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Clay & Lis - Merry Christmas

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Merry Christmas
Réserve d'Harold Parker - 24 - 25 décembre 2017 - @Clay Fitz. Cooper  & Lisbeth

Dimanche, 24 décembre :

Lisbeth jeta un coup d’œil à son portable pour s’assurer de ne pas prendre de retard. Il lui restait encore un peu de temps avant qu’elle ne prenne la route. Elle avait donc le temps de terminer ce qu’elle était en train de faire, c’est-à-dire de se battre avec un maudit papier-cadeau récalcitrant. Il lui fallut un certain temps pour emballer les quelques cadeaux qu’elle avait décidé d’amener avec elle. Une fois l’avant-dernier paquet recouvert de papier évoquant Noël, la jeune femme s’attaqua au dernier : celui de Clay. Celui-ci lui prendrait moins de temps à dissimuler. Elle posa sa main sur l’enveloppe pour l’attirer à elle. Sa gorge se serra alors qu’elle l’ouvrait pour en sortir les quelques clichés situés à l’intérieur. Le dernier datait d’il y a deux jours. Lisbeth avait eu le temps de se faire à la nouvelle. D’abord paniquée, elle avait nié l’évidence et il lui avait fallu les nausées pour prendre conscience qu’elle n’était plus seule. Pour donner les cours, ce n’était pas la joie et heureusement que les anti-nauséeux existaient… Puis elle regardait régulièrement les clichés, s’assurant que c’était bien son nom inscrit en haut à gauche de l’image. Comme si elle ne l’avait pas mémorisée depuis le début… Finalement, elle avait décidé de ne plus trop y penser pour éviter de paniquer à l’idée de devoir l’annoncer au père de l’enfant. Mais entre-temps, des montagnes russes d’émotions la saisissaient. Un coup elle flippait totalement et l’instant d’après elle se reprenait en se disant que tout allait bien se passer. Et les nausées la prenaient, effaçant ses appréhensions pour un moment. Jamais elle ne s’était sentie aussi démunie face à ses émotions. C’était comme si elle perdait totalement les pédales (et le contrôle sur sa vie). Maintenant que l’échéance approchait, la peur recommençait à la tenailler.

Le cliché en main, elle resta un moment perdue dans ses pensées avant de se reprendre. Elle savait très exactement lequel allait être montré à Clay. S’emparant de la carte achetée quelques jours plus tôt, elle y inscrivit le mot qui lui trottait dans la tête depuis le matin même. Elle inséra ensuite l’image dans une fourre plastifiée à sa taille avant de l’épingler sur le cadeau. Elle emballa ce dernier avec plus de facilité que les précédents avant de le ranger dans le sac prévu à cet effet, la carte le rejoignant. Voilà, c’était fait. Ne tenant plus en place, Lisbeth alla se préparer. Elle prit une douche chaude, se sécha, s’habilla et prépara ses affaires. Les cadeaux précédemment emballés furent rangés dans un grand sac. Sac en bandoulière autour de son épaule, elle jeta un dernier coup d’œil avant d’embarquer ses affaires. Elle jeta un dernier coup d’œil à son appartement pour être certaine de n’avoir rien oublié avant de fermer la porte derrière elle.

A sa voiture, elle rangea ses affaires dans le coffre avant de programmer le GPS à l’adresse que Clay lui avait donnée. Si tout se passait bien, elle serait arrivée à destination d’ici une demi-heure. Par chance, le trafic était fluide en ce dimanche de la veille de Noël. Les familles étaient affairées à préparer le repas et à s’assurer que tout soit parfait pour le réveillon. Lisbeth quitta rapidement Boston et se retrouva bientôt sur une route déserte. Le GPS resta silencieux un moment avant qu’il ne lui indique de tourner dans une direction donnée. Elle roula encore un moment, attentive à ce qui l’entourait, quand elle aperçut enfin le fameux chalet. Au même moment, la voix féminine lui indiquait qu’elle était arrivée à destination. La nuit était en train de tomber et les lumières étaient allumées à l’intérieur de l’habitation. La jeune femme se gara à côté de la voiture de Clay puis coupa le moteur. Ses mains étaient moites alors qu’elle quittait son véhicule pour se diriger vers le coffre. Allez, tout va bien se passer, tu verras… Elle récupéra ses affaires, verrouilla sa voiture et se dirigea vers l’entrée éclairée. Elle frappa tant bien que mal à la porte et attendit, un peu stressée mais contente d’être loin de Boston pour fêter ce Noël. Et surtout, elle était heureuse de ne plus être seule pour les fêtes de fin d’année.

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Quatre heures seulement après mon départ de la grosse pomme je réalise l'ironie de la situation, les doigts malaxant le cuir du volant avec plus de vigueur qu'auparavant. Les avocats d'Anna ne m'ont permis de la voir lorsque je me suis présenté à l'accueil de sa firme, reçu et soigné comme un simple étranger avec néanmoins un dédain plutôt bien marqué à l'annonce de mon nom. Le petit n'était pas avec elle ce jour là. Merci de m'avoir prévenu Anna... Ce n'est pas grave, ce ne sont que quelques minutes de perdues dans toute cette journée déjà bien entamée et si je me suis présenté sur le palier de sa suite privée en fin de matinée, ce ne fut que le temps de me voir gratifié d'un pale sourire de la part de sa baby-sitter avant de récupérer mon fils pour les jours à venir. Cela dit, ses chiens ont du lui passer le message puisqu'à peine un pied dans la rue qu'elle s'est miraculeusement souvenu de mon numéro de téléphone, un texto pour me confirmer de la date à laquelle elle reviendrait le chercher à Boston.

La vision du chalet a cependant pour elle le don de me ramener à de meilleurs souvenirs, ceux de vacances passées en famille, un luxe que je ne peux dorénavant plus m'offrir. Curieusement et alors qu'il n'y a jamais mis les pieds, c'est Tobias qui y trouve ses repères en premier et crapahute sur le plancher à peine l'ai-je déposé. Il s'amuse d'un rien et trouve même un abri temporairement sous une chaise pendant que je range les derniers sacs, condiments et décorations nécessaires pour ces festivités en petit comité. Il ne m'aura fallut que quelques heures pour tout installer dans le chalet, la chambre du petit passant en priorité. Le feu dans l’âtre crépite faiblement, baignant une partie du salon d'une chaleur douce et irradiante. De temps à autres, les évanescents luminaires du sapin venu s'installer au beau milieu de la pièce tendent à la rafraichir le temps d'une seconde ou deux pour s'évanouir aussitôt. Et si mon calme apparent se confronte à la course du temps, il s'évanouit, le regard inquisiteur, lorsqu'une lueur au travers des vitres lève le voile sur la fin de ma solitude puisqu’il se fait déjà tard. La nuit est tombée sans que je n'y prenne garde et maintenant il est temps d’accueillir celle sur qui je compte pour égayer cette soirée en plus des rires du petit qui vient sur le parquet de se vautrer. C'est indéniable, il tient de son père sa façon d'accuser les coups sans le moindre mal malgré son jeune age. Les bruissements des graviers sous les pneus de mon invitée se sont tus subitement, preuve qu'elle s'est finalement arrêtée et il me tarde de la voir franchir mon palier. Dans ma main.... Un mug d'où s'évaporent des volutes parfumées de cacao amer ce qui ne me ressemble guère. J'ai pour ce soir oublié mes habitudes de débauché, cigarette, alcool et revues légères, tous mes petits travers laissés de coté. C'est dans l'esprit de famille que je souhaite passer la soirée et non pas comme les 364 autres durant lesquelles je trouve du réconfort dans un bon verre de Chardonnay une fois l'uniforme raccroché.  

On frappe discrètement à la porte ce qui effraye durant un court laps de temps le gamin, les yeux voguant entre la source de sa frayeur et la seule personne à laquelle il peut se raccrocher." Aussi courageux que ta mère..." Un trait de caractère que je souhaite modifier au fil des années. Avec un peu chance et de persévérance, le venin dont l'a doté Anna se distillera... ou pas. Avec assurance je me dirige vers la porte d'entrée non sans jeter un dernier coup d'oeil à ma progéniture qui prend plaisir à étriper sa peluche pour nouveau né. La pauvre bête a partagé bien des moments, des conflits et des réconciliations qui n'ont eu besoin de mot.... juste d'un sourire.
Main sur la poignée, mes yeux se heurtent sur la silhouette qui se tient sur mon palier et à l'instar de mon fils je ne trouve rien à redire sauf un sourire apaisé. Lisbeth a répondu présente à cette invitation qu'elle aurait très bien pu refuser, se sentant peut-être de trop, telle une pièce rapportée. " Entre. " A peine a t-elle déposé un pied à l'intérieur qu'une main lui est présentée afin de la débarrasser de ses effets. Le sac le plus imposant est de ce fait entreposé sur l'une des commodes de bois brut avant de me retourner afin de la contempler, venant sans m'annoncer pour outrepasser les limites que nous avons depuis bien longtemps transgressées. Elle est assistée dans sa démarche, l'aidant de mon coté à se démunir de cette veste nécessaire en ce début d'hivers. " Content que tes étudiants te laissent souffler  " et qu'elle aie trouvé le temps de venir me retrouver, de nous retrouver. Au silence qui s'installe petit à petit s'impose mon besoin de lever le voile d'une voix enrouée sur certaines questions qui ne tarderont pas à tomber tout en lui dévoilant l'espace dans lequel nous allons passer la soirée. " L'héritage de la famille... ". Très rapidement, mon regard s'abat sur le petit qui trottine déjà vers le canapé, entrainant avec lui entre ses petits doigts fébriles son ours mal dégrossi. " Et le mien...", que je souffle, dépité par les efforts que j'ai fournis à force de le surveiller. Entretemps et d'un un naturel peu commun, porté par cette affection que je n'ai plus à cacher, je me suis rapproché de celle qui s'est déplacée jusqu'ici dans le but de le lui partager lorsque des gazouillements me font braquer la tête vers Tobias qui s'est mis à nous épier. " Ne regarde pas... "  

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Réserve d'Harold Parker - 24 - 25 décembre 2017 - @Clay Fitz. Cooper  & Lisbeth

Sacs en main, Lisbeth avait miraculeusement réussi à lever un bras pour frapper contre la porte en bois du chalet avenant. Anxieuse et à la fois un peu perdue dans ses pensées, elle réagit un quart de seconde plus tard quand la porte s’ouvrit sur un Clay qui lui adressait un sourire. Ce détail acheva de la faire redescendre sur terre alors qu’elle lui rendait son sourire, son anxiété pour le moment envolée. Invitée à entrer dans l’habitation chaleureuse et bien plus chauffée que le palier où la bise glaciale parvenait à s’engouffrer pour la frigorifier, elle franchit le seuil. Presque immédiatement, la température des lieux commença à la réchauffer alors qu’elle tendait le plus gros sac à son hôte. Il contenait le cadeau qu’elle avait soigneusement choisi pour Tobias alors que le deuxième, plus petit, renfermait celui pour Clay. Quand elle les lui donna, une vague de panique l’envahit : et s’il tombait malencontreusement sur la mystérieuse enveloppe ? N’aurait-elle pas dû la conserver sur elle, dans son sac à main ? Tout ce méli-mélo tournoyait dans son esprit alors que Clay l’aidait à retirer sa veste devenue inutile.

« Merci… Je les ai trop épuisés pour leurs examens, c’est pour ça qu’ils me laissent un peu de liberté ces derniers temps. » Fit-elle, d’un ton espiègle.

Oh oui, elle avait bien observé la tête de certains durant la session d’examen et elle avait un peu flippé, se demandant si elle ne les avait pas trop poussés. Elle avait été rassurée (et bluffée) quand elle avait corrigé les premières copies et examens pratiques si bien que la culpabilité s’en était bien vite allée. Faisant quelques pas dans le séjour où ce petit monde allait passer la soirée, elle posa son regard sur le sapin joliment décoré. Il y avait bien longtemps qu’elle n’en avait pas vu de semblable et qui n’avait rien à voir avec ceux des centres commerciaux, trop pompeux à son goût. Inévitablement, Lisbeth fut ramenée une vingtaine d’années en arrière, quand sa mère et elle savaient avoir la paix pour les fêtes de fin d’année. L’ambiance était alors légère et festive et enfin elles décompressaient d’une année difficile tout en espérant toujours que la suivante serait moins éprouvante. Mais comme on dit, l’espoir fait vivre puisqu’elle n’avait trouvé de paix et de répit qu’en cette fin d’année 2017. La route avait été bien longue et sinueuse, parfois même extrêmement dangereuse mais ce parcours en valait la peine. L’héritage de la famille… Et le mien. La petite silhouette trimbalant son ours en peluche comme un trophée ne lui avait pas échappé, bien au contraire. Elle avait fait la connaissance de Tobias au début de l’été, dans des circonstances pas très engageantes. Il avait fallu un accident de voiture pour que son chemin croise celui d’Annalynne et de son fils. Cette mésaventure avait donné le top départ de leur relation plutôt… Chaotique. Quant à Tobias, elle ne l’avait pas revu depuis le 4 juillet. Encore une magnifique soirée qu’ils avaient passé. Ce soir, Lisbeth espérait que rien ni personne ne les dérangerait. Pensée égoïste, un tantinet égocentrique ? On ne chasse pas le naturel, peu importe à quelle profondeur il est enfoui. Quoi qu’il en soit, le fils de Clay avait bien grandi depuis cet été et il semblait en bonne santé.

« Très beaux héritages, surtout le tien. »

Celui pour lequel elle portait une affection tout à fait inédite se tenait à présent près d’elle. Elle pivota vers lui alors qu’un petit curieux leur faisait part de sa présence.

« Il est curieux, comme son père… »

A nouveau, la peluche fut prise en otage dès que l’attention des deux adultes envers Tobias lui suffit. Amusée, Lisbeth reporta son attention sur Clay et elle passa ses bras autour de son cou. Elle se hissa légèrement sur la pointe des pieds pour déposer ses lèvres contre les siennes pour lui offrir un tendre baiser.

« Dis-moi, tu as passé combien de temps à décorer ? »

Elle était loin de se douter qu’il avait fait un aller-retour à New York dans la journée pour y chercher Tobias et qu’il avait tout préparé avant qu’elle n’arrive. Son attention se reporta sur Tobias qui les avait un peu oubliés. Allait-elle éveiller des soupçons au cours de la soirée ? Tant que Clay ne lui proposait pas un verre de vin, ça devrait aller. Parce qu’elle n’avait aucune excuse pour en refuser un car elle ne prendrait pas le volant ce soir. Et puis Clay, avec ce maudit sixième sens de flic, flairerait tout de suite l’arnaque et le mensonge. Alors qu’elle stressait énormément quelques minutes plus tôt, la jeune femme se sentait plutôt sereine à présent.

« Il y a une raison à ce que tu ne fêtes pas Noël avec ta famille ? »

Elle était heureuse qu’il ait pensé à elle pour fêter le réveillon mais elle avait cru comprendre que la famille était importante pour lui. Et puis comme si c’était inscrit dans ses gènes, Lisbeth mettait toujours les pieds dans le plat et n’y allait pas par quatre chemins. De toute façon, elle verrait tout de suite si elle touchait un point sensible.

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« Il est curieux, comme son père… » Et pourtant, pour son propre bien, j'aimerais qu'il garde son innocence le plus longtemps possible. " Que Dieu fasse qu'il ne suive pas les traces de son père. " Mais mes doutes et mes craintes sont vite balayées par la tendresse que Lisbeth illustre dans son geste, légèrement relevée sur la pointe des pieds afin de m'atteindre dans ma fierté, un furtif baisé donné lorsque Tobias s'amourache de sa peluche dépoilée. « Dis-moi, tu as passé combien de temps à décorer ? » Contraint entre ses bras qu'elle a enlacée, je ne peux me détourner de son regard afin observer ce qu'elle met en lumière. Certes j'y ai passé quelques heures, peut-être deux ou trois et mes traits froncés témoignent de mon incertitude quant à ce sujet  sur lequel je peine à méditer, m'attardant un peu plus longtemps sur le sapin. " Peu importe "  Peu m'importe le temps que j'y ai passé tant que le résultat me plait. J'aime tous les ans faire fondre sous ces illuminations éphémères l'amertume des jours passés. C'est en quelque sorte ma façon de décompresser, de passer outre les affres et toutes les horreurs que j'ai pu croiser durant l'année. Un retour aux sources des plus simples même pour celui qui ne croit plus en rien.  « Il y a une raison à ce que tu ne fêtes pas Noël avec ta famille ? » Et c'est justement là où le bas blesse: c'est parce que j'ai cru  de mon vivant en une apologétique idée sans jamais remettre en questions les bases de son fondement, à l'opposé de les principes moraux. Lisbeth attend une réponse pour laquelle j'éprouve quelques difficultés, le regard fuyant jusqu'à aller se poser sur les braises incandescentes dans l'âtre à coté. Mais bercé entre ses bras, il m'apparait difficile de m'y substituer. " Tu sais pour Anna. Alors..." Annalynne n'a jamais brillé aux yeux de mes parents, que ce soit avant ou après m'avoir donné un héritier et çà depuis le premier regard qu'ils ont sur elle déposé. Faute de son teint halé, de ses origines, de ses croyances, de sa différence, ils ne l'ont jamais acceptée et j'ai inconsciemment nourrit cette haine pour l'étrange en ne l'ayant pas épousée. " Alors ils n'ont pas aimé la blague " que fut notre relation visiblement.

Et bien que je prenne cette histoire avec plus de légèreté à présent, mes yeux se sont déposés affectueusement sur Tobias qui s'est tranquillement vautré. " Je les laisse digérer. " Juste le temps que cette histoire se tasse, quelques mois, quelques années pour qu'ils acceptent enfin l'idée que j'ai pu à ce point pécher. Comme pour cesser de ressasser le passé, mon attention se déporte d'elle même sur les paquets apportés par Lis, l'un plus imposant que l'autre et de là se met en place insidieusement un petit jeu de pistes..." T'aurais pas du. Ta présence suffisait amplement. "Je pensais l'avoir précisé... Nul besoin de se charger de la sorte et de perdre son temps dans les boutiques juste avant. A la veillée de Noël, je l'imagine dans les filles d'attente, bousculée par ceux qui ont préféré attendre le dernier moment. Et sur un ton rieur subitement, mes bras viennent vivement l'enlacer pour me moquer de sa délicate attention: " J'espère qu'il ne t'a pas couté cher. Dans deux jours ce sera brisé. " De tous les jouets qu'il a reçu grâce à sa mère qui l'a pourri gâté, rien n'a survécu hormis le bout de tissus qu'il chérit tant. De son entrave elle est alors libérée pour l'inviter à s'assoir à coté du démon métissé, me frottant les mains lorsque je commence à me diriger bon pied bon œil vers les placards de la cuisine ouverte. " Tu veux quelque chose pour te réchauffer? Par contre, ici, nous n'sommes abonnés qu'au chocolat et crème fouettée. "  
 
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Réserve d'Harold Parker - 24 - 25 décembre 2017 - @Clay Fitz. Cooper  & Lisbeth

Un moment de tendresse volé pendant que Tobias maltraitait sa pauvre peluche. Quelle vigueur ils peuvent avoir, ces enfants ! Suivant le regard de Clay qui examinait sa décoration, elle restait bluffée par le travail accompli en… Un temps indéterminé. Il est vrai que ce petit détail n’avait aucune importance alors elle se contenta de poser une autre question encore plus épineuse que la première. Cette fois, elle attendait une réponse car elle savait que toute personne normalement constituée préfèrerait passer les fêtes de fin d’année avec sa famille. Surtout qu’il y avait Tobias. Gardant ses bras autour de lui, Lisbeth resta silencieuse en attendant qu’une réponse se formule. Quand elle arriva enfin, elle comprit que c’était la relation que Clay entretenait avec Annalynne qui avait gêné ses parents. Surtout l’arrivée de leur petit-fils. Et maintenant qu’ils ne sont plus ensemble, ça devait encore plus compliquer les choses. Comme quoi les histoires de famille sont présentes partout. Mais le petit ne semblait pas s’en familiariser plus que tant. A présent sur les fesses, il avait reporté son attention sur le couple. Il n’y avait rien à ajouter aux paroles prononcées alors Lisbeth se contenta de hocher la tête. « T’aurais pas dû. Ta présence suffisait amplement. » Un petit sourire apparut sur ses lèvres et elle prit un air mystérieux.

« Je peux toujours repartir avec le tien. Tout dépend si tu seras sage ou pas ce soir. »

Même si elle savait pertinemment qu’elle ne ferait jamais une chose pareille. Soudainement, elle se retrouva dans ses bras alors qu’il se moquait gentiment d’elle. Il est vrai qu’il valait mieux l’imaginer dans une file d’attente interminable pour payer ses achats de Noël que de l’y voir en vrai. Surtout que le jour où elle avait décidé de le faire elle était particulièrement nauséeuse. Et cette chaleur dans ce centre commercial… Elle aurait pu tourner de l’œil. Heureusement pour elle, elle s’était retrouvée dans des situations beaucoup plus inconfortables tout au long de cette année.

« Ne t’inquiète pas, j’ai prévu le coup. Surtout que je connais le père et la mère… » Fit-elle, amusée.

Et à voir l’état de sa peluche, elle n’avait plus aucun doute quant à la durée de vie de ses jouets. Une fois relâchée de l’étreinte de Clay, elle se dirigea vers Tobias. Elle doutait qu’il se souvienne d’elle, surtout au vu des conditions de leur première rencontre. Elle s’approcha de lui et le prit dans ses bras pour s’asseoir sur le sofa. Au passage, elle se reçut un coup de peluche sur la tête mais au moins, il ne se mit pas à pleurer ou à hurler. A présent assis sur ses genoux, il semblait absorbé par la contemplation de son pauvre jouet malmené.

« C’est parfait. Rien de mieux pour se réchauffer. »

Elle se détendit un peu, sachant qu’il n’y aurait pas d’alcool le temps de son petit séjour. Inutile de stresser pour chercher des excuses pour ne pas boire. Tobias finit par se calmer tout en guettant l’arrivée de son père près d’eux. Quand il revint avec les tasses, Lisbeth se décala un peu pour lui faire une petite place.

« Depuis quand tu es expert en chocolat chaud ? »

Elle ne l’imaginait absolument pas s’abreuver de cette boisson tout comme lui devait bien souvent l’imaginer avec un verre de vin à la main. Et comme elle ne l’imaginait pas non plus aux fourneaux, elle avait hâte de voir ce qu’il avait concocté comme repas pour ce réveillon.

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« Je peux toujours repartir avec le tien. Tout dépend si tu seras sage ou pas ce soir. » Je ne crois pas non. Après tout ce qu'il s'est passé cette année, après tout ce que j'ai dû endurer, j'escompte avoir satisfaction en l'ouvrant ce soir. Et quand bien même si je ne me montre jamais très raisonnable dès lors qu'elle se trouve à mes cotés, je le serais, tout du moins jusqu'à minuit passé. Alors puisqu'on en vient à parler des caractères de chacun, celui de Tobias n'est pas épargné.  « Ne t’inquiète pas, j’ai prévu le coup. Surtout que je connais le père et la mère… » Il faudra donc que ce cadeau soit à la fois résistant et raffiné... Un duo atypique et improbable, ce qui résume bien la finalité de cette relation. Anna ne m'a aimé que parce que j'étais aux antipodes de ce qui lui était destiné et représentais tout ce que son père à toujours détesté. " Un jouet..." Deux mots qui se sont envolés dans un murmure à peine audible avant d'aller en direction de la cuisine pour y retrouver de mon aplomb et lui proposer de quoi se réchauffer tandis qu'elle prend place dans le salon. D'une œillade discrète le moindre de ses gestes est épié parce que même si j'ai toute confiance en Lis et lui confierais ma vie sans hésiter, il s'agit de mon fils, d'un être fragile malgré les gènes dont il a hérité. Curieusement le petit se tient à carreau, déplore presque l'état de sa peluche aux vues des moues qu'il affiche silencieusement. « C’est parfait. Rien de mieux pour se réchauffer. » Tant mieux. Satisfait de l'entendre, je me plie à ses volontés et empoigne l'un des vieux mugs dont le temps à fait passer la couleur. Rustique, tout ici l'est mais c'est ainsi que mes parents l'ont toujours souhaité, une chose que je ne souhaite voir changer.  

Et une odeur familière me sort de cet appesantissement, celle du lait versé sur un fond de cacao amer. Une tasse dans chaque main et je reviens vers elle qui se complait dans le rôle de mère on dirait, tout en prenant soin de se décaler légèrement. « Depuis quand tu es expert en chocolat chaud ? » Le doute s'affiche sur mes traits rembrunis. Bonne question. Il va de soi que depuis mes 18 ans je ne donne plus que dans le chocolat mais lorsque nous venions ici nous retrouver en famille, boire n'était-ce qu'une lichée n'était pas conseillé. Je me suis installé à ses cotés, lui offrant naturellement son dû tout en déviant vers les emballages pour le moins très réussis. " Ça va me travailler toute la soirée. " Parce que je suis de ceux qui préfèrent savoir à quoi s'attendre surtout que Lis ne me connait que depuis quoi...? Moins d'un an. Un présent impersonnel sûrement et toutes les hypothèses s’enchevêtrent à ce même instant. Un bouquin peut-être quoiqu'elle ne m'a jamais vu le nez dans un livre si ce n'est peut-être une fois sur une revue osée... Un stylo, le genre de cadeau utile et qui plait surtout lorsqu'on est comme moi un gratte-papier de part sa profession... " Ne me dit rien... C'est une cravate. " Forcé de constater que l'on m'a toujours reproché de ne pas rentrer dans le moule des officiers bien fringués.
 
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Réserve d'Harold Parker - 24 - 25 décembre 2017 - @Clay Fitz. Cooper  & Lisbeth

Lisbeth s’était installée sur le sofa, prenant Tobias avec elle même s’il semblait se plaire assis sur le plancher à présent chauffé du chalet. S’attendant à l’entendre protester, elle fut étonnée qu’il ne bronche presque pas, lui envoyant simplement un coup de peluche très certainement par mégarde. Une fois assise, elle contempla un instant les traits du petit garçon, se perdant dans ses pensées. Il était le portrait craché de ses parents. Quand on connaissait les deux, on ne pouvait se tromper sur ses origines. Ses pensées la ramenèrent incontestablement vers sa propre grossesse qu’elle avait appris à peine quelques semaines plus tôt. Tout un tas d’interrogations défilèrent dans son esprit : serait-ce une fille ou un garçon ? A quoi, à qui ressemblerait-il (elle) ? Et surtout, serait-elle une bonne mère ? Inlassablement, elle en revenait toujours à cette question. Elle avait rebattu les oreilles d’Alaska avec ses doutes et, fort heureusement, son amie n’avait manifesté aucun agacement à la rassurer encore et encore. Même si elle avait encore environ six mois devant elle pour se faire à l’idée qu’elle allait être mère, elle n’en restait pas moins apeurée. Heureusement, il s’agissait d’une toute autre sorte de peur que celle éprouvée les mois précédents. Bon sang, comment allait-elle tenir la soirée sans craquer avant et annoncer la nouvelle à Clay ? Inconsciemment, Lisbeth resserra son étreinte sur Tobias, un peu comme s’il était devenu sa seule bouée de sauvetage.

Bientôt, l’odeur du chocolat chaud chatouilla ses narines et elle revint sur terre. Se décalant légèrement pour faire de la place à Clay, elle lui fit signe de déposer sa tasse bouillante sur la table histoire d’éviter qu’un geste malencontreux du bambin ne vienne les ébouillanter. Elle le remercia ensuite et son regard se posa sur les présents qu’elle avait apportés. S’il commençait à être curieux comme ça, elle craquerait rapidement. Un léger sourire mystérieux se dessina sur ses lèvres alors qu’elle esquissait plusieurs moues lorsqu’il essayait de deviner ce qu’il y avait dans le paquet. Cherche encore, tu es loin du compte. D’un côté, elle était amusée de le voir ainsi trépigner d’impatience. Pire qu’un enfant !

« Une cravate ? Mince, tu en avais besoin d’une ? Demanda-t-elle avec une pointe d’ironie.

Elle se rappelait le soir où il était passé chez elle, encore avec ses vêtements de travail… Cette seule pensée la fit rougir et elle la chassa rapidement de son esprit. Finalement, n’y tenant plus, elle se leva, gardant Tobias dans ses bras et elle se dirigea vers les paquets en évidence. Elle saisit d’une main le petit sac dans lequel se trouvait la surprise pour Clay. Elle revint auprès de lui et s’installa à ses côtés, un peu plus près qu’avant cette fois.

« Même si je le cache bien, je ne pourrais pas tenir plus longtemps… »

Et il allait vite comprendre pourquoi. Lui tendant son présent, elle attendit qu’il le saisisse. En ouvrant le sac, il découvrirait une enveloppe et un petit paquet mou.

« D’abord l’enveloppe. » Le guida-t-elle.

En la décachetant, Clay découvrirait une carte ne contenant aucun texte sur la première page. Juste un décor hivernal et apaisant digne des fêtes de fin d’année. À l’intérieur, un petit mot écrit d’une main sûre et soignée (malgré tout le stress qu’elle avait éprouvé en écrivant ces quelques mots) : « Sauras-tu te montrer patient ? Le véritable cadeau arrivera le 2 juillet 2018… »

« Et puis le paquet, histoire de tuer ton impatience…

Une peu amusée et terrorisée, Lisbeth suivait le moindre des mouvements de Clay. Il allait s’attaquer au paquet à présent. Ses mains devinrent moites et ses joues perdirent un peu de leurs couleurs. Elle avait à la fois hâte qu’il l’ouvre tout en stressant comme jamais. Elle l’observa déchirer l’emballage cadeau (elle y avait mis tout son cœur même si ce n’était absolument pas son fort d’emballer des cadeaux) et son cœur s’emballa. Une autre enveloppe déposée sur du tissu blanc. Peu importe l’ordre dans lequel il découvrirait ces deux cadeaux, il devinerait vite de quoi il s’agissait. Le tissu blanc, une fois déplié, n’était autre qu’un body sur lequel était brodé un texte qui ne laissait aucun doute quant à la future et deuxième paternité de Clay. Dans l’enveloppe se trouvait le cliché de la dernière échographie, réalisée quelques jours plus tôt. Lisbeth eut l’impression que le temps s’était figé quand elle leva enfin le regard sur Clay.

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@Lisbeth Larsson
Sa réaction un temps soi peu vive, adoubée d'un sourire complaisant, souligne que je me suis bien planté en ce qui concerne son présent. Il est vrai que je ne suis jamais sur mon trente et un lorsqu'il s'agit de vaquer derrière mon plan de travail excepté en de rares occasions où je n'ai hélas pas d'autre choix que de porter l'uniforme. A sa pointe d'ironie j'y  saupoudre une dose de surprise par un haussement de traits. " Quelque chose dont j'aurais besoin alors. " Beaucoup d'idées vont et viennent, se superposant pour être rapidement une à une balayées... D'un naturel peu commun, visant à très peu s'attacher, je n'accorde que très peu de valeur au matériel bien que je puisse apprécier fortement mon petit confort personnel. La voyant se lever, je n'ai le temps de lever la main afin de l'en dissuader mais néanmoins m'égare en une boutade de second degré. " Tu sais que j'ai déjà un abonnement à ...." certaines chaines câblées dont je tairais le nom devant des oreilles aussi innocentes que celles qu'elle porte dans ses bras en ce moment même. D'une main habilement glissée à l'intérieur dudit sac au contenu si particulier, Lis en a ressorti un plus petit, plus menu et qui attise tout autant ma curiosité. Mes yeux n'ont cessé de la toiser sur le chemin du retour jusqu'à ce qu'elle retrouve sa place à mes cotés. « Même si je le cache bien, je ne pourrais pas tenir plus longtemps… » Il s'agirait donc de quelque chose qu'elle me dissimule mais qu'elle souhaiterait me faire partager rapidement et je sais ô combien certains de nos jeux nocturnes la stimulent. Aurais-je dans ma plaisanterie visé juste? Et sans prendre le temps de spéculer sur ses dernières paroles, je me saisis de l'anse en papier pour plonger à l'intérieur un regard empli de perplexité. Une enveloppe et  un paquet de la taille d'une main. Oh putain.... Une cravate.... Un sourire nerveux s'est bêtement dessiné sur mes lèvres face à l'évidence toute trouvée. Je suis tombé juste et elle a nié. « D’abord l’enveloppe. » Bêtement j'allais m'emparer du plus gros lorsqu'elle m'avise de commencer par le moins épais. Mon geste révisé, mes doigts étreignent la fine enveloppe qu'elle a pris la peine de cacheter. A l'intérieur rien d'autre qu'une petite lettre aux couleurs de saison, d'un blanc immaculé et saupoudré de mordoré. Je me suis durant un court instant redressé, interloqué. Pourquoi me fêter la bonne année sur un bout de papier alors que je suis à coté? Mais ce n'est pas tout à fait ce que je croyais... Quelques mots à la calligraphie soignée sur la seconde page, une phrase aux allures de devinette en guise de paraphe: « Sauras-tu te montrer patient ? Le véritable cadeau arrivera le 2 juillet 2018… » Juillet, l'été...Des vacances. J'ai encore l'amertume des dernières que nous avons passées ensemble et il me semble que nous avions convenu que je choisirais la destination des prochaines. « Et puis le paquet, histoire de tuer ton impatience… » Et d'éclaircir le lièvre qu'elle vient de soulever... La carte est délaissée de coté, entrouverte afin de me laisser tout à loisir l'occasion d'en relire les syllabes et la date qui y est notifiée pendant que je me plie à sa suggestion en m'emparant du paquet. C'est mou et de faible épaisseur, peut-être un indice sur la prochaine destination. Un short de bain... Une chemise hawaïenne... Non, c'est aussi blanc que ne l'est la carte déjà découverte. Au dessus une seconde enveloppe a été déposée, poupée gigogne qui recèle d'après la réaction de Lis un lourd secret. Entre deux regards échangés, j'ai tenté de déceler dans le sien un quelconque indice avant d'en revenir à ce qui trône entre mes mains. L'enveloppe est dépliée avec minutie et son contenu, une photographie à la surface glacée, glissé lentement de son emballage. Je n'ai pas compris de quoi il s'agissait sur le coup, ma raison se heurtant à un simulacre d'ombres à la forme pourtant évocatrice. C'est une échographie. Les mots sont superflus pour décrire ce qui me prend soudainement et avant de pouvoir dire quoi que ce soit, le chiffon qui se trouvait en dessous et déposé sur mes genoux est déplié à son tour. Un body, le 2 juillet et cette photographie, une façon plutôt raide de m'annoncer ce à quoi j'étais loin de m'imaginer pour cette fin d'année. " Tu..." es enceinte. Et en témoignage de mon émoi, mes doigts sont venus malaxer mes traits, ne sachant comment accueillir cette annonce alors que j'examine encore et encore la forme fluette parmi les ombres.

Il est évident qu'aux vues du mal qu'elle s'est donné, elle souhaite le garder malgré que nous n'en ayons jamais parlé. Et à la contempler là, le petit entre les bras....  Pas de doute possible, elle est faite pour çà. L'appréhension fait progressivement place à l'émotion, n'en revenant toujours pas. " C'est certain?" Évidemment que ça l'est, j'en ai la preuve sous les yeux mais la raison me fait défaut alors que je peine à en examiner les détails troublants. " Depuis quand ?"




CODAGE PAR AMIANTE
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