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et si on avait plus rien à se dire (ezion)

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Ezio rentrait chez lui avec le parfum d'une autre femme sur le corps. C'était inodore mais il savait qu'il était là, ce parfum de la déchéance et de la vengeance. La boule au ventre, il n'était vraiment pas bien dans son corps et dans son esprit. Elle l'avait trompé, il lui avait rendu la pareille. Son couple avait volé en éclat hier soir, tout s'était brisé, sa vie, ses rêves et ses projets. Il grimpa les escaliers avec lenteur avant d'arriver devant la porte de chez lui qu'il déverrouilla presque à contre coeur. Il eu la stupeur de voir que Louison était chez lui. Son regard croisa le sien avant qu'il ne mette ses clés dans la poche de sa veste. Il enleva cette dernière et s'avança dans le salon. S'il avait su que sa femme était chez lui, il serait surement rentré plus tard. Il passa sa main sur sa barbe avant d'hausser les sourcils. « J'crois que ça serait hypocrite de ma part de te souhaiter une bonne année Louison. » dit-il froidement avant de se diriger vers la cuisine où il alla se laver les mains. C'était plus symbolique qu'autre chose. Il avait ce besoin d'enlever la trahison, la vengeance et l'humiliation de lui.

@Louison Scorsese
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Louison avait passé une des pires soirées de sa vie. Elle n'avait pas fêté le nouvel an. Elle s'était juste endormie sur les genoux de son ex, au milieu d'un aéroport immobilisé. Elle le savait, quelque chose ne tournait plus rond. Son mariage se cassait la gueule. Au petit matin, la jeune femme avait pris sa décision. Elle allait cesser de fuir et affronter toutes les épreuves qui l'attendaient. La Mather s'était donc faufilée là où elle résidait depuis ces trois derniers mois, attendant impatiemment que son mari rentre et lui dise pour de bon ce qu'il avait au fond du coeur. Assise au salon, près de ses valises, elle fût réveillée de ses songes après une bonne heure d'attente. Elle croisa le regard d'Ezio et soupira longuement. Ce type de situation ne s'était jamais produit depuis qu'ils étaient ensemble. Ezio n'avait jamais découché, c'était mauvais signe, très mauvais signe. Sa phrase piquante elle aussi ne présageait rien de bon. Se relevant de sa place, elle s'approcha de la cuisine et déposa ses coudes sur le plan de travail " Je te demande pardon ? " l'interpella-t-elle légèrement harassée " Je dirais également la même chose. Quel mari abandonne sa femme pour le réveillon ? Quel mari va à la soirée d'une fille qui ne lui inspirait plus confiance il y a même pas une semaine ? Je me demande vraiment ! " s'énerva-t-elle tout en tentant de garder le contrôle. " Qu'est-ce que t'es allé foutre là-bas sérieux.."  
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La confrontation semblait être inévitable. Ezio n'avait pas envie de parler, il ne voulait pas faire d'effort et ne voulait, en aucun cas, se mettre en colère. Il savait que discuter n'était pas une bonne solution mais ils devaient parler. Pour faire taire les non-dits qui s'étaient installés entre eux mais également pour trouver un terrain d'entente. La rupture semblait être inévitable dans les yeux du jeune Scorsese qui se sentait plus humilié et bafoué que jamais. Il n'a jamais été un homme fidèle et faisait toujours en sorte de détruire ses relations dans les bras d'autres femmes mais là, il n'y était pour rien. Elle l'avait trompé et lui avait fait comprendre, inconsciemment, ce qu'il avait fait subir à ses ex. Avec sa première remarque, Ezio déclencha les hostilités. Louison ne mit pas de temps avant de répliquer à son tour. « T'es sérieuse là ? Quelle femme abandonne son mari le jour de noël ? Putain Louison, t'aurais pu choisir n'importe quel jour de l'année mais pas celui-là. C'était important pour moi noël et tu l'savais très bien. Tu m'parles de Suzy ? C'était pas ta meilleure amie ? Oh t'es compliquée comme fille, apprends à parler et à expliquer les choses plutôt que de te barrer et de venir reprocher aux autres ton manque de communication. » répondit-il d'une voix assez neutre. La blondinette lui demanda ce qu'il avait fait à cette soirée. « Peu importe ce que je suis allé faire là-bas. » grogna-t-il en fermant le robinet pour couper l'eau. Il attrapa une serviette et s'essuya les mains. « Par contre, j'y ai appris un truc que j'aurais préféré entendre de ta bouche. Alors comme ça, tu m'as trompé avec ton ex et t'es même pas sure que le gosse que tu portes est de moi ? Tu comptais m'le dire quand ? Ou t'as simplement attendu que quelqu'un le dise à ta place ? Nan parce que j'ai entendu une conversation audio de Suzy et toi, du maître chanteur ou j'sais pas qui, où tu doutais de la couleur du gosse. Le pire dans tout ça, c'est que ça te fait rire ... » dit-il, toujours très calme et sans la moindre émotion dans ses mots. Ezio croisa les bras contre son torse et attendit la réponse de Louison, la fixant droit dans les yeux.
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La colère s'accumulait en elle. Elle ne comprenait rien à tout ce qu'il lui disait. Comment tout avait pu changer à ce point en une seule petite semaine à peine ? Dans son coeur, tout était toujours semblable. C'était sa moitié, mais dans la bouche du brun, tout paraissait vouloir dire le contraire. Le coeur de la blonde se serrait dans sa poitrine. Les pièces du puzzle s'imbriquaient petite à petit. Elle s'était faite avoir et il n'y avait qu'une seule personne qui aurait pu déballer toutes ces conneries, Suzy. Le maître chanteur avait bon dos ces derniers temps. Accablée, elle se redressa et fixa à son tour l'étudiant. Elle secoua sa tête et effectivement, un sourire traversa son visage. Cette histoire était juste débile. Il était si faible que ça pour croire des bribes de conversations sorties de leur contexte ? " J'y crois pas. T'as tout gobé ? " répliqua-t-elle en se reculant du comptoir. " En fait t'es vachement influençable Ezio. " rajouta-t-elle en tombant carrément des nues. Son ton qui était jusque là doux devint plus sec. " Quand j'aurais pu te dire que je n'avais eu qu'un seul homme entre mes jambes depuis toi ? Euh j'sais pas. J'croyais que ça coulait de source. Cet enfant de merde est le tien ! Putain. " s'énerva-t-elle en contournant l'îlot pour attraper la main de son mari. Elle la plaça sur son ventre et affronta ses prunelles " Ce qui grandi en moi et une partie de toi t'as pigé ? Je ne trahirais jamais Ezio. Jamais. " La proximité qu'elle avait crée la foutait dans tous ses états. L'italien n'avait plus le même regard qu'autrefois. Elle se sentait presque... laide à travers le reflet qu'il lui renvoyait dans ses yeux.
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Fallait que ça sorte, fallait qu'il lui dise. Cela ne faisait pas vingt quatre heure que cela s'était produit qu'Ezio ressentait déjà les remords le ronger. Une boule de stress s'était formé dans son ventre. Il ne savait pas qui croire, il était complètement perdu. « Qu'est ce que t'en sais que j'suis influençable hein ? » râla-t-il lorsqu'elle vint se moquer en disant qu'il était influençable. A chaque fois c'était la même chose, elle le rabaissait plus bas que terre. Elle n'était pas au bout de ses peines si elle le pensait influençable d'avoir cru ça. Le bel italien la regarda s'approcher de lui et la fusilla du regard. Il ne voulait pas qu'elle s'approche, il ne voulait regretter aucune parole, aucune geste. Lorsqu'elle attrapa sa main pour la placer sur son ventre, son coeur s'arrêta. Sa respiration s'intensifia et inconsciemment, les larmes montaient aux yeux. Putain, cette fille il l'aimait plus que sa propre vie. Comment le choses avaient-elles pu déraper à ce point-là. Brusquement, il enleva sa main, passa à côté d'elle pour s'en éloigner. « Alors pourquoi ? Pourquoi tu t'es éloigné de moi ? Pourquoi tu m'as laissé tout seul ? Putain Louison. Tu ... Tu t'en rends compte comment ça a été dur pour moi ? Tu traînais avec j'sais pas qui, tu revenais la gueule en sang alors que bordel, t'es enceinte. J'ai appris que t'avais un flingue ... Mais t'es qui à la fin ? Je pensais te connaître mais depuis notre retour, j'ai une autre femme devant les yeux, une inconnue, une fille qui se met en danger pour rien. » Prit par la colère, il s'énerva sur le premier truc venu et donna un gros coup de pieds dans un petit meuble qui se fracassa. Cette discussion, ils auraient dû l'avoir bien avant. Il se retourna, les yeux brumeux, au bord des larmes. « Je l'ai cru cette putain d'histoire de tromperie. Tout collait. Je l'ai cru et j'me suis vengé. Je t'ai trompé ... » avoua-t-il, la rage dans la voix, les yeux rivés vers elle. Ezio ne s'énervait pas mais là c'était bien parti pour. A cet instant précis, il comprit qu'il venait de la perdre, à tout jamais.
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 « Si tu m’aimais vraiment, que tu me faisais confiance, tu aurais envoyé chier ces débiles qui ont menti sur moi. Tu ne les aurais pas cru » répliqua-t-elle hors d’elle. Louison savait que son homme était fortement désiré, elle ne se doutait juste pas que l’on ait pu l’enterrer à ce point pour l’éloigner d’elle. La blondinette se sentait en sale position, elle se sentait perdre et incomprise. Le ton montait aussi du côté de l’italien. Elle était pourtant statique, emmagasinant toutes les raisons qui faisait d’elle une mauvaise femme. Elle sursauta néanmoins quand l’italien avait démonté un meuble. Elle n’avait plus les mots pour se justifier, rien ne sortait. Et quand il lui délivra cette dernière phrase, son coeur fût transpercé d’une lame sacrément froide et aiguisée. Elle venait bien d’entendre ce qu’il avait prononcé, il l’avait trompé. Sa vision s’était tout à coup obscurcie et ses jambes avaient faibli. La Mather manqua de s’écrouler et se rattrapa de justesse au comptoir. Putain, il avait osé. « J’y crois pas… » chuchota-t-elle en serrant ses dents pour ne pas éclater en larmes. Pour le moment, ce n’était pas de la tristesse, juste une colère infinie qui l’envahissait. « Rien ne collait Ezio, rien. » rajouta-t-elle en s’approchant férocement de lui. Le regard noir, elle fronça ses sourcils, prête à lui jeter son venin à la gueule.  Elle s’interrompit cependant quelques secondes et jongla entre ses yeux qui se faisaient troubles « Tu sais qui je suis ? La femme qui t’a aimé comme une putain de malade. Qui s’est interrogée des jours et des jours pour savoir si elle te méritait. Pour savoir si … si je devais te quitter pour que tu puisses toujours avoir une place avec tes parents plutôt que moi. Je suis la femme qui voulait mettre au monde cet enfant, former une famille avec toi et prendre soin de toi jusqu’à ta mort. Putain, je t’aime et tu me fais ça » Elle le poussa finalement pour éviter de l’embrasser et agrandir sa douleur. Malgré cette trahison ignoble qu'il lui avait servie, elle savait qu’elle avait quelque part merdé. Elle trouvait juste cela disproportionné. « Je me suis perdue en chemin, j’étais en train de me retrouver et… et tu nous as tués. » articula-t-elle en se laissant dominer par les sanglots, la voix éraillée. Elle tira ensuite sur l’anneau enroulé à son annulaire et le déposa sur une console « Tes parents vont être fous de joie » conclua-t-elle en regardant l'ensemble de l'appartement dans lequel elle ne serait bientôt plus la bienvenue.   
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