Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilitybref, mon rêve, c'était d'être le tien (ezion)
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bref, mon rêve, c'était d'être le tien (ezion)

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La lèvre éraflée, le corps en morceaux et le ventre endolori, Louison rouvrit les yeux à l’hôpital, dans un environnement loin de celui qu’elle avait quitté en fermant ses paupières. Tout était rapidement parvenu à la conscience de la française, son amie Mila et elle avaient été passé à tabac par trois hommes masqués, au coin d’une ruelle sombre. Dès son réveil, son coeur s’accéléra à toute allure. Elle repéra furtivement ses affaires personnelles sur un meuble et se leva avec difficulté pour attraper son téléphone. En sortant de son lit, une décharge atroce secoua son abdomen et son entrejambe se mis à pisser le sang. En apercevant sa main rougie, la Mather sombra une nouvelle fois dans le noir le plus total. Quelques battements de cils plus tard, elle se retrouvait de nouveau allongée dans son lit, totalement seule et propre. Hallucinait-elle ? Était-elle aussi shooté que cela pour rêver de faire une fausse couche ? Dans la panique la plus complète, Louison attrapa son mobile et chercha des nouvelles de Mila. Cette dernière se trouvait à quelques chambres de la sienne, au bout du couloir, saine et sauve. Louison avertit ses plus proches connaissances tour à tour, évitant bien évidemment son ex. Malheureusement, les nouvelles allaient vite. Ezio était au courant, Ezio voulait venir, Ezio voulait juste la tuer une seconde fois. C’était comme ça maintenant, à chaque fois que son nom s’affichait, Louison angoissait. Croyant avoir repoussé l'italien, Louison préféra s’abandonner au sommeil, noyée sous les anti-douleurs. Environ une heure plus tard, un grincement de porte ôta l'étudiante de ses songes et la fit sursauter. Son rythme cardiaque s’éleva subitement et affola la machine qui surveillait son palpitant. La jeune femme força aussitôt sur ses yeux emplis de sommeil et distingua les contours propres à son ex. « Non non non ! » cria-t-elle en jetant la couette sur ses pieds pour s’extirper du lit. Elle embarqua sa perfusion avec elle, poussant quelques gémissements de douleur à cause de l’aiguille qui tiraillait la veine de sa main. « À l’aide !! Aidez moi ! » cria-t-elle en tentant de contourner le jeune homme pour sortir de la chambre. « Je t’ai dit de ne pas venir. Je vais bien. Et t'façon que je crève ou que je vive, c'est plus ton problème. » se força-t-elle à prononcer. Faux, elle voulait qu’il vienne, intérieurement, elle voulait. Elle recula ensuite pour ne pas avoir à le toucher. Son regard dégringola sur ses pieds nus. Affronter ses yeux depuis la dernière fois, c’était impossible. Rectification, l'affronter tout court était au dessus de ses forces.    

@Ezio Scorsese
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Ezio avait hésité à venir. Louison ne voulait plus le voir, elle ne voulait plus de lui pourtant, elle portait son enfant et tout l'amour qu'il lui portait. Accablé par cette nouvelle, il alla trouver un quelconque réconfort auprès de Suzy, l'ancienne meilleure amie de sa fiancée. Elle connaissait toute la vie de la petite française et était la mieux placée pour l'aider. Le bel italien était anéanti par l'annonce de son hospitalisation et celui de sa cousine. C'était différent, certes. Louison portait son enfant, le fruit de leur véritable amour. Le student accepta d'y aller en compagnie de Suzy parce qu'inconsciemment, il voulait voir sa blonde. Il voulait la serrer dans ses bras, la rassurer, être avec elle, tout simplement. Ils s'étaient déchirés mais pas au point de ne plus l'aimer ou de la détester. Une fois à l'intérieur de l'hôpital, il demanda nerveusement à la standardiste de lui indiquer le numéro de la chambre de la petite Chamberlain. Sans attendre une seconde de plus, il monta jusqu'à l'étage indiqué et prit quand même la peine d'ouvrir le message qu'il venait de recevoir. Aussi surprenant que cela puisse paraître, Camille s'était éclipsé pour lui permettre de voir Louison en premier. Presque malgré lui, il vint lui dire merci. Une fois devant la porte, il inspira longuement, hésitant à franchir le seuil de cette porte. Qu'allait-il trouver de l'autre côté ? Une boule de stress montait en lui. Finalement, il enclencha délicatement la poignet et ouvrit la porte. Sans un mot, il entra dans la chambre, le coeur lourd. La blondinette remarqua rapidement sa présence et essaya de s'enfuir en le voyant. Ne réagissant pas trop, Ezio ne voulait pas lui faire de mal, il se contenta de lever légèrement les bras devant lui pour lui éviter de passer. « Louison arrête stp. » dit-il dans le plus grand des calmes. Il ne releva pas la remarque qu'elle vint lui lancer, ce petit pique gratuit. Sa mâchoire se serra et son coeur s'arrêta presque de battre. Louison avait baissé la tête, ne voulant pas interagir avec lui. « Tu veux que je m'en aille ? Je ne veux pas imposer ma présence, j'veux juste que tu saches que j'suis là pour toi. » lança-t-il sans même savoir si elle allait l'écouter. Les yeux rivés vers elle, il se sentait démuni face à elle. « Ouais tu vas bien ... Tu vas aussi bien que moi ! » Ezio attrapa délicatement sa main entre ses doigts. Sa main perforée. Son rythme cardiaque s'était remit à fonctionner et s'emballait presque. Conscient que des mots ne pouvaient pas l’apaiser, il caressa délicatement sa main de son pouce. Il la prise dans ses bras avec émotions et tristesse.
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Louison était prise au piège. Il n’y avait qu’une seule issue et elle était barrée par le plus grand des prédateurs qu’elle avait connu, Ezio Scorsese. Trois petits jours à peine la séparaient de cette trahison qui rongeait toujours son âme. Elle n’était pas prête, pas encore. La forteresse qu’elle avait bâtie des années durant s’était effondrée. Louison était fragile, une poupée de porcelaine brisée qui devait être recollée avec précaution. La présence de l’ancien Quincy était dévastatrice. En véritable proie, la blonde avait dégainé une des seules attaques dont elle disposait à présent : la pique verbale. Le regard braqué vers ses ongles de pieds vernis, Louison  restait sur la défensive. Elle soupira d’abord longuement d’exaspération face aux propos de l’italien. « J’suis là pour toi. » Non, il ne pouvait pas être là pour elle. Elle n’en avait pas envie. Il ne pouvait rien faire en étant là, à part lui faire du mal. Sa présence même lui renvoyait à quel point son absence était un enfer au quotidien. Ezio haussa soudainement le ton et fit relever les prunelles troublées de la française. Des effluves de son parfum chatouillaient le nez de Louison et sa voix chantante remuait profondément le couteau plongé dans son coeur. Il n’était plus à elle. Il ne l’avait sûrement jamais été. Le brun attrapa sa main douloureuse et réveilla aussitôt d’anciens souvenirs. Louison était totalement perdue et il n’arrangeait rien en faisant une telle chose. Prise au dépourvue, il l’enlaça dans ses bras et elle le repoussa automatiquement, par pur réflexe d’auto conservation. « Ne fais pas ça Ezio… Ne fais pas ça » répéta-t-elle en affrontant son regard ténébreux « On t’a dit quelque chose ? Les médecins t’ont dit quelque chose c’est ça ? Tu es là parce que… parce que Maël est parti et que c’était tout ce qui te reliait à moi hein ? C’est ça ? » s'énerva-t-elle les larmes aux yeux. Tout s’emmêler, néanmoins, elle voulait avant tout être sûre que son enfant aille bien. Elle n’en pouvait plus de rester dans ce flou absolu, c'était inhumain. « Va voir. Va leur demander. Je ne sais pas combien de fois je vais te le dire, cet enfant est le tien, alors je veux et j’exige que tu ailles chercher des réponses. On m’a abandonné ici, j'en peux plus moi. J’suis sûre que je me suis vidée de mon sang bien avant que tu arrives, quelque chose ne va pas... » termina-t-elle par chuchoter faiblement, les jambes cotonneuses, prête à céder sous sa carcasse abîmée. La Mather n'avait plus aucune force, elle s'appuya au mur pour ne pas s'effondrer et laissa choir une larme le long de sa joue. Elle ne pleurait pas uniquement à cause de cette situation tragique, elle pleurait parce qu'elle savait que son enfant n'était plus là. Si Maël avait effectivement succombé, elle se doutait bien qu'Ezio disparaîtrait forcément un peu plus chaque jour qui passerait. Et ça, elle n'arrivait pas encore à le concevoir malgré toute la peine qu'il lui avait causé. « Si c’est vrai, si j’ai perdu ton gosse, tu pourras totalement souffler comme ça hein ! Tu pourras continuer ce que tu as commencé au Nouvel An » reprit-elle sarcastiquement en lui lançant un clin d'oeil forcé.
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A peine avait-il touché Louison qu'elle le repoussa automatiquement. Ce câlin lui aurait fait du bien pourtant, il aurait permis à Ezio d'appréhender la nouvelle avec moins d’inquiétude et de remords. Le bébé n'était plus. Il allait devoir trouver la force et le courage de lui dire. De toute façon, la blondinette le haïssait de tout son être, c'était à lui de lui annoncer la nouvelle, histoire de vraiment passer pour le méchant, l'ingrat. Histoire d'achever les moindres parcelles de réconciliation et lueurs d'espoir entre eux. Elle s'énerva contre lui, lui demandant ce que les médecins avaient dit sur son état de santé. Ezio avait, effectivement, pu voir un médecin avant d'entrer dans la chambre et les nouvelles n'étaient pas bonnes. Elle lui lança des remarques désobligeantes, comme si cela pouvait la décharger d'un poids. Il encaissait, de toute façon, il ne pouvait rien faire d'autre. L'italien ne comprenait pas cette fille, ce n'était pas maintenant que cela allait changer. Il la regardait, d'un air désabusé, excédé. Il inspira longuement lorsqu'elle vint lui donner sa liberté si Maël avait disparu. Ezio ne bougea pas et resta stoïque devant la porte de la chambre. Ses yeux fuyaient un instant son regard avant de la regarder de nouveau. « Tu le sais au fond de toi Louison, c'est fini, il n'est plus là ... » a quoi bon choisir ses mots avec précaution, cela ne changera pas l'impact qu'il auront sur la blondinette. Ne sachant absolument pas quoi dire ou quoi faire, il soupira légèrement. « Ecoute, j'comprends que tu ne veuilles pas me voir, si tu veux que je m'en aille, t'as qu'à me le dire et je m'en irais. Si tu veux que je reste, j'peux rester là, on est pas obligés de parler si tu n'en as pas envie. » s'exprima-t-il, peut-être un peu maladroitement. Même si aucune émotion ne se voyait sur son visage, à l'intérieur de lui, Ezio était dévasté, anéanti.
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Louison était divisée entre la colère et la tristesse. Il n’y avait qu’un pas entre l’un et l’autre et elle n’arrivait pas à se décider. Dans tous les cas, toutes ses émotions étaient liées à lui. Plus il parlait, plus l’envie de pleurer et de crier en même temps montait en elle. Blasée, fatiguée, perdue, elle traîna son corps jusqu’au lit et le regarda de loin, sans grande humanité. Louison s’éteignait doucement, les épaules avachies « Ce n'est pas que je ne veux pas te voir… Te voir me fait mal » confia-t-elle en oscillant entre l’italien et ses genoux collés l’un à l’autre « J’voudrais que tu me dises certaines choses franchement, qu’on parle en adulte pour une fois » enchaîna-t-elle d’une voix monotone qui servait à masquer le bouillonnement intérieur qu’elle ressentait. « Assieds-toi et réponds juste à ce que je vais te demander, tu peux faire ça ? » lui demanda-t-elle en passant difficilement sa main dans sa chevelure blonde « Est-ce que tu t’en veux de ce que tu as fait ou pas du tout ? » Louison mordilla nerveusement l'intérieur de sa joue, priant pour qu'il lui apporte un peu de remord. D'autres questions se bousculaient en elle, mais elle devait les prendre les unes après les autres. Elle ne voulait pas le faire fuir sans avoir cartographié correctement l'étendue du chantier « Tu peux aussi m’questionner si certaines choses te tracassent tu sais… J’peux être transparente, je n’ai rien à cacher et ça ne m’apporterait rien » rajouta-t-elle en portant sa main à son ventre qui venait de lui lancer une décharge.
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