must we always fight ? (kathaël)

des heures passées à contempler sa prochaine décision, savoir si elle allait rentrer en louisiane pour les fêtes, revenir avec l'idée d'intégrer la quincy, changer de filière ? non, elle resterait en architecture, son rêve depuis l'enfance, impossible de faire une croix dessus malgré tous ce qui pouvait se passer dans sa vie. sa dernière rencontre avec cornelia l'avait reboosté et chamboulé aussi, elle savait pas ce qu'elle voulait, mais ce dont elle était sûre, c'est qu'elle aimait nate, plus que tout, à la folie. la culpabilité qui la rongeait suite à leur rupture était toujours présente, elle s'en voulait, avait peur de le voir trouver mieux, de le voir s'enfuir avec une autre. les différences se creusaient, alors qu'ils avaient retrouvés leur train de vie habituel, elle avait noté qu'ils étaient pas pareils, lui vivant dans le luxe, la richesse. elle qui n'était pas riche de base, se retrouvait fauchée après la faillite de ses parents. elle recherchait d'ailleurs un job sur boston, pour pouvoir arrondir les fins de mois malgré tout. c'était difficile, elle voulait pas l'admettre katherine qu'elle se retrouvait dans une situation compliquée, que l'argent pouvait amener tant de problèmes. eloyce avait dû changer d'université, encore un énième coup du sort. ouai, elle aimait nate mais elle se sentait plus à sa place, elle avait peur de le voir s'éloigner en se rendant compte qu'elle n'était pas la kat qu'il s'était imaginé. elle l'avait invité chez elle, son nouveau chez elle, alors que gabriel n'était pas là. c'était la première fois qu'il venait, la première fois qu'il contemplerait ce petit appartement qu'elle partageait avec le mather. elle aurait bien voulu que gabriel se fasse passer pour gay mais ça n'aurait pas vraiment été crédible. non, fallait être honnête, qu'il ai confiance en elle, qu'il comprenne qu'elle ne voyait que lui. quasiment. la porte se mit à sonner, un signal d'alarme pour la jeune femme, alors que son cœur battait de plus en plus fort. était-elle destinée à s'angoisser ?  

@Nathanaël Wilson-Prada

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{i find it hard to tell you, i find it hard to take}
crédit/ tumblr & gary jules ✰ w/kathaël

CHEZ KATHRIEL

Katherine avait déménagé face au départ de sa meilleure amie et si à la base tu n'aurais pas été réfractaire à cela, savoir qu'il s'agissait en fait d'une colocation avec un homme te plaisait beaucoup moins. Bien que tu ne connaissais pas le frère de Noora, tu ne pouvais t'empêcher de t'imaginer tous genre de scénarios salaces où ta copine finirait dans des positions diverses avec son colocataire. Autant vous dire, que l'idée ne t'enchantais guère, mais tu connaissais ton gibier et elle ne prendrait aucune excuse ni aucune réflexion que tu lui ferais. Surtout qu'elle avait apprit récemment que tu avais couché avec la soeur de son colocataire pendant le Summer Camp. Faire profil bas était le meilleur plan, surtout que tu avais revu Nova dernièrement. Arrivant au logement de la jeune femme, tu sonnas alors qu'elle ne tarda pas à ouvrir, te laissant apparaître un sourire sur ton visage. Qu'est-ce-que tu pouvais être niais quand tu la voyais n'empêche. Ce sourire niais qui s'affichait dès que tu croisais son regard. L'embrassant doucement, tu entras finalement dans la demeure. Un petit appartement, loin d'être le tien mais ça avait l'air sympa et cosy. C'est mignon ! dis-tu doucement alors que tu remarquas certaines touches féminines. C'était certain, la dunster était passée par là. Ça se voit que t'habites ici, c'est féminin, j'aime bien ! soufflas-tu finalement alors que tu lançais des regards discrets (ou pas d'ailleurs) vers les coins cachés où pourrait peut-être se cacher son colocataire. Non, Nath tu n'allais pas commencer à faire ton jaloux, pas maintenant. Ça va, t'as l'air d'avoir terminé l'emménagement tranquillement, pas trop fatiguée pour tout ça, mon chou ?

elle ouvrait la porte pour découvrir le blond qui la dépassait de deux têtes,  leurs lèvres se retrouvant légèrement, naturellement. un sourire commun s'était niché sur leurs visages, alors que kat laissait sa main serrer la sienne. elle était un peu gênée, sans aucune raison apparente, mais c'était dans sa nature de s'inquiéter pour tout et rien. les compliments qu'il lançait à propos de l'appartement la rassurait, elle se rongeait les ongles à l'idée de présenter son minuscule salon, alors ouai elle l'avait arrangé, des bougies allumées ici et là et des décorations un peu partout. c'était sa façon de rivaliser avec le jacuzzi et le spa de sa villa à lui, elle espérait juste qu'il ne soit pas déçu. « ouai, j'ai essayé de le rendre joli. » avoua-t-elle, contemplant le canapé qui prenait la moitié de la pièce. une grande partie des meubles qu'elle avait avec absolem avait dû être vendus, par manque de place. forcément quand on passe d'une colocation avec une princesse israëlienne à un mohn, le résultat n'était pas le même. puis ça faisait toujours plus d'argent, une denrée qui se faisait rare dans le compte en banque de la blonde. « je compense le manque de place on va dire. » dit-elle en balayant ses soucis, lançant un large sourire à nate, le surprenant entrain de lancer des regards furtifs un peu partout, ce qui fit doucement rire la jeune femme. « tu cherches quelque chose ? » un sourire en coin, pour l'embêter, ça lui manquait, ces soirées d'été où le seul but était de lancer des piques à l'autre. c'était la base de leur relation, se chercher, se chamailler. « à vrai dire, j'ai laissé pratiquement tout le boulot à gabriel. puis au final je pense que pendant la semaine où... bref, on a fait que ça pendant une semaine, ça nous changeait les idées. »

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CHEZ KATHRIEL

T'avais beau lui avoir proposé de venir chez toi avec ton meilleur ami, la jeune femme avait préféré décliner. Bon, d'un côté tu pouvais la comprendre. Toi aussi t'aimerais avoir un propre chez toi, mais d'un autre côté prendre un colocataire du sexe opposé c'est un peu dangereux non ? À moins que tu ne sois la seule bête sauvage qui pense aux dérapages possible. Souriant à sa remarque, il est vrai que tu ne retrouvais que très peu de meubles de son ancien appartement, mais il était aussi très différent. Beaucoup plus petit qu'auparavant. Ce qui pouvais se comprendre en soit, puisque la meilleure amie de la Östensson était une princesse de base. Tu arquas un sourcil néanmoins, lorsqu'elle te surprit en train de chercher ne serait-ce qu'une pointe d'homme par-ci, par-là. Grillé.  oh, non... fin je me demandais juste où était ton fameux colocataire. soufflas-tu. ça y est, tu t'y mettais, tu faisais ton jaloux alors que t'avais aucune raison de l'être. et encore moins de le faire vu ta situation actuelle. Et d'ailleurs, pourquoi lui ? Fin, tu le connais de Noora ou ? Nathanaël Wilson-Prada, inspecteur de la jalousie bonjour.

fameux colocataire. ah. toujours le même problème qui semblait pourtant avoir été écarté. n'avait-il pas confiance en elle ? ne se rendait-il pas compte qu'elle l'aimait à en crever ? après tout, elle avait une confiance totale en lui, malgré les complaintes de sa meilleure amie, malgré ses histoires passées. il s'était confié à elle plus que jamais et elle avait vraiment cru qu'ils avaient enfin passé un cap. il était l'homme de sa vie à ses yeux, il lui avait prouvé maintes et maintes fois qu'elle comptait pour lui. sa jalousie était touchante mais envahissante. une chose était sûre, elle ne voyait pas cette nouvelle année sans lui et espérait secrètement que plus rien ne viendrait se mettre sur le chemin vers le bonheur. avec le départ de noora et anja, elle se sentait extrêmement seule et elle voulait pour se reposer sur ses proches. nate. gabriel qui lui apportait une douceur sans pareil. cornelia aussi, qui lui manquait. eliot, elias et même marin, avec qui elle s'était fortement rapproché. le départ des deux beautés de l'est avait crée un lien indéniable entre ces jeunes gens, indescriptible, elle savait qu'elle pouvait compter sur eux. « gabriel est pas là, il doit être en cours ou quelque chose comme ça... » honnête, elle ne savait pas où était passé le beau blond, sûrement dans le lit d'une conquête pour la énième fois, mais ça elle n'allait pas le dire à nate. « oui c'est vrai, mais on s'est beaucoup rapproché en septembre, il m'a vraiment aidé dans ma... » dépression. mot qui ne voulait s'échapper de ses lèvres. « t'as pas confiance en moi nate ? tu sais, moi je te fais confiance, je sais que tu me feras jamais de mal. » dit-elle enfin en le regardant dans les yeux.

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CHEZ KATHRIEL

Pourquoi jouer le jaloux alors qu'au fond, t'étais le fautif de l'histoire ? Elle ne le savait pas encore mais tu savais qu'elle t'en voudrait. Peut-être même qu'elle te quitterait et tu ne pourrais pas lui en vouloir. T'avais merdé et bien que vous aviez tout stoppé avant que ça ne dérape, t'avais merdé. T'avais gâché ta seule chance d'être bien avec la Östensson en embrassant Nova, ce soir-là. À croire que t'aimais te mettre des bâtons dans les roues ou que le destin ne voulait vraiment pas que vous finissiez ensemble. Vous n'étiez peut-être pas fait l'un pour l'autre malgré les épreuves que vous aviez traversés. Peut-être n'étais-ce qu'un signe du destin que vous ignorez depuis bien trop longtemps déjà. T'en savais trop rien, mais ton coeur te serrait lorsqu'elle t'annonça que tu ne pourrais pas lui faire du mal. Faux, tu venais de lui en faire. Tu venais de tout briser entre vous car t'es fucked up, et que tu ne sais plus où t'en est dans ta vie. Vous vous étiez remis ensembles trop rapidement, c'était certain. Tu le regrettais maintenant mais avec les événements, l'enlèvement etc... tu t'étais dit que ça serait bon, que tu affronterais ça. Que t'y arriverais. À la place, t'as préféré cacher le fait que t'étais complètement différent, que tu redevenais petit à petit le petit con de l'époque, celui à la réputation bien trempée qui se cache derrière ce masque de monsieur tchatche pour ne pas ressentir, pas affronter. tu devrais pas Kat, tu devrais pas... soufflas-tu désormais lui tournant le dos. T'avais merdé et tu ne pouvais pas revenir en arrière. T'avais repoussé l'inévitable bien trop longtemps déjà, il était désormais temps d'assumer. J'ai... J'ai merdé, ok... soufflas-tu. T'étais calme, bien trop calme. Tu détruirais petit à petit ce que vous aviez construits depuis cet été. Et ça au fond, tu savais que ça arriverait un jour. T'étais mauvais et tu le resteras.

quelque chose ne va pas. elle le sait, elle le sent. elle cherche son regard, elle ne le trouve pas, il la fuit. pourquoi ? c'était pourtant le moment de répondre à sa déclaration, de lui assurer qu'il n'y avait qu'elle, qu'il avait confiance, que rien ne pouvait arriver tant qu'ils étaient là, ensemble. c'est la panique qui s'installe, elle sait pas pourquoi, elle veut pas tirer de conclusion hâtive. perdu dans ses pensées, c'est comme si elle n'existait plus, elle sait pas ce qui se passe actuellement, rien n'a de sens, que s'était-il passé pour recevoir une telle réaction ? il y a quelques semaines elle lui avouait qu'elle l'aimait, qu'elle ne voyait pas sa vie sans lui. qu'elle était prête à crever pour lui. devait-il toujours y avoir quelque chose ? « je devrais pas quoi ? je devrais pas quoi nate ? dis moi ! » dit-elle, sa voix montant dans les aigus alors qu'elle s'attend au pire. merdé ? expression lâche pour éviter d'utiliser le mot blessant. tromperie. elle sait bien ce que ça veut dire. elle est pas conne. mais elle a jamais vécu ça, c'est comme si on lui enfonçait un fer chauffé à blanc dans le cœur. elle veut pas y croire, faut qu'il le dise, faut que ça sorte. « pardon ? » dit-elle une première fois, sa voix faible, comme un murmure, les larmes aux yeux, elle essaye de les retenir. c'est pas possible. « dis le nate. dis le. » qu'il l'affronte jusqu'au bout. qu'il assume ce coup bas. elle le déteste.