Anoah - Explanations, Reflection, Destruction

T'es énervé, tu as passé 48heures en cellule et la chose que tu veux le plus. Ce sont des explications. Et maintenant. Tu veux la voir. Tu sors de la voiture, énervé. Alberto n'a pas dit un nom et toi non plus. Tu as quitté ton appartement, tu aurais pu prendre ta voiture, mais il a insisté pour te conduire. A croire qu'il savait que tu allais faire une connerie. Autant dire qu'il a eu raison. Tu soupires alors en claquant la porte, marchant dans l'allée de la Mather House. Et voilà que tu ouvres la porte. On te regarde. On te dévisage. Mais vu ton regard noir et glacial, personne ne te fait chier. Et heureusement. Tu passes ta main dans tes cheveux rapidement pour marcher alors que bien sur, ce ne sont pas de simples remarques qu'on lance à ton égard. Tu vas dans toutes les pièces. Chacune des pièces à la recherche d'Anastasia. Mais bien sur, tu interpelles qu'un rapidement Tu sais où est Ana ? ta voix est dure, directe, et plutôt glaciale. Et ce dernier doit être un bizut pour te répondre d'une voix plutôt tremblante qu'elle est en haut. Tu ne le remercies même pas, tu passes la porte pour monter les marches jusqu'à sa chambre. Tu frappes et tu rentres Anastasia ? demandes-tu avant de la voir Faut qu'on parle ! C'est important juste au moment, la tête d'un homme passe la porte, tu le regardes Elle est occupée, tu permets et bien sur, tu refermes la porte aussitôt, à clef

@Anastasia Reynolds

Je n'ai pas fait grand chose ce week-end. J'ai simplement passé ces quelques jours à l'appartement pour répéter et réviser ce que j'avais loupé pendant mon kidnapping. Au moins, ce week-end, Noah n'était pas là alors j'étais certaine qu'il n'allait pas arriver et changer mon programme. D'ailleurs, nous voilà mercredi et je n'avais toujours pas de nouvelles. C'était étrange. Noah avait un côté "pot de colle" qui faisait qu'il aurait dû être déjà là. J'avais même envoyé un sms pour savoir, mais rien. Ça me tracassait et c'est pour cela que j'avais finalement décidé d'aller dans ma confrérie pour me changer les idées et m'occuper l'esprit. J'allais à coup sûr y retrouver du monde et j'allais pouvoir prendre connaissance des nouveautés du moment, c'était parfait. C'est finalement dans la chambre d'un ami que je terminais, parce qu'il voulait me montrer sa guitare. Il s'absente pour aller chercher un truc à manger et c'est un tout autre visage que je vois revenir à sa place. Noah ? Noah Ferrari à la mather house ? La surprise se lit sur mon visage et je me lève rapidement pour lui faire face. « Faut qu'on parle ! C'est important » Je fronce les sourcils sans trop comprendre, il y a beaucoup d'informations d'un coup. « Qu'est-ce qu'il- » pas le temps de finir ma question que l'ami revient. « Elle est occupée, tu permets » dit-il en colère en obligeant la personne a quitter sa propre chambre tout en fermant à clé derrière lui. « Tu m'expliques ? » demandais-je en montant en pression moi aussi. Pourquoi il agissait ainsi ?

T'es énervé. T'es tellement énervé que tu claques la porte face au gars. Tu t'en fous. Elle est à toi, tu fais ce que tu veux. Alors tu l'écoutes. Sa question ? Que dalle. Tu n'y as même répondu, tu t'approches et tu lui montres ce sachet. Merci les amis de ton père dans la police. Une longue histoire encore Tu sais ce que c'est ça ?! lâches-tu finalement en regardant bien sur Anastasia dans les yeux, tu n'as aucune envie de t'énerver ou de péter un câble mais tu vas continuer de parler. Parce qu'il fallait que tu parles. C'est de la drogue, si tu arrives pas à le reconnaitre dis-tu lui laissant le sachet alors que tu passes la main dans tes cheveux, énervé Ca été retrouvé dans ma voiture. Alors je veux savoir qui a mit ça dans ma voiture à moi ! Que ce soit toi, tes potes, tes connaissances, tes ennemis, je m'en tapes. Je veux des noms Anastasia ! lâches-tu alors que tu passes de nouveau dans tes cheveux pour t'asseoir. Tu t’assois, ouais, parce que tu es énervé. Tu soupires. Tu lèves enfin les yeux vers elle pour ensuite souffler J'ai passé quarante huit ans dans une cellule alors que ce n'est pas à moi. J'espère une chose Ana, c'est que c'est pas à toi lâches-tu, serrant les dents légèrement.

Noah entre dans la chambre où je me trouve et je suis extrêmement surprise par sa présence à la mather house. Pourquoi ne m'a t-il rien dit ? Mes sourcils se lèvent puis se froncent en voyant son attitude. Je déteste quand il est comme ça et quand il ne respecte pas les personnes qui l'entourent. « Tu sais ce que c'est ça ?! » dit-il en sortant un sachet de drogue. Bordel, c'est quoi cette histoire encore ? Je suis dans l’incompréhension totale et il en profite pour me prendre pour une conne. « C'est de la drogue, si tu arrives pas à le reconnaître » Wow. Mon regard s’assombrit aussitôt. « Parle moi autrement » que je lui dis sèchement. Déjà qu'il était à la limite de l'agression, alors vaut mieux pas qu'il me cherche avec sa crise à deux balles. Voilà qu'il me balance le sachet de drogue à la gueule et putain, j'ai envie de lui faire bouffer mais je prends sur moi. « Ça été retrouvé dans ma voiture. Alors je veux savoir qui a mit ça dans ma voiture à moi ! Que ce soit toi, tes potes, tes connaissances, tes ennemis, je m'en tapes. Je veux des noms Anastasia ! » En vérité, j'étais sur le cul. Il me faisait tellement confiance #joke qu'il était en train de m'accuser à demi mot. Il s'assoie sur le lit et je le regarde d'un air mauvais, les bras croisés. « J'ai passé quarante huit ans dans une cellule alors que ce n'est pas à moi. J'espère une chose Ana, c'est que c'est pas à toi » - « La confiance règne... » que je dis amère en riant nerveusement. « T'es sérieusement en train de me demander si j'ai mis de la drogue dans ta voiture ? » que je disais en passant ma main sur mon front.

T'es énervé, tu parles sèchement et le pire dans tout ça, tu sais qu'elle n'y est pour rien mais tu veux qu'elle le dise. Tu veux y croire. Ton regard est noir, glacial. Tu ne sais même pas que c'est possible d'être aussi mauvais putain. Tu serres les dents quand tu t'assois sur ce lit. Tu veux vraiment y croire mais au lieu de ça, tu te sorts ce genre de choses. J'ai confiance en toi. Je veux te l'entendre dire c'est pas la même chose Parce que tu sais qu'elle se drogue mais tu sais aussi qu'elle n'a rien fait. Comme pour te rassurer. Tu te lèves alors que tu commences à faire les cent pas. Tu n'as jamais été aussi énervé. Tu serres les poings, tu marches et voilà que la porte s'ouvrir de nouveau On a pas finit, ça te dérange de bouger sérieusement ! lâches-tu alors qu'il se veut insistant. Ce gars veut vraiment se prendre ton poing mais tu soupires violemment. T'as besoin d'un traduction, tu connais pas le verbe dégager ? et voilà que la porte se referme et tu tournes les yeux vers Ana, vers elle, alors qu'elle n'a rien demandé à personne après tout. C'est ça qui te fait le plus mal en fait Est-ce que tu en as entendu parler Ana de cette affaire ? Sérieusement je veux savoir. Je veux juste savoir, c'est tout ce que je te demande. Parce que tu veux savoir si il s'agit d'un Mather ou pas. Après tout, cette guerre est débile mais réelle. Et si tu en fais les frais, tu vas tout détruire, même si tu ne vas pas le faire exprès après tout..

Il a le regard mauvais et le voir comme ça m'agace. Le pire, c'est qu'il arrive à l'improviste et je n'aime pas du tout ça façon d'agir et encore moins ses propos. « J'ai confiance en toi. Je veux te l'entendre dire c'est pas la même chose » Je ris nerveusement encore une fois. « Justement, si tu avais totalement confiance en moi, tu n'aurais pas besoin de me l'entendre dire... » que je lui glisse alors. Et j'ai raison évidemment. Il était quand même en train de m'accuser à demi mot d'avoir dissimuler de la drogue dans sa voiture et franchement, j'aimais vraiment pas ça. Il se lève pour faire les cent pas et quand la porte s'ouvre à nouveau, faut croire que Noah n'est pas vraiment capable de fermer à clé, j'envoie un regard désolé à mon ami. Franchement, j'ai honte que Ferrari me fasse ça. Une scène comme ça alors qu'il n'a rien à faire ici. « On a pas finit, ça te dérange de bouger sérieusement ! T'as besoin d'un traduction, tu connais pas le verbe dégager ? » - « Putain, mais ta gueule Noah » que je dis fermement en l'attrapant pour le bras pour qu'il arrête de se préoccuper de mon ami. « Tu te calmes, tu n'as pas à parler comme ça à mes potes. » Surtout que pour ma part, j'en faisais des efforts avec les siens d'amis. « Est-ce que tu en as entendu parler Ana de cette affaire ? Sérieusement je veux savoir. Je veux juste savoir, c'est tout ce que je te demande. » Je fronce les sourcils, il me gave. « Mais non, je ne suis pas courant ! » Et ça se voyant à ma tête, à ma façon d'agir non ? Franchement, j'aurais été beaucoup plus préoccupée si j'avais été mise au courant des faits par des amis. Je croisais les bras en le regardant. On y arrivera jamais en fait. Il y aura toujours des embrouilles pas possible et à chaque fois, je vais le trouver insupportable comme maintenant.

Le porte à porte, ça c’est fait, j’avais accomplis ma deuxième mission du jour, enfin je crois que le message était passé. Tout se déroulait comme je l’avais prévu, en rentrant ce soir j’aurais fini de scander le nom de mon parrain partout. C’est là que l’idée me venait de m’arrêter devant ces grandes maisons étudiantes.

Quoi de mieux que de faire du rabattage directement à la source, et qu’elle plus belle cible que la maison la plus populaire du moment. Je crois que c’était chez les verts qu’on trouvait le plus d’étudiants, alors c’est là-bas que je me dirigeais pour mon prochain coup de la journée.

Ça avait l’air animé, on pouvait voir des jeunes entrés et sortir du bâtiment, j’imagine qu’ils sont si nombreux que personnes ne surveillent les allée et venue. C’est comme ça que j’entrais dans la maison en touriste, l’air de rien en saluant un garçon qui avait l’air un peu énervé. Je ne sais pas ce qui se passait ici, mais l’ambiance qui semblait régner dans la maison était loin de l’esprit de saison.

Je pouvais entendre un autre garçon s’exprimer tellement fort qu’il devait avoir envie de faire trembler les murs. C’était la pièce d’où l’autre était sorti, mais visiblement il restait encore des interlocuteurs à l’intérieur. Pourquoi ne pas tenter ma chance de détendre un peu l’atmosphère ? Je poussais la porte comme une fleur en dévisageant les occupants de la chambre.

- Dis donc ça a l’air chaud ici !

Je restais sur le qui-vive, parce qu’à jauger le regard pétrifiant du garçon, je m’en prendrais une avant de sortir de la pièce. Je me contentais d’approcher la demoiselle qui elle paraissait plus docile. Sortant une carte de visite de ma poche, avec deux doigts je glissais la fiche de carton derrière l’oreille de mademoiselle, d’une façon que j’imaginais plus sensuelle que subtile.

- Je te laisse ma carte, si jamais t’aurais envie d’une maison moins bruyante, chez les Quincy on a de la place pour toi.

Un petit sourire narquois sur les lèvres, j’essayais de décroiser le regard du brun qui demeurait autoritaire dans sa posture. Est-ce que je devais l’inviter lui aussi ? Ma mission était claire, je devais recruter le plus d’étudiant possible, alors avant qu’il ne se jette sur moi, je reculais en continuant mon discours.

- Toi aussi mon grand, si tu veux venir, on aime tout le monde chez les oranges. Demandez Andréa Grimaldi, c’est lui le plus beau !

Cette fois je ne tentais même pas la révérence, je refermais la porte en m’éclipsant plus vite que j’étais venu. Peut-être que c’était une mauvaise idée finalement la maison des verts, mais j’étais content d’avoir fini. Je laissais le rab de carte de visite sur la table de leur salon en les disposant de façon à écrire Quincy en lettre majuscule avec des carte bout à bout.

Bizutage:

Tu observes cette femme qui est tienne avant de soupirer.. Oui excuse moi.. lâches-tu même si tu sais parfaitement qu'elle n'a rien à voir la-dedans. Mais c'est plus fort que toi. Tu es enervé par cette situation, tellement. Tu passes ta main dans tes cheveux, énervé par la chose mais voilà. Tu as juste envie de péter la gueule à ce gars qui ne fait que de rentrer. Mais elle te retient le bras. Tu la sens faire et sa voix résonne, tu te calmes. Tu serres les dents fortement alors que tu t'enlèves de ton emprise. Il faut que tu te calmes, tu le sais. Tu le sais très bien. Mais c'est trop compliqué, cette histoire est trop compliqué. Au moment où tu te vas te calmer, un autre gars entre, et tu fronces encore les sourcils. Sauf que ta colère ne part pas, tu le vois faire son numéro et tu grognes en le voyant te parler Je sais même pas qui tu es alors casse toi !! lâches-tu en soupirant fortement alors que tu lui montres la sortie. Ton attention se repose sur Ana. Et finalement, tu soupires fortement J'en ai marre.. prononces-tu alors que tu t'assois de nouveau sur ce lit. Tes mains se posent sur ta nuque, tu réfléchit. Beaucoup trop sans doute. Mais tu réfléchis. Tu passes ensuite tes mains sur ton visage. Tu es tendu, et sans doute très fatigué, mais t'en as marre de cette situation. Vraiment marre même ..

« Oui excuse moi.. » Vexée ? Peut-être bien. Faut dire que je n'aimais pas tellement ce genre d'agression. Que l'on vienne me voir me me demande de rendre des comptes, m'accuser à tort de quelque chose que je serais incapable de faire. Cacher de la drogue dans sa voiture ? Vraiment ? Depuis que j'avais osé dire que j'avais une faible consommation de drogue douce, Noah me voyait comme une junkie incontrôlable. Et depuis qu'il savait pour la voiture que j'avais saccagé, il pensait que j'étais capable de toutes les bêtises du monde. Great. Je le retiens pour ne pas qu'il s'en prenne à mon ami qui est le grand perdant de cette histoire. Puis, un homme gars arrive pour faire la propos de la Quincy, ce qui énerve d'avantage mon eliot de petit ami. Je me laissais faire pendant ce pseudo tour de magie et sérieusement, j'avais une forte envie de rire tellement cette situation était ironique. C'était un peu comme prendre du LSD finalement. Je passe mes mains sur mon visage, laissant Noah envoyer chier le mec. « J'en ai marre.. » Et moi donc. Je me perds dans mes pensées quelque instant et quand je relève la tête, c'est un air blasé qui occupe mon visage. « On devrait se quitter Noah. Se quitter et prendre nos distances.. » N'allez pas croire que je disais cela avec aisance, loin de là. Mais ma fatigue avait raison de moi. « Je ne digère pas la rupture, je t'assure que ça me reste en travers de la gorge et je pense que j'avais besoin de plus de temps et là.. cette histoire d'accusation, ça me dépasse et ça m'achève... » lui confiais-je en levant mes mains comme si je rendais les armes.

Elle a lancé la bombe. T'as merdé là par contre. Alors quand la phrase s'énonce, tu t'assois sur le lit, sans rien dire. Juste sous le choc ? Ou juste réellement en pleine réflexion. Alors. tu comprenais d'un côté. Mais pas de l'autre. Tu baisses son visage, tu passes sa main dans tes cheveux, tu soupires légèrement. Il faut accepter la chose. Alors, tu es énervé finalement, mais tu acceptes. Tu soupires Okay faisons ça. Elle essaye de s'excuser. Ca te donne envie de tout détruire, mais tu restes humble. Tu ne dis rien, tu te lèves simplement, silencieux avant de la voir lever les bras en l'air. Tu lui fais baisser ses bras. Tu en profites de faire tomber ses mains jusqu'à ses coudes et tu embrasses son front. Tu ne sais même pas si ta voix était brisée ou naturelle, tu n'en savais rien. La seule chose que tu sais, c'est que tu vas tout détruire en quitter cette maison de merde. Prends soin de toi. Parce que tu le mérites. Tu soupires doucement. Tu la lâches même pour reculer ainsi. Tu te sens mal, mais tu ne peux pas aller contre elle. Non. Tu es comme ça. Mais tu ne vas pas la forcer comme ça, tu n'es pas comme ça, loin de là. Tu as même repris le sachet, tu veux pas qu'elle touche à ça. Et quand tu ouvres la porte, tu vois l'autre crétin. Tu souffles Bouge de là et t'as pas intérêt de la toucher, ou tu finis six pieds sous terre. Tu dois faire peur vu comment il recule légèrement. En même temps, tu as du déverser toute ta colère dans tes paroles tellement c'était froid voir même glacial..