boys always make mistakes (megariel)

with @MEGARA BERLUSCONI

luleaby

boys always make mistakes

Perdu dans la foule, un regard fermé qu’une microseconde et pourtant il s’était perdu, incapable de reconnaître la tête si familière de sa petite soeur. Cauchemar récurrent, frère inquiet, il se voyait apprendre de nouveau que sa précieuse lui était enlevée. Imbroglio de sa vie sentimentale, perdu entre les nuits sans valeur et cette australienne repartie aussi vite qu’elle l’avait vu. Une erreur lui offrant une nouvelle vision de la vie. Cette adrénaline de l’inconnu, cette variable incapable de satisfaire des besoins cartésiens, une adrénaline en symbiose avec une confusion totale. Un souffle repris bruyamment, un cauchemar, encore un autre. Enchaînements des limbes dans son esprit, les ténèbres remportant chaque bataille depuis le retour de Noora. Frère pathétique, celui incapable de comprendre la différence entre une soeur voulant son indépendance et une soeur enlevée dans l’incapacité de lui parler. Ses iris dilués dans la pénombre de la pièce, cette chaleur inhérente à l’habitude qu’il pouvait avoir. Un corps avec le sien, souvenirs revenant en fanfare, une erreur qu’il n’avait encore jamais fait. Megara. Ces cheveux roux, ceux incapable d’oublier ou qu’on pouvait repérer à des kilomètres. Délice de cette peau laiteuse contre ses lèvres, une nuit passée avec une de ses bonnes amies. Gabriel avait une unique règle. Il avait fauté. Faiblesse de l’esprit masculin devant un corps comme celui-ci ou bien le destin. Incapable de dire ce qu’il avait pu se passer. Une unique interrogation persistait dans son esprit, l’aquarelle de doute dévorant le fil directeur de ses pensées, la sirène à ses côtés en était la principale protagoniste. Comment allait-il pouvoir arranger tout cela en sauvant cette amitié ? Ce n’était pas comme si il avait beaucoup de personnes sur qui compter sur le campus. Gabriel sentait déjà les ennuis commençaient et pourtant cette peur panique de perdre la jolie sirène à la crinière de feu se faisait ressentir. Un cauchemar irréel cédant sa place au réel.

(Invité)

boys always make mistakes
— with @Gabriel Mohn

Des cauchemars, tu n'étais pas le seul à en faire, poursuivit depuis l'âge de sept ans il me hantait constamment. Je ne supportais plus de me réveiller le cœur battant à tout rompre, pleine de sueur. C'est sans doute l'une des raisons qui m'obligeait à dormir accompagné, je ne faisais que peu de cauchemars lorsque j'avais une présence rassurante à mes côtés comme la tienne. Je te sentis bouger et te réveiller lorsque tu finissais par brutalement ouvrir les yeux, j'entrepris d'ouvrir les miens, mais c'était bien trop difficile sur le moment. Je me demandais ce que nous avions pu consommer la veille pour que j'ai un tel trou noir à la place de mes souvenirs. Jamais ça ne nous était arrivés de terminer dans le même lit, le passage à l'acte tant redouté. Tu étais mon meilleur ami, jamais je n'aurais songé qu'on puisse terminer par coucher ensemble. Le corps nue, simplement couverte d'un drap je bougeais pour te regarder, resserrant le drap contre moi bien que je n'étais pas pudique. Seulement, ton regard croisa le mien et je comprenais combien tu semblait perdu après ce que nous avions fait. Je l'étais tout autant, aimant me souvenir de ce qui était arrivé parce que tu étais bel homme Gabriel et que je n'étais finalement pas si étonnée de voir que j'avais succombé. Je n'osais pas parlé, ni même te touché parce que j'avais peur que tu ne regrettes, ou que tout soit remis en question entre nous. Cet acte nous faisait voir un autre aspect de notre relation que nous n'avions jamais envisagé. Finalement, ce silence me rendait nerveuse, je devais y mettre fin, mais pour dire quoi ? « Est-ce que tu te souviens d'hier soir ? » Murmurais-je doucement, autant commencer par là.

(Invité)