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Andrea sera peut-être ce déclique qu’elle aurait besoin pour se relever et arrêter tout ça, arrêter de prendre la solution de l’alcool, de la drogue et de tout le reste pour oublier, pour se sauver bien qu’elle faisait tout l’inverse à chaque fois. « Pourtant il ressemble beaucoup à l’homme parfait, je fais tâche à côté de lui. J’ai juste besoin de son attention, mais il travaille. Beaucoup trop. » Alors elle se taisait, ils avaient déjà eu cette conversation, il y avait eu de l’amélioration, mais c’était plus fort qu’elle. Elle avait besoin de son attention, de ses gestes, qu’il prenne juste soin d’elle et pas qu’il lui achète toutes ses folies. Elle n’en avait pas besoin, sans lui elle s’en fichait et même avec lui, elle n’en avait pas besoin tout simplement. « C’est plus fort que moi… J’ai l’impression que je dois tout recommencer à zéro, trouvé qui je suis réellement et ce que je veux dans la vie. Parce que si tu me le demandais actuellement, je ne pourrais même pas te répondre. Je sais plus si je veux être la gamine qui passe sa vie à la donner aux autres et apporter son aide ou celle qui veut simplement s’enfiler le plus de verre d’alcool possible pour être dans un autre monde. » Mais peut-être que c’était mieux d’être cette gamine qui se donnait aux autres, c’était peut-être moins le bordel et plus sain pour sa santé, pour sa propre vie. Elle n’en savait trop rien, elle avait l’impression d’avoir fait une croix sur cette fille là depuis des lustres. Peut-être depuis son histoire avec Roman qui l’avait détruite. « Vraiment ? » Elle fronça les sourcils en la regardant, elle n’en savait rien. Elle aurait pu le savoir si elle en avait parlé avec ses parents qui étaient avocats, mais elle avait gardé ça pour elle, comme toujours. « Tu… ? » La blonde posa ses yeux sur elle un moment avant de laisser sa bouche se posait sur sa tempe, elle ne l’avait jamais su, mais comparé à elle, Andrea allait mieux. Peut-être qu’elle avait eu besoin de temps, mais aujourd’hui elle était heureuse. « Je veux pas que tout le monde soit au courant, mon mari le sait même pas que je vois encore un psychologue. Mais je crois que je peux pas refuser ton aide, j’en ai besoin et toute seule je sais pas faire. » Elle avait vingt quatre ans pourtant elle agissait comme une gamine qui ne savait pas se débrouiller.
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