à nous deux, on peut remplacer alastor maugrey (lisandro)

J'avais demandé l'autorisation à Côme d'utiliser sa chambre pour venir m'y reposer et y faire dormir Victoire quand je n'avais pas le courage de rentrer à l'hôtel. J'avais vraiment du mal avec ce genre de vies. C'était pas facile tous les jours que de n'avoir aucune réelle intimité. Dès que je rentrais le soir, mon lit était fait, mes vêtements lavés et repassés. Bref, la belle vie. Mais ce n'était pas ma vie, pas celle que je vivais depuis ces vingt-sept dernières années. J'aimais galérer et j'aimais encore plus avoir une vraie vie, tout simplement. Il y a du positif comme du négatif dans la vie et je voulais vivre les deux. Alors que Victoire dormait profondément dans son lit parapluie, je sortais doucement de la chambre, un creux s'était creusé dans mon estomac. Je n'ai pas encore repris le travail mais ça ne saurait tarder. Je laisse la porte de la chambre de mon meilleur ami pour entrer la petite pleurer si jamais elle se réveille. Direction la cuisine. Et rapidement, je me mets à faire un gâteau au chocolat. Des oeufs, de la farine et du beurre... Mais il n'y a plus de beurre alors, telle une grande culinaire, je remplace cet aliment par de la courgette. J'en ai déjà mangé plusieurs fois et c'est pas mauvais, vraiment. La préparation est au four lorsque je me dirige vers le salon et, assise sur le canapé, je retire doucement ma prothèse pour masser ma jambe qui me fait un mal de chiens depuis mon retour ici. Je n'étais plus franchement habituée à ces températures négatives mais alors plus du tout... La porte d'entrée s'ouvre à la volet et je ne lève même pas les yeux pour voir de qui il s'agit. Je ne cherche même pas à cacher ma jambe douloureuse ou la prothèse. " Désolée pour la vue. J'ai bien trop mal " Lâchais-je sans me préoccuper de la personne qui est là. Ça se trouve, il ou elle va trouver ça hyper dégueulasse et finir par faire un malaise. Mais ça m'est bien égal. Je ne suis pas un monstre. Et je ne me doute pas une seule seconde que je viens de foutre les pieds dans le plat. Les deux ! Parce que je ne fais rien à moitié. @Lisandro Prada

Et voilà, j’avais encore le seum. J’étais sorti pour aller retrouver une fille dans un bar, une fille que j’avais rencontré quelques jours auparavant. je m’étais bien habillé et j’étais classe j’avais tout fait pour être parfait et j’étais allé à mon rendez-vous. C’était pas très loin du campus, du coup j’avais prévu de dormir à la dunster house ce soir. J’allais donc à mon rendez-vous tranquillement m’asseyant à la table que j’avais réservée, attendant impatiemment celle qui allait partager ma soirée. Au bout d’une bonne heure d’attente, déçu et légèrement énervé par la situation, je quittais le restaurant en trombe afin de rejoindre le campus. Je n’avais même pas la foi de rentrer jusqu’à mon appartement. J’entrais donc en trombe dans le salon de la dunster, ne remarquant pas au départ que quelqu’un était assis dans le canapé. Ce ne fut que lorsque j’entendais sa voix, me signalant qu’elle était désolée pour le spectacle, que je fus stoppé dans mon élan. Ne reconnaissant pas mon interlocuteur, je pris le temps d’aller m’asseoir à l’autre bout du canapé avant d’ajouter « pas de soucis, je vois pas plus loin que le bout de mon nez donc pas de souci à te faire » d’une voix plus que lasse tandis que je me rendais compte qu’elle devait être gênée pour pas grand chose. En effet j’étais incapable de voir ce qu’elle ne voulait pas montrer. Lui souriant doucement, je me mettais à l’aise sur le canapé tandis que je la laissais faire ce qu’elle avait commencé sans ajouter la moindre remarque. J’en profitais donc pour faire mon mea culpa, ajoutant « désolé au fait, je suis rentré un peu brutalement dans la pièce où. J’espère que je ne t’ai pas fait peur » tandis que j’espérais ne pas l’avoir dérangée. Visiblement nos deux soirées ne s’était pas passées comme elle devait l’être, j’espérais donc être de bonne compagnie pour elle en cette fin de soirée.