What's your wish for the New Year? (Jax & Oliver)

À nouveau entre ses bras, je rigole quand il me rappelle qu’il jouera les alarmes pour me faire manger. Il a pas à le faire, mais y’a des chances que ça fonctionne assez bien. J’aimerais juste qu’il ne le fasse pas trois fois par jours sinon, ça risque de me tomber sur le système. Mais pour l’instant, c’est encore mignon de sa part de s’inquiéter.

- C’était bon, de manière générale ça ressemble un peu au petit dej classic de chez moi. Hormis les recettes qui ne sont pas pareilles - meilleures pour ce qui est de la viande, si tu veux mon avis - et les légumes.

Je suis pas fan de champignon au petit matin, limite les tomates ça passe, mais ce matin, j’ai préféré ne pas y toucher.

Le laissant regarder un peu autour, je me contente de secouer la tête lorsqu’il me demande si je me suis ennuyé. Je n’ai pas besoin de préciser ce que j’ai fait, je crois, puisque mon carnet et mes feutres trainent encore, les ayant laisser pour l’accueillir.

- J’ai trouvé à m’occuper, expliquais-je avec un sourire en coin et un léger rire.

Je n’ai pas voulu quitter la chambre puisque je ne savais pas quand il reviendrait et je n’ai pas non plus voulu le déranger avec un texto puisque j’étais très bien et qu’il ne s’est pas absenter si longtemps.

- Je me change et on peut y aller si tu veux, lui souris-je, appréciant énormément l’idée.

Lui volant un léger baiser, je délaisse sa taille pour me diriger vers mon sac de voyage. Y dénichant de quoi m’habiller, je change de jeans, mets des bas et un t-shirt simple dans lequel je ne flotte pas trop pour une fois. Enfilant de nouveau ma veste, je range sommairement mon matériel pour qu’au moins, il ne soit pas tout étalé sur le bureau.

- Ça te dérange si, pendant qu’on est à Londres, on arrête dans un magasin spécialisé en art? Demandais-je à Jax. Ça pourrait prendre du temps, je préfères t’avertir, riais-je doucement. J’irai tout seul si préfères pas te risquer, ajoutais-je avec un sourire.

Par moment, j'ai peut-être l'air d'un enfant dans un magasin de jouets lorsque je vais dans ce genre de boutique. Quand je peux, je profite des voyages pour dénicher des fournitures que je ne trouve pas à Boston ou qui sont moins cher. Certains rapportent des statuettes ou des portes-clés, moi, le plus souvent, c’est des crayons et des cahiers.

Les bottes lacés et mon manteau de jeans enfilés par-dessus ma veste, je planque mes effets dans mes poches et attrape l’étui de ma caméra, me tournant ensuite vers Jax avec un grand sourire pour lui indiquer que je suis prêt à sortir. Désolé, mais tu sais que je peux pas louper l’occasion de prendre des photos!

Tentant ma chance, je demande à Jax si y’a moyen, durant notre séjour et pas nécessairement aujourd’hui, de faire un arrêt dans une boutique d’art que je puisse faire pleurer mon porte-feuille un peu. Il acquiesce, mais je pouffe lorsqu’il me dit qu’on devra vérifier parce que ce n’est pas son rayon

- Tu m’étonnes! Fis-je en pointant ensuite le bout de ma langue entre mes lèvres pour le taquiner. T’étais pas le genre de voyous à taguer les murs à l’adolescence? Tu m’en vois navré, moi qui croyais avoir un vrai rebel comme petit ami, ajoutais-je en continuant de déconner.

Je ne pense pas que ça aie été son genre d’activité, en vrai, je l’imagine plus comme le mec toujours entouré qui se fait des rencontres sportives entre amis et qui finissent en fêtant la victoire au bar ou en se tirant un joint. Mais je sais pas non plus à quel point cette image de lui est véridique. Faudra que je demande un jour, par curiosité et pour le connaître un peu plus quoi.

- Y’a le London Graphic Centre sur l’autre rive, dis-je l’air de rien, évitant un peu son regard, vaguement gêné.

Oui, j’ai déjà regardé. J’ai même conserver l’adresse dans le GPS de mon téléphone. J’y peux rien! C’est comme dire à un enfant qu’il y peut avoir des bonbons s’il trouve la confiserie dans le centre commercial! Mais ça me fait plaisir qu’il accepte de m’accompagner. Espérons seulement que je ne lui ferai pas regretter son choix une fois à la boutique. Mais pour l’instant, c’est direction le marché! Terminant de me préparer, je passe mon manteaux et lace mes bottes avant d’agripper l’étui de ma caméra, déclenchant un rire chez Jax.

- Tu me dis si ça te tombe sur les nerfs, lui signifiais-je avec un sourire. J’aime faire de la photo et des endroits comme le marché public, c’est juste une mine d’or pour moi, alors je me laisse parfois emporter.

C’est parfois chiant pour les personnes qui me côtoie. M’enfin, je crois. Jason, ça fait un moment que je ne suis pas sorti prendre des photos en sa présence, mais avant, tant que je ne pointait pas trop souvent l’appareil sur lui, ça allait. Shirley, ça la fait rire et elle s’amuse parfois à me pointer des prises de vues ou des sujets que je n’avais pas remarquer. Carter se prête avec gentillesse au jeu de mannequin. Et Jo… Jo faudrait que je lui propose de recommencer nos sorties photos, j’ennuie de ça.

M’approchant de Jax, je lui vole un baiser avant qu’on ne sorte de la chambre, puis de l’hôtel, se faisant rapidement emporter par le rythme de la vie londonienne.