Something about us | ft Ajay <3

Something about us

Hermes and Ajay

C'était la catastrophe. Une apocalypse. La troisième guerre mondiale. Le coeur qui bat la chamade, non par joie, mais par peur. Les yeux déjà humides, les mains dans les cheveux, il venait de tout détruite. Hermes pouvait déjà entendre la mort taper à sa porte pour lui arracher son coeur. Le manque de papillons dans son ventre vide répondait à la famine. Son cerveau se lançait dans une terrible guerre contre ses sentiments. Ses envies et ses questions avaient soif de conquêtes. Les quatre chevaliers de l'apocalypse alimentaient en lui une colère imbattable. L’incompréhension régnait dans sa pauvre tête, pourtant, il n'avait pas cherché à arrêter. Comme un con, il s'était lancé dans une arène de combat avec Ajay, encore. Toujours aussi agréable de devoir affronter le blond. Combien de combats avant la grande finale ? Ou serait ce un combat à mort ? Alors ils allaient définitivement se détruir sans gêne. Tel Roméo et Juliette, l'un allait mourir et l'autre le rejoindre. Aucun gagnant pour cette fin atroce, mais il y avait cet autre chemin. Oh oui, bien simple, si beau, mais voulaient-ils vraiment marcher sur ce chemin bien droit ? Hermes s'en foutait, il était trop tard maintenant. Insulte après insulte, ils venaient d'atteindre un nouveau stade. Cette fois-ci, qu'est-ce qui viendrait les sauver ?

Entre Jinny et Ajay, les messages continuèrent. Hermes répondait, sans révéler sa position. Ce n'était pas un jeu, il ne voulait pas se brûler, mais présentement, il allait jouer avec le feu. Meilleure représentation de la relation qu'il partageait avec le blond. Hermes est la main, Ajay est le feu. Il n'allait pas le préciser, mais actuellement, il se trouvait dans un taxi en direction de l'appartement d'Ajay. Pourquoi il connaissait l'adresse ? Mhein, il aimait bien stalker dans ses heures perdus. Et puis, il avait passé un séjour avec l'une de ses colocs, donc bon, il avait vu où elle se situait. Dans le taxi, il contemplait le ciel noir, encore une fois, il fallait être la nuit pour un face-à-face. À son grand regret, la circulation était énorme et il pouvait contempler les minutes s'écouler, bientôt une heure. Sans hésiter, il sortit du véhicule, donna le montant requis et se mit à courir. Ce n'était pas un problème pour lui, après tout, il courait presque tous les matins. Il espérait fortement qu'ils allaient être seuls, parce qu'il pouvait déjà sentir ses larmes être sur le point de se dévoiler. Jinny lui répétait qu'ils n'étaient pas fait pour être ensemble, malheureusement, le rouge pensait tout le contraire. Au fond de lui, il voulait. Si cette relation ne fonctionnait pas, que deviendrait-il ? À cette idée, Hermes soupira. Ça ne pouvait pas être possible.

Lorsqu'il arriva enfin devant la porte d'Ajay, il hésita un instant avant de frapper trois petits coups. Peut-être que c'était vrai ? Peut-être qu'ils n'étaient pas fait pour être ensemble... Après tout, ils se disputaient régulièrement, ils ne se connaissaient pas réellement. Hermes ignorait où Ajay avait passé son enfance, il ne savait pas s'il préférait le sucré ou le salé, avait-il des allergies ? Et puis, qu'est-ce que Ajay savait à propos de lui ? Savait-il qu'il ne supportait pas les légumes verts ? Et puis, son amour pour les fêtes foraines ? ou sinon, son rêve d'avoir un chat sphynx ? Hermes positionna sa main et essaya de ne pas passer à tout le négatif. Il frappa enfin à la porte et passa son bras devant son visage pour retirer ses larmes. Ses cheveux ne tenaient plus en l'air comme d'habitude, ils tombaient. Il était couvert de neige et il débordait de chaleur. « Ajay j'ai dû courir pour venir jusqu'ici, s'il te plaît, ouvre cette satanée porte avant que je la défonce ! » dit-il en tapant du pied. À un moment, il se demanda si le garçon ne faisait pas une gaffe. Après tout, il ignorait si Ajay avait des pensées noires... Ok, pas question d'attendre ! Hermes se motiva mentalement et prit un élan pour foncer dans l'entrée et celle-ci s'ouvrit aussitôt. « Ajay ! tout va bien !?» dit-il comme un con en ne réalisant pas que la porte était définitivement dans un game over et que la manche de sa veste était déchirée.

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HERMES & AJAY

Je suis paumé, vexé, j’ai le cœur en vrac, complètement. Serrant les dents, j’envoie valser mon téléphone à travers la pièce, me laissant glisser le long d’un mur. Enfuyant mon visage entre mes jambes, je sens ma gorge se serrer face à cette énième dispute avec Hermès et le pire, je le sais, c’est moi qui ai commencé. Moi et ma foutue jalousie, mais la meilleure amie du beau brun à confirmé mes craintes, ils ont bien couché ensemble et même si l’homme dont je suis amoureux me dit que c’est terminé, je n’y crois pas. Ignorant les notifications, les messages, les appels de plusieurs de mes amis, je fini par me lever pour me diriger vers ma chambre. Megara n’est pas là et dans un sens, tant mieux, je n’ai pas envie qu’elle me tombe dessus alors que je suis dans un état de faiblesse flagrant. Me glissant sous les couvertures, en simple boxer, je me recroqueville sous moi-même, incapable de trouver le sommeil alors que les messages de Hermès tournent dans ma tête. Ne pas lui refiler une saloperie…en gros, comme sa pote, il avait sous-entendu que j’étais une pute pleine de microbes et de bactéries. Ouai, j’ai une vie sexuelle active et alors ? Officiellement, nous ne sommes pas ensemble, d’ailleurs, on a jamais couché ensemble et ça prouve bien qu’il est différent des autres. De toute façon la question ne se pose plus, c’est terminé avant même d’avoir commencé. Putain, je m’étais juré de ne plus avoir mal pour personne.

Poussant un long soupire, j’entends quelqu’un toquer à la porte et grogne en roulant des yeux, me redressant. Sauf qu’arriver dans le salon, j’entends la voix d’Hermès et me fige. Hors de question de le voir, pas maintenant, pas après ce qui s’est passé. Je ne réponds pas, me dirigeant vers le canapé pour m’y asseoir simplement, me disant qu’il allait sûrement abandonner après quelques minutes…Ouai, sauf que d’un coup, un BOUM résonne e me fait sursauter, la porte s’ouvrant à la volée. Putain, il avait osé ! « Non mais t’es un grand malade putain ! » Que je hurle en me redressant sur mes deux jambes, plantant mon regard dans le sien. Déjà, j’entends la porte de la voisine s’ouvrir et je grogne, fonçant vers l’entrée pour dire à la voisine qu’il n’y avait rien de grave. Fermant la porte comme je peux, je regarde furieusement Hermès, la rage au ventre. « Tu fous quoi ici hein ? Tu sais pas comprendre les messages ? Je pense avoir été plutôt claire non ? » Ma voix est froide, pourtant, je sens mon cœur saigner comme jamais. Je le déteste pour me mettre dans de tels états, je le déteste pour insinuer que je pourrais le baiser et lui refiler une merde, d’être ironique quand je lui avais dit de se mettre avec moi officiellement. Ouai, je le déteste mais je l’aime davantage et ça, c’est le plus difficile à gérer pour moi. Stupides sentiments.

« Dégage d’ici Hermès, je risquerais de te refiler une saloperie rien qu’en t’éternuant dessus, autant éviter hein…ça serait dommage de te refiler le sida, parce que c’est ça que les putes ont généralement non ? » Je ricane froidement. « Et tu payeras les réparations ! » Dis-je en passant brusquement devant lui pour aller dans ma chambre, bien décidé à ne pas m’attarder dans la même pièce que lui. Fonçant sous mes couvertures, je sens ma gorge se nouer, mon cœur se serrer et la douleur elle est bien trop violente. Si ça continue, je vais me mettre à chialer et ça, c’est franchement hors de question.

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Hermes and Ajay

Toquer à la porte ne servait à rien, la défoncer allait probablement aider. Avec cette entrée fracassante, le regard noir d'Ajay semblait aller dans l'ordre de la logique. Ses lourdes paroles accompagnées de son ton font réalisé le geste fou du rouge. Hermes se sentit soudainement très petit devant son ami, et puis l'intervention de la voisine lui fit comprendre qu'il était décidément pas bien comme le mentionna Shersterwood. Hermes se remit sur ses deux pieds et écouta avec attention ce que Ajay lui disait. Il s'en doutait qu'il allait réagir ainsi, il pouvait absolument comprendre. Il avait été grossier, comment se faire pardonner maintenant ? « Tu le sais très bien que je ne peux pas rester loin de toi après une dispute, je regrette tout ce que j'ai pu écrire, je t'en supplie écoute ce que j'ai à te dire. » dit-il en espérant avoir une réponse positive, mais bien sûr, ce serait un miracle de voir le jeune homme se plier à sa demande. Comparé au brun, Ajay était bien têtu et n'aurait pas peur de l'envoyer balader. Hermes se demandait encore comme il avait fait pour tomber sous le charme de ce garçon, mais dès que son regard bleu croisait le sien, il se sentait fondre. Comment résister à ses sourires, ses doux murmures ? Il l'aimait plus que tout, mais il l'avait blessé. Ajay le rendait fou, il lui bouffait toute son énergie parfois, mais Hermes savait qu'il allait lui pardonner. Le rouge était prêt à tout pour son ange.

Outch. Ses propres mots se retournaient contre lui. Ajay venait de le résonner au plus profond de lui, ses anciens messages remontaient à la surface pour prouver l'impact de leur effet. Hermes avait bel et bien blessé son ange, il ne fallait pas être con pour prendre conscience de ce détail. À la seconde que son doigt avait toucher le bouton envoyer, le rouge se mordit les doigts en attendant le pire. Et ça ne prit pas quelques secondes qu'Ajay s'était défoulé, et le feu augmenta. Le feu n'avait jamais cessé de prendre de l'ampleur, à son grand malheur. Pouvait-il vraiment se plaindre ? Tout était de sa faute.. mais il ne supportait pas les dires de Ajay et sa jalousie par rapport à sa meilleure amie, Jinny. Oui, leur passé était alimenté de soirées torrides, câlines et pleines de rire, mais elle ne représentait rien. Juste une bonne amie qu'il pouvait faire confiance, voir, une soeur. D'ailleurs, il n'appréciait pas le fait que Jinny et Ajay entre en communication, mais il devait laisser les choses aller. Jinny le défendait telle une tigresse. Il appréciait son geste, lui-même la défendrait si elle était dans la même situation, mais il aime Ajay... Entre elle et lui, ce serait trop difficile de choisir. Hermes observa le blond foncé directement dans sa chambre en mentionna la porte. Ouais, elle n'était pas dans le meilleur état, tout comme Ajay. Le winthrop se rua vers la chambre de l'étudiant et remarqua qu'il avait disparu sous les couvertures. Il laissa un long soupire s'échapper et resta debout. « Je sais que tu en as marre de tout ça, je sais que j'ai merdé comme un con, mais mes prochains mots seront ceux que tu entendras jusqu'à ce que tu les acceptes... Je suis désolé. » murmura Hermes en se laissant glisser contre le mur jusqu'au sol. Cette fois-ci, son envie de pleurer semblait loin, il n'en pouvait plus d'être si faible devant le blond. « Toutes les méchancetés que j'ai écrites ne représentaient rien à mes yeux, j'étais si fâché, j'ai juste... tout laisser sortir. Ce n'est pas dans mon habitude, je déteste être ainsi. » Hermes se laissa enfin respirer et déposa sa tête sur ses genoux. Pourquoi devaient-ils être si acharné l'un contre l'autre ? Ils étaient si différents et pourtant, ils s'attiraient comme des fous. Hermes aime prendre son temps, Ajay veut tout à la seconde près. Il y avait possiblement une seule phrase qui pouvait calmer le blond et que le brun cherchait à dire depuis quelques jours. Hermes se leva et alla rejoindre l'étudiant dans son lit. Jinny le taperait pour ce qu'il s'apprêtait à dire, mais son coeur était enfin prêt. « Je veux être avec toi, pour toujours. »

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HERMES & AJAY

Ecouter ce qu’il a à me dire ? Non, impossible, pas dans mon état actuel. Le voir ainsi, défoncer ma porte après nos messages, ça me semble impossible, presque irréel. Il ne peut pas rester loin de moi après une pareille dispute ? Je le sais, c’est comme moi. Au final, si il n’était pas venu, je suis sur que j’aurais fini par aller le retrouver, comme un con, pour lui demander pardon. Enfin, je crois…parce que clairement, le fait qu’il m’ait pratiquement traité de pute ça me reste à travers de la gorge. Mais au fond, ne le méritais-je pas ? Je ne suis pas le plus calme du monde niveau libido, que du contraire, mais était-il obligé de me faire cette foutue réflexion ? Alors non, je ne l’écoute pas, je l’envoie royalement chier avant de fuir dans ma chambre comme un gosse, me cachant sous les couvertures. Je le déteste pour me mettre dans ce genre d’états. Je le déteste pour oser éveiller de telles choses en moi. Mais surtout, je me déteste moi-même pour réagir de la sorte. Je refais les mêmes erreurs qu’avec Daisy…Je réagis trop impulsivement, trop directement. Je laisse mes réactions violentes prendre le dessus au lieu de privilégier le calme et la conversation. Hermès et moi sommes vraiment différents à ce niveau-là. Il est le calme et je suis la tempête, mais au final, c’est sûrement mieux ainsi…La tempête a besoin du calme et le calme a besoin de la tempête, c’est comme ça, c’est logique.

J’entends des bruits de pas venir vers la chambre, suivi d’un long soupire. Je sais que Hermès est dans la chambre et d’ailleurs, rapidement, sa voix se fait entendre. Il est désolé…Putain, logiquement je suis censé répondre que moi aussi je le suis, mais j’ai trop la haine pour ça. Je me contente de grogner comme un gamin, bougeant légèrement sous les couvertures pour me positionner sur le ventre, la joue contre l’oreiller. J’ai du mal à respirer sous mes grosses couettes, du coup, je soulève légèrement celles-ci pour laisser de l’air et entrer et, également, voire un peu Hermès qui se laisser aller sur le sol. Suite à ses paroles, je ne peux m’empêcher de dire simplement. « Si tu les as écrites, c’est que forcément tu les pensais…même qu’un peu. » J’ai bon dos de dire ça ! Combien de fois ne dis-je pas quelque chose que je ne pense pas ? Je sais que l’impulsivité, que la colère peut faire dire des conneries, j’en suis conscient, mais c’est plus facile de nier. Néanmoins, à ses dernières paroles, je reste complètement immobile, clignant plusieurs fois des yeux. Me redressant doucement, laissant les couvertures glisser sur moi pour me découvrir, je laisse mon regard bleu le fixer. « Tu entends quoi par-là ? » Je ne sais pas trop si j’ai bien compris où encore, si j’ai complètement halluciné. Que voulait-il dire par je veux être avec toi pour toujours ? Il veut rester près de moi ou, être avec moi ?

« Faut que tu sois plus clair Hermès…tu entends quoi par tu veux être avec moi ? Genre, tu veux rester avec moi dans cette pièce ? Où être avec moi, même dehors, genre comme… » Le mot couple semble rester bloquer dans ma gorge, parce que là, de suite, je commence sévèrement à flipper. J’ai peur…oui, j’ai peur de me retrouver de nouveau plongé dans un engrenage de conneries, de jalousies et finir par avoir le cœur en miette. Je ne bouge plus, complètement immobile, fixant le jeu homme, attendant une réponse. Je sens l’impatience me prendre, parce que dans un sens, je sais exactement ce que je veux entendre, ce que j’aimerais qu’il dise. Me mordant l’intérieur de la joue, je sens mon palpitant s’arrêter l’espace de quelques instants, ma respiration se coupé me mettant entièrement en apnée. Bordel, en vrai, je vais finir par faire un arrêt cardiaque si il ne me réponds pas rapidement !

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Hermes and Ajay

Peu importe ce que les deux garçons avaient comme lien à l'heure actuelle, le tout se dirigeait à la cata. Être ami avec le blond, ce n'était pas possible. Ennemi ? Non. Comment détester cette boule de chaleur ? Être plus... Hermes soupirait. Quelle spectacle. Défoncé la porte, attiré l'attention de la voisine et s'attirer les foudres de Ajay, tout ça en moins de 10 minutes. Le rouge n'était en aucun cas fier, mais il devait se tenir droit, reculer n'était pas un choix. Il essaya de négocier avec Ajay, mais c'était mort. Hermes s'en voulait de mettre le blond dans cet état, s'il pouvait discuter de la situation, il était persuadé que tout irait mieux. Bien que lui-même refusait de se pardonner.

Le suivre jusqu'à sa chambre semblait être un peu exagéré, mais des explications étaient nécessaires. Hermes continue son parcours en répétant des excuses, mais rien ne le guide au succès. Tel un enfant, Ajay grogne. Peut-être est-ce normal, mais Hermes ne lâche pas le morceau et sa voix ne cesse de résonner dans la petite pièce. En voyant le peu de réactions de l'étudiant, Hermes pensa à quitter. Il s'en voulait amèrement d'avoir osé écrire ces putains de messages. Pourquoi avait-il fallu qu'il perdre son sang-froid ? Bien sûr, Ajay était difficile à supporter parfois. Sa jalousie et son fort caractère mettait Hermes dans des situations plutôt délicates, mais l'amour ne le rendait pas aveugle pour autant. Le winthrop était bien conscient de ce que pouvait être Ajay, mais il l'aimait, avec ses qualités, tout comme ses défauts. Pour la première fois, le blond répondit et bien sûr, sa réponse se résumait à un classique. « Non... Crois-moi, à mes yeux, tu n'es pas une... une tu-sais-quoi. J'ai pété les plombs, j'ai totalement exagéré. » Hermes aperçoit les yeux bleus de son interlocuteur et laisse un léger sourire apparaître. Il sut que le moment était venu. Sa déclaration suivit dans un élan de douceur.

La voix de Ajay lui fit décrocher un sourire. C'était pas possible, après tout ce temps, il ne comprend pas ? Hermes décida de se remettre sur ses deux jambes et approcha le lit de son blond. Il resta debout en observant le tas de couvertures qui cachait son bel interlocuteur. Daisy et tous les autres avaient été dans son chemin. Son coeur avait souffert sous l’emprise de la demoiselle, Hermes au contraire souhaitait réparer les dégâts. Dans les dernières semaines, Ajay avait montré des facettes que le brun ne pensait jamais croiser. Entre la drogue et la jalousie, le rouge restait neutre. En fait, rien ne pouvait lui retirer le fait que Ajay était son âme-soeur. Le lien qui les unissait dépassait les limites du possible. Il le voulait à lui seul, il voulait le tenir dans ses bras pour toujours et lui garantir une fine heureuse digne des plus grands succès de Disney. Non, ils n'étaient pas Roméo et Juliette, ni Gatsby et Daisy. Ils étaient Ajay et Hermes. Le student et le winthrop. Le brun et le blond. Le calme et la tempête. « genre comme... en couple. Pas des amis. » dit-il en souriant bêtement. Ce n'était pas la demande la plus romantique pour demander à quelqu'un d'être son partenaire, mais pouvait-il vraiment avoir un meilleur moment que là ? Probablement oui, mais Hermes en avait rien à foutre. Ses doutes disparaissaient dans un nuage de poussière, il se sentait libre. Bien qu'il savait qu'une longue discussion allait suivre avec Jinny, il ne pouvait que penser au bonheur qu'il l'attendait avec son blond. Enfin... s'il acceptait. Hermes s'approcha vers Ajay et murmura: « Quand t'es avec d'autres mecs ou d'autres filles, je me mords les doigts pour ne pas réagir.. je veux être à leur place, je veux être avec toi. Je refuse de laisser passer une journée de plus sans ta présence. Et si tu ne veux pas de moi dans ta vie et bien... je respecterai ton choix. »

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