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Voilà maintenant quelques semaines que j'avais quittée la prison pour femmes d'Angleterre. J'avais enfin retrouver l'air de la liberté et je savais qu'il était temps que je reprenne ma vie en main. Je n'avais maintenant plus ma famille ou mon héritage pour m'épauler, j'allais devoir obtenir tout avec la force et le courage. Ma première priorité était réellement de quitter l'Angleterre, j'avais trouvée ma nouvelle passion en devenant voleuse pro alors il valait mieux que je sois loin des autorités qui m'ont mise en prison. J'avais donc décidée de partir en Amérique et plus particulièrement à Cambridge, non loin d'Harvard où je m'étais assez rapidement inscrite. Mais je ne venais clairement pas ici par hasard, si j'étais là c'est parce que j'étais bien consciente que Megara ma meilleure amie se trouve ici. Je lui avais dis que je sortais de prison d'ici trois mois afin de lui faire la surprise de ma venue, j'adorais faire des surprises après tout. Avec un peu de mal j'avais enfin réussis à trouver l'appartement de Megara mais je me rendais vite compte qu'elle n'était pas présente, c'était une grande ville, pas simple de trouver quelqu'un quand on a pas d'adresse et qu'on veut faire une surprise. Un peu désespérée je décidais d'aller boire un verre tout proche de chez elle, il y avait une bonne ambiance, comme tout bar américain j'ai l'impression. Un sourire s'illumina alors sur mon visage quand j'aperçue une belle brune aux cheveux long au loin, je pouvais clairement la reconnaître entre mille, Megara ou celle qui fera toujours vibrer mon petit cœur. Je m'approchais d'une discrétion féline pour venir derrière elle et placer mes mains sur ses yeux. Je ne devais pas venir ici avant trois mois alors je me doutais bien qu'elle ne devait pas s'attendre à me voir. « Salut beauté, je crois qu'on se connait. » Dis-je d'un petit murmure contre son oreille en affichant un petit sourire en coin, j'avais peut-être pris un peu trop de proximité mais rien que de la retrouver me foutais des frissons partout.
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still us against the world — Ton absence dans ma vie se faisait de plus en plus ressentir ces derniers jours, je réalisais combien j'avais besoin de toi à mes côtés. Besoin de te parler de la bombe qui venait d'exploser dans ma vie cette nouvelle déroutante et à la fois qui remettait tout en question au sujet de mes parents biologique. Tu avais toujours su comment me faire voire les choses d'un œil positif et sans toi je perdais pied. Je me noyais dans la confusion la plus total, je noyais mes peurs et mes doutes dans l'alcool en donnant toujours l'apparence de la fille joyeuse et optimiste. Si tu savais comme je m'en fou des autres et de leurs états d'âmes ainsi que de leurs vies dans le fond tout ce qui m'importe c'est toi et là où tu te trouves et cette angoisse de ne pas te revoir. L'annonce que tu m'as faites en m'apprenant qu'il nous faudrait attendre trois mois de plus avant de nous revoir m'a brisé le cœur, ton absence est pesante et tellement lourde. J'ai besoin de toi, de te sentir proche de moi et de ne plus jamais te laisser partir. Tu es tout ce qui compte le plus à mes yeux et te savoir loin de moi est tellement difficile. Ce soir encore, je déserte mon appartement que je partage avec trois autres personnes pour le bar du coin où j'espère que je pourrais trouvé une proie, des bras dans lesquels je pourrais m'abandonner et de plus penser à tout ça et surtout à toi qui me hante constamment. En pleine discussion avec un jeune homme, je sens ton corps qui se colle contre le mien et le son de ta voix qui me fait vaciller. Je ferme les yeux et de tout mon cœur j'espère qu'il ne s'agit pas d'un mirage ou d'une nouvelle apparition de toi. Je me tourne et te voilà, les mots me manquent, mon cœur s'emballe alors que je te sers contre moi de toute mes forces. Je ne peux pas y croire, tu es belle et bien là avec moi, enfin après tout ce temps. "Mon amour, tu m'as tellement manqué, je peux pas croire que tu sois là." Je me décide à te lâcher alors que je te garde contre moi, posant mes mains sur tes joues que je caresse de mes pouces tandis que j'ai les larmes aux yeux par tant de bonheur de te retrouver. Ma main glisse dans tes long cheveux roux, tu es tellement belle je ne sais que dire d'autre.
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Je me suis comportée comme une égoïste toute ma vie et c'est certainement pour ça que j'ai finis en prison. Et étant la pire des égoïste disons que je n'étais pas une habituée aux surprises donc j'étais pas très douée pour ça. Je commençais réellement à me dire que c'était une mauvaise idée de faire cette surprise à ma meilleure amie, j'aurai simplement dû lui dire mon heure d'arrivée à l’aéroport de Boston et elle serait déjà dans mon lit mes bras depuis quelques semaines déjà. Maintenant j'étais qu'une pauvre petite fille perdue à la recherche de sa meilleure amie dans une grosse bote de foin. Un peu désespérée après avoir essayer son appartement je décidais de me rendre dans un bar afin d'y boire un verre. Une fois sur place j'étais heureuse de reconnaître la chevelure rousse de Megara et assez écœurée de la voir près d'un homme. Toujours aussi charmeuse celle là. Je m'approchais tout de même de son corps afin de placer mes mains contre ses yeux. J'avais enfin réussis à la retrouver et j'étais maintenant certaine de ne plus jamais l'a quitter. Je venais directement la tirer dans mes bras quand elle reconnut assez rapidement ma personne, je m'étais faite blonde après ma sortie de prison donc elle aurait pu ne pas me reconnaître, mais bon, rien que de la voir me donnais envie de récupérer mon roux, nous faisions un duo de rousse de folie avant haha. « Oui je suis là ma belle et je t'assure que je te lâche plus. » Dis-je en l'a serrant toujours plus fort dans mes bras pour ensuite me reculer et observer son beau visage. Je restais d'ailleurs un peu trop longtemps à la regarder et à baver sur sa beauté. « Je suis sortie plus tôt que prévu et je t'ai pas prévenu pour te faire une surprise. Mais tu sais que ça fait clairement trois semaines que je te cherche ? Le destin voulait vraiment pas nous réunir. » Dis-je d'une petite moue alors que j'arquais ensuite un sourcil en voyant l'homme qui était avec elle ne pas bouger, il avait même l'air heureux de voir une nouvelle nana en plus. « J'crois que tu vas pas tirer ton coup ce soir. » Dis-je d'un sourire menaçant en lui faisant un petit signe d'au revoir avec ma main pour qu'il s'en aille. J'avais enfin retrouvée Megara et je ne voulais clairement pas que quelqu'un nous dérange.
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still us against the world — Je pouvais pas croire que tu étais là face à moi alors que tu m'avais tant manqué et que je ne devais pas te voire avant trois mois. Pouvoir te serrer dans mes bras de cette manière je n'aurais jamais pensé que ça aurait pu être faisable, moi qui était venue ici dans l'espoir de pouvoir passé la nuit avec une femme ou un homme du moment que je te sortais de ma tête ainsi que tout mes problèmes. Maintenant que tu étais là, la seule chose que je voulais c'était être avec toi, partager tout ton temps, te toucher et te garder contre moi. Tu avais changé de couleur de cheveux depuis ta sortie, je glissais ma main dans tes cheveux blond, tu étais si belle comme ça. Je me mordais la lèvre sans réfléchir alors que tu me dévisageais toi aussi longuement. L'envie de t'embrasser me serrait les entrailles, mais tu reprenais la parole en m'expliquant la situation et comment tu étais arrivé jusqu'ici. Je grimaçais en réalisant que depuis trois longue semaines tu m'avais cherché partout. Je caresse ta joue avec une infime tendresse et je te souriais. "Je suis désolé que tu ai eu à vivre ça mon amour, tu aurais dû me prévenir ça t'aurait évité toutes ses péripéties. Maintenant que tu es là, on va pouvoir se retrouver, ce soir tu viens chez moi et on passe la soirée toutes les deux, je ne veux plus que tu me quittes." Je remarquais que tu portais beaucoup d'intérêt au mec avec qui je discutais lors de ton arrivée, j'avais envie de rire parce que je te connaissais possessive vis-à-vis de moi et là tu n'avais clairement pas l'intention de le laisser prendre ta place. J'adorais te voire comme et ça te rendait encore plus attirante à mes yeux. Puis mon regard accrocha le tien lorsque tu m'informais que ce soir je ne tirerais pas mon coup, un fin sourire plein de malice et le regard brillant j'ajoutais : "J'en suis pas aussi certaine que toi, trésor." Mon regard glissait sur ton corps, alors que j'avais envie de te retrouver. Je saisissais ta main et t'obligeais à me suivre j'habitais juste au dessus du bar alors je ne perdais pas de temps pour te conduire chez moi, alors que mes colocataires n'étaient pas là. "Je veux juste qu'on soit seule toutes les deux."
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Et voilà que je me retrouvais en face de ma meilleure amie, ma moitié ou juste la femme que j'aurai jamais la force de laisser tomber. Elle était flamboyante, même plus belle que jamais. Clairement si je m'écoutais, je serrais déjà entrain de l'embrasser et la plaquer sur le bar pour lui enlever ses vêtements. Mais non Célest, tu vas rester raisonnable et tu ne vas pas oublier qu'il s'agit de ta meilleure amie avec qui il ne doit pas avoir d’ambiguïté. Mais difficile de penser ça en sachant que j'avais déjà goûtée à ses lèvres sucrées et que depuis je pense qu'à recommencer. Je sentais un léger frisson me parcourir quand Megara posa sa main contre ma joue, elle était toujours aussi tactile et ça avait le dont de me rendre folle. Je pense qu'elle n'était pas prête à me faciliter la tâche ce soir. « Non j'ai bien fait, tu pensais certainement passer une soirée comme une autre mais au final tu vas passer la plus belle soirée de ta vie avec la grande Célest Lancaster. » Dis-je d'un petit sourire en coin en passant une main dans mes cheveux, j'adore faire ma femme parfaite et elle le sait haha. J'affichais alors un large sourire quand elle me proposa de rejoindre son appartement. « A vos ordres princesse, ce soir c'est rien que toi et moi. » Dis-je d'un petit sourire en coin, parce que oui ça me faisais quand même vachement plaisir de savoir que je l'aurai pour moi seule, j'ai toujours été très possessive avec Megara et maintenant que je suis de retour ça risque pas de changer. Et une fois chez elle il y aura surtout personne pour venir la draguer ou lui mettre une main aux fesses, je serai la seule à pouvoir faire ça haha. Evidemment j'avais pas réellement cacher mon petit côté possessive en faisant comprendre à l'homme qu'il était temps qu'il parte. J'affichais un petit sourire quand la rousse me faisait comprendre qu'elle allait peut-être serrer son coup ce soir. Rah Megara me tente pas comme ça, tu déchaînes le feu des enfers là. « Tu risques de regretter ce que tu viens de dire, je vais pas l'oublier chérie. » Dis-je d'un clin d’œil alors que je l'a laissais m’emmener jusque son appartement qui était juste au dessus. Une fois sur place j'étais ravie de voir que nous étions seules et c'est ce que la rousse venait de me confirmer en disant qu'elle voulait qu'on soit vraiment seules. Plus le temps passe plus j'ai l'impression qu'on a autant d'intentions malsaines l'une que l'autre. « C'est le cas. » Dis-je en venant doucement pincer son nez d'un air amusée alors que je m'approchais de sa cuisine en fouillant dans les placards, c'était chez Meg alors évident que je fasse un peu comme chez moi haha. « T'as des trucs à boire ? Parce que je t'assure qu'on va se prendre la plus grande cuite de notre vie pour fêter nos retrouvailles. » Dis-je d'un petit sourire malicieux. Oui ce soir j'avais juste envie de profiter et de tout oublier.
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J'avais besoin de savoir que tu étais bien là, que tu n'allais pas de nouveau m'échapper, alors oui je ne cessais pas de caresser ta peau, parce que tout me semblait comme dans un rêve que j'avais déjà fait bon nombres de fois. Tu étais absolument radieuse et cette couleur de cheveux exprimait un peu plus ta beauté. J'aurais tant voulu pouvoir t'embrasser et goûter au plaisir charnelle de nos retrouvailles. Si pourtant nous nous étions embrassé à plusieurs reprises, nous n'en avions jamais parlé préférant laisser ça en suspens. Je riais en te voyant te la raconter avec tes cheveux, mais tu le pouvais parce que tu étais absolument magnifique et que moi je te donnais tous les droits. « On a besoin de se retrouver. » Depuis des mois que tu étais en prison, nous avions jamais eu l'opportunité d'être juste toutes les deux, les visites à la prison était soit surveiller ou commune, c'est sans doute pour ça que j'avais envie de te toucher autant. Savourer le plaisir de te voire libre. Ton retour remettait mes plans de ce soir en question, seulement l'idée de passer une soirée chez moi, seules me réjouissait énormément. Il est vrai que je m'attendais à coucher avec ce mec pour calmer mes ardeurs sexuelles, mais tu soulignais que je ne pourrais pas le faire. Pourtant lorsque nos regards se croisèrent je laissais entendre qu'il pourrait en être tout autre, parce que je brûlais d'envie de faire l'amour avec toi. La réponse que tu m'offrais, me fit frissonner, parce que je te connaissais par cœur et tu ne disais pas ça à la légère. « Je ne risque pas de regretter ça, crois moi. » Nous échangeons un regard complice jusqu'à ce que je décide de te sortir d'ici pour t'emmener chez moi. Ajay sera sorti comme toujours donc nous aurons l'appartement pour nous ce soir. Une fois chez moi, je te laisse me pincer le nez et je souris amusée, ça fait du bien de te voire de nouveau libre et le sourire accrochée aux lèvres. Je m'approche alors pour aller chercher les bouteilles d'alcool, posant vodka, whisky et téquila sur la table basse du salon. « Je pense qu'avec tout ça, nous n'allons plus avoir les idées claires demain. » D'un air amusé, je sortais des verres pour se faire des shooters, autant la jouer direct. Je ne pouvais pas m'empêcher de la regarder, non je ne devais pas elle était ma meilleure amie après tout c'était pas permis. « Allée approche qu'on puisse commencer cette soirée. »
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J'avais enfin retrouvée ma princesse et c'était pas facile d'exprimer à quel point j'étais heureuse de la voir et à quel point ça me plaisais de savoir que nous allions passer une soirée seulement toute les deux. Elle rendait la liberté que j'avais retrouvée encore meilleure et j'avais presque du mal à croire que tout ça continue aussi parfaitement, depuis ma sortie de prison j'ai toujours la peur au fond de moi de me faire à nouveau enfermer et de tout quitter à nouveau. Et pourtant non j'étais saine et sauve, j'avais clairement pas besoin de m'en inquiéter. Mais bon, qui sort avec un cerveau sans inquiétude de prison hein ? Personne. J'hochais ma tête d'un sourire quand elle disait qu'on devait se retrouver et en effet c'est bien ce que j'avais en tête. Et puis j'étais aussi contente de savoir que ce soir la belle rousse ne passera pas sa soirée avec un homme stupide mais bien avec sa meilleure amie. Mais bon, tout ça n'arrangeait pas le fait que j'avais une énorme tentation envers elle et maintenant que j'étais à nouveau face à elle j'avais juste l'impression que c'était pire. Alors oui quand elle me tente, je peux pas m'empêcher de jouer à son jeu. Mais qui n'aime pas jouer de toute façon ? Une fois dans son appartement je cherchais de quoi nous faire passer une bonne soirée, oui ce soir je voulais qu'on se donne la plus grande cuite de notre vie. Mais ça faisait bien trop longtemps que je m'étais pas amusée avec elle alors je voulais vraiment remédier aux choses. Je ne quittais pas mon sourire en l'a voyant sortir tout ces alcools, hm tout c'que j'aime. Mais qui a dit que c'est bien d'avoir les idées clairs ? J'sais pas pourquoi mais je suis certaine que demain je serai bien contente d'avoir oubliée quelques détails de notre soirée. Dis-je d'un air amusée, évidemment je disais ça, si potentiellement nous en venions à coucher ensemble. Parce que oui c'était quelque chose que je voulais énormément mais que j'étais pourtant pas capable d'assumer. Je venais alors m’asseoir près d'elle pour ensuite nous servir plusieurs shots. Je t'ai pas vu saoule depuis bien trop longtemps, j'ai hâte de voir ça. Dis-je d'un petit sourire en coin alors que je réfléchissais un instant, je pensais juste à une petite façon de boire en s'amusant. Bon j'ai un petit jeu. T'es prête ? Tu dois boire autant de shots que tu as couchée avec des hommes et des femmes pendant que j'étais en prison. Et moi la même chose.. Avec mes copines taulardes. Dis-je d'un petit rire, bah oui c'était une histoire d'en savoir plus et aussi de bien faire boire Megara vu que j'étais certaine qu'elle n'avait pas chaumer. Je réfléchissais ensuite de mon côté concernant les femmes que j'avais fréquentée en prison, la liste est assez longue, mais bon on s'ennuie pas mal là-bas et il vaut mieux trouver de quoi s'occuper.
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Cette soirée allait m'être très difficile à gérer parce que depuis que j'avais posé les yeux sur toi, je ne pensais qu'à une seule chose t'embrasser et faire l'amour avec toi. J'étais totalement envouté par ton regard, par ta beauté et je n'étais pas certaine de vraiment réaliser que tu étais bel et bien de retour dans ma vie et surtout auprès de moi. Je ne réalisais pas que tu étais libre que plus jamais, je l'espérais, tu ne sois enlever à moi. Tu étais ma meilleure amie et mon âme sœur, nous étions si différente et à la fois si semblable. Tu m'avais manqué durant tout ce temps et je luttais avec moi-même pour ne pas te sauter sauvagement dessus et t'arracher tes vêtements. Je décidais de te ramener chez moi où nous serions certaine d'être seule toutes les deux avec de l'intimité. Toute suite ta première idée était que nous prenions une cuite toutes les deux, j'avais ris et j'avais sorti tout un tas de bouteilles qui allait nous rendre saoul en peu de temps. Seulement si je buvais je n'étais pas certaine de pouvoir retenir mon envie primitive de t'avoir dans mon lit et pouvoir te caresser. Derrière ton rire et ton amusement, je savais que tu dissimulais la même envie secrète de m'embrasser et ça m'amusait de te voir tenter de le nier. « Attention ma belle, si tu me fais boire je ne réponds plus de rien. » Il est vrai que ça faisait une éternité que nous n'avions pas bu toutes les deux, que tu ne m'avais pas vu dans un état second et comme tu n'avais pas bu j'avais peur que l'alcool te monte vite à la tête. Je te regarde avec de grands yeux lorsque tu me demandes de boire autant de verres de conquêtes que j'ai pu avoir en ton absence et là je songe au coma éthylique que je risque de faire, parce que bon sang qu'il y a eu. Je te fixe alors du regard. « Tu me demandes sérieusement d'avaler une cinquantaine de verres ? Tu sais que je ne tiendrais plus debout après ça ? » Demandais-je amusée et en même temps pas sûre que ça te fasse plaisir.
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