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Merry Christmas Réserve d'Harold Parker - 24 - 25 décembre 2017 - @Clay Fitz. Cooper & Lisbeth |
Dimanche, 24 décembre :
Lisbeth jeta un coup d’œil à son portable pour s’assurer de ne pas prendre de retard. Il lui restait encore un peu de temps avant qu’elle ne prenne la route. Elle avait donc le temps de terminer ce qu’elle était en train de faire, c’est-à-dire de se battre avec un maudit papier-cadeau récalcitrant. Il lui fallut un certain temps pour emballer les quelques cadeaux qu’elle avait décidé d’amener avec elle. Une fois l’avant-dernier paquet recouvert de papier évoquant Noël, la jeune femme s’attaqua au dernier : celui de Clay. Celui-ci lui prendrait moins de temps à dissimuler. Elle posa sa main sur l’enveloppe pour l’attirer à elle. Sa gorge se serra alors qu’elle l’ouvrait pour en sortir les quelques clichés situés à l’intérieur. Le dernier datait d’il y a deux jours. Lisbeth avait eu le temps de se faire à la nouvelle. D’abord paniquée, elle avait nié l’évidence et il lui avait fallu les nausées pour prendre conscience qu’elle n’était plus seule. Pour donner les cours, ce n’était pas la joie et heureusement que les anti-nauséeux existaient… Puis elle regardait régulièrement les clichés, s’assurant que c’était bien son nom inscrit en haut à gauche de l’image. Comme si elle ne l’avait pas mémorisée depuis le début… Finalement, elle avait décidé de ne plus trop y penser pour éviter de paniquer à l’idée de devoir l’annoncer au père de l’enfant. Mais entre-temps, des montagnes russes d’émotions la saisissaient. Un coup elle flippait totalement et l’instant d’après elle se reprenait en se disant que tout allait bien se passer. Et les nausées la prenaient, effaçant ses appréhensions pour un moment. Jamais elle ne s’était sentie aussi démunie face à ses émotions. C’était comme si elle perdait totalement les pédales (et le contrôle sur sa vie). Maintenant que l’échéance approchait, la peur recommençait à la tenailler.
Le cliché en main, elle resta un moment perdue dans ses pensées avant de se reprendre. Elle savait très exactement lequel allait être montré à Clay. S’emparant de la carte achetée quelques jours plus tôt, elle y inscrivit le mot qui lui trottait dans la tête depuis le matin même. Elle inséra ensuite l’image dans une fourre plastifiée à sa taille avant de l’épingler sur le cadeau. Elle emballa ce dernier avec plus de facilité que les précédents avant de le ranger dans le sac prévu à cet effet, la carte le rejoignant. Voilà, c’était fait. Ne tenant plus en place, Lisbeth alla se préparer. Elle prit une douche chaude, se sécha, s’habilla et prépara ses affaires. Les cadeaux précédemment emballés furent rangés dans un grand sac. Sac en bandoulière autour de son épaule, elle jeta un dernier coup d’œil avant d’embarquer ses affaires. Elle jeta un dernier coup d’œil à son appartement pour être certaine de n’avoir rien oublié avant de fermer la porte derrière elle.
A sa voiture, elle rangea ses affaires dans le coffre avant de programmer le GPS à l’adresse que Clay lui avait donnée. Si tout se passait bien, elle serait arrivée à destination d’ici une demi-heure. Par chance, le trafic était fluide en ce dimanche de la veille de Noël. Les familles étaient affairées à préparer le repas et à s’assurer que tout soit parfait pour le réveillon. Lisbeth quitta rapidement Boston et se retrouva bientôt sur une route déserte. Le GPS resta silencieux un moment avant qu’il ne lui indique de tourner dans une direction donnée. Elle roula encore un moment, attentive à ce qui l’entourait, quand elle aperçut enfin le fameux chalet. Au même moment, la voix féminine lui indiquait qu’elle était arrivée à destination. La nuit était en train de tomber et les lumières étaient allumées à l’intérieur de l’habitation. La jeune femme se gara à côté de la voiture de Clay puis coupa le moteur. Ses mains étaient moites alors qu’elle quittait son véhicule pour se diriger vers le coffre. Allez, tout va bien se passer, tu verras… Elle récupéra ses affaires, verrouilla sa voiture et se dirigea vers l’entrée éclairée. Elle frappa tant bien que mal à la porte et attendit, un peu stressée mais contente d’être loin de Boston pour fêter ce Noël. Et surtout, elle était heureuse de ne plus être seule pour les fêtes de fin d’année.
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