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« Je suis le Prince rebelle de Monaco en effet. C’est ainsi que la Presse me dépeint depuis mon plus jeune âge ! Ils disent aussi que j’ai relativement changé depuis mon service militaire obligatoire avant que je n’intègre Harvard, il y a quatre ans » expliquas-tu avec un sourire posé. Tu te doutais que ta future fiancée devait te voir différemment sur le Campus puisque tu n’affichais que ton visage de sale type là-bas, imbu de sa personne etc… Un vrai prince non ? Fin bref, tu l’écoutais parler attentivement… Vu que tu avais toujours vécu en tant que tête couronnée, tu ne pouvais pas vraiment te projeter afin de comprendre ce qu’elle pouvait ressentir, néanmoins tu ne pouvais nier que ça faisait d’elle une personne bien plus forte que toi. Par contre, lorsqu’elle se mit à parler de son frère jumeau qu’elle avait finalement rencontré, ton ami d’enfance d’ailleurs, tu te mis à répondre d’une voix songeuse : « Ce n’est pas bête, c’est même très compréhensible. Avoir un jumeau ou une jumelle, c’est le lien le plus fort, le plus inexplicable dans une famille… Je ne sais pas comment je réagirais si jamais je venais à perdre ma sœur jumelle Alice. Même si on se chamaille depuis le berceau, il n’empêche que je ne pourrais jamais vivre sans elle ; je sais toujours quand elle ne va pas bien et inversement… ». Votre conversation avait dévié sur l’affaire des enlèvements à Harvard et du coup, tu lui avouais que tu avais également été enlevé tout en te montrant rassurant envers elle. Tu lui expliquais que tu n’avais rien du tout physiquement, sauf que tu ne pouvais pas nier le fait que jamais tu ne pourrais oublier cette affaire… Cela t’avait marqué pour un temps indéfini, comme la prise d’otage de 2015 où tu avais failli y laisser la peau en voulant jouer les héros. « N’y pensons plus… Il faut se dire qu’il ne s’est rien passé, sinon on va se torturer l’esprit à tout jamais malheureusement. Il faut qu’on essaie d’avancer. Je sais que c’est plus facile à dire qu’à réaliser… ». La perte de tes souvenirs, c’était clairement ce qui te faisait le plus chier dans cette histoire d’enlèvement, puis ensuite venait le fait d’être cloîtré dans un lieu sans fenêtre, ni rien du tout… Ta claustrophobie avait failli avoir raison de toi mais heureusement qu’Ezio était là pour t’en empêcher, sinon tu aurais fini tôt ou tard par craquer mentalement. Tu avais repris la parole afin de lui promettre de la protéger quoiqu’il arrive, quand bien même, tu ne la connaissais pas encore. Néanmoins son frère et sa petite sœur te connaissaient et ils savaient que tu tenais toujours tes promesses. Pendant que tu parlais, elle t’interrompit soudainement parce qu’elle venait de comprendre quelque chose. En effet, elle te disait que sa mère l’avait appelée au début de l’année afin de lui poser des tas de questions sur votre confrérie etc, mais surtout sur un garçon qui lui plaisait… Tu ne pus t’empêcher de pouffer légèrement de rire. « En effet, vu comme ça, elle tâtait bien le terrain. Ma mère m’a plusieurs fois demandé si ma vie sentimentale était rangée, comme si ça lui faisait peur que je sois fou amoureux d’une fille… » répondis-tu d’un ton songeur tout en détournant légèrement ton regard de la jeune femme avant de reporter entièrement ton attention vers elle, alors qu’elle t’avait demandé si vous pouviez rencontrer tes parents un peu plus tard. Du coup, tu l’avais aussitôt rassurée sur le fait que ça ne se ferait qu’une fois ses parents à elle, soient arrivés sur le territoire Monégasque. De plus tu lui disais que si tes parents l’avaient choisie elle, plutôt qu’une autre, cela voulait dire qu’elle allait leur plaire. Ce à quoi elle répondait qu’ils auraient pu choisir sa petite sœur à elle… « Je pense qu’ils avaient leur raison. On leur demandera un jour. ». Tu lui adressas un sourire amusé à cette idée incongrue, puisque tu te doutais pertinemment que tes parents ou les siens ne donneraient pas beaucoup de détails sur leur décision de vous marier. Pour l’heure, tu lui proposais de lui faire visiter ton cher Pays, malgré sa petite taille. Et alors que vous parliez de l’annonce de vos fiançailles pendant le réveillon de Noël, elle t’avouait qu’elle n’était pas trop indifférente vis-à-vis de l’alcool, ce qui eut le don de te faire rire. Du coup, tu lui faisais savoir que vous alliez vous éclipser ni vu ni connu dans ta chambre comme ça vous pourriez vous bourrer la gueule sans qu’on ne vous voie. « Ça me donnera une excuse de ne pas assister à cette discussion aussi. D’habitude, je n’ai pas le choix… Mais si on file en douce, ça peut être très drôle ! » souris-tu à cette idée. Ensuite, tu lui fis une sorte de surprise en lui souhaitant son anniversaire. Elle était choquée que tu le saches, du coup elle voulait savoir qui avait vendu la mèche mais tu fis mine de t’éloigner en disant que tu ne dirais rien. Sa réaction offusquée te fit pouffer de rire avant de lui avouer que tu avais checké le registre des Eliots. Un sourire malicieux sur le visage, tu l’écoutas parler alors qu’elle croisait les bras en mode boudeuse que tu aies autant d’avance sur elle. « Je suis un jeune chef militaire à Monaco, ma belle. Je me dois d’être toujours en avance de phase sur les autres » répliquas-tu avec un ton faussement moqueur. Comme elle te demandait si vous pouviez vous arrêter quelque part pour manger un bout, tu lui demandais aussitôt ce qu’elle voulait et elle optait pour un fastfood. Du coup, tu demandas au chauffeur de changer de direction pour vous rendre au centre ville de Monte-Carlo. Tu te mis à rire en entendant Nova dire qu’elle rêvait d’un bon fastfood depuis sa montée dans l’avion. « Moi j’ai envie d’un bon milkshake à la vanille » répondis-tu pour faire légèrement écho à son envie. Vous arriviez finalement et le chauffeur gara la voiture avant d’ouvrir la portière de la princesse. Tu descendis quelques instants plus tard et elle te demanda dès que tu l’aies rejointe, où vous alliez vous rendre. Tu lui donnas le bras naturellement puis tu l’emmenas jusqu’à un fameux petit fastfood. « On va aller chez Carlito, c’est une petite enseigne qui prépare les meilleurs burgers du monde et ils ont tout un assortiment de milkshake… Un vrai délice » dis-tu avec fierté tandis que vous aviez dans la rue, tu saluais de temps à autre les passants qui s’inclinaient à ton passage. « Il faut s’y habituer à ce genre de choses » dis-tu à ta fiancée avant que vous ne vous arrêtiez devant un petit restaurant. « Nous y voilà ». Carlito Muñez, le propriétaire, vint carrément à votre rencontre en disant que c’était toujours un honneur de te recevoir dans son restaurant. « Plutôt à la terrasse ou à l’intérieur ? » demandas-tu à Nova.
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