SOLARIS FERGUSON ► adelaide kane

Solaris ? tu es un soleil. La voix de ta sœur retentit dans ta tête, tandis que ton regard se perdait dans les détails du plafond. Tu été là, sur le dos, écoutant des musiques aléatoire sur ton portable. Tu repenses à Fallon, à ses mots, à sa voix qui arrive toujours à te toucher du plus profond de ton âme et soudainement le plafond se transforme en scène géante ou Fallon se tiens debout face à un publique en larme. Elle tient un micro, sa robe à la fois géante et moulante dévale les escaliers. Elle est d’un rouge pétant, on ne voit qu’elle dans ce décor noir. Derrière elle, un planisphère, sur la lune on peut voir écrire Fallon et le soleil, Solaris. Elle te regarde, mais pas vraiment, elle tient ta main, mais pas vraiment, à vrai dire elle est aussi loin de toi que près de toi, et tu ne sais pas quelle proximité vous écarte. Elle est la lune et toi le soleil, et pour te laisser briller elle doit s’éclipser chaque soir, s’endormir chaque nuit pour te laisser la chance d’être celle que tu dois être. Solaris, poursuit-elle tandis que la publique est à son écoute. Tu es née pour briller. Il y a différent type de personne, les étoiles, ceux qui ne savaient pas qu’elles brillent, qu’elles touchent, qu’elles bouleversent leurs présences de leurs chaleurs divine. Elles sont discrètes, mais pure et c’est pour ça qu’on les aime. Les comètes, éphémères anciennes étoiles qui traverse nos champs de visions pour nous aveugler de leurs présences avant de disparaître et enfin : les soleils comme toi. Ceux qui sont là pour donner de la chaleur autour d’eux, redonnez le sourire aux gens sans vraiment s’en rendre compte, tenir la main d’un ami, d’un amant, d’un membre de la famille pour lui lancer des rayons de soleil en pleine face et lui rappelez que oui : il y a encore de l’espoir, oui il faut encore y croire car ce n’est jamais fini. Et je sais que tu penses que tu n’es rien de plus qu’un troue noir, envahissant et tirant tout les gens qui se trouve autour de toi vers le bas. Mais ouvre les yeux, ressent la chaleur de ton propre corps, trouve la solution à l’équation qu’est ta vie. Les maths c’est ton truc, ça a jamais été mon domaine, je te laisse volontiers, trie tes penser avec tes chiffres, tes lettres et les formules à ne plus savoir quoi en faire. Mais trouve une solution. Relève-toi. Crois en toi. Trouve la raison de ton mal être et dit toi que demain est la bonne journée pour commencé ta nouvelle vie. S’il te plais. Pour toi, pour moi, pour nous, pour ce que tu as toujours voulu qu’on soit. Bat toi.

Tu danses. Les perles de sueurs tombe sur ton front pour venir couler le long de ta nuque, les bras lever, les hanches qui se déhanches au rythme de la musique, les petits sauts qui suivent le mouvement de foule, les hurlements quand ta musique préféré passe sur le danse floor. Elles deviennent toutes tes musiques préférées à force, si au début tu es retissant avec ton verre à la main, au final chaque chanson devient chaque chanson et chaque mouvement devient de l’art contemporain et corporel. C’est l’alcool qui parle après deux heures du matin, c’est l’apéro de vingt heure, le toast de vingt deux heures, les cocktails aromatiser à vingt trois heures, tout ce que tu as ingurgité depuis finit par ressortir, et ses gosses avec qui t’es, ceux qui sont comme toi, des enfants de la nuit, devienne soudainement tes meilleurs amis. Tu embrasses certain et lance des déclarations à d’autre, ils deviennent très (trop) important et tu as besoin de leurs dire. Qu’ils sont importants pour toi, que tu les aimes, qu’il est trop tôt pour ne pas hurler à la vie, ceux dont tu oublieras le nom demain. Tu te laisse aller, encore et encore. Sur la piste, un autre verre, une autre valse, ton corps bouge et se déhanche au rythme de la musique qui joue contre tes tympans. Ils hurlent contre toi et tu hurles avec eux, contre cette foutue nuit qui ne doit jamais ce finir. Et demain matin tu te réveilleras la tête dans le cul, mais au moins tu auras vécu. Il y a quelque choses de triste dans ton regard, d’enfuie et de cacher, tes amis ne se rende compte de rien, mais pourtant il existe bien. Tu connais la raison, mais eux n’ont pas besoin de le savoir. tu danse car tu te dit que demain est un autre jour,  tu danses car tout les soucis que tu doit oubliée doivent se cacher sous le tapis, tu danses car c’est le seul moyen que tu as trouver pour faire taire tes démons. Ceux qui hurlent trop fort dans ta tête, ceux qui te détruisent les tympans, ils faut qu’ils se taisent, qu’ils la boucle alors tu mets la musique à fond, la tête dans le cul et tu te persuades que demain c’est bientôt fini.


Tu es née ici, là et encore là. Dans cette boîte en carton que tu oses appeler ta maison. Ta mère t’as élevé comme on élève les poules, de beau matin et avec beaucoup de graine, de sésames, de maïs et beaucoup de riz. Elle t’as appris comment doit vivre une femme, ses principes, ses idéaux et les choses qu’il été interdis de faire et de devenir. Non, tu ne seras pas une femme à son homme qui ne dépend que de lui, non tu ne feras pas couler d’autre pour réussir, non tu ne dévaloriseras pas tes sœurs pour valorisée un homme, non tu ne fricoteras pas avec un homme qui a déjà sa femme car oui aucun homme ne vaut la peine de se battre pour lui. C’est les principes fondamentaux qui t’ont poussé dans la vie, elle n’a rien dit sur le fait d’avoir plusieurs partenaire sexuelle, encore moins sur comment il fallait réussir, il ne faut pas juste mettre des battons dans les roues d’autrui car la réussite est quelques choses de personnelle, il est propre à chacun de réussir et il fallait que tu le prouve toi-même. Comment faire de l’argent ? elle ne te l’a jamais dit. Elle, elle enchaîner boulot sur boulot afin de réussir à joindre les deux bouts, il t’arrivait de ne pas la voir pendant des semaines, elle planquer des billets sous ton oreilles pour que tu manges le lendemain midi ou alors elle mettait ça dans les chaussures de ta sœur. Quand vous vous leviez il y avait souvent un énorme pot de poulet fries et des sandwiches uniquement à base de poulet qui vous attendez sur la table de la cuisine. Rien ne vous pré-destinée a réussir, vous étiez des filles de l’ombre, vous grandirez ici dans ce patelin pourris, vous tomberez amoureuse d’un mec tout aussi pourris mais comme vous n’avez pas l’habitude de voir autre chose et bien pourquoi pas ? vous allez tombez enceinte, une après l’autre et ce soir une joie immense pour vos petites vies et vous trouverez un taf tranquille dans vos cordes, caissières, réceptionniste, charger d’accueil dans un centre commercial, rien de bien grandiose mais assez pour vous prendre la tête avec Cindy qui devait faire un échange horaire mais qui n’a pas signer les papiers au final. Votre mère souhaitez plus, pourtant c’est la vie qu’elle menait et elle ne s’en ai jamais plainte. Mais c’était pas pour vous, vous aspiriez à plus que ça, vous vouliez le beure, l’argent du beurre et la crémière, vous n’aimiez pas cette endroit, vous vouliez regardez ceux qui vous ont regardez de haut encore plus haut. Vous étiez destinez à une vie bien meilleure que celle qu’on vous propose.
Je révise quand je m’ennuie. Menteuse, tu révises parce que tu veux réussir, parce que tu veux quitter ce trou à rat, mais ce serai blessant de dire ça a tes soit disant amis, car ils finiront surement leurs jours ici. Alors tu te construis, petit à petit, tu embellis ton vocabulaire, ta culture générale, tu fais en sorte de savoir des choses, bien que tu te caches d’en savoir autant. Tu participes à des concours de maths en ligne, puis trouve une passion pour la robotique, bien ensevelit derrière tes rires de gamines et tes cheveux que tu balances de gauche à droite. Pourquoi la popularité est aussi importante ? pourquoi est-ce que paraître stupide et vide d’intérêt été si important ? tu voulais savoir, tu voulais comprendre, c’est un droit, n’est-ce pas ? mais les autres trouver ça stupide, alors tant pis, ce sera ton secret, rien qu’à toi. tu visée haut, tu visée harvard, yelle, berkley, tu veux avoir une bourse, voir même deux, tu veux que les écoles se battent pour toi et c’est ce qui aller arrivait. Car il n’y avait pas d’autre réussite pour toi que d’avoir le choix de choisir quel vie merveilleuse tu voulais avoir.
Le problème c’est que tu es jolie, oui c’est un problème. Une beauté sans égale, une peau nette et propre peut être liée à ton alimentation unique à base de céréale et le fait que tu ne manges ni fast food, ni viande depuis un bon paquet d’année déjà et aussi parce que ta sœur avait fait de ton quotidien un vrai marathon de sport, tu te lever le matin pour courir, enchaîner sur des exercices sur tapis avant d’aller en cours avec des poids accrocher aux chevilles pour travailler le fessier. Ton corps été quelque chose que tu respecter beaucoup, mais tu été affreusement complexer par les merdes qui passer à la télé, des remarques des garçons sur tes seins, et aussi du regard des autres filles qui ricanait parfois quand tu passer dans les couloirs. Pourtant tu été jolie, ton entourage n’en doutait pas, mais ton entourage ne se doutait également de rien. Il y avait une petit voix dans ta tête, au début elle été à peine audible, elle était faible, frêle et gentillet, et au fur et a mesure du temps elle essayait de te bouffer de l’intérieur. C’était ta voix, ta voix en crécelle et immonde qui t’ordonnais de t’affliger des choses horribles. Elle avait remarqué tout les détails de ton corps ; les défauts visible qui te complexer affreusement et elle a commencé à te torturer. Au début c’était des repas que tu sauté, ça a fini en jeunes de deux trois jours, jusqu’à ce que ta sœur te retrouve inerte après avoir passé quatre jour sans manger. Cette voix, été horrible, mais tu t’étais persuadée que tu arriverais à la faire taire toi-même, quel idiote tu fais.


Tu as commencé à travailler, quinze ans à peine, tu faisais des travaux merdiques mais payer, c’était ta devise. Baby sitting chez les riches, tendre la pelouse, nettoyer la piscine, donner des cours de maths, c’était devenue ton dada. Et puis t’as grandit, t’as pu commencer à avoir un vrai boulot, serveuse, livreur à domicile, t’as même fait un stage dans une entreprise de lux entant de vendeuse, rien de grandiose mais ça bourrée ton CV de qualité. Puis l’argent facile, un mec, dans la rue qui t’avais vu bricoler une tendeuse à gazon t’a introduit dans le monde de la robotique. Il t’a montré comment crée un robot à partir de rien, faire en sorte qu’il soit au top et ensuite le faire battre dans un ring ou des gens assez teubé été prêt à payer pour parier sur qui va gagner. Il t’a tout montré, et t’as suivit ce chemin. Ce n’était pas assez fou que de vendre de la drogue ou se prostitué, mais ça sortait déjà du petit train train quotidien qu’étais ta vie. Alors t’as commencé à y prendre gout, les rendez vous dans les sous sols, l’adrénaline des combats, l’envie de foutre une racler à celui qui se trouve en face de toi. et ça a marcher, t’as ramasser une tonne de fric, réussi à mettre assez de côté pour avoir l’université de ton choix, avoir un belle avenir, un beau je ne sais quoi, enfin avant de te faire chopper par la police. T’étais encore mineur en ce temps là, alors ils ont laissé passer, ils sont partit du principe que tu t’étais fait manipuler. A la sortit de garde vu, un groupe de matheux t’attendait. Dix huit ans à peine, ils t’ont engagé, fait de toi leurs protéger et t’ont donné les sous nécessaire pour entrée à harvard.

Le deal été simple, il l’est toujours, tout est payer pour toi, que ce soit ton logement ou l’endroit ou tu vie, tout ce que tu dois faire c’est être la tête derrière les projets. Balancer un nouveau truc tout les six mois, prouver que tu as ta place ici, avec eux. C’était stressant, voir même un peu trop, t’as commencé à te torturer, manquer de sommeil, sauté des repas, ta vie sociale été devenue le néant, toujours entour par tes machines, t’avais plus l’envie ni l’adrénaline du début, c’était le stresse qui te porter de A à Z, qui te bouffer de l’intérieur. Il a fini par te consumer, fait de toi sa marionnette, entre crise d’anxiété et crise de larme tu ne savait plus ou mettre la tête. Le corps frêle et fatigué, tu es tombé plusieurs fois dans les pommes sans que personne ne te trouve. La fatigue te ronger, tu été devenue maigre à en faire peur.

Alors un jour t’as foiré, un peu de travers et tout c’est effondrer. Tu n’avais plus rien, plus personne, juste le néant. Ta sœur t’as sauvé, elle a toujours été présente, tu as été diagnostiqué anorexique et incapable de s’occuper de toi-même, ils ont mis ta sœur à ta tutelle. C’était honteux et totalement déplacer, tu as eu un traitement, un suivit, tout frais payer par la nouvelle richesse que ta sœur a gagner à la loterie. Un soir vers vingt deux heures après un repas en tête à tête avec toi-même, elle t’as sortit de ses penser, elle t’as dit ce qu’elle pensait de la situation et t’as pardonnée d’avoir tout foirée. Un « c’est pas grave » et un « tu vas t’en sortir » devant de sa bouche à suffit pour que tout aille de nouveau mieux. Tout allait s’arranger, ce n’était qu’une question de temps.

Tu intègres harvard en septembre 2016, après deux ans passés dans l’université du coin, tu retourne finalement dans la grande ville. c’est un nouveau départ pour Fallon et toi, une vie meilleure qui s’offre à vous.