvre la bouche l'air surprise, woooow. Attendez une minute, on mets pause et on recommence ok? Donc ce petit c'est le fils de Aaric?! Aaric est papa? Non mais c'est une blague? D'accord elle a l'air trop sérieuse pour dire des conneries et puis pourquoi mentirait-elle après ce qu'il lui a fait? Oui elle a raison sur un point, si j'aurais su qu'il est père je lui aurait dit à la minute où je l'aurais su parce que je n'ai aucun secret pour lui, c'est gênant dire que je couchais encore avec lui de temps en temps... Je mets du temps à répondre, ne réalisant pas tout à fait que Aaric soit papa, je regarde le petit qui parle dans une langue étrange, je souriais un peu et je me retourne vers Rhéa. « Merde alors... J'veux dire... Aaric papa, c'est une nouvelle ! Il le sait je suppose aujourd'hui. » Ouais sinon elle ne me le dirait pas comme ça, elle essaierait de me mentir. Je me mords la lèvre, c'est dur tout ça. Ta meilleure amie t'a laisser tomber et elle t'annonce qu'elle était enceinte à ce moment là, ouais ça fout un sacré coup. J'aurais voulu être là pour la soutenir bordel. Je m'approche d'elle. « Pourquoi t'as attendu tout ce temps pour lui dire? »

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Je me percevais comme la pire des garces et pour une bonne raison. Je ne le dirais jamais assez, mais mes actions du passé ou bien mes choix avaient été commis sous un moment d'impulsion. J'avais commis d'innombrables erreurs et une d'entre elles était d'avoir délaissé ceux qui auraient pu me venir en aide. J'avais certes eu la compagnie d'un ami d'enfance pour supporter mes douleurs émotionnelles, mais il me manquait ceux qui avaient été perçus comme des frères et des soeurs à mes yeux. J'étais celle dans le tort ! La mauvaise fille sur ce pilier familial.

Je terminais mon récit outrageux à Iris avant de respirer un bon coup. La pauvre ! Je ne savais comment décrire les émotions qui se dessinaient sur son visage angélique. Ma pauvre amie ! Celle que tu considérais comme un allier t'avait mis de coter sans aucune gêne. Je me dégoutais moi-même ! « Merde alors... J'veux dire... Aaric papa, c'est une nouvelle ! Il le sait, je suppose, aujourd'hui. » , sous les paroles qu'elle prononçait, mon rire apparus. ''Nous avons comment dire...il a découvert l'existence d'Eros, il y a moins de deux jours. '' dis-je honteuse. ''Je voulais lui présenter avant...non laisse. '' dis-je en secouant la tête. Elle ne devait pas savoir. Je ne voulais pas qu'elle disparaisse et vas discuter avec Aaric sans prévenir. Je baissais les yeux honteux et l'aperçus s'approcher rapidement.« Pourquoi t'as attendu tout ce temps pour lui dire? » me questionnait-elle. Oui, pourquoi ? Je soupirais. ''Tu aimerais pas aller dans un café pour que je te rencontre tout cela ? '' demandais-je simplement. Je ne pouvais supporter le froid horrible de Boston. Au mois, chez moi, il n'avait pas ce froid continuel et cette foutue neige. ''J'aimerais bien tout te dire lorsqu'il aurait moins de monde qui marche autour de nous.'' Je lui souriais. J'aimerais mieux lui parler de tout autour d'un bon café chaud.

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Rhéa représentait tout à mes yeux, elle était toujours là pour moi jusqu'à ce qu'elle s'en aille sans un mot et sans aucune nouvelles. Alors déjà la revoir m'a fait un choc brutal, puis je lui en voulais et j'étais carrément en droit. Sauf que là elle vient de m'apprendre que son enfant est celui d'Aaric. Merde ça me fout un coup là, j'suis assez perturbée par la nouvelle. J'ai du mal à encaisser le coup, pourtant ça devrait me faire plaisir, mais pourquoi en faites? Après tout comment réagit Aaric d'apprendre à l'heure d'aujourd'hui qu'il est père et que Rhéa lui a cacher, ne s'est pas montrer honnête envers lui... Il y a deux jours qu'il est au courant seulement, mais pour quel raison maintenant et pas avant? Je ne comprends pas... Elle commence à parler et s''interromps directement. « Non je ne laisse pas... Dit moi. Pourquoi lui dire maintenant et pas quand tu étais enceinte? » Bien sûr je n'ai aucun doute qu'il est de lui, Rhéa elle lui était fidèle pas comme lui. Au départ réticente à l'idée de la revoir, son annonce m'a bouleverser et je me retrouve à me rapprocher d'elle et vouloir être présente pour elle. J'ignore pour quel raison elle ne m'a pas donner de nouvelles, pourquoi elle a cacher l'existence de son enfant à Aaric, mais elle a raison, il vaut mieux en discuter ailleurs que dans la rue et tout le monde qui passe autour de nous. « Si tu as du temps, ça serait mieux. » Parce que c'est désagréable de parler dans la rue autour des personnes et puis il fait froid donc au chaud et en buvant un café ça sera plus agréable. En plus le petit commence à s'agiter et je ne réalise toujours pas qu'il s'agit de celui de mon cousin, avec qui j'ai perdu ma virginité et que je couche encore avec....

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« Non je ne laisse pas... Dit moi. Pourquoi lui dire maintenant et pas quand tu étais enceinte? » Sa voix résonnait en moi. Dit moi, dit moi, dit moi. C'est simple mot ne cessaient de rejouer en boucle dans ma tête. Comment puis-je détourner la discussion alors qu’Iris se tenait devant moi en affichant ses traits blesser. J'avais tout fait pour que personne ne découvre que j'étais venue ici sauf certaines personnes ! Je n'avais pas la force de lui répondre. Je soupirais devant ma lâcheté. Qui suis-je ? Où est passé la Rhéa avec du répondant, du courage et de la volonté. Elle n'était pas celle que je suis. Je la regardais s'approcher en sentant la nervosité monter en moi. Mes yeux se promenaient sur les passants dans la rue. Certains d'entre eux avaient arrêté leurs marches. Nous regardants par curiosité. Je lui proposais sur le vif de prendre un café. Il n'avait rien de mieux qu'un coin tranquille pour nous reposer au chaud et discuter. « Si tu as du temps, ça serait mieux. ». Je souriais à sa réponse. Je fis oui de la tête. ''J'ai tout le temps. Je crois qu'il est temps que je te dise tout et ne te cache rien.'' Je détournais la tête et vis un petit café et pâtisserie l'autre côté de la rue. ''Nous pourrions aller juste l'autre côté de la rue.'' Dis-je en lui affichant un véritable sourire. J'avais besoin de parler à une personne et elle était là ! Je sais très que nous n'allons pas être comme avant, mais j'avais besoin de lui dire tout et ne rien cacher. J'avais déjà détruit de vie donc la sienne.

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Il m'était insupportable de la voir aussi mal finalement, je n'ai jamais connu Rhéa comme ça, dans un état où elle se sent assez confuse et gênée. Il y avait aussi les gens qui s'arrêtent sur nous qui la mets mal à l'aise, je peux comprendre, mais j'ai besoin de savoir, connaître toute la vérité. Elle me propose de boire un café pour m'expliquer alors j'accepte, je veux tout savoir sur sa vie. Je lui en avais voulu, sauf qu'elle m'a annoncer une bombe, cette annonce m'a fait réfléchir. Ouais qu'elle me dise tout, parce que je n'aime pas les secrets. Je réponds à sa proposition. « Ça sera parfait. » Tandis qu'on se dirige dans la direction du café en question, rentrant dans les lieux, le fils de Rhéa braillait encore plus qu'auparavant. S'installant à une table, je regarde le petit et lui tire la langue pour jouer un peu de sa patience et il réplique en m'imitant. « C'est tout le fils de sa maman. » Que je disais à Rhéa en riant. Il faut bien détendre un peu l'ambiance, après tout c'était dur pour le petit de tenir en place aussi longtemps. La serveuse approche et on commande nos boissons avant qu'elle repart les préparer. « Alors que me cache-tu d'autre Rhéa? » Parce que je voulais connaître toute la vérité, plus aucun secret, je ne supporte plus ceux-ci.

(Invité)

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