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Friendship never ends« Ez dépêche toi de m'ouvrir sinon j'appelle la police pour défoncer la porte ! » Voilà près de cinq minutes que j'étais là, sur le palier de son appartement à tambouriner sur sa porte d'entrée et que celle-ci n'avait encore pas daignée s'ouvrir devant moi. J'avais beau insister il n'y avait rien à faire. J'avais tenter de sonner, de l'appeler mais rien. Je m'étais dit que peut être il m'avait oublié, mais j'avais rapidement évacuer cette idée, me disant qu'on oublie pas sa meilleure amie surtout quand on l'a déjà oublié pendant un petit moment avant ! J'avais aussi eu à l'esprit le fait qu'il avait pu sortir pour se bourrer la gueule pour oublier ses soucis et qu'il n'était pas rentré, mais j'avais aussi éliminé cette possibilité. En fait, toutes les possibilités n'étaient pas les bonnes, il n'avait pas d'excuse pour ne pas être là alors qu'il m'avait promis d'être à moi toute la journée. Est ce que je l'avais eu à moi et rien qu'à moi ne serait ce qu'une journée depuis notre rencontre ? Depuis mon arrivée ici ? Non, alors je méritais bien qu'il respecte son engagement. Surtout qu'il avait un milliard de choses à me dire, à m'expliquer et que j'avais un milliard de câlins à lui faire pour lui remonter le morale. Quand il s'agit de servir d'oreille attentive et de distributeur d'amour, j'étais plutôt forte ! « Ezio ! Ca me fait pas rire bor... » Bordel oui c'était bien le mot qui allait sortir de ma bouche alors que j'étais encore en train de donner des coups sur la porte. Mais il avait ouvert avant : les cheveux en bataille, les yeux à peine ouvert, en caleçon, l'odeur du lit sur la peau, la chaleur de la couette se dégageant de son corps. Quand j'entendis la porte du palier s'ouvrir, je m'imaginais plutôt bien me faire engueuler pour avoir crié comme une poissonnière, je plaquais donc mes deux mains sur son torse nu pour le pousser, pouvoir entrer et refermer la porte à double tour derrière nous. « Il est dix heures chaton ! On est levé à dix heures dans la vie réelle ! » Avec ce qu'il venait de lui tomber sur le coin du nez, je pouvais assez bien comprendre qu'il ne soit plus sur la même planète que nous, mais quand même, il fallait bien rester en adéquation avec la réalité un peu. « Et oui... je suis désolée pour mon entrée fracassante mais je m’inquiétais... Et le double tour dans la serrure c'est pour pas que tu t'enfuis et pas que ton voisin me casse la gueule ! » Je lui fais les yeux de biche pour me faire pardonner parce qu'il a vraiment la tête dans le cul pour le coup. Je dépose un baiser sur sa joue puis je remonte ma main qui tient un sachet. « J'ai apporté des viennoiseries ! »mise en page par .Stay Away
@Ezio Scorsese et voilà ma louisette
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