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you know it's real when it hurts (ezion)

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 « Rejoins moi près des entrepôts, le long de Charles River... vers 18h » avais-tu envoyé à Ezio au milieu de la journée. Qu’avait-il dans ce coin ? Ton refuge, tout simplement. Ces deux dernières années, tu avais fait de nombreuses fois la navette entre ta chambre à la Mather House et cet entrepôt. En apparence, ce lieu n’était qu’un empilage de containers métalliques inanimé, mais avec le temps, tu t’étais appropriée cet endroit pour y stocker ton ancienne vie ainsi que tes recherches classées « top secret ». Aujourd’hui, plus rien ne méritait d’être dissimulé, surtout pas à ton mari. Il était aussi temps d’abaisser partiellement tes défenses pour ne pas perdre totalement l’ex-Quincy. Tu avais encore merdé, tu ignorais dans quel état tu allais retrouver le brun, ni comment tu allais pouvoir te dépatouiller du bazar que tu venais de créer ces deux derniers jours, néanmoins, tu voulais bien essayer. Toute la journée, tu n’avais pas arrêté de courir à travers Boston pour récréer un cocon chaleureux aux couleurs de Noël dans cette boite rectangulaire. T’étais au courant, Noël, c’était le 25, pas le 26, mais encore une fois, tu essayais. Après avoir allumé le chauffage d’appoint pour réchauffer ta seconde maison, tu avais également laissé illuminé les nombreuses guirlandes tapissant les murs et le sapin que tu avais dégoté à l’arrache. T’espérais surtout que cette ambiance allait tempérer l’italien. Fermant la lourde porte en tôle ondulée, tu t’étais éloignée pour retrouver le bord du fleuve, les mains dans les poches de ton nouveau manteau acheté par Côme. Le soleil déclinait et offrait un ciel décoloré dans les nuances orangées. Tes pas étaient lents, car tu redoutais le pire ce soir. Puis, ton coeur s’était soudainement retourné dans ta poitrine lorsque tu avais aperçu ton colosse aux pieds d’argile. Oui, ton homme était physiquement impressionnant, mais en réalité, tu soupçonnais toujours une certaine fragilité camouflée en lui. Sans un bruit, tu t’étais faufilée jusqu’au brun qui contemplait le panorama. Arrivée dans son dos, tu t’étais mise sur la pointe des pieds pour masquer ses yeux de tes mains encore chaudes grâce à leur conservation dans tes petites poches. « Devine qui c'est ? » lanças-tu avec enthousiasme alors que t'étais au bord de l'agonie. Effectivement, t'étais bien en train de repousser la discussion fatale avec tes enfantillages. Pis, tu ne savais pas non plus comment entrer en contact avec lui, tu n'avais trouvé que ça.   

@Ezio Scorsese
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La boule de stress à l'intérieur de sa gorge, Ezio saturait de cette situation. Depuis leur retour de la lune de miel, Louison était bizarre avec lui. Inconsciemment, il savait que tout ça avait été trop rapide mais il avait voulu prendre ce risque. Trois mois, six mois, trois ans, il avait pensé que le temps ne comptait pas lorsqu'on aimait mais visiblement, il s'était lourdement trompé. Les mains dans les poches, il avança jusqu'à l'endroit indiqué par sa femme. Forcément, il n'y avait personne. Exaspéré, il souffla et s'approcha du bord. Il regarda à droite puis à gauche dans l'espoir de la voir arriver mais non. La petite française semblait prendre un malin plaisir à le faire attendre et poireauter. Il était mal et n'avait pas forcément envie de se retrouver dans ce genre d'endroit, en sachant que Louison était armée d'un flingue. Il attendit un bon moment avant de sentir des mains se glisser sur son visage, sur ses yeux. Ses sourcils se froncèrent. Ezio avait de la rancoeur contre elle, contre sa propre femme. Il ne comprenait rien à la situation et se faisait tout un film dans sa tête. « Hm j'sais pas, un tueur en série ? Si c'est ça faut vite que j'me barre en courant parce que je suis un peureux et j'ai aucune couille. » marmonna-t-il entre ses dents. Ezio était en droit d'être énervé, elle le laissait psychoter dans son coin sans donner de nouvelle. Les seules fois où elle lui parlait, ce n'était absolument pas rassurant. L'italien fit un pas en avant et se retourna vers elle. Il vint déglutir silencieusement. « Bon tu m'expliques ce que tu fou là ? » demanda-t-il calmement, au bout de sa vie.
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Tes mains sur ses yeux, tu l'avais interrogé sur ton identité et son ironie fracassante t'avait coupé nettement en deux. Qui étiez vous désormais ? Ta fugue avait-elle marqué le début de la fin ? Ce n’était certainement pas ce que tu souhaitais, bien au contraire. Tout semblait aller contre toi en ce moment. Suzy se contrefichait de toi, elle ne t’avait même pas écouté quand tu t’étais livrée sur la réelle source de ton égarement. Finalement, tu t’étais pas trompée, t’étais toujours aussi seule ici. Face à sa mauvaise foi, tu n’avais pas répliqué, tu l’avais libéré de ton emprise pour qu’il te fasse face. Son visage était froid, impassible, décoré de colère. Il n’y avait aucune once de soulagement ou de joie à l’idée de te retrouver. « Je voulais te montrer quelque chose… Je voulais t’inclure dans… ce que j’ai été et que je serais peut être encore par la suite » lui dévoilas-tu en attrapant sa main. « Suis-moi » Ton coeur ratait un battement toutes les deux secondes. Tu savais que ta surprise n’aurait pas l’effet escompté. Ezio n’était plus réceptif, et peut être qu’il ne le serait plus jamais. Après plusieurs mètres de franchis, tu t’étais arrêtée net devant ton abri en lâchant le brun « Durant ces deux dernières années, j’ai passé beaucoup de temps planqué ici… et je l’ai un peu remis en état pour toi aujourd’hui » sans attendre, avec un léger sourire qui ne reflétait pas la cassure intérieure que tu ressentais, tu avais ouvert la porte pour le laisser découvrir l’ambiance de Noël « Tadaaaaam, vas-y entre… » lui indiquas-tu en le regardant bien silencieux « Bon, j’y vais la première… Y a toute mon ancienne vie ici, mes albums photos d’enfants, mes recherches, quelques affaires de mes grands-parents… Ce que j’ai pu sauver » lui confias-tu en t’enfonçant dans le container, repoussant une nouvelle fois la discussion qui devait sûrement avoir lieu. Tu pouvais pas réapparaître comme ça et reprendre comme si rien ne s’était produit non ? En réalité, t'attendais plutôt qu'Ezio te sortent les vers du nez. Tu ne savais absolument pas par quel bout commencer, ni quoi lui dire...
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Ezio était assez agressif mais c'était pour cacher ses réels sentiments. Démuni face à une situation qui le dépassait complètement, il essayait de rester fort et de feindre l'indifférence. Mais c'était dur, vraiment dur. Il avait l'impression que Louison, sa propre femme le prenait pour un con, qu'elle le manipulait comme bon lui semblait. Il avait l'impression qu'elle s'amusait à lui cacher des choses, pour le rendre fou. « Je ... J'comprends rien du tout. » Elle lui prit la main et lui demanda de le suivre. « Ok. » De toute façon, il n'avait pas vraiment le choix. Si Ezio voulait avoir des réponses à ses questions, il fallait qu'il la suive. S'attendant presque à débarquer dans en entrepôt avec des gars chelous, des trafiquants d'arme peut être, il fut étonné de voir cette petite planque. Son regard alternait la taule et le regard de sa femme. Les sourcils froncés, il gardait au plus profond de lui, toute la rancœur qu'il accumulait depuis quelques jours. « Planqué ici ? » Ezio reprit les mots de la blondinette, parce qu'il craignait de ne pas comprendre. Louison ouvrit fièrement la porte tandis qu'il pénétra à l'intérieur. Il découvrit les lieux avec stupeur. Il balaya le conteneur des yeux, la respiration irrégulière. « C'est quoi cet endroit Louison ? » demanda-t-il sans la moindre émotion. Il passa sa main sur son menton, choqué de voir tout ça. Il secoua très légèrement la tête, de gauche à droite. Et alors qu'il avait fait le tour, il se tourna vers la petite française. « Ça rime à quoi ? J'arrive pas à suivre là, tu vivais ici et c'est que maintenant que tu m'en parles. J'étais en droit de savoir tout ça. Et t'as osé me dire " si tu me connaissais, tu saurais où je suis " mais comment veux-tu que j'te connaisse si tu me caches de telles choses ? Qui es-tu ? J'te reconnais pas. Elle est où la Louison toute mignonne de Rome ? Celle que j'ai charmé à la Mather House, qui avait toujours le sourire et tout ? » Ezio ressentait le besoin de se livrer sur ce qu'il ressentait. Il se sentait perdu et avait du mal à comprendre les réactions de sa femme. Pourquoi lui dévoilait-elle tout ça, maintenant. Cette histoire n'avait aucun sens.
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