Rain ✿ Comme on se retrouve, tu me pardonneras ?

Bien que ça soit le jour de Noël, tu avais été de garde le 25 décembre… Une garde de jour férié que tu avais faite suite à ta garde de nuit pendant le réveillon de Noël. Cela devenait vraiment récurrent maintenant, mais cela ne te dérangeait pas. Pourquoi ? Eh bien parce que tu n’étais pas du genre à célébrer Noël, étant donné que tu n’avais pas à proprement parler, de famille assez proche pour que tu puisses passer le réveillon ou encore le jour de Noël avec eux. De plus, c’était vraiment calme l’hôpital pendant la période des fêtes de fin d’année, surtout pendant Noël. En effet la nuit du premier de l’An, c’était difficile à vivre ! Il y avait toujours des activités puisque les gens revenaient de soirées bien arrosées et très souvent, il y avait des accidents. Du coup, quand tu faisais ta garde dans le service des urgences, eh bien tu ne chômais pas du tout de la nuit. Alors que pour ta garde de Noël, tu avais été très peu sollicité, du coup tu avais pu grappiller des heures de repos bien méritées. Tu avais pu te reposer le soir du 25 après ta garde, afin que tu sois en forme aujourd’hui. Tu avais commencé à 10 heures, exceptionnellement, et on t’avait même demandé de te rendre au service des Urgences, parce qu’il manquait de personnel surtout pour la gynécologie. Il semblerait même que tu allais faire toute la semaine aux urgences… Ce n’était pas vraiment ton service préféré mais en tant que médecin, tu ne pouvais pas te plaindre. La santé de tes patientes primait sur tes propres désirs. Après avoir examiné ta première patiente, tu retournas à l’accueil des Urgences afin de prendre une autre patiente mais pour le moment, c’était le calme plat. Du coup, tu t’étais mis à discuter en compagnie de l’infirmière chargée de l’accueil mais une fois familière vous interrompit, tu te retournas avant de te figer en découvrant la jolie Rain Wilkins... « Bonjour Rain, quelle coïncidence qu’on se croise dans ces lieux » dis-tu avec un sourire, à l’égard de la jeune femme.

Les flocons de neiges fondent sur mon manteaux, dès que je fais quelques pas à l'intérieur de l'hopital.
Je vais bien, je n'ai pas de problème d'aucune sorte, mais je veux voir un vieil ami.
Bon, pas aussi vieux que ça. Il a 25 ans. Et je le connais pas depuis longtemps, autant que j'aime sa compagnie.
Quelque part, j'ai juste envie d'une bonne compagnie, ce lendemain de fêtes, après avoir passé noël avec ma mère et son nouveau mec.  Le Dunster futur médecin fut un bon choix vite trouvé... Je suis donc passé chez lui, avant de rebrousser chemin vers l'hôpital où j'étais presque certaine de le trouver.

Il aurait pu aussi être autre part : chez un ami, chez sa famille, ou n'importe qui ... Sauf que, j'ai eu l'impression qu'il serait le genre à passer les fêtes ici. Alors merci instinct. Puisque je le vois la, juste devant moi adossé au comptoir à parler avec une fille coiffé en pixie, qui le bouffe du regard.
C'est vrai qu'il est un morceau de choix, il n y a qu'a voir son beau fessier, même dans cet uniforme qui ne lui rends pas justice
"Come? " L'appelais je en souriant. Dés qu'il se tourne vers moi, j'ouvre les bras, l'approchant pour le prendre dans une étreinte sincère " Oh non c'est pas une coincidence, je suis venue te rendre visite. Te souhaiter un joyeux noël, en personne" Lui expliquais je.  

Tu faisais partie de ces personnes qui ne célébraient jamais les fêtes de fin d’année parce que d’une part, tu n’avais personne avec qui les fêter. Tu ne considérais pas encore les Rothschild comme étant réellement ta famille… Et d’autre part, les patients à l’hôpital méritaient bien plus ton attention que les cadeaux, du coup tu avais pris ta garde ainsi que ta garde pour Noël, ce qui te laisserait libre pour le Nouvel an. Alors que tu travaillais encore à ce jour, tout était calme dans ton service alors tu étais descendu au niveau de la réception de l’hôpital pour discuter avec les collègues qui étaient de service tout comme toi. Sauf que tu ne t’attendais guère à te retrouver en compagnie de Rain Wilkins… La jeune femme t’avait interpellé et maintenant que tu lui avais accordé ton attention, elle t’ouvrait les bras pour que tu viens lui offrir une étreinte. Tu affichas un sourire avant de finir dans ses bras, même si de base, ta germaphobie aurait du te freiner mais étrangement, tu ne finissais pas dans les pommes avec Rain. « C’est gentil de ta part. Tu n’étais pas obligée. » répondis-tu d’une voix douce tout en la relâchant, conscient que la l’infirmière chargée de la réception vous regardait avec attention, prête à faire la commère dès qu’elle en aurait l’occasion. « Joyeux Noël à toi aussi, Rain. Tu veux qu’on aille quelque part, comme ça on sera tranquilles ? »