irruption nocturne (thémis)

irruption nocturne — Dans mon appartement je venais une nouvelle fois de me réveiller en sursaut, je ne cessais pas de faire les mêmes cauchemars envahit par les souvenirs d'un passé bien trop douloureux. Je ne trouvais plus le sommeil depuis des années rares étaient les fois où je dormais sereinement. J'en avait assez. Me levant de mon lit, j'allais attraper une cigarette, allant sur le balcon de ma chambre. L'air frais me fit énormément de bien, je profitais de la sensation que me procurait la cigarette, parce que je le savais je ne parviendrais pas à trouver le sommeil. Retournant dans ma chambre j'attrapais mon sac et quittais mon appartement. C'est devant ta porte que je finissais une nouvelle fois comme ça arrivait très souvent depuis quelques temps. C'est sans doute la raison pour laquelle, je ne suis pas surprise de me trouver devant chez toi. Attrapant ma pince à cheveux, je parviens à entrer très discrètement finissant par aller me faufiler dans ton lit alors que par chance tu n'étais pas accompagné. Je me glissais alors contre toi, caressant ta peau si chaude et enfouit mon visage dans ton cou. " Tu veux bien de moi pour cette nuit. " Murmurais je au creux de ton oreille alors que je te sentais bouger contre moi. " Je n'arrivais pas à dormir. " Je ne voulais pas rentrer dans les détails parce que je détestais dévoilé mes émotions ainsi que mes faiblesses.

Après avoir enchaîné des soirées pendant plusieurs jours, je me retrouvais seul dans mon appartement face à des séries. J'avais besoin d'une soirée calme, d'une soirée de repos. J'étais crevé et les cours n'arrangeaient rien à la situation. Alors pour une fois, aucune fille dans l'appartement. Après plusieurs heures devant la télévision, je partais me coucher, m'endormant à une vitesse folle. Jusqu'à ce que je sente quelqu'un se collait contre moi. Je bougeais un peu, fronçant les sourcils avant de comprendre que c'était Megara. Il va vraiment falloir que je fasse quelque chose avec ma serrure, elle est clairement mal protégée des voleurs. disais-je en riant légèrement, enroulant mes bras autour d'elle pour la serrer contre moi. Tu sais bien que tu es toujours la bienvenue. J'avais toujours du mal à lui refuser quelque chose. Ce qui était assez énervant, mais en même temps, j'étais bien content de savoir que je n'allais pas dormir seul ce soir. T'as de la chance de toujours tomber les soirs où je suis seul, à croire que tu m'espionnes ! Après tout, je passais presque toujours mes fins de nuits dans les bras d'une inconnue, d'une conquête d'une nuit. Si elle débarquait un jour en plein milieu de mes ébats, la situation serait plus que gênante autant pour elle que pour moi.

irruption nocturne — C'était super frustrant pour moi de me rendre compte que c'est entre tes bras que je venais trouver du réconfort, parce que t'étais surtout la dernière personne à qui je devais montrer qui j'étais derrière ma carapace.  Pourtant une fois que je me retrouvais dans ton lit, entre tes bras, que tes bras enlaçait mon corps, je souriais en me sentant bien. " Je suis sûre que tu n'en feras rien parce que t'adore m'avoir dans ton lit. Puis je trouve ça excitant de venir à l'improviste. " Je savais que tu disais vrai parce qu'à chaque fois que j'étais arrivé au milieu de la nuit, tu m'avais toujours gardé près de toi et tu n'avais jamais demandé d'explications, tu respectais cette part de moi qui se cachait et ne voulait pas parler de sa vie. Toi et moi, nous étions semblables, on ne s'attachait pas et ne tombait pas amoureux et lorsque ça devenait plus sérieux nous prenions la tanjante. Seulement, toi et moi on se connaissait trop bien, représentant le reflet dans le miroir. " Dis plutôt que tu ramènes pas de filles parce que t'espère que je viendrais te rejoindre. Puis même si je tombais sur une fille, elle dégagerait vite fait. " Je ne comptais pas la laisser prendre ma place, j'étais pas une fille jalouse en soit mais par contre j'étais possessive à l’excès. Je laissais mes doigts se balader sur ta peau, alors que mes lèvres frôlaient la peau de ton cou.

Je ne m'attendais pas à voir débarquer Megara dans mon lit ce soir. Même s'il fallait avouer que cela arriver souvent ces derniers temps. A croire qu'elle développer une vraie passion pour mon lit. Ou pour moi, allez savoir. Mmh, ça me fait chier d'avouer que tu as raison, pour une fois. J'aimais bien quand elle débarquait de cette manière. Que je me réveillais, la sentant près de moi. Il fallait dire qu'il y avait quand même bien plus désagréable comme réveil. Je caressais doucement son bras, me demandant comme toujours pourquoi elle n'arrivait pas à dormir. Mais je ne demandais rien, car je savais comment elle était, étant donné que nous étions identiques. Je ne pouvais m'empêcher d'exploser de rire à la suite de ses paroles. Ah oui ? Tu déciderais de virer la fille ? Est-ce qu'elle serait jalouse ? C'était flippant et intéressant à la fois. Même si je devais avouer que j'espérais que ce cas de figure n'arrive jamais. Tu crois que je te laisserais faire ? demandais-je l'air de rien. Parce qu'après tout, elle n'avait pas à avoir le contrôle sur moi, sur ma vie, sur mes conquêtes. Même s'il fallait avouer que j'avais toujours dû mal à contrôler la situation quand elle était dans les parages. Des frissons parcourant mon corps alors qu'elle effleurait mon cou de ses lèvres, je fermais les yeux, préférant ne rien faire et tentant de garder le contrôle. Encore et toujours.

irruption nocturne — Je savais que tu adorais me retrouver dans ton lit parce qu'à chaque fois tu me souriais avec tendresse et même si tu ignorais pourquoi j'étais là, tu étais compréhensif et tendre. J'étais peut être une fille qui refusais de montrer ses faiblesses et exposer ses sentiments, mais il n'en restait pas moins que j'étais tout de même tactile et tendre. J'avais besoin de chercher l'affection dans mes relations présente parce que j'en avais manqué pendant beaucoup d'années. " Si ça continu tu vas me laisser une clé de chez toi. " Dis-je amusée, alors que ça m'éviterais sans doute de devoir rentrer par effraction. Puis dans ce moment de confidence, je t'avais prévenue que la fille que je trouverais dans ton lit ne resterait pas bien longtemps parce que je ne partageais pas et que je ne comptais pas m'en aller. " Non, mais comme si elle avait la moindre chance face à moi, je suis un très bon coup tu sais. " Je m'amusais à mordiller la peau de ton cou, continuant mes caresses alors que je te sentais te raidir comme pour résister à l'envie qui s'emparait de toi. Nous étions joueur tous les deux et ça m'amusait beaucoup. " Je ne crois pas, j'en suis certain. T'aimerais tellement voir cette flamme dans mes yeux. " Je le séduisais ce soir, parce que j'avais envie de le sentir contre moi, peut-être que c'était le moyen pour moi d'oublier mes démons et de me laisser aller.

J'étais toujours aussi surpris par notre ressemblance. On pouvait se comprendre en un seul regard. C'était aussi plaisant que troublant. Mais là, allongé dans les bras l'un de l'autre, je me sentais bien. Je ne pouvais pas le nier. Tu peux toujours rêver. répondais-je en riant légèrement. Aucune fille ne pourrait avoir les clés de chez moi, j'étais bien trop indépendant. Puis, il fallait le dire, donner les clés de chez sois à quelqu'un ça signifiait quelque chose. Alors c'était impensable pour moi que cela arrive un jour. Ou cela voudrait dire que j'aurais complètement perdu la tête. Elle était sûre d'elle, alors qu'elle m'affirmait être un bon coup. C'est toi qui le dit, pour l'instant les seuls bons coups que je connais connaissent mon lit par coeur à force de venir. Est-ce que j'essayais de la faire réagir ? Totalement. J'aimais voir ses réactions, ça m'amusait. De toute façon, on jouait tout les deux des réactions de l'autre, comme elle le faisait là. Me mordillant la peau de mon cou, j'essayais de ne rien montrer mais face à elle, j'avais toujours dû mal à cacher mes émotions. On ne pouvait pas toujours être maitre de sois malheureusement. Je souriais en entendant ses paroles, attrapant ses hanches pour l'allonger, me mettant au-dessus d'elle pour la bloquer. Oh, tu crois ça ? demandais-je doucement, rapprochant mes lèvres de son cou que j'effleurais, un large sourire accroché aux lèvres. Dis plutôt que c'est toi qui n'attend que ça.. chuchotais-je doucement à son oreille, mordillant légèrement celle-ci au passage. Si elle voulait jouer, on allait jouer.

irruption nocturne — Nous étions les mêmes tout les deux et c'était parfois flippant de le réaliser. Cette sensation de voir son autre, comme si on pouvait observé qui nous étions à travers l'autre. Tout comme toi, je n'aurais jamais donné ma clé à une conquête parce que ça voulait instaurer un climat plus privée, plus sérieux et je n'étais pas du tout ce genre de fille, au contraire je fuyais tout rapport qui devenait sérieux. M'engager dans une relation m'était arrivé une seule fois et je savais qu'elle ne durerait pas, sans doute la raison pour laquelle je m'étais laissé aller. Avec toi, c'était un autre genre de relation, celui du test et du jeu parce qu'on se connaissait parfaitement, qu'une part de nous avait besoin de se trouver en permanence. Je levais les yeux au ciel lorsque tu évoquais tes bon coups, je savais qu'il prendrait beaucoup plus de plaisir avec moi, parce qu'on était similaire tous les deux. " Tu ne sais pas ce que tu rates avec moi, Thémis. " Murmurais-je au creux de ton oreille alors qu'on le savait tous les deux, ce soir nous étions bien plus attiré l'un par l'autre qu'on ne l'aurait souhaité et je n'avais pas envie de te fuir. Tu saisis mes hanches et te retrouves très vite au dessus de moi, mes mains se posent sur ton torse alors que je lâche un soupire quand tes lèvres glissent sur le lobe de mon oreille. Mes jambes s'enroulent autours de ta taille pour ne pas que tu te défiles et que tu fasses marche arrière. J'approche mon visage près du tien, frôlant tes lèvres des miennes alors que je te regarde dans les yeux. " Je te veux. " Fini de te repousser, ce soir j'ai besoin de toi, que tu me fasses tout oublier, sentir ta peau et pouvoir t'embrasser malgré toutes les fois où l'on a résisté tous les deux. Seulement, cette nuit dans l'intimité de ta chambre, je baisse les armes pour toi.

Cette attraction, cette attirance entre nous, elle était présente depuis le début. Mais on finissait toujours par se repousser, par reculer. On était tellement identiques qu'on ne pouvait pas s'en empêcher. C'était devenu une habitude au fil du temps. Mais ce soir, c'était différent. Ses lèvres contre ma peau me faisait frissonner, ses paroles me faisaient rires et l'envie de l'avoir rien que pour moi pour une soirée semblait plus que plaisante. Je ne voulais pas la laisser repartir, je ne voulais pas tenter de fuir une nouvelle fois comme j'avais pourtant pris l'habitude de le faire. Une fois au-dessus d'elle, je continuais de jouer. Je m'amusais d'elle, de ses réactions. J'adorais voir l'effet que je pouvais lui faire. Jusqu'à ses mots. L'instant de quelques secondes, j'étais pensif, me demandant si cela était une bonne idée. Mais au fond, l'envie était bien trop forte. Ses jambes enroulaient autour de moi, ses lèvres près de moi, je ne pouvais pas résister. Elle arrivait à me faire perdre le contrôle. Sans attendre, je déposais enfin mes lèvres contre les siennes, profitant de ce baiser tant attendu, tant désiré. Ses lèvres étaient encore mieux que ce que j'avais imaginé, et je me laissais guider par mes envies, laissant ma raison s'éteindre le temps d'une soirée, d'une nuit. Avec elle. Mes lèvres se baladaient sur sa peau, mes doigts glissaient sous son haut pour lui retirer. Après des mois d'attente, elle était à moi et j'étais à elle.

irruption nocturne — Je pus lire dans tes yeux l'hésitation lorsque je finissais par laisser tomber les barrières et que je voulais clairement passer à l'étape supérieur. Depuis des mois, nous passions notre temps à jouer au chat et à la souris et ce soir je te voulais. Dans l'obscurité de a chambre, je te dévisageais jusqu'à ce que tu acceptes de lâcher prise.  Tes lèvres vinrent rejoindre les miennes dans un long baiser qui se fit plus passionnel lorsque ton corps se colla un peu plus contre le mien. Je sentais tes mains parcourir mon corps et je frissonnais. Finissant par quitter tes lèvres pour lever les bras t'aidant à me retirer mon haut. Je me mords la lèvre inférieur tandis que je viens caresser ta peau nu et que mes lèvres glissent sur ton torse, déposant plusieurs baisers. Ce moment je l'ai attendu trop longtemps, pouvoir enfin passer une nuit entre tes bras. Te savoir rien qu'à moi pour la nuit, enfin on se laissait tenter. J'aimais le goût de tes lèvres et finissais par venir les rejoindre tandis que ma langue glissait entre tes lèvres pour rejoindre la tienne. Je me redressais et te faisais basculer pour venir au dessus de toi bougeant mon bassin contre la bosse qui se dessinait dans ton boxer.