Who's tougher than this bitch - Walsese

Tu as plus le goût à rien, tu à même repris ton travail au Nirvana, tu est redevenue cette tempête que ta famille redoute, tu et redevenue encore plus rebelle qu'avant. Le cœur en miette, et l'âme sombre, maintenant tout ce que tu veux c'est t'amuser, jouer, ne plus rien ressentir. Pourtant tu es là au casino, et tes années d'université dans le domaine de la psychologie t'aide au table de poker, tu le sais à ce rythme tu va te faire un paquet de fric, donc tu y va doucement, histoire que personne remarque que tu sais lire sur le visage des gens. Tu fini par quitter la partie. Tu soupire, tu te sens bien dans cet endroit, tu te sens dans ton élément, ton nouvel élément, la trahison, le doute, la corruption, ce lieux va devenir ta seconde maison tu le sens. Tu sort rapidement de l'endroit et t'éloigne dans la ruelle où il y à la sortie de secours, personne à l'horizon, tu fume ton joint tranquillement, sans que personne ne te fasse chier. Merci Douglas pour ce petit joint qu'il t'as donné en partant du travail. Il fais froid dehors alors tu retourne rapidement au chaud. Tu ne sais plus trop quoi faire, alors pourquoi pas un jeu de hasard ? Tu t'assoie à une machine à sous comme les appels les autres personnes, et tu te lance. Rapidement ton regard se pose sur un jeune homme, tu l'as déjà remarquer en début de soirée. Tu à surtout mis ton nez où il ne fallait pas toi et ta psychologie. Certaine chose ne trompe pas, et tu souris à ce jeune homme sans pour autant osé l'approcher. Tu es vêtue de ta plus belle robe de Chanel, l'unique robe d'une valeur énorme que tu as dans ta garde de robe en réalité. Pomponnée, tu as tout pour plaire, mais tu ne veux pas usé de ton charme sur lui, alors tu lui lance un simple sourire, continuant de jouer sur ta machine, mais observant ce bel homme du coin de l'oeil tout de même.

Salinger vivait une nouvelle soirée dans son casino. Une soirée comme toutes les autres depuis qu’il était né. Ah, il en avait vu des gens bizarres passer dans le coin. Cet endroit regorgeait de toutes sortes de personnes, toutes aussi différentes les unes que les autres. C’était son élément. Salinger se sentait bien ici. Parfois, il oubliait même de dormir, faute de fenêtres qui donnaient sur l’extérieur. Ce lieu, c’était toute sa vie, son paradis. Tout se déroulait parfaitement bien en ce moment dans sa vie, aucune ombre au tableau. Son trafic de drogue prospérait, ses cours à Harvard l’intéressaient et il avait quasiment toutes les femmes qu’il voulait en un claquement de doigt. Non, il n’y avait pas à dire, Salinger avait tout pour être heureux. Il lui manquait seulement l’amour, le vrai, l’inimitable. Il lui manquait sûrement cette fille qui l’empêcherait de trop déconner et de l’apaiser. Mais Salinger n’était pas prêt pour une telle aventure, c’était beaucoup trop effrayant. Surtout pour un type comme lui qui trempait dans des tas de trucs glauques et illégaux. Accoudé à une table de Craps, Salinger n’arrêtait pas de miser et ce soir, la chance n’était absolument pas avec lui. Ses poches s’étaient aplaties, il n’avait quasiment plus rien à mettre, à part sa montre, sa chevalière ou ses propres couilles. Dégouté de la partie, il détourna ponctuellement ses yeux vers la salle et il croisa à tout hasard le regard d’une petite brune qui jouait aux machines-à-sous. Une belle arnaque ça aussi ! Elle est belle, faut pas se mentir. Typiquement le style de proie que Salinger ose tâter. Leurs regards se croisèrent de nouveau et le brun décela même un sourire en coin chez la jeune femme qui le fit abandonner la partie. C’était bien rare ça. Les mains dans les poches, il déroula élégamment ses jambes pour rejoindre cette inconnue qui n’arrêtait pas de le fixer. Arrivé près d’elle, il s’appuya sur la machine et baissa son regard sur la demoiselle assise devant cette dernière. « On se connaît ou quoi ? » lui demanda-t-il en souriant niaisement. « Je m’appelle Salinger, enchanté » poursuivit-il en tendant sa main devant ses yeux pour capter son attention. Salinger avait bien voulu lui dire qu’elle ne risquait pas de remporter le gros lot avant un bon bout de temps, cependant, il resta muet sur cet élément. Le business avant les filles au cul de rêve hein !

Après plusieurs regard vers lui, tu fini par le voir se lever, oups tu te demande ce que tu va bien pouvoir lui dire, toi qui est si fine observatrice tu as rapidement compris qu'il été compulsif sur les jeux. Finalement il été là prêt de toi, te laissant totalement démunie face à la situation, tu n'es pas à l'aise, mais tu le dissimule à la perfection avec tes airs de tigresse farouche, de femme fatale avec ta belle robe. Tu souris en posant ton regard sur lui. Se connaître ? Non pas que tu sache, il est juste mignon tu doit l'admettre. Tu fais mine de chercher. « Ha mais oui tu doit être le type la du lycée, tu me reconnais pas ? » tu laisse un rire t'échapper. « Non désolée on ne se connais pas. » Tu repose tes yeux sur la machine à sous, tu ne mise pas grand chose, tu le sais bien que se sont des machine à arnaque, mais tu aime bien t'y mettre pour observer les gens, juger de leur capacité face aux jeux. Sa main détourne ton attention et tu te lève, serrant avec délicatesse sa main. « Enchanté Salinger, moi c'est Mila. » tu lui souris et pose un regard sur la machine que tu viens de quitter. « Je ne suis pas fan des machine à sous, sa passe le temps, en revanche je fais des prouesse au Poker. » Tu ne lui dira pas non plus comment, petit secret que tu garde précieusement pour toi, tu ne voudrais pas que l'on t'interdise l'accès au table de poker sous prétexte que tu sais lire les moindre mimique d'un visage humain. Tu lui souris, il à beau être mignon tu à l'impression qu'un truc t’échappe, tu n'aime pas ressentir ce genre de chose, alors tu fais un pas sur le côté histoire de te décaler des machines à sous. « Je, je suis désolée je n'ai pas pus m’empêcher de remarquer que la malchance c'est abattue un peu sur toi. » Tu fais une moue un peu désolée pour lui, et tu y vas sans filtre, pas de vouvoiement sa te gonfle, on te vouvoie déjà bien assez quand tu as tes patient en psychologie, car oui tu es interne dans un cabinet de psychologue, une stagiaire, en quelque sorte.

Faire des blagues à Salinger, c’était peine perdue. En fait, il y rentrait dedans avec ses deux gros pieds. Il sourit alors à la brune qui lui fit croire qu’ils se connaissaient depuis le lycée. « T’es une marrante toi » commenta-t-il avant de se présenter afin d’obtenir à son tour l’identité de la demoiselle. Le brun avait aussitôt perçu un accent chantant, un accent italien. La Mila était sacrément bien foutue. Quand elle se leva, il la suivit machinalement et l’écouta attentivement, les mains dans les poches « Ah ouais, t’es comme ça toi, tu joues au Poker » répondit-il sans s’empêcher de la mater du coin de l’oeil. Bah ouais, il restait un homme. Il n’était pas doué pour la drague, il laissait plutôt les filles venir à lui. Légèrement intriguée par la brune, il s’arrêta net quand elle souleva sa malchance du jour « Ouais… Apparemment on ne veut pas que je rafle quoique ce soit ce soir… Je hais perdre et j’adore jouer. J’adore les sensations que ça me procure, cette excitation hmm » s’extasia-t-il en s’approchant du bar. Il lança un clin d’oeil complice au barman qu’il connaissait et s’adressa à Mila « Tu veux boire quoi ? C’est moi qui offre » lui indiqua-t-il en retirant une mèche devant ses yeux « Alors dis moi Mila, qui es-tu ? Comment tu te présenterais en quelques mots… »  

Tu lui souris, toi une marrante ? Il n'as pas idée à quel point tu peu l'être en effet. Tu observe le jeune homme, et rapidement tu quitte ton siège devant la machine. « Oui j'aime bien le poker. J'ai … J'ai mon petit secret pour gagner, qui sais si tu es sage un jour je t'apprendrais. » Tu pique directe dans le vif, tu ne passe pas par quatre chemin pour et tu lui lance un petit clin d'oeil, non tu ne le drague pas, mais cette situation t'amuse et t'arrache même un léger rire. Finalement tu suit le jeune homme à travers le casino, tu ne sais pas pourquoi tu le suit, habituellement tu es méfiante, mais là non, pourquoi ? Tu ne sais pas l'expliquer mais tu as changer depuis quelques semaines, et tant mieux ! Tu l'écoute parler des jeux, et la tu ne peu pas t’empêcher de te mordiller la lèvre inférieur. Ce mec est accro, un vrais dépend au jeux, et sa tu n'aime pas, les gens comme lui sont prêt à tout pour avoir leur dose, comme les camés ! Tu plonge ton regard dans le sien et tout en lui souriant, tu diagnostique « Woooow à oui à ce point ? C'en est presque flippant. » Tu lâche un léger rire histoire de ne pas le vexer, qu'il comprenne que tu plaisante. Finalement il te demande ce que tu veux boire. « C'est drôlement gentil sa. Je prendrais un Martini. » Tu plante ton regard droit dans le sien, te décrire ? Tu souris et baisse le regard vers le bas. « Me présentais en quelque mot ? Solitaire et détruite par la vie et l'amour. » Oups le froid … « Mais bon surtout de l'humour ! » tu lui souris une fois de plus, mais ton regard reste un peu fuyant. C'est claire, tu déteste parler de toi.

 « Tu m’apprendras ? » Salinger éclata de rire, c’était son palace ici, personne n’allait lui apprendre comment gagner. C’était lui le plus grand bluffeur. Le blondinet avait ensuite embarqué la jolie Mila au bar pour lui offrir de quoi se rafraîchir. Il lui conta ainsi son goût prononcé pour le jeu. Il bifurqua ensuite de sujet, tentant d’en apprendre rapidement plus sur ce petit bout de femme. Salinger ne s’était pas attendu à ce qu’elle plombe d’un coup l’ambiance. Vraisemblablement, il l’avait croisé à un instant tragique de sa vie, y avait pas d’autres explications « Tu rigolais quand tu disais que tu étais détruite ? » reprit-il légèrement déstabilisé. « Un Martini et une Vodka s’il te plait » lança-t-il au serveur avant de reporter son attention sur la jeune femme à ses côtés « Tu es étudiante ou tu travailles ? Pis je parie que tu ne viens pas des États-Unis… Tu es espagnole ? Italienne ? » demanda-t-il au hasard en attrapant son verre pour le porter à ses lèvres. « Et toi t’es pas curieuse de savoir qui je suis ? T’as l’habitude de te faire payer gratis des verres ? »