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Voilà une semaine que son couple avait prit l'eau et avait volé en éclat. En trompant sa femme, il avait brisé quelque chose d'irréparable, d'irremplaçable. En aucun cas Ezio était le seul fautif dans cette histoire. Louison l'avait poussé à bout, elle l'avait fui et avait rendu les choses compliquées depuis trop de semaines. Elle n'avait plus rien en commun avec la fille qu'il avait épousé. Suzy l'avait aidé à ouvrir les yeux. Sa femme avait acheté un flingue sans même lui dire, elle traînait avec des gens bizarres, était revenue une fois avec des bleus sur le visage. Mais qui était-elle ? Ezio avait tout perdu, il avait perdu sa femme qui l'avait séduit quelques mois plus tôt mais également la femme nettement plus bizarre qu'il côtoyait malgré lui.
En route vers l'appartement d'Adria, Ezio marchait dans le plus grand des silences. Il passait à l'improviste dans le but de voir la blondinette, discuter avec elle ou même passer un bon moment. Les récents événements les avaient inévitablement rapprochés. Le froid de janvier se plaquait sur ses joues et sur sa magnifique coiffure. Le bel italien avait perdu tout sens moral mais son besoin de soigner son apparence ne l'avait pas quitté pour autant. Les mains dans les poches, il avait enfoui son menton dans son écharpe pour palier au vent froid de Boston. Les yeux vides de sens, il semblait errer comme une âme en peine. Il mit une bonne dizaine de minutes à arriver à l'appart d'Adria. Une fois devant la porte, il sonna et attendit qu'on lui ouvre. Ezio ouvrit sa veste et vint desserrer son écharpe pour être un peu plus à l'aise. A sa grande surprise, ce fut une autre blonde qui lui ouvrit la porte. « Marzia ? » dit-il, assez étonné. Il afficha néanmoins un fin sourire sur ses lèvres. « Ça fait un bail, comment vas-tu ? J'suis venu voir Adria, si elle est là. » dit-il dans sa langue maternelle. C'était plaisant de pouvoir discuter en italien, sans devoir se forcer à chercher ses mots. Ezio était content de pouvoir s'exprimer librement mais cet accent lui donnait presque le mal du pays.
@Marzia S-Prada
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